Votre Famille et la Dépression
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- luna13
- Messages : 606
- Enregistré le : mardi 07 octobre 2008 0:33
Votre Famille et la Dépression
Ma famille ne m'aide pas du tout
Celle de mon mari malade aussi, idem
heureusement que nous avons nos enfants
c'est eux notre raison de vivre
Et vous ?
Celle de mon mari malade aussi, idem
heureusement que nous avons nos enfants
c'est eux notre raison de vivre
Et vous ?
- alésia
- Messages : 1396
- Enregistré le : lundi 23 juin 2008 12:55
La Famille et la Dépression
la mienne est toujours entrain de me demander des trucs...des services...
là pour moi?
nen...
pas depuis que j'ai des enfants...
là pour moi?
nen...
pas depuis que j'ai des enfants...
- titom
- Messages : 49
- Enregistré le : samedi 03 janvier 2009 15:51
La Famille et la Dépression
La mienne non plus
je ne vois plus personne!
je ne vois plus personne!
- marie1985
- Messages : 1611
- Enregistré le : jeudi 24 janvier 2008 18:58
La Famille et la Dépression
non,surtout depuis qu'on sait que ma fille a des problèmes...........
- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
La Famille et la Dépression
Non seulement ma famille n'est pas aidante mais en plus elle m'en.....e en croyant que je leur fait la tête et quand je leur fait part de ma dépression, ils me disent d'arrêter. pffff
- lily
- Messages : 43
- Enregistré le : lundi 30 avril 2007 11:36
La Famille et la Dépression
j'ai la chance d'avoie une famille compréhensive et aimante, mais malheureusement cela n'aide pas toujours, à trop vouloior m'aider ils finissent par m'ettouffer, je les sens entrain de surveiller le moindre petit signe de depression et ils me demandent tout le temps si j'ai "mal", leur peur constante de me voir replolnger me rend furieuse souvent
- miracle rose
- Messages : 886
- Enregistré le : dimanche 04 mars 2007 13:26
La Famille et la Dépression
Ma famille m enfonce plus que de m aider
- choupette
- Messages : 4064
- Enregistré le : mardi 12 février 2008 14:42
La Famille et la Dépression
De mon coté ma famille m'a beaucoup aidé
Mes parents, mes sœurs, mes oncles et tantes mes grands parents qui étaient encore là.
Ma belle famille également.
Pas présent tous le temps,de toute façon ça m'aurais gonflé.
Mais un coup de fil une carte.
Mais oui je considère qu'ils m'ont beaucoup aidé.
Même si je ne m'en suis pas rendu compte sur le moment.
En 2007 je suis tombée sur une pile de carte et de lettres que j'avais reçu quand j'étais très mal.
Je ne me rappelais même plus que j'avais tous ça.
Et je me suis mis a répondre a ces lettres ,environ 8-9 ans après les avoir reçut.
Mes parents, mes sœurs, mes oncles et tantes mes grands parents qui étaient encore là.
Ma belle famille également.
Pas présent tous le temps,de toute façon ça m'aurais gonflé.
Mais un coup de fil une carte.
Mais oui je considère qu'ils m'ont beaucoup aidé.
Même si je ne m'en suis pas rendu compte sur le moment.
En 2007 je suis tombée sur une pile de carte et de lettres que j'avais reçu quand j'étais très mal.
Je ne me rappelais même plus que j'avais tous ça.
Et je me suis mis a répondre a ces lettres ,environ 8-9 ans après les avoir reçut.
- Alia
- Messages : 61
- Enregistré le : jeudi 08 janvier 2009 19:38
La Famille et la Dépression
L'année dernière ma famille m'a soutenue et laissée en paix.
Mais maintenant, ils passent à côté de moi sans me voir. Pour eux je ne suis plus malade et dois en faire autant que tous.
Plus les jours passent plus ils deviennent des étrangers...
Jusqu'au jour où je partirais de chez moi en les oubliant derrière moi.
J'ai l'impression qu'ils me font plus de mal que de bien.
Mais maintenant, ils passent à côté de moi sans me voir. Pour eux je ne suis plus malade et dois en faire autant que tous.
Plus les jours passent plus ils deviennent des étrangers...
