Comment éviter les pulsions suicidaires ?

[scorpionne]

Bonjour,

Je ne sais pas si cela est exacerbé par mon début de traitement (effet secondaire) mais cela fait plusieurs fois que le soir, je ressens de très fortes pulsions suicidaires, idées noires de ma propre mort. Chaque fois je vais de plus en plus "loin" dans le processus, hier soir j'ai vraiment pensé que j'allais y passer et le lendemain c'est chaque fois très traumatisant d'y repenser, car j'ai peur, je me fais peur à moi-même en réalité.

J'ai peur un jour de réellement passer à l'acte.

Qui connait cela et que faire ? j'ai l'impression que deux personnes en moi se font du mal et l'une risque de prendre le dessus sur l'autre, et malheureusement pas la "bonne" personne (celle qui veut se battre pour aller de l'avant et Vivre) ....

SOS ....

[Tyrosine]

Salut,

Avais tu ce type d' obsessions avant la prise d'antidépresseur ( de souvenir ) ? car oui je pense que les AD peuvent avoir se désagrément en début de traitement ( c'est indiqué sur la notice ), ça fait longtemps que tu as commencé ton AD ?
Appelle ton médecin pour lui en parler.

[scorpionne]

Merci Tyrosine,

avant, j'y pensais souvent oui. Enormément même, c'est d'ailleurs pourquoi j'ai estimé qu'il devenait nécessaire de prendre un traitement.

La seule différence, c'est qu'avant c'était moins "concret", là je sens vraiment que je pourrais passer à l'acte, alors qu'avant j'y pensais très fort mais ce n'était pas "imminent".

Ceci dit, mon antidépresseur me fait énormément de bien, mais malheureusement j'ai trop souvent ces "pulsions", et c'est toujours le soir chez moi (jamais la journée ou quand je suis accompagnée par exemple).

[Archaos]

Bonjour Scorpionne,

Il y a en effet un risque plus élevé de passage à l'acte en début de traitement par un AD (environ pendant 1 mois) c'est pour cela que souvent les psychiatres prescrivennt un anxiolytique pour minorer ce risque, c'est ton cas ?

[scorpionne]

Oui j'ai également un anxiolitique à prendre (Xanax) en cas de besoin. Mais j'ai tendance à en prendre maintenant un peu trop systématiquement pour dormir, et je crains l'effet d'acoutumance ....

[Solidus]

Cela dépend de la dépression, mais c’est normal qu’au début de traitement il y a un aggravement.
Puis pour ce qui est d’aller jusqu’au suicide, ce n’est pas bon.

J’ai eu les mêmes pulsions.
En effet ça fait bizarre d’avoir deux « moi » qui ce chamaille pour rester en vie.
Dans mon cas ça été un peu plus grave car je suis passé à l’acte.

Ce que je peux te dire c’est, parle-en à ton médecin c’est le premier reflexe.
Ne reste jamais seul dans la mesure du possible.
Si tu passes à l’acte dis-toi que ça ne peut pas finir comme ça.
En espèrent t'avoir aidé, nous sommes là si t’as besoin.

[Sherlock]

Bonjour Scorpionne,

Il y a en effet un risque plus élevé de passage à l'acte en début de traitement par un AD (environ pendant 1 mois) c'est pour cela que souvent les psychiatres prescrivennt un anxiolytique pour minorer ce risque, c'est ton cas ?

Quand j'ai commencé les antidépresseurs mon médecin m'avait expliqué la même chose.

Après, si cette idée revient en boucle depuis longtemps, et toujours dans des circonstances précises (le soir, au coucher par exemple) il y a surement là une piste qui demande à être explorée avec un thérapeute. Mais je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire.

Proposition 1
Quoi qu'il en soit, si jamais tu te sens de apsser à l'acte, la "bonne" partie de toi peut se rendre au beau milieu de nuit aux urgences les plus proches.
L'idéal serait que tu aies pas trop loin de chez toi des urgences psychiatriques (et tu peux déjà te renseigner au cas où), mais même s'ils n'ont pas un service spécialisé tu ne seras pas seule ; et cela est TRES important. Et si tu n'as même plus la force psychologique de dire "je m'habille, je prends la voiture et j'y vais" tu appelles SOS Médecin ou le médecin de garde, ou même le SAMU si c'est nécessaire.

