Phobie des aiguilles/seringues
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- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
Phobie des aiguilles/seringues
Bonsoir tout le monde,
Je suis venu au sujet de la dépression et je tombe sur un sujet qui me touche depuis des années ... Bizarre ... Enfin :
Voilà, j'ai une peur panique des aiguilles depuis le début de mon adolescence. Quand je dis panique c'est vraiment la panique.
Je n'ai pas seulement peur des prises de sang mais de toute sorte d'aiguille. Après un gros travail sur moi-même, j'arrive seulement àcoudre depuis un an environ.
Je vous décris la plus récente de mes crises pour vous donner une idée :
j'avais une prise de sang à faire, mon médecin de famille connaissant ma peur, me dit qu'un peu de Lexomil devrait m'aider à m'apaiser avant la prise de sang. Une heure avant donc, je prend 3 comprimés avec un verre d'eau. et j'attend, j'attend toujours, au bout d'une heure et demie je faisais toujours des bonds, je tremblais toujours, et j'avais toujours le coeur qui battait à me rompre la poitrine.
Ne pouvant plus attendre, l'ami avec lequel j'étais venu (d'une part pour me contrôler - vous comprendrez après-, d'autre part pour conduire au cas où à cause du Lexomil) m'a tiré sur le trottoir, il a du user de toute sa force car je m'agrippais au trottoir et ne voulait le lâcher sous aucun prétexte.
Une fois arrivé au cabinet d'analyse, à l'appel de mon numéro, j'ai eu des sueurs froides, mes tremblements ont augmentés. A partir de là, je n'ai plus de souvenir, c'est mon ami qui m'a raconté car je perds totalement le contrôle de même. J'ai l'impression d'être "possédé" (non non, je n'ai pas besoin d'exorciste !!!)
Donc, lorsque l'infirmière m'a assise sur le fauteuil, mon ami lui a dit de me sangler car j'allais bouger. Visiblement, elle a eu peur en voyant mon regard. Mon ami me tenait les deux bras et me maintenait les jambes.
Lorsque l'infirmière à tenté de me piquer, je me suis débattue et j'ai mis un "coup de tête" à mon ami, j'insultais l'infimière en la traittant de nom que je n'oserais répéter ici. Je n'étais vraiment plus moi-même (d'un tempérament plutôt calme et poli d'habitude). Je hurlais et pleurais en même temps. Les gens dans la salle d'attente avaient l'impression que l'on m'agorgeait m'a t'on dit.
Finalement l'infière n'a pas réussi à me faire cette rpise de sang, elle a appelé un autre infirmier qui lui a pris les choses en mains et ne m'a pas laissé le temps de respirer, il est arrivé, à fait ce qu'il avait à faire, et m'a dit d'aller boire un bon coup pour m'en remettre.
Voilà un aperçu de ce que je vis chaque fois qu'il faut me faire une petite piqûre de rien du tout.
Vous dire tout ça me fait revivre ce moment et j'en tremble.
Le simple fait de voir une aiguille à la télévision me fait trembler et pleurer. plus personne ne peut m'approcher sans risquer un brusque coup de coude ou de poing. Je deviens vraimentviolente. Ca me fait très peur.
Voilà, c'est un peu long, mais j'avais besoin de vraiment décrire ce que je ressentais à ce moment.
Je sais que c'est une attitude ridicule, mais je ne peux m'en empêcher, je ne suis plus moi-même dans ces moments là.
Quelqu'un connait-il une solution ?
Je suis venu au sujet de la dépression et je tombe sur un sujet qui me touche depuis des années ... Bizarre ... Enfin :
Voilà, j'ai une peur panique des aiguilles depuis le début de mon adolescence. Quand je dis panique c'est vraiment la panique.
Je n'ai pas seulement peur des prises de sang mais de toute sorte d'aiguille. Après un gros travail sur moi-même, j'arrive seulement àcoudre depuis un an environ.
Je vous décris la plus récente de mes crises pour vous donner une idée :
j'avais une prise de sang à faire, mon médecin de famille connaissant ma peur, me dit qu'un peu de Lexomil devrait m'aider à m'apaiser avant la prise de sang. Une heure avant donc, je prend 3 comprimés avec un verre d'eau. et j'attend, j'attend toujours, au bout d'une heure et demie je faisais toujours des bonds, je tremblais toujours, et j'avais toujours le coeur qui battait à me rompre la poitrine.
Ne pouvant plus attendre, l'ami avec lequel j'étais venu (d'une part pour me contrôler - vous comprendrez après-, d'autre part pour conduire au cas où à cause du Lexomil) m'a tiré sur le trottoir, il a du user de toute sa force car je m'agrippais au trottoir et ne voulait le lâcher sous aucun prétexte.
Une fois arrivé au cabinet d'analyse, à l'appel de mon numéro, j'ai eu des sueurs froides, mes tremblements ont augmentés. A partir de là, je n'ai plus de souvenir, c'est mon ami qui m'a raconté car je perds totalement le contrôle de même. J'ai l'impression d'être "possédé" (non non, je n'ai pas besoin d'exorciste !!!)
Donc, lorsque l'infirmière m'a assise sur le fauteuil, mon ami lui a dit de me sangler car j'allais bouger. Visiblement, elle a eu peur en voyant mon regard. Mon ami me tenait les deux bras et me maintenait les jambes.
Lorsque l'infirmière à tenté de me piquer, je me suis débattue et j'ai mis un "coup de tête" à mon ami, j'insultais l'infimière en la traittant de nom que je n'oserais répéter ici. Je n'étais vraiment plus moi-même (d'un tempérament plutôt calme et poli d'habitude). Je hurlais et pleurais en même temps. Les gens dans la salle d'attente avaient l'impression que l'on m'agorgeait m'a t'on dit.
Finalement l'infière n'a pas réussi à me faire cette rpise de sang, elle a appelé un autre infirmier qui lui a pris les choses en mains et ne m'a pas laissé le temps de respirer, il est arrivé, à fait ce qu'il avait à faire, et m'a dit d'aller boire un bon coup pour m'en remettre.
Voilà un aperçu de ce que je vis chaque fois qu'il faut me faire une petite piqûre de rien du tout.
Vous dire tout ça me fait revivre ce moment et j'en tremble.
Le simple fait de voir une aiguille à la télévision me fait trembler et pleurer. plus personne ne peut m'approcher sans risquer un brusque coup de coude ou de poing. Je deviens vraimentviolente. Ca me fait très peur.
Voilà, c'est un peu long, mais j'avais besoin de vraiment décrire ce que je ressentais à ce moment.
Je sais que c'est une attitude ridicule, mais je ne peux m'en empêcher, je ne suis plus moi-même dans ces moments là.
Quelqu'un connait-il une solution ?
- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
merci lili
Et merci à vous tous.
Ce n'est pas une réaction post-traumatique, enfin pas que je sache, j'ai essayé de remonter dans mon enfance aussi loin que j'ai pu, j'ai demandé autour de moi (parents, grand parents, etc...) mais rien.
Quant à la thérapie comportementale, j'ai essayé aussi, mais je fais un blocage. Pas moyen de modifier ma réaction. J'ai simplement réussi à diminuer la violence des crises (oui, avant c'était pire !) et puis je peux coudre !!! (pas un exploi quand on voit ce que je fais, mais bon, c'est toujours ça de pris !)
D'autres idées ?

