J'ai toujours été très nerveuse, mais depuis quelques années, je me sens complètement dépassée par la situation.
Je suis complètement rongée par le stress, et cela se traduit par de nombreux désagréments physiques, en plus de gâcher mon quotidien. Et celui de mon entourage.

Petite liste non-exhaustive des symptômes :
* J'ai du psoriasis, heureusement localisé aux coudes, même s'il m'est arrivé - après de gros coups de stress - de me réveiller avec des plaques sur tout l'abdomen et jusque dans le cou. Les crèmes diverses n'ont jamais servi à grand chose.
* Mes ongles sont aussi touchés par le psoriasis, et vous n'imaginez certainement pas à quel point ça peut être gênant dans la vie de tous les jours. Je suis obligée de porter du vernis en permanence, non pas par coquetterie, mais comme "colle", pour tenter de consolider mes ongles, qui se divisent en strates et se cassent en permanence. Tous les jours, je m'accroche quelque part et je dois tirer sur une couche d'ongle qui se décolle. Selon où cela se situe sur l'ongle, ça peut faire très mal. C'est valable pour mes mains comme pour mes pieds. Il suffit que je me cogne très légèrement dans une porte pour que mon ongle se fende en deux, dans un sens ou dans l'autre, et après, ce sont des semaines entières avec des pansements pour ne pas se faire mal dans la couette ou dans des chaussures fermées. Sans parler des ongles qui s'incarnent en repoussant, parce que le coin s'est cassé.
* Je perds aussi mes cheveux par poignées. Heureusement, j'en ai une bonne masse, mais j'en perds partout dans l'appartement, et j'ai parfois de petites mèches entières qui pendent plus bas que le reste de mes cheveux, parce qu'elles sont mortes et se sont détachées.
* J'ai régulièrement envie de vomir, et ces nausées ne me quittent pas de la journée en période de rentrée ou d'examens, par exemple. Idem pour le mal de ventre, je carbure au Doliprane et à l'Ibuprofène.
* Avec cela, des maux de tête constants. Quand je suis énervée ou tendue, j'ai très mal à la base de la nuque et j'ai beau enfoncer mes doigts dans mon cou, il faut attendre que ça passe. Souvent, c'est mon copain qui s'y colle, et qui essaie de me calmer en me massant le visage ou les mains, même s'il est deux heures du matin. L'été dernier, à chaque fois que j'étais sur le point d'atteindre l'orgasme, je devais tout stopper parce que j'avais l'impression qu'on me tranchait le sommet du crâne en deux, depuis le front jusqu'à la nuque. "Céphalées post-coïtales", comme ils disent. Rien de mieux pour tuer le moral et la libido.
* Je passe sur l'agressivité permanente, les crises de larmes et les insomnies.
Vous connaissez sûrement par coeur tous ces désagréments.

Bref, en complément d'une psychothérapie que je n'ai toujours pas sérieusement commencée (je sais, je sais...

Il me semble que le plus urgent, c'est ça, même si je ne me débarrasserai du problème qu'en comprenant son origine et ses raisons d'être.
Auriez-vous des conseils ou des idées de médecines susceptibles de m'aider ?
Une ancienne surveillante de mon collège, avec qui je m'entendais bien, souffrait aussi de dépression et a réussi à s'en sortir. Depuis, elle s'est formée à un truc appelé "raïki". Je suis allée chez elle une fois pour tester la chose, et ça m'avait fait vraiment du bien. Le problème, c'est qu'elle vit bien trop loin de la ville dans laquelle j'étudie (Lyon), et que le raïki n'est absolument pas reconnu. Si par hasard vous connaissez quelqu'un qui pratique cette discipline à Lyon...
Merci et bisous !