Proposition 2
Parfois, on a aussi un ami qu'on peut appeler à toute heure de la nuit, mais on n'ose pas toujours...

Proposition 3
Moi un jour j'ai appelé un numéro SOS (amitié ou suicide je ne sais plus). Je voulais pas parler de ce qui n'allait pas, car je ne me sentais pas la force de devoir ré-expliquer tooooute mon histoire à un étranger. Je voulais juste qu'il me conseille.

Au début on se sent bête d'appeler un numéro comme ça... Moi ça me fait toujours penser au "Père Noël est une ordure" avec Pierre et Thérèse. Mais les gens qui décrochent ont une formation, et personnellement j'ai senti très vite que j'avais à faire à quelqu'un plein de bon sens.


J'espère avoir un peu aider à répondre à ta question.

Plein de courage, Scorpionne !!

[scorpionne]

Merci Sherlock
ça fait plusieurs soirs de suite que je prépare le passage à l'acte et cela m'ennuie
je trouve cela très malsain
mais j'ai peur d'en parler à mon psy

[Archaos]

Bonjour scorpionne ,

ben si il faut en parler à ton psy, il faut qu'il sache tout pour mieux te comprendre

[scorpionne]

Merci, je le vois tout à l'heure et je vais lui en parler, cela devient trop fréquent, obsédant même et systématique, un peu comme une fatalité contre laquelle je ne pourrais rien.
Et le lendemain, je me sens tombée encore plus au fond ....

[scorpionne]

finalement je suis passée à l'acte ....

qu'est-ce qui a fauté ??? j'en ai pourtant parlé au psy et à mon généraliste....

[Artifixe]

Bonjour,

Cela fait quelque temps que tu manifestes sur le forum une grande inquiétude face à tes pulsions suicidaires, et que tu cherches du soutien, non seulement auprès des membres, mais aussi de ton psy.
Tu sembles dans ton dernier message exprimer le sentiment de ne pas avoir été prise au sérieux par ton équipe médicale

finalement je suis passée à l'acte ....
qu'est-ce qui a fauté ??? j'en ai pourtant parlé au psy et à mon généraliste....

Je pense que tu as fait cette TS parce que tu ne savais plus comment appeler à l'aide. Je parle de ton psy et de ton généraliste, mais aussi de ton copain. Tu sembles là encore dire que malgré la gravité de ce qui vient de se produire, il ne réagit pas comme il faudrait.
Je sais que tu te demandais aussi à quel "stade" de dépression une hospitalisation pouvait être envisagée...je pense que si tu as posé la question, c'est là encore parce que tu ressens le besoin d'une telle prise en charge. Pourquoi ne pas la demander clairement à ton psy ?

J'imagine que tu es découragée du peu de solutions qu'on te propose après ta TS et que ça ne t'aide pas à retrouver un semblant de moral. Il faut absolument que tu trouves quelqu'un en qui tu aies entière confiance et surtout qui prenne très très au sérieux tes pulsions suicidaires et soit disponible en cas d'urgence. Un(e) ami(e), un médecin, un(e) collègue de travail, un membre de ta famille ou du forum, peu importe, pourvu que cela t'empêche de recommencer et que tu n'aies pas peur de déranger cette personne par un coup de téléphone nocturne, par exemple. Tu disais qu'une collègue de travail t'a envoyé un mail où elle exprimait ses inquiétudes à ton sujet : ne pourrais-tu pas t'appuyer un peu sur elle et lui demander explicitement son soutien ?
Dans la mesure du possible, ne reste pas seule, Scorpionne.
C'est terrible, d'être là à te lire sans rien pouvoir faire de concret pour toi.


ne nous laisse pas sans nouvelles.

[scorpionne]

Artifixe

je suis très touchée par ton message. J'en profite pour te dire que je te lis depuis un moment, et je suis admirative de ton écriture. L'écriture a toujours été mon unique passion et si j'avais choisi autre chose que l'auto-destruction j'aurais envisagé de beaux projets, hélas il en a été autrement. je te lis donc toujours avec beaucoup de plaisir et de respect.