Jusqu'au jour où je partirais de chez moi en les oubliant derrière moi.
J'ai l'impression qu'ils me font plus de mal que de bien.
- amandine2b
- Messages : 9
- Enregistré le : mardi 10 mars 2009 13:11
La Famille et la Dépression
ma mere va deja tres mal, elle boit regulierement et elle est aussi tres fatigué physiquement, elle a fait du menage presque toute sa vie, travaille dans un super marché a coupé des fromages donc tendinite, coupure assez grave regulierement, mal de dos elle est debout tt la journée, a des horaires de fou, elles est epuisé!!! et en plus elle est seule (a parts ces enfants et ses collegue de boulot) mais vit seule et n'habite pas dans la meme ville que ces 4 enfants, et moi, qui suit en depression, la rend encore plus mal, une fois elle m'a dit en pleurant qu'elle aimerait que j'aille mieu avant de partir! et moi je n'arrive plus a lui caché que sa va pas, et je sais qu'apres chaque coup de fil qu'on a, elle doit pleurrer, culpabiliser etc... et sa me rend encore plus mal, je culpabilise encore plus
comment gerer ca?
en gros je sais que je suis un poid pour elle et sa me rend trop mal!
et je le suis aussi pour mon copain qui vit avec moi et de qui je refuse toute aide, je ne sais pas vraiment pourquoi, je crois que je refused'etre un poid pour lui aussi et donc je refuse toute aide, il me propose des fois de sortir avec un couple d'amis a lui, mais j'en ai pas envie.... je n'ai envie de rien, si ce n'est que ma mere ne soit pas ou plus mal a cause de moi! parce que etan plus jeune, je faisait bcp de cise de nerf, je lui en ai fait voire de toutes les couleurs et la ca continue, des fois je me dit qu'il vaudrait mieu que je disparaisse
comment gerer ca?
en gros je sais que je suis un poid pour elle et sa me rend trop mal!
et je le suis aussi pour mon copain qui vit avec moi et de qui je refuse toute aide, je ne sais pas vraiment pourquoi, je crois que je refused'etre un poid pour lui aussi et donc je refuse toute aide, il me propose des fois de sortir avec un couple d'amis a lui, mais j'en ai pas envie.... je n'ai envie de rien, si ce n'est que ma mere ne soit pas ou plus mal a cause de moi! parce que etan plus jeune, je faisait bcp de cise de nerf, je lui en ai fait voire de toutes les couleurs et la ca continue, des fois je me dit qu'il vaudrait mieu que je disparaisse
- fée
- Messages : 509
- Enregistré le : lundi 11 février 2008 15:55
- fox
- Messages : 39
- Enregistré le : dimanche 08 février 2009 15:55
La Famille et la Dépression
Bonjour,
J'ai des questions qui me tatillonent.
Je ne sais pas trop comment vivre avec ma famille, à chaque fois que je la vois, j'ai le sentiment de ne pas être à ma place, je ne suis pas spécialement heureux avec, j'ai l'impression de causer du soucis à mes parents, car ils savent que je suis maniaco dépressif, et ils me demandent souvent mine de rien si je m'en sors, si j'ai trouvé un moyen d'être plus heureux, et j'essai d'être rassurant autant que je le peux, mais c'est dûr de faire semblant d'être optimiste...
Comment vit-on dans une famille ? qu'est-ce qu'il faut être pour s'y sentir bien ?
Lorsque je vois mon frère qui a 4 ans de plus que moi, pour se dire bonjour, on se serre la main, je suis le seul avec qui il le fait dans la famille, c'est un peu de ma faute en même temps, je n'osais jamais venir faire la bise, je ne sais pas pourquoi, c'est comme un blocage, comme si j'avais l'impression qu'il m'aime pas, alors depuis, on a pris l'habitude de se serrer la main, sans plus. Sur le coup ça ne me fait rien, mais après ça me fait toujours une barre, l'impression d'être différent, mais en mal, en fait c'est comme si on était plus des collègues de bureaux que des frères, et honnêtement c'est ça, puisque de toute façon on ne parle toujours que de travail, d'école, de stages, d'emploi, jamais d'autres choses.
