Peut t'on tondre la pelouse en arrêt de travail ?

[Ezio72]

Je suis en arrêt pour dépression. Puis-je quand même tondre la pelouse ou je peut être sanctionné par les contrôleurs de la sécu? (Pour la Suisse)

[CoeurFendu]

Avec les administration si on les écoute on ne vit même plus...
La dépression pour s'en sortir il faut aussi sortir, faire des choses pour oublier nos chagrins...
Si on reste baricader dans son cocon à ne rien faire on fini par stagner

Enfin je parle par experience mais bon, moi je suis un peu spéciale alors

[AnaisAnais]

Je suis en arrêt pour dépression. Puis-je quand même tondre la pelouse ou je peut être sanctionné par les contrôleurs de la sécu? (Pour la Suisse)

Bonjour

Je suis également de Suisse,

Je ne suis pas experte en la matière et cela mériterait que je me renseigne, mais je ne crois pas que tu peux être en tort si tu tonds la pelouse pour autant que tu sois bien arrêté pour raison de dépression et non pas pour maux de dos, etc".

En effet, ton état t'empêche de travailler, mais cela ne t'empêche pas forcément d'effectuer des tâches ménagères.

En plus, en Suisse, je crois savoir qu'il n'y a pas beaucoup de "contrôleurs chargés par les assurances maladies de vérifier l'état de santé des patients".

Dans tous les cas, le mieux est de te renseigner auprès de ton médecin qui lui pourra te répondre au mieux.

Au fait, tu n'as pas de salon c'est juste?

[lodiz]

En Belgique, pour une dépression oui, rien n'oblige de rester au domicile non plus (à condition de se déplacer par après chez le contrôleur bien sûr, il va pas revenir, c'est à toi de te déplacer) (mais pas un chomeur durant la journée car il doit chercher du travail et pas tondre!!!).

Ceci dit on est jamais à l'abri d'un contrôleur tatillon qui vous oblige à faire un recours même quand on est dans son droit. donc pour être tranquille, mieux vaut être discret.

[BadaBoum]

Réponse tardive mais peut être utile

ATTENTION 2 situations ayant eu des conséquences :

1 personne en arrêt pour dépression accepte cependant de participer au spectacle de sa chorale (elle avait pourtant "l'accord verbal de son médecin").
1 personne avec une jambe dans le platre "surprise" par le médecin contrôleur dans l'action de peindre son portail (assise comfortablement sur un faureuil).

Il semble que l'on ne puissse rien faire ...

Alors pas de jardinage, bricolage et sortie (en dehors des heures autorisées ou pour raison médicale) et impossibilité de demander d'être en "convalescence" à un autre endroit que son domicile.

Pour ma part chaque fois que j'allais en consultation en dehors des heures autorisées (surtout avec les psy car on a pas trop le choix des horaires), j'affichais une enveloppe bien visible sur ma porte "à l'attention du médecin contrôleur". J'y précisais le motif de mon absence et les coordonnées du médecin chez qui j'étais. Je ne voulais pas prendre le risque d'avoir une interruption des I.J. . car on s'en rend compte trop tard et il est trés long de les faire rétablir.

[lodiz]

J'en reste à ma conclusion, mieux vaut être discret de toute façon et ne pas jouer avec le feu car tout dépend des contrôleurs et de leur vision des choses et aussi des directives à la mode à ce moment-là (contrôleur qui fait du social ou qui casse du "profiteur"). Même si on est dans son droit, le fait de devoir contrer la décision du contrôleur par sa propre procédure est un calvaire surtout pour un dépressif.

Quelque soit sa position, la plus part des systèmes de contrôles permettent d'aller en appel je pense. Il faut bien étudier ses obligations et les respecter.

Si on prend le cas du gars avec sa jambe dans le plâtre, tout dépend de son travail, je ne vois pas en quoi une jambe dans le plâtre empêche de faire un travail administratif (donc le contrôleur a raison, qu'il le trouve en train de peindre ou non, il est capable de travailler me semble-t-il confortablemetn installé sur une chaise au bureau), par contre si son boulot c''est coureur cycliste pro la décision est tout à fait contestable.

Si je prends le cas de mon service de contrôle, il y a des subtilités et c'est là que le risque se trouve quand on ne les respecte pas car on se met dans son tort: si j'ai un certificat pour dépression avec sortie autorisée, je peux m'absenter (même pour prendre l'air, c'est bon pour la déprime), mais PAS LES TROIS PREMIERS JOURS (c'est une obligation, si je suis absent je dois donner une bonne raison (visite médicale avec preuve par exemple), sinon sanction pour refus de contrôle.

Bref, soyons discret cà ne fait pas de tort et aps d erisque inutile, on a déjà assez de problème comme çà.