Je te remercie donc, pour tes mots, notamment sur ce fil et sur celui de la prise de poids, auquel je n'ai pas encore donné réponse.

Je pense qu'effectivement tu as tout résumé. Mon psy m'a dit un jour que j'attendais le salut d'un homme. Enfin, un homme, ou femme quel qu'il soit, je l'entends par le fait que j'ai besoin d'une main tendue et ma TS a été l'expression d'un cri d'alerte, un au secours un peu vain si je puis dire .....

Mon ex ami avec qui je suis restée 4 ans, était cet être qui m'apportait sérenité, équilibre et confiance. Il était une sorte d'extension de moi-même, et aussi et surtout une "béquille".

A présent que je l'ai perdu, je me sens seule, anéantie, et j'ai énormément de mal avec le deuil.

Je suis consciente d'être une femme fragile qui a besoin d'être portée. Il ne peut en être autrement.

Or, il parait qu'on ne peut trouver cela qu'en SOI .....

C'est vrai qu'aujourd'hui je me sens seule et lâchée.

Mon ami, qui a déjà perdu sa femme d'un cancer, n'a pas besoin d'une "gamine à problèmes" (selon sa chère soeur) comme moi ... et je vois qu'il n'est pas heureux, il attend la Joie de Vivre, l'Envie, l'Existence ....

Je n'ai aucune écoute ni compréhension de la part de mes parents qui, mis à part me juger sans vergogne, me minent plus qu'ils ne me renforcent.

Au niveau de cette collègue, la pauvre a déjà tant de soucis à gérer que je me sentirais un poids pour elle.

Mon ex savait me rassurer et m'écouter. Il me massait quand je faisais des crises d'angoisse.
Je m'imagine mal l'appeler pour lui dire que j'ai tenté de mourir suite à ses mots et que j'ai besoin de lui

Alors suis perdue ...... je voudrais juste retrouver l'espoir.

L'hospitalisation me fait peur, et surtout je ne veux pas perdre mon travail. Mon chef m'a appelée deux fois cette semaine pour savoir comment je vais. Finalement c'est encore au travail que j'ai trouvé le plus de soutien en dehors du forum bien sûr (le comble ... !!!).

Merci encore Artifixe
Amitiés

[decibella]

Scorpionne, tu as essayé SOS Suicide ?
Je les ai déjà appelé et ça m'a toujours fait beaucoup de bien
L'écriture est un art magnifique . Tu as complètement arrêté?
Courage, tu es peut-être fragile mais tu as aussi plein de qualités qui font de toi quelqu'un d'unique et d'important
J'aimerais que tu sois heureuse, épanouie, que tu te réalises

[scorpionne]

Coucou Decibella,

hélas, avec la dépression, beaucoup de mes quelques passions (écrire, lire) se sont effondrées .... je tente doucement de m'y remettre, mais ce n'est pas évident, je me sens tellement en décalage avec celle que j'étais avant.

Je n'ai jamais appelé SOS Suicide parce que je t'avoue que mes pulsions et ma TS sont relativement récentes, et je me sens en danger depuis quelques mois à présent, mais avant même si l'idée de suicide pouvait me traverser l'esprit, je n'aurais jamais pensé passer à l'acte comme je l'ai fais.

Maintenant, le souci c'est que suite à ma TS jeudi soir, tout mon entourage est au courant et je suis sous "haute surveillance" ce qui me rend encore plus mal et coupable.
Je voudrais juste tenter de tourner la page et oublier cette sombre affaire.

Je n'ai pas encore la solution pour être heureuse et redevenir celle d'avant, mais j'en ai le désir. C'est déjà un petit début

Merci et bises à toi

[Artifixe]

Bonsoir, Scorpionne.

Je suis contente de voir que tu prends le temps de faire des réponses posées, et toujours avec bonne humeur, malgré ce que tu vis en ce moment. Je suppose que ce n'est pas si évident que ça de lire les messages avec attention et de construire une réponse quand tout doit être si embrouillé pour toi - et si épuisant, psychologiquement. Merci énormément de ces efforts.
Merci énormément aussi pour les compliments que tu me fais, ils me touchent beaucoup venant de toi.