Et c'est pareil pour d'autres membres de la famille, de tout âge, même si on se fait la bise, j'ai toujours cette apréhension / hésitation (qu'ils ont aussi), comme si j'étais pas apprécié, comme si dire bonjour était une corvée ou un rituel n'ayant aucun sens, pour moi ça l'est un peu devenu, et je me sens souvent mal à l'aise, pas chez moi, je me sens plsu observé que présent.
Et même dans tout évènement familial, ça se ressent, il y a quelque chose qui ne va pas, l'ambiance est maussade, je n'arrive pas à vivre avec ma famille ce que je pourrais vivre avec des gens de l'extérieur, je serais presque plus à l'aise avec des inconnus qu'avec ma famille.
Je n'ai que très peu de contacts avec la famille, j'oublie toujours les anniversaires, les fêtes, j'ai même oublié la fête des mères alors que c'est toujours ma mère qui m'appelle de temps à autres pour prendre des nouvelles, ça m'a fait de la peine quand mon père me l'a fait remarquer deux jours plus tard.
Le peu de contact avec la famille me dérange pas vraiment..., mais quand je vois d'autres gens, quand je vois la place que leur famille a dans leur quotidien, je me pose des questions, je me demande si il n'y a pas quelque chose d'anormal.
J'ai des questions qui me tatillonent.
Je ne sais pas trop comment vivre avec ma famille, à chaque fois que je la vois, j'ai le sentiment de ne pas être à ma place, je ne suis pas spécialement heureux avec, j'ai l'impression de causer du soucis à mes parents, car ils savent que je suis maniaco dépressif, et ils me demandent souvent mine de rien si je m'en sors, si j'ai trouvé un moyen d'être plus heureux, et j'essai d'être rassurant autant que je le peux, mais c'est dûr de faire semblant d'être optimiste...
Comment vit-on dans une famille ? qu'est-ce qu'il faut être pour s'y sentir bien ?
Lorsque je vois mon frère qui a 4 ans de plus que moi, pour se dire bonjour, on se serre la main, je suis le seul avec qui il le fait dans la famille, c'est un peu de ma faute en même temps, je n'osais jamais venir faire la bise, je ne sais pas pourquoi, c'est comme un blocage, comme si j'avais l'impression qu'il m'aime pas, alors depuis, on a pris l'habitude de se serrer la main, sans plus. Sur le coup ça ne me fait rien, mais après ça me fait toujours une barre, l'impression d'être différent, mais en mal, en fait c'est comme si on était plus des collègues de bureaux que des frères, et honnêtement c'est ça, puisque de toute façon on ne parle toujours que de travail, d'école, de stages, d'emploi, jamais d'autres choses.
Et c'est pareil pour d'autres membres de la famille, de tout âge, même si on se fait la bise, j'ai toujours cette apréhension / hésitation (qu'ils ont aussi), comme si j'étais pas apprécié, comme si dire bonjour était une corvée ou un rituel n'ayant aucun sens, pour moi ça l'est un peu devenu, et je me sens souvent mal à l'aise, pas chez moi, je me sens plsu observé que présent.
Et même dans tout évènement familial, ça se ressent, il y a quelque chose qui ne va pas, l'ambiance est maussade, je n'arrive pas à vivre avec ma famille ce que je pourrais vivre avec des gens de l'extérieur, je serais presque plus à l'aise avec des inconnus qu'avec ma famille.
Je n'ai que très peu de contacts avec la famille, j'oublie toujours les anniversaires, les fêtes, j'ai même oublié la fête des mères alors que c'est toujours ma mère qui m'appelle de temps à autres pour prendre des nouvelles, ça m'a fait de la peine quand mon père me l'a fait remarquer deux jours plus tard.
Le peu de contact avec la famille me dérange pas vraiment..., mais quand je vois d'autres gens, quand je vois la place que leur famille a dans leur quotidien, je me pose des questions, je me demande si il n'y a pas quelque chose d'anormal.
