Se soigner mais ne pas vouloir guérir de la dépression

[eternelletristesse]

Bonjour à tous,

Voilà ce qui ressort de mon hospitalisation... Je ne veux pas guérir...
Pour vous y a t il une explication? L'avez vous déjà entendu quelquepart?

J'avoue que j'ai très mal, je suis très mal... apèrs de multiples hospitalisations, des médocs, des ECT, une hospitalisation de 8 mois pour entendre cela...

Je suis par terre et je n'arrive pas comment je vais pouvoir faire à part tout laisser tomber...

Je vous embrasse.

[decibella]

Bonjour eternelletristesse

Quand j'ai fait ma plus longue dépression, je voulais pas guérir du coup j'avais arrêté ma thérapie en disant que je voulais pas aller mieux et je faisais rien pour aller mieux. Arf jai un pb de clavier - touches inversees, courage je vais essayer de r2gler ca

Bon retour parmi nous courage ma belle

[Roman]

On ne veut pas guérir parce que c'est plus ocnfortable de ne plus être déçu quand on n'a pas ce que l'on attendait ; et parfois les proches nous plaignent du coup ça nous rassure ... On se sent moins seul ... C'est pour ça que je me suis laissé aller mais c'est terminé !!

Tu t'en sortiras !!

[jessie]

Bonjour Eternelletristesse

Pour répondre à ta question, quand j'ai été hospitalisée, moi aussi, une psychiatre m'a dit que je ne voulais pas guérir. Je crois qu'à cette époque, je n'acceptais pas la maladie, et encore moins l'aide des médecins. Je n'avais pas de "compliance". Je crois que c'est pour ça qu'elle a dit ça.

Essaie d'en savoir plus, de savoir ce qu'on voulait te dire par là, et ne t'arrête pas à cette expression maladroite.

[fleurdesperance]

Bonjour eternelletristesse,
peut être que tu ne veux pas guérir parce que tu n'es pas prêtre à le faire.Pour ma part je sais par exemple que pour vraiment guérir il faut que j'aille remuer des squelettes du passé et que je prenne des décisions dures à prendre.Cependant pour l'instant je ne suis pas prêtre mentalement et physiquement à faire tout le travail nécessaire pour vraiment guérir car pour guérir il faut d'abord que j'aille encore plus mal.Et pour l'instant je veux juste aller suffisamment bien pour vivre et pas me sentir malheureuse quasi en permanence.

[ti-caribou]

des fois je me demande s'il n'y a pas une partie de moi qjui refus e de guerir par peur de s eretrouver suele, sasn psy et tout, et de devoir tout assumer. c'est la honte d'avoeur ca mais voila, je sais que c'est une partie de moi qui est comme ca. et puis je suis malade depuis si lo,gtemps que guerir ce serait perdre une partie de ma personnalite. ca choque?

[buda-lisa]

Pas de choc... Ca fait peur, mais courage! c'est vraiment mieux après. La personnalité, elle est là, elle évolue de toute manière... L'important, c'est de retrouver la capacité d'être heureux, non? Et un bonhomme heureux est autant lui-même que quand il est malheureux; la vie ne change pas radicalement quand on va mieux, c'est surtout la façon de la percevoir. Il y a des choses douces comme des épreuves dures à traverser - accepter la douleur quand elle est là (et parfois c'est des vieux trucs qui doivent remonter à la surface pour être pleurés un bon coup) permet de savoir profiter des joies qui suivront, de se rendre plus disponible par la suite car on ne garde pas la peine sur ses épaules. Enfin, c'est ce que je me dis pour le moment.

[eternelletristesse]

On ne veut pas guérir parce que c'est plus ocnfortable de ne plus être déçu quand on n'a pas ce que l'on attendait ; et parfois les proches nous plaignent du coup ça nous rassure ... On se sent moins seul ... C'est pour ça que je me suis laissé aller mais c'est terminé !!

Tu t'en sortiras !!