Je regrette que tu aies abandonné les activités qui te plaisaient le plus, même si je sais bien que la dépression annihile toute créativité et qu'il est très dur d'arriver à parler d'autre chose que de ce qui ne va pas, dont on n'a d'ailleurs pas envie de parler.
Pour ma part, je n'écris plus que sur le forum, exceptées quelques lignes que je griffonne sur des carnets lorsqu'elles me traversent l'esprit - sans intérêt.
Auparavant, je peignais et dessinais régulièrement, je bricolais des bijoux, des objets de décoration, des vêtements, et toute sorte de choses inutiles et belles, belles parce qu'inutiles. J'écrivais aussi énormément, quoique irrégulièrement (des pages et des pages en une soirée, puis plus rien pendant un mois).
Mais j'ai toujours considéré que ce que je faisais n'avait aucune valeur, et objectivement, je peux dire que mon passage aux Beaux Arts m'a permis de faire la différence entre des gens qui avaient du talent, un peu ou beaucoup, et des gens qui avaient une passion (un don, du génie,..., appelons ça comme il nous plaira). J'ai beau me dire que le peu de plaisir que je peux éprouver ou communiquer aux autres en écrivant, dessinant, etc compte toujours au-delà de tout jugement de valeur esthétique, je ne peux pas m'empêcher de détruire énormément de choses, qui sont certainement un peu de moi-même.

À ce propos, as-tu essayé de mettre sur le papier ce que tu ressentais, tes déceptions, tes angoisses, ta honte, ta colère après cette tentative de suicide ? Ce serait peut être un bon moyen de repérer les points à partir desquels travailler pour t'en sortir.
Je sais aussi que tout cela prend du temps, et que la vie "active" n'en laisse malheureusement pas beaucoup pour les activités non professionnelles.

Essaie de ne pas trop t'en faire pour ton emploi, même si c'est terriblement stressant, surtout dans le contexte actuel. Le plus urgent, c'est que tu ailles mieux. De toute façon, tu ne travailleras pas bien tant que tu iras mal, à moins de te jeter dans le boulot corps et âme, ce qui ne serait d'aucun secours, au contraire. Je ne pense pas que ton patron t'en veuille particulièrement ou s'exaspère, même s'il a évidemment ses impératifs. Il prend de tes nouvelles, c'est normal, et il est difficile de mesurer la part d'empathie et de compassion qui peut se glisser là-dedans, au-delà des préoccupations strictement économiques.

Pour ce qui est de la dépendance affective et de l'incapacité à mener une vie normale sans l'appui de quelqu'un, je te comprends parfaitement mais ne peux te proposer aucune solution, étant dans le même cas, avec au ventre la peur que mon copain me quitte, même si ça ne va pas fort entre nous en ce moment. Je demande moi aussi beaucoup trop à mon copain, et oui, évidemment, il serait plus heureux avec quelqu'un d'autre...mais j'essaie de me dire dans mes moments de lucidité que s'il ne m'a pas (encore ?) quittée, c'est parce qu'il m'aime. Et pour l'instant, le tien a l'air de t'aimer aussi, sans quoi il aurait déjà pris ses jambes à son cou. Non ?

C'est rageant, de ne parvenir qu'à donner encore et encore les mêmes conseils qu'on est infoutu d'appliquer soi-même, mais je crois que ce sont les seuls valables, puisqu'on retombe tous là-dessus.
En tous cas, ne te laisse pas ronger par le sentiment de la solitude, il y a des dizaines de personnes ici qui t'apprécient, qui t'aiment et ont envie de te soutenir.

[Audette]

Bonjour tous le monde,

Marre...marre de tout: de ma famille, de ma situation, de la société et surtout de moi et des mes problèmes... mais vais-je en sortir un jour ? J'en ai assez de ce tunnel sans lumière dans lequel je suis depuis deux ans. C'est très dur de faire face à la vie et à l'avenir qui me terrorise. Je voudrais me vider la tête mais n'y parviens pas...