La Famille et la Dépression
coucou
peut être manque tu de confiance en toi? Dans ces conditions c'est fréquent d'imaginer que les autres ne vous apprecient pas (à tort le plus souvent)
peut être manque tu de confiance en toi? Dans ces conditions c'est fréquent d'imaginer que les autres ne vous apprecient pas (à tort le plus souvent)

- mistou
- Messages : 141
- Enregistré le : dimanche 28 décembre 2008 21:56
La Famille et la Dépression
Bonjour fox,
on est tous différents par rapport à la famille , et certaines personnes sont trés liées à elle et elle occupe une place prépondérante dans leur vie et puis d'autres s'en détachent et n'éprouvent pas le besoin de les voir souvent car ils n'ont pas trop d'affinités avec eux et préfèrent entretenir des liens avec des amis qu'ils ont choisis. Pour ma part la famille occupe une place importante, mais une famille c'est plein de personnalités différentes et je me sens bp plus à l'aise et en phase avec certaines personnes de ma famille que d'autres . As-tu toujours eu ce sentiment ou y a -til des moments où tu t'es senti à l'aise et avec eux ?
on est tous différents par rapport à la famille , et certaines personnes sont trés liées à elle et elle occupe une place prépondérante dans leur vie et puis d'autres s'en détachent et n'éprouvent pas le besoin de les voir souvent car ils n'ont pas trop d'affinités avec eux et préfèrent entretenir des liens avec des amis qu'ils ont choisis. Pour ma part la famille occupe une place importante, mais une famille c'est plein de personnalités différentes et je me sens bp plus à l'aise et en phase avec certaines personnes de ma famille que d'autres . As-tu toujours eu ce sentiment ou y a -til des moments où tu t'es senti à l'aise et avec eux ?
- fox
- Messages : 39
- Enregistré le : dimanche 08 février 2009 15:55
La Famille et la Dépression
Merci de m'avoir répondu,
Cardinale => Je suis d'accord pour la confiance en soi, mais je ne parviens pas à en acquérir malgré mes efforts, j'aurai besoin, comme d'un soutien, d'une source d'encouragement pour m'aider à en acquérir, pour certain(es) c'est leur meilleur(e) ami(e).
Connaissez-vous un moyen pour avoir plus de confiance en soi ?
Misiou => Lorsque j'étais plus jeune,on partageais plus de choses, il y avait plus de complicité, c'est comme si il s'était passé quelquechose, je ne sais pas trop, c'est comme si il s'était propagé peu à peu une espèce d'atmosphère malsaine, un peu comme si quelquechose avait "cassé l'ambiance".
Je m'en veux d'être à l'origine de cet espèce de malaise...je préfèrerai ne plus les voir avant un moment, éviter ces situations toujours pesantes et décevantes.
Cardinale => Je suis d'accord pour la confiance en soi, mais je ne parviens pas à en acquérir malgré mes efforts, j'aurai besoin, comme d'un soutien, d'une source d'encouragement pour m'aider à en acquérir, pour certain(es) c'est leur meilleur(e) ami(e).
Connaissez-vous un moyen pour avoir plus de confiance en soi ?
Misiou => Lorsque j'étais plus jeune,on partageais plus de choses, il y avait plus de complicité, c'est comme si il s'était passé quelquechose, je ne sais pas trop, c'est comme si il s'était propagé peu à peu une espèce d'atmosphère malsaine, un peu comme si quelquechose avait "cassé l'ambiance".
Je m'en veux d'être à l'origine de cet espèce de malaise...je préfèrerai ne plus les voir avant un moment, éviter ces situations toujours pesantes et décevantes.
La Famille et la Dépression
comment gagner de la confiance en soi? vaste question...
peut être en pratiquant une activité sportive ou artistique, ou du bénévolat ?
peut être en pratiquant une activité sportive ou artistique, ou du bénévolat ?
- fox
- Messages : 39
- Enregistré le : dimanche 08 février 2009 15:55
La Famille et la Dépression
Ouais, mais ça je le sais déja, je le sais déja et j'arrive pas à me lancer dans quoi que ce soit aucune activité, même le bénévolat, j'y trouve pas l'intérêt ni le plaisir, j'ai aucun plaisir dans ce que je fais, je suis chiant en fait, chiant et ennuyeux je mériterais de me prendre un grand coup de pied ou je pense pour me réveiller, en fait j'en ai ras le bol d'être maniaco dépressif, parce que je peux peas changer ou construire quoi que ce soit, ça m'agace ça m'énerve, c'est plus que frustrant d'avoir le moral qui fait le yoyo !!!! ça me met en colère j'ai envie de tout claquer ça me rend violent d'être tout le temps ainsi à passer ma vie à craindre tout et à échouer partout.
