
- La généalogie, qu’est ce que c’est ?
Tout d’abord la généalogie est une activité permettant de rechercher et de trouver ses ancêtres. En plus d’être une activité, un loisir, c’est aussi un métier. C’est utilisé notamment par des notaires, pour entre autre retrouver des héritiers, on parle là de généalogie descendante. Celle dont je vais vous parler est la généalogie ascendante.
- Que peut-on découvrir avec la généalogie ?
L’origine de votre nom de famille. Chaque nom a une signification. Il peut correspondre, à un lieu, à un métier… C’est assez vaste.
Il y aussi, bien sur, l’origine de votre famille. D’où viennent-ils ? De quel coin de France, d’Europe, ou du monde ? Par où sont-ils passés ?
Et en savoir plus sur leurs vies, leurs métiers… Paysans, ouvriers ou nobles par exemple ?
Et puis qui sait en remontant petit à petit, il est possible de tomber sur des ancêtres illustres. Peut être êtes vous descendant d’un roi, ou cousin d’une personnalité ? On peut avoir beaucoup de surprises.
- Comment faire son arbre généalogique ?
Il faut commencer par la base, c'est-à-dire en général vous. Vous avez le nom, les prénoms, dates et lieux de naissance de vos parents ? C’est un bon début. En ayant leurs actes de naissances, vous avez les renseignements de vos grands-parents, à moins que vous ne les connaissiez déjà. Et voilà déjà ça de fait. Il suffit ensuite d’écrire aux mairies de naissances de ces personnes, et de demander les actes de naissances. Avec ces actes vous aurez des renseignements sur la génération antérieure. Et ainsi de suite. Le tout avec un bon dossier à faire à la main, ou sur informatique. Ou avec un logiciel de généalogie et c’est parti.
- Les différentes sources que l’on peut obtenir ?
Tout d’abord les actes de naissances (avec filiation. Précision utile). Actes de décès, ou de mariages. Ces données sont demandables aux mairies concernées sur demande écrite (en ajoutant une enveloppe timbrée pour la réponse). A moins que vous ne puissiez y aller vous-même.
Ensuite il y a aussi les tables décennales. Ce sont des registres regroupant 10 ans d’état-civil pour une commune. Prenons un exemple : votre arrière-arrière grand-mère est née vers 1853 dans un petit village d’alsace. Vous n’avez donc pas la date exacte. Il suffit de regarder sur les tables décennales (disponible aux archives du département, librement consultable, ou sur leur site internet. Et en regardant sur le registre concerné, vous pouvez avoir la date complète et ainsi faire votre demande pour l’acte.
Il existe aussi des associations de généalogistes, ou vous pouvez trouver de l’aide (j’en connais pas personnellement.) Et bien grâce à internet l’aide devient plus facile, et la recherche devient accessible à tous.
- Les choses à savoir.
Les actes d’Etat-Civil existent depuis 1792. Ils sont tenus par les mairies et elles les conservent dans la plupart des villes. Avant cette date, il faut se reporter aux registres des baptêmes, qui étaient tenus par les évêques. Ils sont consultables aux archives départementales. Hélas les révolutionnaires avaient à l’époque détruits plusieurs biens de l’Eglise, et certains registres ont été brulés. Mais beaucoup ont pu être récupérés.
La recherche en elle-même peut se compliquer, l’absence d’une date, ou d’une ville. Mais grâce à l’entraide de l’internet vous trouverez souvent une solution ou une aide.
Les recherches à l’étranger. Cela ne se passe pas toujours de la même façon selon les pays. Certains font payer la copie des actes, comme la Belgique. Et il y a aussi la barrière de la langue. Mais là aussi la magie du net peut vous aider.
La patience. Votre arbre ne se fera pas en trois semaines. Il faut du temps, de la recherche, et un peu de boulot pour avoir une grande idée de vos origines.
Certaines « branches » resteront à jamais vides. Il se peut par exemple qu’un de vos ancêtres ait été adopté, ou qu’il soit né de père inconnu. Là il y a très peu de chance de connaitre son ascendance.
Au final c’est quelque chose de long, mais passionnant et qui ne prendra pas tout votre temps. Ca peut vous permettre de connaitre du monde, et pourquoi pas de rencontrer des « cousins ». Et puis peut être que cela peut vous aider aussi pour la thérapie. Personnellement ça m’aide.
Merci de m’avoir lu. N’hésitez pas si vous avez des questions.
