Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1
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- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Quand c'est arrivé la premiere fois ce toc j'etais celibataire.
Enfant j'ai toujours etait attiré par femme, même voir enormement. Je me suis jamais mais jamais vu gay. Et un jour j'ai vu une émission sur les gays sur france 5. Et je me suis dis "peut-etre que je le suis et je le sais pas" je me serais tué. Et j'ai commencé a reflechir sur le sujet, et c'est parti en vrille. Et actuellement c'est surtout peur que si je suis gay, je devrais quitter ma femme. Et je ne veux pas.
Enfant j'ai toujours etait attiré par femme, même voir enormement. Je me suis jamais mais jamais vu gay. Et un jour j'ai vu une émission sur les gays sur france 5. Et je me suis dis "peut-etre que je le suis et je le sais pas" je me serais tué. Et j'ai commencé a reflechir sur le sujet, et c'est parti en vrille. Et actuellement c'est surtout peur que si je suis gay, je devrais quitter ma femme. Et je ne veux pas.
- Fleurbleue
- Messages : 71
- Enregistré le : mercredi 22 décembre 2010 14:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Pour le TOC du couple, d'ailleurs, c'est le même processus, notre angoisse montre bien que nous aimonsBaird a écrit :"Geoffrey, tu n'es pas gay. La preuve, tu es une personne atteinte de tocs. Tu as déjà vaincu 2 fois ce toc, tu avais des symptomes pires et ils ont totalement disparu. Si c'etait pas un toc, tu douterai pas tu chercherais pas a te prouver que tu ne l'es pas, ca te tracasserai pas tant, etc.."
Pour se libérer, dans les 2 cas, il s'agit d'accepter l'incertitude (facile à dire...) :
- l'incertitude sur son orientation sexuelle,
- l'incertitude sur notre couple, est-ce bien l'homme ou la femme de notre vie, etc...
Dans les 2 cas, il n'y a pas de réponse "certaine" à 100%...
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Fleurbleue : C'est ce que j'avais fait dans un premier temps et ça avait très bien marché, mais peu après les questions sur le TOC sont revenues, serait-ce notre perfectionnisme ?
Pour ma part ce matin j'étais en colère contre mon nounours. Hier il est parti boire un verre avec des amis, je luis souhaite bonne nuit et ce n'est qu'a ce moment qu'il m'annonce qu'il est maintenant à une fête. Je me suis un peu énervée, mais il a su me calmé.Je me réveille au petit matin et on me dit qu'il s'est bien, même très bien bourré la gueule hier soir. Ce que je déteste par dessus tout. Je tente de l'appeler pour savoir s'il va bien et ou est-ce qu'il est, aucune réponse, je m'imagine le pire et deux heures plus tard monsieur m’envoie un message disant ne t'inquiètes pas. . . Je me suis littéralement énervée sur lui.
Et ca m'a fait toquer. . .
Je suis fatiguée . . .
Pour ma part ce matin j'étais en colère contre mon nounours. Hier il est parti boire un verre avec des amis, je luis souhaite bonne nuit et ce n'est qu'a ce moment qu'il m'annonce qu'il est maintenant à une fête. Je me suis un peu énervée, mais il a su me calmé.Je me réveille au petit matin et on me dit qu'il s'est bien, même très bien bourré la gueule hier soir. Ce que je déteste par dessus tout. Je tente de l'appeler pour savoir s'il va bien et ou est-ce qu'il est, aucune réponse, je m'imagine le pire et deux heures plus tard monsieur m’envoie un message disant ne t'inquiètes pas. . . Je me suis littéralement énervée sur lui.
Et ca m'a fait toquer. . .
Je suis fatiguée . . .
- Nelly
- Messages : 41
- Enregistré le : samedi 21 mai 2011 23:36
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je vous posais la question de savoir comment vos conjoints vivaient tout ça parce que moi je pleure souvent, je prends tout de travers ... et du coup il s’énerve souvent. Ça fait un cercle vicieux.
Certaines d'entre vous ont l'air soit de bien arriver à dissimuler vos peurs/doutes en présence de l'autre soit d'avoir un conjoint très compréhensif...
En ce moment je me sens seule, comme il est fatigué de tout ça il me fait des reproches, je me sens incomprise ...
Cette nuit je n'ai pas réussi à dormir en me disant qu'il serait plus facile de rompre, je comprend pas pourquoi ma relation est devenue l'objet de peurs irrationnelles ...
No_answer, j'aurai réagi de même à ta place ... mais visiblement il te rassure ... moi dès que je m'inquiète il en déduit que je lui fais pas confiance et s'impatiente
Certaines d'entre vous ont l'air soit de bien arriver à dissimuler vos peurs/doutes en présence de l'autre soit d'avoir un conjoint très compréhensif...
En ce moment je me sens seule, comme il est fatigué de tout ça il me fait des reproches, je me sens incomprise ...
Cette nuit je n'ai pas réussi à dormir en me disant qu'il serait plus facile de rompre, je comprend pas pourquoi ma relation est devenue l'objet de peurs irrationnelles ...

No_answer, j'aurai réagi de même à ta place ... mais visiblement il te rassure ... moi dès que je m'inquiète il en déduit que je lui fais pas confiance et s'impatiente

- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ben écoute, moi il est super compréhensif.Vraiment, mais je pleure souvent, je ne sais pas si c'est de l'amour ou de l'amitié, je ne sais pas. Ca m'enerve et puis il a fallu que je lise un témoignage d'une fille qui disait. qu'elle était sur un mec parce qu'elle pensait qu'il voulait sortir avec elle. Et au final il s'est avéré que c'était juste de l'amitié.
Alors voilà, je ne sais pas. . .
Et ce qu'il a fait hier, je ne le digère pas. Parce qu'apparemment il s'est retrouvé dans un état plus que lamentable et c'est un de mes amis secouristes qui s'en est chargé. La il fait la sourdine au téléphone.
Alors voilà, je ne sais pas. . .
Et ce qu'il a fait hier, je ne le digère pas. Parce qu'apparemment il s'est retrouvé dans un état plus que lamentable et c'est un de mes amis secouristes qui s'en est chargé. La il fait la sourdine au téléphone.
- Nelly
- Messages : 41
- Enregistré le : samedi 21 mai 2011 23:36
Toc du couple ou ROCD et dépression
Tu sais moi en vous lisant, j'ai vraiment l'impression que vous les aimez vos hommes ... vous avez encore une activité sexuelle, vous riez ensemble, faites des câlins ...
Moi je n'ai plus de libido et ça me fait culpabiliser (depuis un mois au moins) ... Et j'arrive pas à profiter de tous les bons moments en sa présence, il suffit qu'il s’énerve un peu et je rentre dans ma coquille !! (faudrait un smiley escargot lol). C'est dans ces moments là que je remets la relation en question.
Il boit souvent ton homme? Parce qu'au début c'est difficile de connaitre ses limites ... mais je te comprend tout à fait ^^
Il doit être en train de dormir pour décuver ...
Moi je n'ai plus de libido et ça me fait culpabiliser (depuis un mois au moins) ... Et j'arrive pas à profiter de tous les bons moments en sa présence, il suffit qu'il s’énerve un peu et je rentre dans ma coquille !! (faudrait un smiley escargot lol). C'est dans ces moments là que je remets la relation en question.
Il boit souvent ton homme? Parce qu'au début c'est difficile de connaitre ses limites ... mais je te comprend tout à fait ^^
Il doit être en train de dormir pour décuver ...
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Moi aussi a une periode je n'avais pu de libido, j'etais detruit mentalement.
Pour ma copine, elle le vit plutot bien car je garde tout pour moi et je montre pas mes soucis. Il y a juste les moments ou je deprime du au toc, je m'enerve très vite.
Pour ma copine, elle le vit plutot bien car je garde tout pour moi et je montre pas mes soucis. Il y a juste les moments ou je deprime du au toc, je m'enerve très vite.