Mes idées noires reviennent au galop et mes comportements dangereux aussi: scarification, étranglement, vomissements...je suis submergée par la peur de vivre et de me faire du mal mais c'est plus fort que moi ! Est-ce que quelqu'un vit la même chose que moi ? J'arrive à tenir un temps puis les pulsions surviennent et elles me dominent, me tentent et me poussent à agir. Je ne peux rien faire contre. Je devrais en parler à mes parents (j'ai 17 ans) mais je n'ose pas parce que je vais encore les décevoir alors je préfère me détruire encore un peu plus. Que faire dans ces cas là ?

Devrais-je me faire réhospitaliser alors que je suis sortie il y a un peu plus d'un mois ? Je ne peux pas me le permettre car j'ai le bac à la fin de l'année mais la santé avant tout vous direz...Je ne sais pas si je dois vivre. Je pense que oui mais la vie me fait si peur que je doute de tout. Alors j'essaie plus ou moins d'en finir; je punis ma peur de la vie par mes comportements dangereux. Je DOIS changer mais c'est si dur...des conseils s'il vous plaît je suis tellement perdue !!!

Si quelqu'un de guéri pouvait témoigner ce serait super merci d'avance pour vos témoignages et réponses

[Taro]

Alors lá, oui, ses pulsions peuvent être fortes ou me laissent tranquille, si elles reviennent, je m'étrangle..
tout cela a cause de gens qui ont pourrit mon existence avec leur manipulation et autre, du coup, j'en arrive a détester l'espèce humaine, et n'avoir du respect que pour ceux et celles qui ont galérer..

il faut dire la vie est comme une jungle: vivre pour survivre, se battre pour exister est bien souvent un calvaire, devoir faire attention a tout.. alors que d'autres ne se gênent pas pour faire souffrir, rabaisser, abuser..

parles-en quand même a tes parents, c'est tout ce que je peux donner comme conseil.

[Audette]

Et c'est justement cela qui est insupportable: la jungle permanente, comme tu dis, dans laquelle on est plongé sans pouvoir en sortir. On porte un masque devant les autres pour se protéger et finalement ce masque prolifère en nous si bien qu'on devient incapable de faire la différence entre lui et nous, impossible de se connaître réellement... C'est dur de se battre mais j'espère arriver à vaincre tous les monstres qui peuplent mon monde...

Je ne sais pas si j'oserai en parler avec mes parents je ne veux pas les décevoir même si c'est aussi leur rôle de m'aider...j'y réfléchirai c'est certain de toute façon c'est un epu la seule chose qui me reste à faire.

[cécile28]

coucou ,

ça ne dois vraiment pas être facile de vivre tout cela .
Tu dis que tu n'ose pas vraiment en parler a tes parents car tu as peur de les décevoir ... mais ils ne seront jamais déçu de toi , ils t'aiment , tu es le fruit de leur amour , ils ne veulent que ton bien , ne te cache pas la dessus .
Tu mérite de vivre sache-le !
tu t'inflige ses souffrances comme punition , mais au fond tu souhaite t'en sortir , tu n'es pas venue ici pour rien ...je me trompe ?
Tu va en sortir de ce tunnel , ne t'inquiète pas , c'est facile de le dire je sais , mais il faut du temps , beaucoup ... il faut apprendre à vivre , avec ses bons et ses mauvais coté , ce n'est vraiment pas facile , mais il ne faut pas renoncer . C'est comme quand on apprend a marcher , on tombe beaucoup , on se fait mal , mais on se relève tout le temps jusqu'au jour ou l'on est debout , la tete haute .

je ne pense pas que mon message est d'une grande aide pour toi , j'en suis désolée .

(Tu sais c'est un détail mais , ton corps souffre beaucoup avec tes comportements dangereux , mais pour réapprendre à te reconnecter avec ton corps , le simple fait de mettre une crème hydratante doucement sur tout ton corps , permet de revoir des parties que tu ne vois jamais , et ça fait un peu de bien quand même , on le redécouvre et on en prend soin )

Beaucoup d'amour et de courage pour toi