L'ETRE
Madame,
Je vous écris mon mal être car je sais qu'au plus profond de moi la porte reste fermée.
Je ne trouve aucune issue, le seul secours qui m'est ouvert est celui du puit. Le plus profond possible pour que je ne puisse fuir. La vie est trop dur, j'ai brissé mes ailes et mes attelles ne tiennent plus. Je ne peux plus survoler cet horizon et la terre est si petite que j'arrive à faire le tour en deux minutes. Mes idées sont plus transparantes, j'ai anéanti ma colonie de somnifères et condamné morphé aux travaux forcés. Je l'ai enchainé par mes rêves profonds dont je ne veux plus revenir.
J'y suis confortable, même si c'est parallèle et si éphèmere. Je perçois les odeurs et le vent dans mes songes. Je sais que je ne suis déjà plus là, que c'est bon les pétales de roses et les tisanes de platane.
J'espère Madame, que ma lettre vous fera sourire, car comme vous le constater, je suis là, à travers de mon écriture, et ce je l'espère pour l'éternité.
Bien amilcalement,
B..
Ce texte a été écrit le 27.07.05 par moi même, c'est la continuité de mes récits.
Le seul secours qui m'est ouvert est celui du puit
- betameche
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