- Nelly
- Messages : 41
- Enregistré le : samedi 21 mai 2011 23:36
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ça c'est une qualité qu'il me manque en plus du lâcher prise : le prendre sur soi ^^ 

- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Voici un article de Phillipson, bonne lecture 

Le programme à la télévision s’appelle « Seinfeld ». La scène est un salon de massage professionnel. Un des principaux protagonistes, George Costanza, a accepté de se faire masser par un professionnel pour la première fois de sa vie. Jerry Seinfeld lui a recommandé ce massage, disant qu’il est très relaxant et bienfaisant. George se trouve dans la salle d’attente du cabinet. S’attendant, et même espérant être accueilli par une jeune et charmante femme, il est surpris de découvrir que le masseur est un homme musclé, beau et charmant, habillé d’un T-shirt blanc et shorts. Bien que George hésite en premier lieu, il accepte finalement de se faire masser sur les conseils de son ami Jerry.
Dans la prochaine scène, on découvre George très troublé et avec un sentiment d’urgence. Il rencontre Jerry pour une conversation intime et avec la terreur qui se lit sur son visage, il admet que quelque chose s’est passé pendant le massage. Apparemment, George a trouvé le massage non seulement relaxant mais aussi excitant. Un peu d’ambiguïté s’installe comme si George avait fait l’expérience de signaux d’excitation sexuelle. Avec pour conséquence qu’il devint paralysé par la peur et le doute, pensant que son orientation sexuelle était remise en cause.
Cette scène comique reflète, ce qui pour certaines personnes souffrant de TOC peut représenter des années de tourments et d’agonie. Une des formes les plus communes de doute obsessionnel est l’incapacité d’établir avec certitude l’orientation sexuelle et l’effort agonisant de trouver une réponse qui s’en suit. Une autre forme très commune de doute obsessionnel, qui coïncide souvent avec cette pensée intrusive, est l’effort permanent d’établir si la relation dans laquelle la personne est engagée est authentique ou qu’elle fait suffisamment sens pour être vécue. Est-ce que je l’aime assez ? Est-il ou est-elle assez séduisant(e) ? Est-ce que je suis spirituellement assez connecté avec mon partenaire ? Et finalement vu que je suis peut-être homosexuel, est-ce que je ne devrais pas mettre un terme à cette relation et partir à la recherche de mon vrai moi ?
Même sans trop de contemplation, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi ces deux pensées intrusives coïncident. Si une personne est sérieusement engagée dans une relation, et que tout d’un coup de l’anxiété (causée par le besoin d’être absolument sûr de son orientation sexuelle) se manifeste, des questionnements quant au véritable amour pour le partenaire seraient naturels.
Les pensées intrusives préférées de la société
Dans la majorité des thèmes obsessionnels des TOC, la nature non raisonnable et irrationnelle des pensées intrusives est généralement évidente. Des pensées intrusives d’une mère étouffant son nouveau né sont en général facilement reconnaissables comme une forme commune de TOC ou même une forme commune de pensée intrusive que beaucoup de nouveaux parents connaissent. Les civils et les professionnels sont pareillement capables d’identifier la nature irrationnelle de la peur de contamination par le sida en touchant une poignée de porte. La terreur, l’angoisse, et le besoin d’avoir une solution immédiate pour faire baisser l’anxiété dont le toqué est victime, ainsi que les thèmes de pensées intrusives plus communes sont similaires, sinon identiques, que les pensées intrusives ayant trait aux relations amoureuses ou à l’identité sexuelle. La différence majeure est qu’avec ces deux thèmes de pensées intrusives la personne ne considère pas la pensée comme « faisant partie du TOC » au début. Avec pour résultat que la plupart des personnes souffrant de ce genre de pensées intrusives ont un long et pénible historique de recherche de preuve auprès d’autres personnes dans le but d’apporter une réponse à ces problèmes qui semblent légitimes. La variable prédominante qui permet de déterminer la différence entre un conflit légitime (c’est-à-dire un problème relationnel ou une confusion d’orientation sexuelle) et un TOC, est l’anxiété vécue ainsi que le besoin d’avoir une réponse immédiate, définitive et concluante au problème.
Les pensées intrusives relatives au fait d’être homosexuel ou d’être dans la « bonne » relation amoureuse ont beaucoup en commun. Beaucoup de proches, membres de la famille, et thérapeutes ont tous comme but de poursuivre l’effort d’aider quelqu’un à se décider s’il doit rester dans la relation amoureuse ou poursuivre une vie en tant qu’homosexuel. Malheureusement, cela représente une grande opportunité pour les non experts d’offrir des conseils qui ne sont pas judicieux et d’apporter des informations erronées pour la personne souffrant de TOC, notamment concernant le fait de savoir qu’est-ce qui détermine l’homosexualité de quelqu’un ou des arguments plaidant pour ou contre la poursuite ou la fin de la relation amoureuse. Dans un cas, la mère d’une patiente a dit à sa fille : « Si tu as tant de questions à ce sujet, si proche du mariage, alors il doit y avoir un sérieux problème ». Le poids de ce feedback a finalement eu raison d’une merveilleuse relation amoureuse. Dans un autre cas et lors d’un discours avec un représentant d’une école, un ruminateur sur l’homosexualité a admis dans l’angoisse qu’il vivait un enfer avec cette peur d’être homosexuel. Son ex-coach de la fac lui dit de s’asseoir et a admis avoir passé par de pareils tourments lors de son processus de « coming-out ». Inutile de le dire, cette information erronée, cependant pleine de compassion, a eu comme effet que le patient a reculé dans ses progrès thérapeutiques durant quelques mois. Suffisant à dire, ces deux thèmes sont rampants dans notre vie quotidienne. En n’identifiant pas de manière appropriée que ces questionnements sont liés au TOC, et en apportant de l’aide à ces questionnements qui n’ont pas de réponses définies, il semble que l’on apporte beaucoup d’aide au toqué. Toutefois, cette « aide » renforce en fait le dilemme et distrait quelqu’un de trouver des véritables solutions à des problèmes qui se posent dans la vie.
Les gens souffrant de TOC de propreté lavant leurs mains jusqu’à ce qu’ils « sentent » qu’elles sont propres ou allumant et éteignant une lumière jusqu’à ce que ce soit « adéquat » font une erreur critique dans le traitement de l’information. Ils acceptent que leur expérience guide leurs choix quant au fait de savoir s’ils ont fini une tâche ou non. Ceci est une erreur dès lors que la théorie dominante du TOC à aujourd’hui est que le centre de peur du cerveau (amygdale) est affaibli et considéré comme responsable que le souffrant agisse d’une manière si irrationnelle. Le souffrant reste complètement conscient de la nature irrationnelle de ces problèmes. Les personnes qui ne souffrent pas de TOC éteignent la lumière parce qu’ils perçoivent et pensent que la lumière est éteinte, ou ils ferment le robinet d’eau parce qu’ils pensent qu’il n’y a plus de saleté sur leurs mains. Les personnes ne souffrant pas de TOC se basent sur de l’information perceptuelle pour remplir ces tâches. Les personnes souffrant de TOC continuent à exécuter quelque chose, soit « comportementalement » soit mentalement, jusqu’à ce qu’ils ne se sentent plus menacés par l’incomplétude. Il est actuellement considéré que comme la partie du cerveau responsable pour un envoi de danger ne fonctionne pas correctement, la personne souffrant de TOC exécute une tâche pour échapper à la peur ou essaient de trouver une réponse (compulsion mentale) jusqu’à ce qu’ils ont calmé leur cerveau. Dans la population normale, des décisions quant au fait de rester engagé dans une relation ou la conscience de son identité sexuelle sont basées sur l’expérience. Avec ces circonstances il est admis qu’il est judicieux de se baser sur ces émotions pour guider ses choix concernant le fait d’être homosexuel ou de rester avec son partenaire. Le ruminateur sur l’homosexualité ou celui sur les relations amoureuses est fortement conscient qu’il est raisonnable de prendre ce type de décisions basées sur l’expérience, comme la population normale le fait. C’est pourquoi les ruminateurs tendent à être très peu disposés à commencer une relation amoureuse ou se comporter comme des hétérosexuels sans utiliser des émotions pour les guider. Mais vu que la partie émotionnelle du cerveau ne fonctionne pas correctement chez les personnes souffrant de TOC, il est essentiel qu’ils abandonnent leur ressenti biaisé, qui serait autrement une manière raisonnable de les guider.
Peut-être ma souffrance est-elle le résultat de toutes ces vraies questions que je me pose
Hé, n’est-il pas naturel qu’en considérant de quitter quelqu’un vous ressentiez beaucoup de souffrance et d’angoisse ?...