Je suis tellement nul comme type que j'emmerde même ma famille, j'en aie marre je sers à rien mes parents ils ont pas de chance de m'avoir, et mes frères er soeur non plus, ils seraient mieux sans moi, je gênerais moins et puis personne n'a besoin de moi, tout ce que je sais faire c'est apprendre des cours et les réciter, je sais faire que ça, j'ai pas de vie, pas d'amis, j'ai que mes études, j'ai rien à partager, pas même mes passions parce que j'ai pas les moyens, pas la motivations, je ne fais rien de ma vie, je la passe dans une chambre, puis dans une salle de cours, puis dans une chambre, puis dans une rue, puis dans une salle de cours, puis dans une chambre....je fais rien, je tourne en rond.
J'écris ça plutôt que de casser un carreau et sauter par la fenêtre parce que ça fait moins de dégâts, et ça fais moins de bruit, ça emmerde des gens, mais ne me lisez pas parce que je suis plus décourageant qu'intéressant, et plus vulgaire qu'autre chose.
Il y a pas de mots plus explicite que désespoir, surtout quand on vit ainsi depuis plus de 5 ans, je vais pas me suicider, mais c'est vrai que l'envie est bien présente, très présente, j'ai honte d'écrire ça, mais tant pis, je m'en fiche, ya plus rien qui compte pour moi j'arrive jamais à rien de toute façon, j'ai plus d'image, j'en ai jamais eu, je suis juste une coquille vide de personalité, je suis même pas un nom, je suis un rien, un zombie, une machine, docile et épuisée, je travaille même pas pour moi, je travaille pour du ficitf, du rien, pui2sque de toute façon j'oublie tout ce que j'apprend en quelques jours, je ne peux riend construire, ma vie, c'est comme des kapla sur une pente, ça ne tiendra jamais
Je suis tellement nul comme type que j'emmerde même ma famille, j'en aie marre je sers à rien mes parents ils ont pas de chance de m'avoir, et mes frères er soeur non plus, ils seraient mieux sans moi, je gênerais moins et puis personne n'a besoin de moi, tout ce que je sais faire c'est apprendre des cours et les réciter, je sais faire que ça, j'ai pas de vie, pas d'amis, j'ai que mes études, j'ai rien à partager, pas même mes passions parce que j'ai pas les moyens, pas la motivations, je ne fais rien de ma vie, je la passe dans une chambre, puis dans une salle de cours, puis dans une chambre, puis dans une rue, puis dans une salle de cours, puis dans une chambre....je fais rien, je tourne en rond.
J'écris ça plutôt que de casser un carreau et sauter par la fenêtre parce que ça fait moins de dégâts, et ça fais moins de bruit, ça emmerde des gens, mais ne me lisez pas parce que je suis plus décourageant qu'intéressant, et plus vulgaire qu'autre chose.
Il y a pas de mots plus explicite que désespoir, surtout quand on vit ainsi depuis plus de 5 ans, je vais pas me suicider, mais c'est vrai que l'envie est bien présente, très présente, j'ai honte d'écrire ça, mais tant pis, je m'en fiche, ya plus rien qui compte pour moi j'arrive jamais à rien de toute façon, j'ai plus d'image, j'en ai jamais eu, je suis juste une coquille vide de personalité, je suis même pas un nom, je suis un rien, un zombie, une machine, docile et épuisée, je travaille même pas pour moi, je travaille pour du ficitf, du rien, pui2sque de toute façon j'oublie tout ce que j'apprend en quelques jours, je ne peux riend construire, ma vie, c'est comme des kapla sur une pente, ça ne tiendra jamais
- elvira
- Messages : 59
- Enregistré le : lundi 07 juin 2010 22:53
La Famille et la Dépression
Bonjour Fox,
J'ai été très émue par ton témoignage, par la souffrance que tu vis et décris. Mais tu n'as pas le droit de dire que tu ne sers à rien pour tes parents et pour tes frères et soeurs. Tu n'as pas le droit de dire que tu ne sers à rien tout court d'ailleurs. Déjà, je voulais te dire que tu écris très bien.
