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Non mais c'est mon quatrième arrêt de travail en 3 ans alors qu'avant ça je n'avais jamais été en arrêt et ça me fait peur pour l'avenir. Il faut absolument que je puisse retravailler normalement, je ne veux pas finir en mi-temps thérapeutique ou en invalidité car financièrement je ne pourrais pas assumer avec les traites de l'appartement et le chien. Et puis aucune banque ne me fera de prêt si je finis en invalidité.
De toute façon ce n'est pas moi qui décide pour ma reprise de travail: mon arrêt se termine dimanche, ça m'étonnerait que ma psy me renouvelle.
je pense que c'est plus la durée cumulée des arrêts de travail qui compte plutôt que leur nombre
Après, dis vraiment tout ce que tu ressens à ta psy et en effet c'est elle qui décidera, mais ne minimise rien
je rêve de whisky. deux fois que je passe chez moi en allant chez mon nouveau psy : pas question pour moi de jeter ma bouteille. je n'attends qu'une chose, rentrer chez moi et boire. le soir j'ai des tremblements, peut-être le manque a avancé le psy. je n'en peux plus de ne boire que deux verres de vin par repas, j'ai SOIF, j'ai besoin de m'assommer, d'être bien enfin le soir. je ne m'en sortirai jamais, pas tant que j'aurais cette foutue angoisse chevillée au corps.
Une amie à moi a été hospitalisée plus d'un an pour toxicomanie et alcoolisme dans une clinique psychiatrique spécialisée dans ce type de trouble ainsi que les troubles dépressifs. Ensuite, elle a été suivie presque 2 ans par l'hôpital de jour associé à la clinique.
Aujourd'hui, elle est complètement sobre, elle a été déclarée inapte pour son travail par la Cotorep (elle était cuisto) et suit grâce à cet organisme une formation qui l'intéresse. Elle voit enfin le bout de tunnel, et même si elle reste fragile (mais après tout, qui ne l'est pas ?), elle va bien. Parfois, il vaut mieux choisir les "grands remèdes". Elle fait des projets pour son avenir. Elle est heureuse de bientôt pouvoir se poser.
En tout cas, elle est très contente d'avoir fait le choix de se soigner de manière draconienne.