N’est-il pas normal que tout un chacun restant dans une relation amoureuse pour toutes ces mauvaises raisons ressente autant de tourment et culpabilité ?...Le processus du « coming-out » n’est-il pas une période stressante pour tout un chacun ?...Peut-être que je ne souffre pas de TOC…Peut-être que je suis juste là (en thérapie) afin d’avoir une excuse pour éviter l’horreur de découvrir mon vrai moi homosexuel. Comme nous ne pouvons pas ultimement prouver qu’il est impossible d’être contaminé par le sida en touchant une poignée de porte, la réponse à ceux qui se posent ces questions n’existe pas non plus. En fin de compte, il n’existe aucune manière de prouver avec une certitude absolue que nous ne faisons pas une grave erreur en traitant ces questions obsessionnelles comme un trouble anxieux, alors que ce que dont la personne a véritablement besoin est une thérapie de couple. (Note du traducteur : ce passage est extrêmement intéressant, et est presque comique comme il est expliqué, c’est-à-dire même Phillipson n’est pas ABSOLUMENT sûr de ce qu’il avance. On en revient au fait qu’aucune théorie n’est un savoir immuable et absolu.) Comme le fait d’obtenir une réponse à ces questions sans réponse est impossible, nous somme finalement abandonné avec l’opportunité de choisir de poursuivre ce traitement et d’accepter la possibilité que la vraie problématique soit négligée.
La pensée intrusive homosexuelle
La majorité des souffrants de cette forme de TOC ont passé une enfance et adolescence traditionnelle et sans conflits par rapport à leur identité et pratiques sexuelles. Une période de vie de clarté inébranlable concernant leur orientation sexuelle s’interrompt de manière spontanée par le besoin (accompagné d’un sentiment de panique) d’être absolument certain d’être complètement hétérosexuel. Une norme qui vient compliquer les choses est la tendance des enfants des deux sexes de s’engager dans des jeux d’exploration sexuelle avec un partenaire de même sexe. Cette tendance commune pourrait expliquer le soudain déclenchement de cette pensée intrusive qui peut avoir lieu pendant cette période de développement vulnérable dans la vie. D’une certaine façon dans l’adolescence jusqu’au jeune âge adulte, l’apparition du TOC est causé par des attaques de paniques et l’idée associée que l’on pourrait être homosexuel. En général, ce qui s’en suit est une expansion sans fin de recherches cognitives afin d’arriver à une conclusion permettant d’établir l’orientation sexuelle du souffrant. Beaucoup de souffrants, dans leur quête de trouver une réponse, se retrouvent dans un désespoir total. Afin d’éviter d’être rappelé que cette question désagréable existe, des personnes vont arrêter de regarder des gens du même sexe dans les yeux. Dans de rares cas des personnes se sont engagées dans des comportements homosexuels pour trouver une réponse à leur quête. Ces personnes pensent que si elles sont excitées lors de ces rapports sexuels, ils sont homosexuels. D’un autre côté, s’ils sont dégoûtés par le rapport sexuel ils sont rassurés qu’ils sont hétérosexuels. Malheureusement, des actes désespérés comme ceux-ci ne donnent aucune réponse mais créent encore plus de questions sans réponse. Typiquement, le « douteur » obsessionnel va examiner attentivement son niveau d’excitation sexuelle lorsqu’il va observer des membres du sexe opposé. C’est par cet effort désespéré que des niveaux d’ambiguïté plus profonds sont créé, comme si c’était une revanche du TOC. Le vieux proverbe disant que « plus on apprend, plus on a de questions » est certainement approprié ici.
Pour que le processus humain de rapport sexuel fonctionne correctement, l’expérience combinée de relaxation et d’excitation sont nécessaires. Comme il est démontré, être anxieux et excité sont deux expériences opposées. En gardant cela à l’esprit, il devient facile à comprendre pourquoi l’effort de vouloir être excité a paradoxalement un effet contraire de non-réponse sexuelle. Les ruminateurs au sujet de l’homosexualité essaient souvent d’utiliser leur aptitude à être excité sexuellement par le sexe opposé comme un moyen de réassurance pour être sûr qu’ils sont absolument hétérosexuels. Il se peut parfois que plus l’on essaie d’être désespérément de ne pas être attiré, le plus il se pourra que l’on soit témoin de sensations dans l’aine, qui pourrait être mésinterprété comme un signal d’excitation. Par rapport à cela, je me réfère souvent à une « réponse aineuse », qui est généralement vécue de manière équivalente par les hommes et les femmes. L’effort désespéré du cerveau de chercher un quelconque signal qui pourrait suggérer le plus infime attrait pour une personne du même sexe augmente la probabilité que l’on soit témoin d’une telle expérience. Si un ruminateur sur l’homosexualité voit une personne charmante du même sexe et qu’il vérifie s’il a une sensation normale dans l’aine, il y a un risque significatif qu’il ressente un picotement et qu’il prenne ceci pour un attrait pour une personne du même sexe. Cette expérience physique dans l’aine valide souvent l’idée selon laquelle il ne s’agit pas d’un état psychologique mais une manifestation de son homosexualité. Je suis souvent confronté à la phrase : « Mais Docteur, si c’était juste une idée je pourrai faire avec…Je sens pourtant que quelque chose se passe là-bas en bas, ainsi, il doit s’agir de plus qu’un simple questionnement ».
Le désespoir de la personne souffrant de TOC d’avoir une réponse concernant leur sexualité devient le plus grand frein à leur conscience et authentique expérience sexuelle. En tant que sexotherapeute, je suis parfaitement conscient que dans la condition humaine il est impossible de savoir avec une certitude absolue sa propre identité sexuelle. Beaucoup d’être humains passent par des phases dans leur vie où ils questionnent leur identité sexuelle et préférences sexuelles. Même si ce processus est inquiétant pour la plupart des personnes qui passent par ce développement normal, cela n’a rien à voir avec la torture de la personne souffrant de TOC et son besoin désespéré de trouver une réponse à la question. Comme ce processus naturel de questionnement prend place durant l’adolescence, et comme le TOC se développe généralement également à l’adolescence, la nature commune de ce thème obsessionnel est plus compréhensible.
Dans la condition obsessionnelle compulsive, la question centrale de ne pas être certain de son identité sexuelle devient la preuve que son identité sexuelle est remise en question. En d’autres termes, dans le schéma de pensée obsessionnel et dans cette structure cognitive, toutes les personnes sur cette planète ont des vérités et convictions absolues concernant leur identité sexuelle. Ainsi, toute possibilité que son identité sexuelle n’est pas fermement établie devient une menace profonde à laquelle il faut absolument trouver une réponse.
Il est très intéressant de constater que pour les personnes qui sont des ruminateurs homosexuels, leur attitude envers l’homosexualité n’a rien a voir avec la potentielle menace de cette question sans réponse. Les personnes qui sont homophobes et terrifiées à l’idée d’être homosexuel, ou des gens qui ont une conscience élevée quant à l’acceptabilité du style de vie homosexuel, sont pareillement susceptibles de développer cette forme de TOC. Ainsi, tenter de devenir plus tolérant envers les homosexuels, en considérant leur style de vie comme une variante acceptable n’est pas une stratégie de traitement efficace. Comme c’est le cas avec toutes les formes de TOC, la force primaire qui maintient le rituel est : 1) L’expérience inquiétante de ne pas savoir ; 2) La conviction que sa vie dépend de cette réponse ; et 3) La ferme conviction que la réponse à cette question va résoudre tous les problèmes et va apporter un soulagement durable. Un cas qui appuie le fait que cette forme de TOC est une volonté désespérée de trouver une réponse, plutôt qu’un véritable problème, s’est avéré à moi au début 1998. Apparemment, un jeune homme qui a complètement accepté son homosexualité durant un certain nombre d’années, a développé une rumination qu’il se pourrait qu’il soit hétérosexuel. Il était angoissé à l’idée que tout le travail intérieur qu’il avait effectué pour accepter son orientation sexuelle était perdu. Il avait le sentiment que s’il pouvait seulement prouver que le fait d’être intimidé par des femmes n’était pas une justification pour son attirance homosexuelle, alors il serait capable de continuer avec ce style de vie qui lui était plus familier. Finalement, il choisi d’accepter qu’il se pourrait qu’il préfère les femmes aux hommes. Avec l’acceptation de cette possibilité, il a continué à vivre pleinement sa saine et naturelle vie faite de relations exclusivement homosexuelles.
