Vous méritez une explication, vous portez en vous le poids de la souffrance de l'autre, et cela c'est profondément injuste. J'imagine qu'on se sent impuissants, sans connaître les armes nécéssaires pour pallier , que l'amour n'est pas suffisant, que votre dévotion ne l'est pas. Pour ma part, je suis persuadée que l'amour peut être le remède à la dépréssion. Mais il faut du temps, c'est une maladie pernicieuse, on peut se révéiller le matin avec la meilleure volonté de vouloir contrôler son présent et se coucher avec la boule au ventre parce que ce présent nous échappe, on vit dans notre passé, avec notre souffrance, pour ma part j'ai l'impression de me complaire dans mon mal parce que c'est elle qui me fait sentir vivante, me prouve que j'existe encore.
Je ne sais qui a écrit et je m'en excuse

Petitemiao: Je suis certaine d'après ce que je peux lire, c'est qu'il t'aime, mais qu'il ne sait comment allier sa propre souffrance avec cet amour. On s'interdit d'aimer, parce-que c'est incompatible avec notre souffrance, elle est vivace, et prend part dans tout notre corps. Il n'y a pas plus de place alors pour le plaisir, pour la joie, tout simplement parce qu'on n'a l'impression qu'on y' a pas le droit, qu'on ne peut y prétendre, qu'on ne le mérite pas. C'est vrai que c'est imcompréhensif, le fait qu'il t'envoie un message aux mots doux le matin, et que le soir tout semble n'avoir jamais exister, mais le cours du temps fait que l'obsession, la peine, le fait de ressasser revient vite, d'autant plus si on est seul. On a la sensation, que seule la retraite, la solitude, de se couper du monde est la seule qui puisse nous permettre de vivre notre souffrance. On ne veut pas du regard de l'autre, d'autant plus si on aime cette personne. Mais au contraire, la solitude est pire.
je ne sais qu'elle position adopter face à la dépréssion. Doit-on revandiquer notre présence sans pour voie indirecte (téléphone, e-mail), doit-on laisser celui qu'on aime pour qu'il prenne l'initiative de revenir par lui même, quand la douleur sera moins grande, doit-on aller à la discution et prendre le risque qu'il se braque? Je crois qu'il n'y a malheuresement pas de mode d'emploi. Mais ce qui est sur, c'est que vous ne pouvez vivre, subir çà, quand bien-même vous ayez peur de le perdre, ou que vous ayez peur de rajouter du mal en lui parlant de votre propre souffrance.
Swheart Sais-tu si le courrier est relevé?Parce que admettons qu'il ait déménagé, il a peut être fait suivre son courrier, on a toujours besoin de papiers, vers sa nouvelle adresse.
Je suis désolée si ma question est à côté de la plaque, mais j'ai du mal à reconcentrer là, donc je vais arrêter, et reprendrai plus tard!
Courage à toutes, et prenez soin de vous surtout!