Pour ce qui est de ta famille, ils ne savent sans doute pas comment s'y prendre pour t'aider, ils marchent sans doute souvent sur des oeufs, ont peur de tes réactions, peur d'être maladroits... Et parfois, cela crée des incompréhensions. Et dans ces cas là, le silence et l'attente sont souvent des valeurs refuges faciles... Toi, tu aimerais que ça change cette situation ou tu préfèrerais rester à l'écart d'eux ?
J'ai été très émue par ton témoignage, par la souffrance que tu vis et décris. Mais tu n'as pas le droit de dire que tu ne sers à rien pour tes parents et pour tes frères et soeurs. Tu n'as pas le droit de dire que tu ne sers à rien tout court d'ailleurs. Déjà, je voulais te dire que tu écris très bien.
Pour ce qui est de ta famille, ils ne savent sans doute pas comment s'y prendre pour t'aider, ils marchent sans doute souvent sur des oeufs, ont peur de tes réactions, peur d'être maladroits... Et parfois, cela crée des incompréhensions. Et dans ces cas là, le silence et l'attente sont souvent des valeurs refuges faciles... Toi, tu aimerais que ça change cette situation ou tu préfèrerais rester à l'écart d'eux ?
- fox
- Messages : 39
- Enregistré le : dimanche 08 février 2009 15:55
La Famille et la Dépression
Cela fait plus de 9 mois que je n'exprime qu'une envie : CHANGER
Et j'ai fais beaucoup d'effort, je suis sortie d'avantage, je me suis imposé à plusieurs reprises une hygiène de vie stricte, mais je suis maniaco dépressif, je maigris, je reprend du poid, je suis en bonne santé, et ensuite je retombe malade, je tourne en rond, du jour au lendemain je deviens quelqu'un d'autre.
Et là je suis arrivé à mon pôle extrême, demain je serai certainement repris d'un enthousiasme infaillible, demain je me sentirai capable de changer le monde et de révolutionner ma vie en m'inventant je ne sais encore quel stratagème.
Et puis dans une semaine je vais retomber, c'est comme ça depuis plus de 9 mois, et ça je le repète, aussi depuis plus de 9 mois, à ma psy, à mes parents, oui je leur en aie parlé, et comme tu l'a souligné, ils ne savent pas quoi faire, ils m'ont déja demandé si ils pouvaient faire quelque chose, je leur ai dit que non, et c'est bien le cas, la seule personne qui puisse changer quelque chose, c'est moi.
Je sais très bien que mon état n'est pas agréable à vivre pour eux, alors je fais mon possible pour ne pas trop en parler, parce que c'est pas drôle pour eux, ça les inquiète, ça leur gâche leur quotidien, je le sais, je le sens quand je suis présent, ça se sent dans l'atmosphère, même lorsque je suis souriant, souvent ils me le disent, qu'ils sentent chez moi comme une tristese constante, ils le sentent que chez moi quelque chose ne va pas, et je sais que c'est pénible pour eux, ils se sentent impuissant face à ça, et je m'en veux de leur pourrir leur quotidien ainsi.
J'ai mené un lourd travail sur moi même depuis ces 9 mois et j'ai découvert pas mal de choses, mais ça ne suffit amplement pas, je sais qu'un changement est possible, le problème est en réalité double :
-il est physiologique : il faudrait que je reprenne un rythme de vie très sain, en cultivant le sommeil, en mangeant moins, mais plus diversifié. Il me faudrait pratiquer d'avantage d'exercise physique pour défaire les tensions nerveuses, et aussi m'entraîner à me détendre, il ya beaucoup d'exercises très connus et simples en matière de détente, comme la respiration abdominale.
-il est psychologique : il faudrait que je rencontre une personne apte à pouvoir stimuler chez moi les ressources me permettant de me motiver à changer. Avec la motivation suffisante, je pourrais progressivement accepter la réalité, et surtout assouplir mon esprit pour le rendre plus apte à changer. Et à partir de ce moment là, beaucoup de choses seraient possibles, la première serait de briser progressivement ce cycle de maniaco dépression, je l'ai analysé, je sais comment ça se passe dans ma tête, et je sais précisément maintenant comment je peux maîtriser ces rechutes.