La fuite et l’évitement
Les gens souffrant de ce type de TOC ont des rituels impliquant beaucoup d’évitement de tout stimuli qui pourrait avoir pour effet que la question se pose. C’est pourquoi beaucoup de personnes arrêtent de regarder les autres personnes du même sexe de peur qu’ils pourraient développer une réaction d’intérêt ou d’excitation sexuelle qui pourrait devenir une preuve supplémentaire de l’horreur d’être homosexuel, ou de n’avoir aucune réponse. Il y aussi une grande réaction d’évitement observée chez les personnes qui draguent des personnes du sexe opposé par peur qu’un manque d’excitation soit la réponse évidente d’une homosexualité latente qui pourrait s’avérer vraie. La masturbation, pratique naturelle, est aussi quelque chose de menaçant et n’est plus pratiqué par la personne. Intérieurement, les rituels se composent d’un dialogue intérieur fatiguant, pour chercher à être sûr de son identité sexuelle. Etre à un rendez-vous galant, marcher le long d’une rue, ou se masturber sont des activités propices à générer des pensées intrusives. Si, lorsqu’on marche le long d’une rue, un homme « ruminateur homosexuel » se dit « Qu’est-ce que ce passant est beau », une réponse prévisible et automatique serait : « Oh mon dieu, pourquoi ai-je porté mon attention sur lui… ». Si une fille est en train d’embrasser son partenaire, la pensée intrusive pourrait être : « Tu fais semblant, tu devrais être en compagnie de ce que tu veux, une femme… ». Juste avant l’orgasme lors de la masturbation, le visage d’un ami du même sexe vous vient à l’esprit. De la terreur et des efforts de neutralisation s’ensuivraient. Ces deux scénarios sont très communs pour les personnes souffrant de cette forme de TOC.
Les personnes souffrant de cette pensée intrusive vont typiquement faire des recherches poussées ou se poser beaucoup de questions sur ce qui fait qu’une personne est homosexuelle. Il tend à y avoir une relation inverse et paradoxale entre la quantité d’information récoltée et l’intensité du doute, de l’ambiguïté de ne pas « être sûr de savoir ». En langage courant, cela signifie que plus on a d’information sur Internet sur « qu’est-ce qui permet de déterminer si on est homosexuel », plus le « ruminateur homosexuel » devient convaincu de son hétérosexualité. Comme il y a plus d’information à disposition pour tenter d’expliquer l’origine de l’homosexualité, le souffrant du TOC semble encore plus loin d’une réponse claire et complète à sa question. En tant que sexotherapeute, je pourrais expliquer en détail les variables qui sont explorées dans la détermination psychologique pour savoir si une personne est homosexuelle. Cette information n’aiderait absolument pas la personne souffrant de ce TOC à trouver une réponse satisfaisante à sa question. Il est vivement recommandé que peu voire pas de temps n’est mis à disposition par le thérapeute pour s’engager dans une discussion visant à déterminer l’orientation sexuelle de la personne. Si la discussion a lieu, il est recommandé de clairement informer le patient que cette discussion n’aidera aucunement à être à l’aise avec sa pensée intrusive.
Traitements à disposition
D’un point de vue thérapeutique c’est une forme de TOC qui se traite très bien. Néanmoins, la plupart des personnes appréhendent ce traitement parce que le but thérapeutique est exactement l’opposé de l’agenda émotionnel du patient.
Clairement, les personnes souffrant de ce TOC veulent suivre une thérapie afin que le thérapeute définisse clairement l’orientation sexuelle du patient. Pour les thérapeutes qui ne sont pas formés au traitement des TOC, un temps et effort énorme est consacré au fait de rassurer le patient qu’il n’est pas homosexuel. Occasionnellement, certains thérapeutes ont même suggéré que ces patients tentent une expérience homosexuelle pour être débarrassé du doute. Pour les thérapeutes qui ont le talent d’identifier que ces personnes ne sont pas en proie à une crise d’orientation sexuelle, mais à un trouble anxieux, le but n’est pas de trouver une réponse quant à l’orientation sexuelle de la personne, mais d’amener le patient à accepter que cette question est sans réponse. Comme pour toutes les formes de traitement des patients purement obsessionnels (« Pure-O »), permettre à son cerveau d’être créatif est un bon départ.
Le « ruminateur obsessionnel » est encouragé à se rappeler qu’il n’a pas de réponse à la question la plus importante de sa vie. Pour les clients traités avec succès par les techniques comportementales concernant ce genre de troubles, la meilleure réponse thérapeutique à disposition à la fin du traitement est l’acceptation ultime de l’incertitude concernant l’authenticité de leur orientation sexuelle. « Il se peut que je sois homosexuel » est la meilleure réponse à la question.
Le concept d’aimer sa pensée intrusive est primordial, et ceci est valable pour toutes les pensées intrusives. Aimer une pensée intrusive veut dire accepter pleinement l’incertitude liée au risque et tolérer un niveau de gêne associé avec ce risque. Une méthode qui accroît la capacité à s’habituer à ces challenges est de se demander soi-même si l’on a épuisé toutes ses ressources. « Ai-je envie de persévérer avec le niveau d’inconfort que j’éprouve actuellement ou est-ce que toutes mes ressources intérieures sont épuisées ? ». S’il y a un minimum de ressort restant il est conseillé qu’une parenthèse soit créée afin de rester en contact avec le challenge et tester son ressort un peu plus tard. Durant cet intervalle, il est primordial de vouloir se rappeler que la question posée par la pensée intrusive n’a pas de réponse, et de se rappeler ceci aussi longtemps que le cerveau choisit d’aller dans cette direction. Le but d’accepter la pensée intrusive n’est pas de s’en débarrasser mais de la gérer efficacement.
Durant les dernières semaines de traitement je demande fréquemment à mes clients confrontés à ce genre de pensées intrusives : « Êtes-vous homosexuel ? ». Le progrès du client m’est confirmé s’il me regarde avec un sourire et un clin d’œil et qu’il me dit : « Je ne suis pas sûr », « je ne sais pas », ou même « Allons dans un bar pour savoir ».
Il n’est pas nécessaire d’être sûr de son orientation sexuelle pour charmer des membres du sexe opposé. Il n’est pas nécessaire d’être sûr de son orientation sexuelle pour demander à une personne du sexe opposé de fixer un rendez-vous pour se rencontrer. Il est essentiel de ne pas tirer une conclusion que l’on est à présent sûr de son orientation sexuelle lorsqu’on passe par ces phases de séduction. En d’autres termes, si à la fin du traitement l’on passe « du bon temps » la quatrième fois que l’on revoit son potentiel partenaire futur, il ne faut pas être convaincu que ceci veuille dire que l’on n’est pas homosexuel et que tout ceci n’était qu’une illusion créée par le TOC.
Comme c’est le cas avec toutes les formes de traitement, avec toutes les formes de TOC, le plan clinique veut qu’initialement le client établisse une hiérarchie. Dans la thérapie comportementale, une hiérarchie est une liste de choses auxquelles se confronter dans un ordre crescendo. Dans ce cas, ce serait les sujets concernant les stimuli qui provoquent la réaction redoutée sur l’orientation sexuelle. Une première phase typique serait de marcher dans la rue et de noter sur une échelle de un à dix le charme ou la beauté des personnes du même sexe… « Finalement, si je n’étais pas homosexuel, pourquoi m’amuserais-je à donner un 1 à une personne du même sexe… ? ». Après la phase d’exposition initiale, au stade intermédiaire, il est conseillé de regarder des films comme « Boys don’t cry » ou « But I’m a cheerleader ». Arrivé à un certain stade, le « ruminateur homosexuel » pourrait décrire s’il trouve les fesses d’un autre homme belles ou pas…Et pour célébrer ce grand succès, je recommande à la personne d’aller sur des sites web tels que gay.com et comingoutstories.com . Sur ces sites, une multitude d’histoires personnelles qui correspondent à la confusion que la personne souffrant de TOC traverse sont disponibles.
Et il y a toujours les beaux clichés de votre acteur porno homosexuel préféré. Bref, je suis sûr que vous commencez à saisir…
Comme dans le traitement de toutes les formes de TOC, la volonté que chacun possède pour faire ces exercices peut être aussi importante que les exercices en eux-mêmes. Une des dispositions primaires qui se passent régulièrement pendant le traitement de ce genre de TOC sont le concept d’accepter des challenges, de l’ambiguïté, et de l’inconfort émotionnel. J’aimerais saisir l’occasion de définir le mot « accepter », dès lors que c’est une partie primordiale pour le succès de la thérapie.
