


Pardon pour les piteux sous-titres, je n'y suis pour rien...

Bonjour, Classico.classico a écrit : ↑samedi 17 août 2019 16:09@Détachement,
En effet la plupart des blagues étaient vaseuses. Par contre le public avait l'air enthousiaste et je ne pense pas que ça soit des rires encouragés.
Ce qui me fait penser que ces stéréotypes comportent une part de vérité. Car en général on ne rit que des choses qui ont un fond de vérité.
Un stéréotype vient rarement de nulle part, j'ai du mal à croire qu'ils soient une pure fabrication sociale en ce qui concerne les différences (en moyenne, en général) de comportement humains entre les sexes.
Bien entendu je ne dis pas qu'ils sont bon, qu'il faut les prendre pour la vérité, qu'il faut tout voir par ces prismes (ça serait ridicule puisqu'ils sont une sur-simplification, de grossiers archétypes).
Qu'entends-tu par "neuromythes" ? Penses-tu que les hommes et les femmes sont strictement cablés de la même manière ?
Effectivement, je n'étais pas dans le coupClassico a écrit :...
Pour moi, l'article montre que les chercheurs ont des pistes mais pas encore assez développées pour bien connaître le "codage de l'intelligence" dans l'ADN, autrement dit le potentiel de départ. L'intelligence est la conséquence de beaucoup de facteurs biologiques et sociaux-culturels. Pour les deux notre connaissance est en fait assez limitée mais ça progresse de plus en plus vite.https://www.maxisciences.com/intelligen ... 31979.html
Que penses-tu de cela ?
Je ne m'y connais pas particulièrement en ce qui concerne les instruments mesurant le quotient intellectuel. Il paraît que le test de QI serait standardisé selon les pays, est-ce que tu confirmerais cette information ?
Pour le test de QI, beaucoup arguent qu'il se baserait sur des critères d'instruction, surtout en ce qui concerne l'ICV (Indice de Compréhension Verbale).
Je pense que le test de QI est un indice performant uniquement pour mesurer l'intelligence en ce qui concerne les exercices évalués, ni plus ni moins.
Mon opinion est qu'il m'apparaît impossible d'avoir une approche concrète de l'intelligence humaine ou animale en tant qu'être humains bourrés de biais.
Je le vois comme un "fantasme" obsédant, malgré nos progrès concernant le développement d'IA de plus en plus complexes et performantes.
Selon les combinaisons on partira avec un certain potentiel.Au cours de l'étude, les scientifiques se sont penchés sur quelque 54.000 variants génétiques jouant un rôle potentiel dans le développement du cerveau.
Il m'avait semblé que la conclusion du deuxième témoignage allait plutôt dans ton sens quant à l'outil en lui-même. Je me trompe peut-être.Le spectre de la compétence analytique de la Wais ne correspond pas du tout à l'amplitude et à la totalité des caractéristiques de ce qu'ils sont censés démontrer dans la population. La Wais est un filtre programmé à détecter une seule sorte de "produit" qui corresponde à une somme de critères étroits et prévisibles dans une échelle de valeurs sociales déterministes et déterminées.
Là on est d'accord. La neuroplasticité certes mais pas "vers l'infini et au delà".Malgré tout, je suis de ceux qui pensent que nous naissons profondément inégaux et je pense que les gens qui vantent les "miracles" de la neuroplasticité sont dans l'exagération la plus totale (je l'ai moi-même espéré autrefois).
C'est là que je suis sans doute plus radical que toi. Disons que je mettrait le curseur de l'inné à plus de 50%. C'est mon intuition qui parle, je n'ai pas plus de données que ça. Sacré question non sans rapport avec le paradoxe de l'oeuf et la poule.Pour ce qui comportemental, voire, psychologique (ce qui est soulevé dans la vidéo), c'est là que j'aurais nettement plus de réserves.
Absolument d'accord. Et pour reprendre mon propre exemple : qu'est-ce que j'ai l'air idiot (je veux dire plus que d'habitude) quand je suis en stress à cause d'une situation sociale ou que je n'arrive pas à déchiffrer les demandes et intentions des gens (lorsqu'il y a de l'implicite ou de la communication non verbale). Dans ces cas je me sens comme un boulet ou comme un bulotJe pense qu'il y a une grande confusion entre l'intelligence telle qu'elle est désignée quotidiennement (c'est bien abstrait et il est de nos us et coutumes que de désigner son interlocuteur comme "manquant d'intelligence" parce qu'il généralise / ne comprend pas des valeurs individuelles / qu'il n'a pas de sens social / qu'il manque de culture générale / qu'il a manqué d'honnêteté intellectuelle) et la vision assez formelle et concrète que nous montrent les outils de mesures.
J'en ai vaguement entendu parler mais ne connais pas vraiment ce que ça signifie il faudrait que je me renseigne.L'on parle souvent "d'intelligence émotionnelle", qu'en penses-tu ?
L'intelligence émotionnelle (IE) est un concept proposé en 1990 par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.1 Elle est proche du concept d'intelligence sociale. Le concept a été popularisé par Daniel Goleman en 1995.
Apparemment il s'agirait d'une capacité de gestion et de lecture des émotions plutôt que la propension à ressentir les choses avec une forte intensité comme j'ai pu le croire naïvement.Selon ces auteurs, l’intelligence émotionnelle comporte deux dimensions : la dimension expérientielle (la capacité à percevoir et à manipuler l’information émotionnelle ainsi qu’à y réagir sans nécessairement la comprendre), et la dimension stratégique (la capacité à comprendre et à gérer les émotions sans nécessairement bien percevoir les sentiments ou les éprouver complètement)
Ah oui, je comprends mieux ! Cette phrase va effectivement dans mon sens.Classico a écrit :...
Il y a des personnes qui éprouvent bel et bien cette sensation de "déficience".Et pour reprendre mon propre exemple : qu'est-ce que j'ai l'air idiot (je veux dire plus que d'habitude) quand je suis en stress à cause d'une situation sociale ou que je n'arrive pas à déchiffrer les demandes et intentions des gens (lorsqu'il y a de l'implicite ou de la communication non verbale). Dans ces cas je me sens comme un boulet ou comme un bulot
J'ai rigolé. Eh bien moi aussi, je m'étais plantée.N'ayant pas creusé le sujet je m'étais dit que c'était encore un concept lot de consolation pour les "frustrés de l'intelligence" disant qu'au moins ils étaient plein de sentiments et d'empathie contrairement à ces "surdoués" à l'intelligence abstraite et au coeur froid comme la pierre
. Je m'étais bien planté