C'est peut être vrai, c'est ce que mon psychiatre me dit ... c'est tellement facile de ramener toujours cela à sa souffrance, à sa détresse sans voir autre chose, et dire toujours aux médecins, mais vous voyez rien, je crève d'une douleur immense!

Moi je n'ai pas de proches, enfin si quelle honte, j'ai mon mari ... le reste ... je les laisse plutôt de côté car ils ne comprennent rien...

Je suis ravie que tu t'en sois sorti(e)!

--edit--

Bonjour Eternelletristesse

Pour répondre à ta question, quand j'ai été hospitalisée, moi aussi, une psychiatre m'a dit que je ne voulais pas guérir. Je crois qu'à cette époque, je n'acceptais pas la maladie, et encore moins l'aide des médecins. Je n'avais pas de "compliance". Je crois que c'est pour ça qu'elle a dit ça.

Essaie d'en savoir plus, de savoir ce qu'on voulait te dire par là, et ne t'arrête pas à cette expression maladroite.
Bon courage, plein de bisous pour toi

Bonjour,

Moi j'accepte ma maladie... j'ai fait 6 hospitalisations, pris des traitements, fait des électrochocs ... j'accepte que l'inceste m'a détruit. Je ne demande que l'aide des médecins, mais eux me disent qu'il n'y a que moi qui peut m'aider ...

On verra...

Bon courage à Toi aussi.

[miracle rose]

je ne suis pas d accord avec les medecins tu ne peux pas t en sortir toute seule
il n ont pas trouver la faille qui te fait reagir et te fait dire ce qu ils ont besoin d entendre et de vider ton sac...
tu as besoin d aide j ai lu dans un autre post que tu etait en edmr mais il ne ton pas parler de tcc...
bon courage accroche toi
(si tu relie le post ou tu nous pose des question pour savoir depuis quand on est en dep tu vera que je t ai repondu )

[eternelletristesse]

Merci de ta réponse. Après l'avant dernière hospitalisation ma psy m' a dirigé vers un de ses confrères justement spécialiste en TCC (en raison de mes phobies sociales, peur de l'agression ect...). C'est lui qui m'a suivi pendant l'hospitalisation.

J'ai vu pour la 1ere fois une psychologue spécialiste en EMDR aujourd'hui, j'ai littéralement craqué...

J'ai quitté la clinique la semaine dernière (vendredi j'ai essayé de contacter mon psy, puis un mail lundi soir... pour lui dire que j'allais mal - j'ai fini aux urgences dimanche). Je l'ai vu aujourd'hui entretien prévu, entretien glacial. Il a été dit à la clinique que j'ai été traitée comme une patiente privilégiée (mais à qui la faute?). Du coup, je pense qu'il prend ses distances, et refuse tout contact alors que ce n'était pas le cas avant l'hospitalisation,il répondait quand je l'appelais et que je lui disais que j'allais mal. Il reconnait lui même que nous avons une relation privilégiée. Il se remet en cause... mais est ce une raison de me faire ressentir ce p'tain de sentiment d'abandon qui me fait tant souffrir?.

Il m'a changé mon traitement pour limiter les crises d'angoisses. Mais rien ne sera plus pareil qu'avant l'hospitalisation...

Il s'est trop investi, même vis à vis de mon avocat (plainte contre mon frère). Le regrette - t - il aujourd'hui? Dois - je m'en sentir responsable, coupable?

Aujourd'hui je suis triste de ce constat, je me sens seule. Seule face à la maladie, seule face à la plainte...