Accepter signifie faire un choix et décider de tolérer l’inconfort ainsi que la menace cognitive qui accompagne la pensée intrusive. Des façons d’augmenter sa volonté d’accepter des challenges consiste à se poser la question si l’on a épuisé toutes ses ressources. Une question du genre : « Est-ce que je suis complètement à bout ou est-ce que j’ai encore la force de continuer cet exercice d’exposition pendant dix minutes ? ». En faisant le choix de rester avec ce challenge durant le temps défini, il est important que l’on se rappelle durant cette période d’exposition que le challenge est toujours là. Soyez pleinement conscients que le but n’est pas de se débarrasser de ces rappels de questions ou les rappels sur le fait de continuer l’exercice d’exposition, mais de créer de l’espace pour accepter de vivre avec ces questions.
Est-ce que ma souffrance résulte du TOC ou de la découverte que je suis homosexuel ?
Ultimement, dans le processus thérapeutique, la question la plus menaçante dont une personne souffrant de toc a à se confronter est « Ai-je un TOC ou est-ce que ce sentiment de panique est une manifestation de ce que tout un chacun éprouverait naturellement s’il passait par la phase coming-out ? ». Dans la hiérarchie, c’est finalement la dernière barrière au succès clinique. Il n’y a aucune façon de donner une réponse définitive à cette question quant à sa validité. Finalement, l’on est confronté au choix de s’engager dans le processus thérapeutique et d’accepter le risque de passer totalement à côté de sa vraie vie sexuelle. Dès lors que le moteur primordial du TOC est l’anxiété, il subsiste généralement très peu de confusion quant au fait de déterminer si le problème est juste une autre pensée intrusive ou une crise de coming-out. La terreur ressentie à l’idée de se devoir de répondre à la question : « Suis-je homosexuel ? » est un signal clair qu’il ne s’agit pas d’homosexualité.
La pensée intrusive qui revient par la petite porte
Un phénomène commun, associé au succès thérapeutique est une expérience que j’appelle « la pensée intrusive qui revient par la petite porte ». Il s’agit d’une peur émanant de l’absence d’anxiété face à la question ambiguë. Pour la plupart des gens souffrant de TOC, ne plus être anxieux signifie que quelque chose cloche. « Comment sais-je si j’ai un TOC et que je ne suis pas homosexuel ? Parce que la question principale me rends si anxieux ». C’est pourquoi, lorsque quelqu’un atteint son but thérapeutique et n’éprouve plus d’anxiété face à la pensée intrusive, la menace ressentie que la question peut se poser, sans créer de l’anxiété, devient une nouvelle pensée intrusive. En d’autres mots, les patients deviennent alors anxieux car ils ne sont plus anxieux. « J’ai vu la personne avec qui je partage la chambre en sous-vêtements l’autre jour…Oh mon dieu…vu que je n’ai pas éprouvé d’anxiété, cela veut-il dire que j’ai regardé parce que j’étais réellement attiré ? ».
Des pensées intrusives similaires
Il y a au moins deux pensées intrusives qui s’approchent de la question de l’orientation sexuelle. Une est la rare question intrusive que « il se pourrait que mon partenaire soit homosexuel, et je me dois de le savoir ». Bien que rare, j’ai travaillé avec quelques personnes qui ont passé plusieurs nuits blanches à la recherche de toute information qui pourrait apporter une réponse certaine à la question de l’orientation sexuelle de leur partenaire. Je suis sûr qu’un récent livre qui traite du sujet d’une femme avec enfants qui a été abandonnée par son mari rendra cette pensée intrusive plus prédominante.
L’autre question intrusive est que « il se pourrait que je sois une personne capable d’attentat à la pudeur sur mon enfant ou que je souffre d’une déviance sexuelle car lorsque je vois des petits enfants jouer sur mes genoux, je ressens une sensation de picotement à l’aine ». L’existence de cette sensation physique dans la région de l’aine engendre une croyance opiniâtre que la preuve de la perversion existe dans l’expérience vécue « là en bas ».
Comment savoir s’il est fait pour moi ? Est-ce Monsieur Parfait ?
Une caractéristique semblable mais une pensée intrusive entièrement différente pour ceux qui ont un TOC en étant en couple est l’incapacité de discerner la logique émotionnelle pour rester en couple, malgré l’absence d’une justification claire. Une grande partie des personnes qui ruminent sur leur orientation sexuelle et qui sont également engagé dans une relation sérieuse ont souvent tendance à se prouver que leur niveau d’attachement à leur partenaire est suffisant. Pour les ruminateurs sur l’homosexualité il n’est pas rare que cette rumination existe dans la diversité de leur menu de rumination. Les personnes qui ont des sujets de rumination ayant trait à la preuve de leur attachement se basent souvent sur l’intensité émotionnelle comme justification quant à la poursuite de la relation. Les personnes qui ruminent sur ce sujet vont aussi analyser sans fin ce que la société estiment être des qualités « correctes » qui définissent une relation qui fait sens. La majorité des personnes avec ce sujet de rumination se focalisent sur la justification de leur intensité émotionnelle pour un intérêt romantique. De plus, l’intensité de sentiments pour ses enfants, parents, et même dieu, peut tomber sous le microscope émotionnel avec cette forme de TOC.
Lire son propre degré émotionnel
Quand une personne souffrant de cette pensée intrusive fait un effort pour utiliser de la réactivité émotionnelle afin de justifier son propre niveau d’engagement, le résultat le plus probable est de ne rien sentir ou juste de l’anxiété. Durant des moments intimes où le patient trouve qu’il passe des moments harmonieux avec son partenaire, une pensée intrusive accompagne souvent cette réalisation et l’expérience de stimulation sexuelle s’évapore. Tenter d’analyser d’une façon critique son niveau d’excitation sexuelle a l’effet prévisible et paradoxal de supprimer cette sensation. Sexuellement parlant, les érections sont perdues et la lubrification s’évapore quand l’attention est portée sur le besoin de maintenir une excitation pour se prouver que les signaux physiques signifient que l’on est avec la « bonne » personne.
Finalement, il n’y a pas de preuve ou test qui justifie le fait que l’on reste dans une relation. Les variables infinies qui justifient le fait de rester dans une relation sont trop complexes pour développer un modèle, qui peut être utilisé pour nous guider ou guider les autres. Par conséquent, nous sommes laissés seuls avec la notion de « choix injustifié » pour soit rester dans la relation ou quitter son partenaire. Cette phrase implique que l’on choisisse d’être déterminer à rester avec une autre personne. On ne peut pas conceptualiser à travers des ruminations infinies les raisons pour quitter une personne ou justifier de rester avec un partenaire. D’où la phrase : « Il n’y a pas de réponses, mais uniquement des choix ».
Trouver mon âme sœur
Toutes les personnes souffrant de TOC savent que leur risque particulier n’est pas justifié. La plupart des patients admettent volontiers qu’ils sont tout à fait conscients que leurs thèmes de rumination sont irrationnels. Parmi les personnes qui ruminent sur leur relation de couple, il tend à y avoir beaucoup moins de clarté en ce qui concerne la nature irrationnelle de leur souci. Ceci est dû en grande partie à la notion de romantisme typique à la société occidentale, qui décrit en quoi une relation consiste. Nos contes de fées et médias populaires décrivent les relations amoureuses comme étant des feux d’artifice sans fin, où la passion ne s’éteint jamais. Il est peu mentionné que le fait d’être avec la même personne sur une longue période tend à créer un effet d’habitude, ce qui nous rend conscients qu’il se pourrait qu’il existe au moins une autre personne sur cette planète que nous pourrions trouver séduisante.