Tout ça c'est théorique, j'ai pleins d'outils autour de moi, mais au fond je suis vide, je n'ai plus aucune motivation, et je ne veux plus gêner ma famille, l'idéal serait de ne plus la voir pour un temps, partir en voyage quelque part, pour changer, je leur ficherait la paix, et j'irais faire ma route seul, peut être pour aller faire mes tours de kapla ailleurs...je ne vois pas d'autres solutions, ma famille m'offre trop d'occasions de me retourner le couteau dans la plaie.
Mais ça ne veut pas dire que ma famille est l'origine de mon mal être, enfin, je crois...pour preuve, je suis mal même lorsque je suis seul.
Et j'ai fais beaucoup d'effort, je suis sortie d'avantage, je me suis imposé à plusieurs reprises une hygiène de vie stricte, mais je suis maniaco dépressif, je maigris, je reprend du poid, je suis en bonne santé, et ensuite je retombe malade, je tourne en rond, du jour au lendemain je deviens quelqu'un d'autre.
Et là je suis arrivé à mon pôle extrême, demain je serai certainement repris d'un enthousiasme infaillible, demain je me sentirai capable de changer le monde et de révolutionner ma vie en m'inventant je ne sais encore quel stratagème.
Et puis dans une semaine je vais retomber, c'est comme ça depuis plus de 9 mois, et ça je le repète, aussi depuis plus de 9 mois, à ma psy, à mes parents, oui je leur en aie parlé, et comme tu l'a souligné, ils ne savent pas quoi faire, ils m'ont déja demandé si ils pouvaient faire quelque chose, je leur ai dit que non, et c'est bien le cas, la seule personne qui puisse changer quelque chose, c'est moi.
Je sais très bien que mon état n'est pas agréable à vivre pour eux, alors je fais mon possible pour ne pas trop en parler, parce que c'est pas drôle pour eux, ça les inquiète, ça leur gâche leur quotidien, je le sais, je le sens quand je suis présent, ça se sent dans l'atmosphère, même lorsque je suis souriant, souvent ils me le disent, qu'ils sentent chez moi comme une tristese constante, ils le sentent que chez moi quelque chose ne va pas, et je sais que c'est pénible pour eux, ils se sentent impuissant face à ça, et je m'en veux de leur pourrir leur quotidien ainsi.
J'ai mené un lourd travail sur moi même depuis ces 9 mois et j'ai découvert pas mal de choses, mais ça ne suffit amplement pas, je sais qu'un changement est possible, le problème est en réalité double :
-il est physiologique : il faudrait que je reprenne un rythme de vie très sain, en cultivant le sommeil, en mangeant moins, mais plus diversifié. Il me faudrait pratiquer d'avantage d'exercise physique pour défaire les tensions nerveuses, et aussi m'entraîner à me détendre, il ya beaucoup d'exercises très connus et simples en matière de détente, comme la respiration abdominale.
-il est psychologique : il faudrait que je rencontre une personne apte à pouvoir stimuler chez moi les ressources me permettant de me motiver à changer. Avec la motivation suffisante, je pourrais progressivement accepter la réalité, et surtout assouplir mon esprit pour le rendre plus apte à changer. Et à partir de ce moment là, beaucoup de choses seraient possibles, la première serait de briser progressivement ce cycle de maniaco dépression, je l'ai analysé, je sais comment ça se passe dans ma tête, et je sais précisément maintenant comment je peux maîtriser ces rechutes.
Tout ça c'est théorique, j'ai pleins d'outils autour de moi, mais au fond je suis vide, je n'ai plus aucune motivation, et je ne veux plus gêner ma famille, l'idéal serait de ne plus la voir pour un temps, partir en voyage quelque part, pour changer, je leur ficherait la paix, et j'irais faire ma route seul, peut être pour aller faire mes tours de kapla ailleurs...je ne vois pas d'autres solutions, ma famille m'offre trop d'occasions de me retourner le couteau dans la plaie.
Mais ça ne veut pas dire que ma famille est l'origine de mon mal être, enfin, je crois...pour preuve, je suis mal même lorsque je suis seul.
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