[miracle rose]

tu n as pas a te sentir coupable tu n y ai pour rien c est lui le responsable (le psy)...
il y a comme un froid entre vous mais c est parce qu il veut reprendre ses distances afin de mieux pouvoir t aider...
il ne s etait pas assez certainement protege contre le transfert ...
c est a lui de reagir tu n ai pas responsable mais la prochaine fois que tu le vois tu pourra lui demander pourquoi il a ete aussi froid avec toi
je te souhaite bon courage
prends soin de toi
si ca ne va pas tu l appelle et si il ne repond pas tu appel un numero d aide
je vois que edmr aujourd hui t a beaucoup secoué
repose toi bien

[eternelletristesse]

Je crois (enfin je sais pas, c'est un ressenti) qu'il ne sait plus trop comment se comporter avec Moi (trop gentil ou trop sec), du coup... il reste froid.
Je sais qu'au fond je pense qu'il veut m'aider, il m'aurait pas aider à faire toutes les démarches pour la plainte (il a appelé lui même un ami avocat, à négocier le prix des honoraires, lui a expliqué toute la situation pour pas que j'ai à le faire tout au moins la 1ere rencontre. Il a même appelé l'avocat un heure avant mon RDV pour lui dire "tu sais, elle est très émotive et elle a du mal à gérer tout çà...". Toutes ses attentions pour aujourd'hui, devenir totalement loin...

Je ressens un sentiment d'abondon terrible, j'ai envie de tout laisser tomber (surtout lorsqu'on me dit par mail autour de moi que je suis une "sal.pe" de salir ma famille comme çà... mais de toute façon, je n'ai pas de famille. Je ne connais quasi personne et le peu que je connais je ne les vois même pas une fois par an et le jour de l'enterrement de mon grand père, ils ont préféré être proche de mon frère et m'ignorer totalement... alors la famille... Mais bon, recevoir ce genre de message, çà fait très mal.

En attendant le prochain RDV je vais essayer de prendre un peu de recul aussi car je suis trop à vif émotionnellement, et je vais sûrement carburer aux médicaments (il m'a changé mon traitement pour les angoisses pour éviter de retourner aux urgences...").

On verra bien...

Aujourd'hui je tiens pas trop le coup mais je me dis que l'on est jeudi et que ce WE je ne serais pas seule et que je me calmerais peut être un peu...

Et puis il y a vous... Il y a Toi qui semble tant me comprendre.

Merci à vous, à Toi.

[Cardinal]

A travers le vide d'internet, ma souffrance reconnait la tienne éterneltristesse,

je suis content que tu ne sois pas seul ce week-end

[eternelletristesse]

Bonsoir,

Désolée de répondre à ton message si tardivement, les moments sont difficiles en ce moment, il n'est pas facile de les exprimer, même de les écrire... et pourtant avant, je venais toujours vous voir pour ne pas tomber...

J'ai revu mon psychiatre depuis le fameux entretien...

Et là, j'ai retrouvé "MON" psy, d'avant l'hospitalisation. Son regard était si différent que lors du dernier entretien. D'ailleurs, il m'a forcé (on peut dire çà comme çà) à le regarder droit dans les yeux (choses très compliquées pour Moi - car je "lis" dans le regard de l'autre ses émotions et çà me fait peur...).

Il était là, redevenu celui qui m'avait envoyé ce fameux texto "vous pouvez compter sur Moi". Il a même voulu me faire sourire, nous avons la même passion sur les animaux et m'a montré des photos de sa chienne (je la connaissais déjà par photos lorsqu'elle était petite, et puis il m'avait montré un film où il se filmait lorsqu'il la réveillait pour la faire sortir le matin (chienne aussi grognon que le maître! lol). Qu'est ce qu'il m'avait fait sourire ce jour là!

Il a changé mon traitement aussi car j'ai des crises d'angoisse trop violentes ...

C'est stupide vous allez dire...mais ce jour là, après cet entretien, je me suis sentie moins abandonnée... me disant qu'il y avait finalement peut être une épaule extérieure qui me soutenait.

Je reste sur mes gardes, j'espère que c'est bien Lui qui était en face de moi, et que ce sera bien Lui qui y restera...

Bonne soirée à tous, bon courage... je n'ai pas les bons mots pour vous aider car je me calme uniquement par les médocs...