Les personnes qui souffrent de rumination de couple en générale semblent plus perfectionnistes dans leur philosophie de vie que la population de personnes souffrant de TOC dans son ensemble. Cette tendance perfectionniste amène à la croyance que les réponses aux mêmes questions basiques vont finalement prouver si quelqu’un est avec la bonne personne. Voici des exemples de questions : « Est-ce que je l’aime ? », « Est-elle la bonne personne pour moi ? », « N’est-il pas raisonnable de penser que je pourrai trouver quelqu’un de pareillement sympathique, mais qui ne laisse pas le couvercle de la cuvette des WC relevée ? ». Si le perfectionnisme semble faire partie de votre vie, alors il faudrait peut-être lire l’article « Les bons trucs » du site web http://www.ocdonline.com
Le mental de la personne souffrant de TOC est si désespérément à la recherche d’une conclusion que l’on ne peut pas regarder son partenaire avec désinvolture pour affirmer ses propres sentiments. Dans l’essai général de trouver la raison pour maintenir la relation, l’intellect agit comme un microscope survolté et des expériences générales de satisfaction sont remplacées par une attention sur des détails. Les personnes avec cette pensée intrusive vont souvent se focaliser avec grande attention sur des minuscules défauts chez leur partenaire, comme l’épaisseur des cils du partenaire ou la sécheresse excessive de la peau du partenaire. Des questions vont même se poser au sujet de l’intensité du rire afin d’être sûr que le rire à une blague est une réponse suffisamment adéquate face à l’humour du partenaire. « Oh, mon dieu ! Si je ne pense pas qu’il est assez drôle que fais-je avec lui ?! ». Des sentiments de satisfaction et de bonheur se produisent spontanément dans la relation aussi longtemps que l’on ne s’efforce pas à trouver une réponse définitive. Comme résultat, la connection émotionnelle d’une personne souffrant de ce genre de rumination avec son partenaire ne peut être expérimentée qu’ à sa périphérie psychologique.
L’absence rend le cœur plus affectueux
Les suites de ce besoin désespéré de mesurer l’intensité émotionnelle de l’engagement dans la relation peut grandement troubler le choix qu’une personne fait de rester engagé dans la relation. Les relations amoureuses peuvent être comme une porte pivotante lorsque les personnes mettent une fin à leur engagement dans la relation afin d’arrêter cette angoisse mentale. Une tentation constante pour le ruminateur de ce genre est de voir la paix qu’ils ressentiraient s’ils quittaient leur partenaire. Généralement, les personnes avec ce genre de pensées intrusives sont persuadées que leurs ruminations indiquent qu’il existe un problème fondamental dans la relation. A l’inverse, la vaste majorité de ces relations fonctionnent d’une manière exceptionnellement saine. Cette tendance explique pourquoi beaucoup d’autres personnes restent dévouées malgré les doutes constants du partenaire. Le choix de se marier malgré l’angoisse mentale est un choix occasionnellement fait pour ne plus être confronté à l’incertitude. La raison étant motivée par le fait que vu que j’ai fait le plongeon, j’élimine la question sans réponse. Malheureusement, ni le mariage ni la séparation n’amène à la fin du labeur. Cela explique pourquoi un certain nombre de patients ont initié la thérapie seulement cinq ans après qu’ils aient quitté leur partenaire et qu’ils essaient toujours de trouver une justification que leur choix étaient finalement le bon.
Le dire « l’absence rend le cœur plus affectueux » est pertinent. Normalement, quand on s’adonne à l’idée de quitter son partenaire, la réalisation de ce qui a été perdu revient avec une vengeance. Les personnes qui souffrent de cette forme de TOC qui ont quitté leur partenaire ruminent souvent incessamment sur le fait de savoir si leur choix était justifié. Après que la relation se soit terminée, le mental devient sélectivement concentré sur les mémoires positives et tend à disqualifier les négatives. Cette discorde naturelle associée à la volonté d’avoir « la réponse » par rapport au fait de rester dans la relation est immense. Quand le TOC est de la partie, la magnitude de cette discorde est amplifiée jusqu’au tourment. Les personnes qui, dans leur tête raisonnable, sont conscientes que la relation est vraiment finie, peuvent tout de même passer des heures à se demander si finalement il vaut la peine de tenter une dernière fois de sauver la relation. Quand cet élément d’obsession est présent la guérison qu’apporte le temps tend semble ne pas aider.
Il doit y avoir cinq raisons de quitter votre amoureux
La justification la plus commune pour les personnes qui terminent une relation saine est l’absence de l’émotion d’envie et de désir quand ils sont avec ou sans leur partenaire. En l’absence de ces sentiments, les gens interprètent leur expérience (c’est-à-dire l’anxiété, la dépersonnalisation, la déréalisation, etc.) comme des vides inconfortables. Le trouble mental qu’est le TOC offre une irrésistible promesse de soulagement, si quelqu’un souhaite simplement en finir avec une relation. Une justification commune parmi les personnes avec ce genre de rumination est que « Il semble raisonnable que vu que tout le monde « sent » de l’amour pour son partenaire, je devrais être capable de faire pareillement ». Les personnes s’engagent souvent dans l’effort de savoir clairement s’ils se sentiraient autrement s’ils étaient avec quelqu’un d’autre.
Il y a un nombre d’autres raisons communes sur lesquelles les personnes se focalisent qui nourrissent leur cycle de rumination. La croyance en une «âme sœur unique » peut conduire à un comportement obsessionnel quant au partenaire qui doit être compatible à 100% avec la personne. De petites différences, qui dans tout autre relation serait normale, deviennent des points extrêmes de dispute. Par exemple, « si je n’apprécie pas pleinement l’humour de mon partenaire, alors ne serait-il pas préférable de trouver quelqu’un qui est comme mon partenaire, mais avec un humour que je pourrais plus apprécier ? ». Une autre idée fausse commune est que « si je peux trouver quelqu’un d’autre attirant, cela signifie que je/nous ne sommes pas ‘faits’ l’un pour l’autre ou je ne suis pas suffisamment attiré par lui ». Etre conscient que l’on peut toujours trouver d’autres personnes attirantes à tout point de vue lorsque l’on est en couple est une bonne base pour avoir une relation saine. Croire que l’âme sœur devrait être parfaitement compatible en tout point de vue, et/ou uniquement attirant en tout point de vue, a pour effet de conduire à des doutes et des insécurités quant au fait de savoir si la personne avec laquelle on est en couple est la « bonne » âme sœur.
Une raison possible pour la fréquence de ce thème de rumination est la notion communément admise dans notre société que l’on devrait « se sentir amoureux » de son partenaire. Etre guidé par ces « vrais sentiments » est une notion romantique populaire qui apparaît communément dans les médias. L’auteur M. Scott Peck a écrit dans son livre The Road Less Traveled qu’un amour engagé est un amour basé sur l’effort conscient de donner la priorité à son partenaire et faire des CHOIX qui démontrent son engagement. Il insiste sur le fait que l’amour romantique, au contraire, est un attachement basé sur l’intensité d’une expérience irrésistible. Beaucoup de personnes qui sont depuis longtemps en couple vont mettre un terme à la relation dû au fait qu’ils ne ressentent plus les mêmes niveaux d’intensité émotionnelle. Souvent, l’affirmation « Je t’aime, mais je ne suis pas AMOUREUX de toi » devient une justification pour quitter la personne.
Vivre dans le choix
Les stratégies de traitement concernant cette forme de TOC sont similaires au traitement précédemment expliqué par rapport à la rumination sur l’orientation sexuelle. Une acceptation graduelle de vivre avec l’incertitude, et choisir d’être résistant à la douleur de ne pas avoir de réponse définie sont des caractéristiques primordiales pour le succès du traitement. Une phrase fréquemment utilisée qui capture l’essence du but thérapeutique est exprimée dans la question : « Vivez-vous dans le choix ou l’expérience ? » Vivre dans l’expérience implique que l’on utilise ses sentiments pour avoir une justification pour poursuivre la relation. Pour les personnes avec ce type de TOC, vivre dans l’expérience perpétue le cycle infini de la justification émotionnelle pour tenter de trouver une réponse au fait de savoir s’il faut continuer de rester avec son partenaire.
Vivre dans le « choix » capture l’essence de l’acceptation que, avec cette pensée intrusive, je peux finalement faire un choix injustifié quant au fait de vivre avec cette personne et accepter l’incertitude concernant « l’existence réelle » de la relation. Je demande souvent aux patients de se demander s’ils voudraient rester avec leur partenaire, en faisant le choix de continuer à s’engager envers leur partenaire, plutôt que d’avoir besoins de sentiments préalables qui justifieraient leur choix.
