Je me suis vraiment attaché aux animaux, là-bas. Ils m'apportaient quelque chose de revitalisant, d'apaisant.
Le mercredi après-midi, j'allais observer des cours d'équitation et c'était mon occupation favorite. Au diable le Capes, les études, la fac! et vive les bêtes!!!!!
A Paris, je courais partout où pouvaient se trouver des bestioles.
Et à la maison, j'avais Pépito, mon cochon d'inde. J'y étais très attaché aussi, mais il est mort en octobre dernier. Mort de vieillesse, je suppose...ça a été dur, à cette période-là. MAIS au mois de novembre dernier, j'ai investi dans un nouveau ptit pépère de cochon d'inde!
Une merveille...et donc du côté animaux tout va bien.Parfois, j'étouffais tellement avec mes parents en vacances, que la vue d'un troupeau de vaches dans un champ me fascinait. J'aurais voulu rester près du champ pendant des heures, mais mes parents ne comprennent pas ce besoin-là.
Une fois, en montagne, nous avons découvert un troupeau de chèvres, dans une vallée. Des chèvres en liberté! J'étais aux anges, mais d'un autre côté, j'étais frustré que mes parents ne comprennent pas ma joie débordante. Peut-être la jugeaient-ils enfantine, puérile...
Pourquoi mes parents sont-ils si modérés, si "froids" face aux animaux? On dirait que la "passion" pour quelque chose leur fait peur. Oui, je sais pourquoi...Normalement, seul DIeu doit nous passionner. Pour le reste, on doit être sobre...Je ne suis pas contre cette idée, mais...vu mon niveau spirituel, j'ai besoin de me rattacher à des choses du monde, pour respirer un peu...et voilà, c'est fait: je me suis passionné pour les animaux.
Ils sont plus compréhensif que les humains et parfois ils sont de meilleur compagnie. 
Cela ne peut qu'engendrer la peur, le manque de confiance en soi, le repli sur soi.... J'ai connu tout cela, mais je peux t'assurer qu'on s'en sort