Il est vivement conseillé de provoquer agressivement la pensée intrusive, plutôt que d’attendre passivement qu’elle vienne à l’esprit. Un challenge thérapeutique communément fait à la maison consiste à porter dans sa poche un tas de dix cartes. Chaque carte contient une raison qui justifierait que l’on quitte son partenaire. Tout en lisant ces cartes dix fois par jour, le patient note le niveau d’intensité émotionnelle que la pensée intrusive représente. Deuxièmement, la personne note en face du premier nombre, un chiffre qui représente le niveau de résistance face à la pensée intrusive. Le second nombre est extrêmement important et représente généralement le but de toute la thérapie. En fait, le moins de résistance l’on a face à une pensée intrusive quelle qu’elle soit, le plus grand est la chance d’habituation (c’est-à-dire d’être habitué à la pensée intrusive et de ne pas être attentif émotionnellement). Par la répétition quotidienne de choix de s’exposer à ces idées, l’habituation peut se mettre en place et les rappels inquiétants être neutralisés. Vouloir lâcher prise face à toutes les justifications saines que la société met en avant par rapport au fait « « d’être en accord avec ses vrais sentiments » est d’une importance cruciale.
Le traitement traditionnel par la thérapie comportementale serait celui-ci : Premièrement il est établi une hiérarchie par rapport à une liste de défauts qui ne justifieraient pas de rester avec son partenaire. Peut-être le fait d’avoir une photo de son partenaire sur soi où la lumière ne le met pas en valeur pourrait aider la personne souffrant de TOC à s’exposer à la question obsessionnelle de ne pas ressentir assez d’amour pour rester dans la relation. Faire le choix de s’adonner à un acte si contre intuitif aide à instiller le principe d’être proactif face à ces pensées intrusives, plutôt qu’une victime.
Avec ce thème de pensée intrusive, s’engager dans des relations sexuelles joue souvent un rôle majeur dans la création de pensées intrusives et de conscience. C’est pourquoi il est recommandé que des personnes avec ce genre de pensée intrusive se focalisent entièrement sur le plaisir qu’ils apportent au partenaire lors de relations sexuelles, et ne tentent pas de s’assurer que leur corps réagit d’une manière qui leur paraît rassurante. Dans beaucoup de relations stables, il peut être établi une hiérarchie qui implique une progression comportementale d’actes intimes qui exposent exprès le patient à des questions concernant le niveau d’excitation sexuelle escompté. Utilisant de la légèreté et de l’humour en commençant avec un doux baiser et le partenaire n’ayant pas de TOC demandant : « Alors mon amour, comment c’était pour toi ? Est-ce que tu as senti la terre se remuer ? » serait initialement une bonne manière de commencer. La hiérarchie peut progresser à des plus grands niveaux d’activité sexuelle, où le partenaire affecté par le trouble ne tente pas de réagir par une excitation sexuelle. « Je préférerais avoir un poisson mort sur mon cou plutôt que tes lèvres ». Bon…vous voyez où je veux en venir…
J’informe souvent les personnes qui me contactent que la pensée intrusive relative à l’orientation sexuelle est ma préférée. La raison à cela est que l’on peut être créatif et aventureux dans la hiérarchie du traitement. Le taux de succès thérapeutique avec ce type de pensées intrusives est aussi très élevé. J’espère que cet article extrêmement long a permis d’expliquer et de comprendre bien mieux la nature unique des ces deux thèmes de pensées intrusives. En conclusion, ces thèmes obsessionnels sont particulièrement confondus avec des problèmes « de vie réelle », et en société on pense par erreur obtenir les réponses à ces questions intrusives à travers l’expérience personnelle. Cependant, sachez qu’un traitement fiable et efficace est à disposition pour traiter ces problèmes.
Notes du traducteur :
Cette traduction a pour but d’informer les gens sur le fonctionnement du TOC. Cependant, cet article ne remplace pas une psychothérapie.
Les passages marqués en gras ne figurent pas sur le texte original. C’est un souhait du traducteur afin de souligner les passages importants.
L’article dont le titre original est « I think it moved » peut être téléchargé sur le site http://www.ocdonline.com
La traduction n’engage ni la responsabilité du traducteur, ni celle du Dr Phillipson.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou tout le monde.
Eh bien je voudrai vous dire pour ma part que j'ai passé une très bonne journée avec ma belle soeur, et par la suite avec mon chéri qui me rassure comme il peut.
Mais bon, plus envie de me prendre la tête avec tout ça.
J'ai bien discuté avec sa soeur et j'ai pu lui dire : je l'aime mais je me pose tellement de question.
Ce à quoi elle m'a répondu, n'écoute jamais les gens.
Tant que tu es bien avec lui pourquoi changer ?
Alors tant que nous sommes bien avec nos chéris arrêtons de nous poser la question.
Je ne suis pas dans une période de up, j'ai juste pris conscience qu'a trop penser on gâche notre présent, et par la même occasion on compromet notre futur.
Et puis la grosse envie d’être dans ses bras
.
Le pauvre s'est prit une bonne cuite, il ne veut plus toucher une goutte d'alcool. D'habitude je suis là pour le freiner mais là. . . .
Fin bon, heureuse qu'il ne lui soit rien arrivé de plus grave.
Eh bien je voudrai vous dire pour ma part que j'ai passé une très bonne journée avec ma belle soeur, et par la suite avec mon chéri qui me rassure comme il peut.
Mais bon, plus envie de me prendre la tête avec tout ça.
J'ai bien discuté avec sa soeur et j'ai pu lui dire : je l'aime mais je me pose tellement de question.
Ce à quoi elle m'a répondu, n'écoute jamais les gens.
Tant que tu es bien avec lui pourquoi changer ?
Alors tant que nous sommes bien avec nos chéris arrêtons de nous poser la question.
Je ne suis pas dans une période de up, j'ai juste pris conscience qu'a trop penser on gâche notre présent, et par la même occasion on compromet notre futur.
Et puis la grosse envie d’être dans ses bras

Le pauvre s'est prit une bonne cuite, il ne veut plus toucher une goutte d'alcool. D'habitude je suis là pour le freiner mais là. . . .
Fin bon, heureuse qu'il ne lui soit rien arrivé de plus grave.
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
J'ai vraiment des tocs ignoble.. Ca me degoute, je me degoute de penser ça.
Cet apres-midi par hasard j'ai lu un article d'un mec qui disait que son fantasme c'etait de voir sa femme avec un autre homme et les regarder. Je vous laisse deviner la suite.
Et quand j'y pensais j'avais une sensation bizarre comme si ca me plaisait alors que non. Je preferais me tuer que voir cela ou le savoir.
Et là on parlait, elle a eu un entretien pour un boulot d'été, et je me suis dis "imagine si c'etait un mec la personne de l'entretien, imagine elle a couchée avec pour le poste" horrible. Ca m'en donne la nausée
et j'ai cette sensation qui horrifie les choses..
Je suis malsain.
Cet apres-midi par hasard j'ai lu un article d'un mec qui disait que son fantasme c'etait de voir sa femme avec un autre homme et les regarder. Je vous laisse deviner la suite.
Et quand j'y pensais j'avais une sensation bizarre comme si ca me plaisait alors que non. Je preferais me tuer que voir cela ou le savoir.
Et là on parlait, elle a eu un entretien pour un boulot d'été, et je me suis dis "imagine si c'etait un mec la personne de l'entretien, imagine elle a couchée avec pour le poste" horrible. Ca m'en donne la nausée

Je suis malsain.
- No_answer
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- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Fiouu je ne sais plus quoi penser, quand je suis au téléphone avec lui je me dis que oui c'est bien je l'aime etc . . .
Mais ensuite j'ai eu cette petite voix qui me dit " tu ne l'aime pas/ plus" qui arrive et qui me perturbe . . .
Je ne sais pas si c'est le TOC ou pas . . .
Fin bon , au stade ou j'en suis je suis convaincue de ne plus/pas avoir de TOC et que c'est peut être la réalité donc . . .
---edit---
Baird, je ne trouve pas que ce soit malsain. comme le dit mon chéri . Des fois il pense à m'étrangler ou me tuer quand j'éclate ses boutons mais c'est pas pour autant qu'il va le faire
Mais ensuite j'ai eu cette petite voix qui me dit " tu ne l'aime pas/ plus" qui arrive et qui me perturbe . . .
Je ne sais pas si c'est le TOC ou pas . . .
Fin bon , au stade ou j'en suis je suis convaincue de ne plus/pas avoir de TOC et que c'est peut être la réalité donc . . .
---edit---
Baird, je ne trouve pas que ce soit malsain. comme le dit mon chéri . Des fois il pense à m'étrangler ou me tuer quand j'éclate ses boutons mais c'est pas pour autant qu'il va le faire
- Baird
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- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
No_Awnser c'est le toc ! Il fonction toujours ainsi. Quand on est habitué a force on doute du fait que ca soit un toc.
Et pour mon message je l'ai pas imaginé pour me faire plaisir ou quoi c'est le toc. C'est un truc que je refuserais que ca arrive. Rien que d'y penser je veux me pendre.
Et pour mon message je l'ai pas imaginé pour me faire plaisir ou quoi c'est le toc. C'est un truc que je refuserais que ca arrive. Rien que d'y penser je veux me pendre.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Baird ne te met pas dans tout tes états, tu sais que tu ne voudras jamais faire ça. Donc ne panique pas.
Respire, et profite de ta copine. ^^ !
Vous n'avez pas l'impression de ne pas arriver a être vous même quand vous êtes avec vos chéri(e)s ?
Moi la j'ai peur de ne pas arriver a être moi même et profiter quand je suis avec mon chéri. Fin, depuis aujourd'hui quoi.
Maudit toc.
Respire, et profite de ta copine. ^^ !
Vous n'avez pas l'impression de ne pas arriver a être vous même quand vous êtes avec vos chéri(e)s ?
Moi la j'ai peur de ne pas arriver a être moi même et profiter quand je suis avec mon chéri. Fin, depuis aujourd'hui quoi.
Maudit toc.
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je lui en ai parlé. Elle m'a rassurée. Ca va mieux.No_answer a écrit :Baird ne te met pas dans tout tes états, tu sais que tu ne voudras jamais faire ça. Donc ne panique pas.
Respire, et profite de ta copine. ^^ !
Moi, quand je suis avec je me sens pas différent, car en son contact, j'ai quasi pu de toc.. Donc..
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Hum alors comment s'est passé votre weekend ?
Belou : est-ce que ça va ?
Oui moi aussi en son contacte je n'ai plus de TOC, mais j'appréhende beaucoup, tu vois donc au début je ne suis pas moi - même si je puis dire.
Sinon ben là j'ai comme l'impression de vouloir être dans ses bras, mais bon. Je ne me fie pas trop a toutes ces impressions de peur de m'emballer et de retomber très bas comme je l'ai fait il y a deux semaines. . .
Belou : est-ce que ça va ?
Oui moi aussi en son contacte je n'ai plus de TOC, mais j'appréhende beaucoup, tu vois donc au début je ne suis pas moi - même si je puis dire.
Sinon ben là j'ai comme l'impression de vouloir être dans ses bras, mais bon. Je ne me fie pas trop a toutes ces impressions de peur de m'emballer et de retomber très bas comme je l'ai fait il y a deux semaines. . .
- leobillycat
- Messages : 229
- Enregistré le : dimanche 27 février 2011 11:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou,
Baird: j imagine les angoisses quand tu ressens des choses qui dans l idée te dégoute, c est dur de rationnaliser parce que ça nous fait ressentir physiquement ces choses mais relis le texte qui vient d' être posté et tu vois que c est typique du toc! Une maman qui a peur de tuer ou de toucher ses enfants tu crois vraiment que ça peu être autre chose que des angoisses de toqués
et elle m a l air super compréhensive ta chérie c est une grande chance!!!
No_answer: week end pas mal mais j ai beaucoup révisé mais ce soir moyen , une amie m a parlé des soucis dans son couple alors maintenant je sens comme un petit malaise en moi, je veux avoir chéri au téléphone pour que ça passe..
Et les autres comment ça va???
Baird: j imagine les angoisses quand tu ressens des choses qui dans l idée te dégoute, c est dur de rationnaliser parce que ça nous fait ressentir physiquement ces choses mais relis le texte qui vient d' être posté et tu vois que c est typique du toc! Une maman qui a peur de tuer ou de toucher ses enfants tu crois vraiment que ça peu être autre chose que des angoisses de toqués

No_answer: week end pas mal mais j ai beaucoup révisé mais ce soir moyen , une amie m a parlé des soucis dans son couple alors maintenant je sens comme un petit malaise en moi, je veux avoir chéri au téléphone pour que ça passe..
Et les autres comment ça va???
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ouais c'est le toc, je le sais en plus. Je suis le premier à le dire. Le pire c'est que j'ai déjà aidé 5 personnes a guerrir des tocs sur un autre site. Et moi non.leobillycat a écrit :Coucou,
Baird: j imagine les angoisses quand tu ressens des choses qui dans l idée te dégoute, c est dur de rationnaliser parce que ça nous fait ressentir physiquement ces choses mais relis le texte qui vient d' être posté et tu vois que c est typique du toc! Une maman qui a peur de tuer ou de toucher ses enfants tu crois vraiment que ça peu être autre chose que des angoisses de toquéset elle m a l air super compréhensive ta chérie c est une grande chance!!!

Pour ma copine, au debut, elle a super mal pris car elle comprenait pas. Mais je lui ai fais lire des articules sur les tocs pour lui montrer et pour qu'elle comprenne et elle l'a fait.Et depuis elle arrive a très bien me rassurer. Mais je lui en parle que très rarement par peur,et par honte aussi. Puis j'ai toujours eu l'habitude de tout prendre sur moi.
Là j'ai eu un petit retour du toc "peur d'etre gay".
- leobillycat
- Messages : 229
- Enregistré le : dimanche 27 février 2011 11:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Comment savoir si l amour est assez fort pour que ça tienne tout une vie??? Question sans réponse mais qui ne me laisse pas en paix aujourd hui... 

- Fleurbleue
- Messages : 71
- Enregistré le : mercredi 22 décembre 2010 14:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
@Baird : As-tu lu l'article de Soleil ? Cela t'a t-il aidé ?
Voilà une petite phrase extrait de l'article pour te rassurer...
@Nelly : Dans l'article, ils parlent bien des pbs de libido dûs au TOC...
Vous en pensez quoi ???
Courage à tous et toutes
Voilà une petite phrase extrait de l'article pour te rassurer...
Moi, cela m'a beaucoup aidé cet article. Je comprends mieux certains aspects du TOC : merci Soleil !Soleil_rose a écrit :Dès lors que le moteur primordial du TOC est l’anxiété, il subsiste généralement très peu de confusion quant au fait de déterminer si le problème est juste une autre pensée intrusive ou une crise de coming-out. La terreur ressentie à l’idée de se devoir de répondre à la question : « Suis-je homosexuel ? » est un signal clair qu’il ne s’agit pas d’homosexualité.

@Nelly : Dans l'article, ils parlent bien des pbs de libido dûs au TOC...
@Tous : j'ai eu mon 1er RDV avec le psychiatre TCC aujourd'hui : ça change comme approche... La première chose qu'il m'a demandé en entrant, c'est ma carte vitale... Après il a pris tout mon pedigree : antécédents médicaux, traitements en cours, ma profession, profession des parents, rang dans la fratrie, etc... Il m'a demandé de lui raconter ma rencontre avec mon mari... et d'un coup, il me dit "Et qu'est-ce que cela fait si vous ne l'aimez pas ?"... Le choc ! Silence... "Ben, c'est le fait d'avoir échoué, d'avoir perdu 10 ans de ma vie, d'avoir subi cette souffrance liée à cette maladie, tout ça pour rien..." Bon après, je n'étais pas en crise lorsque je suis allée le voir, je me sens plutôt pas trop mal vis à vis de mon couple en ce moment (j'ai d'autres soucis par ailleurs, donc un os à ronger...), du coup, ce qu'il a dit ne m'a pas fait toquer... et puis grâce à l'article de Soleil aussi, je m'étais préparée psychologiquement... Je vais tenter ce mode de thérapie brève, remboursée pour une part par la Sécu, on verra bien !Soleil_rose a écrit :Avec ce thème de pensée intrusive, s’engager dans des relations sexuelles joue souvent un rôle majeur dans la création de pensées intrusives et de conscience. C’est pourquoi il est recommandé que des personnes avec ce genre de pensée intrusive se focalisent entièrement sur le plaisir qu’ils apportent au partenaire lors de relations sexuelles, et ne tentent pas de s’assurer que leur corps réagit d’une manière qui leur paraît rassurante.

Vous en pensez quoi ???
Courage à tous et toutes
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