Et merci à vous tous.
Ce n'est pas une réaction post-traumatique, enfin pas que je sache, j'ai essayé de remonter dans mon enfance aussi loin que j'ai pu, j'ai demandé autour de moi (parents, grand parents, etc...) mais rien.
Quant à la thérapie comportementale, j'ai essayé aussi, mais je fais un blocage. Pas moyen de modifier ma réaction. J'ai simplement réussi à diminuer la violence des crises (oui, avant c'était pire !) et puis je peux coudre !!! (pas un exploi quand on voit ce que je fais, mais bon, c'est toujours ça de pris !)
D'autres idées ?
- bennou
- Membre d'honneur
- Messages : 2799
- Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
Du coup l'accupuncture n'est pas trop indiquée pour toi Arya.
En revanche, je ne sais plus comment çà s'appele (je ne suis pas dans mon assiette en ce moment), l'accupuncture (par pression avec les doigts à la place des aiguilles) pourrait peut-être t'aider.
Pas chez un charlatant, mais un bon practicien, cela peut faire des "miracles" parfois.
En revanche, je ne sais plus comment çà s'appele (je ne suis pas dans mon assiette en ce moment), l'accupuncture (par pression avec les doigts à la place des aiguilles) pourrait peut-être t'aider.
Pas chez un charlatant, mais un bon practicien, cela peut faire des "miracles" parfois.

- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
L'hypothèse du traumatisme (même très ancien, dont tu n'as pas mémoire) peut être une piste si la thérapie comportamentale a échoué.
Je me suis rendue compte par ma psychanalyse (si, si, ça marche
) que mon hantise des hôpitaux vient de ma naissance: quand je suis née, ma mère a revelé une hépatite post accouchement et du coup j'ai été éloignée d'elle immédiatement, d'abord dans la pouponnière, puis 3 semaines chez ma grande-mère.
Quand on m' a rendue à ma mère, je pleurais, je ne la reconnaisais pas probablement...
Des choses que je n'ai réalisées qu'à 35 ans.
Tu as exploré cette piste?
Je me suis rendue compte par ma psychanalyse (si, si, ça marche

Quand on m' a rendue à ma mère, je pleurais, je ne la reconnaisais pas probablement...
Des choses que je n'ai réalisées qu'à 35 ans.
Tu as exploré cette piste?
- bennou
- Membre d'honneur
- Messages : 2799
- Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
Le quart d'heure de folie de Bennou :
A mon avis Arya, diana m'a fait penser à cela, et si toi aussi tu as été chez ta grand-mère peu après ta naissance et que tu assistais, impuissante, à la vue d'une grand-mère avec de longues aiguilles à tricoter entrain de préparer un bonnet, des gants etc. pour toi. Non ?
Pardon Arya, mais çà me prend par moment
A mon avis Arya, diana m'a fait penser à cela, et si toi aussi tu as été chez ta grand-mère peu après ta naissance et que tu assistais, impuissante, à la vue d'une grand-mère avec de longues aiguilles à tricoter entrain de préparer un bonnet, des gants etc. pour toi. Non ?
Pardon Arya, mais çà me prend par moment

Tu ne serais pas un peu sceptique, mon cher Bennou?bennou a écrit :Le quart d'heure de folie de Bennou :
A mon avis Arya, diana m'a fait penser à cela, et si toi aussi tu as été chez ta grand-mère peu après ta naissance et que tu assistais, impuissante, à la vue d'une grand-mère avec de longues aiguilles à tricoter entrain de préparer un bonnet, des gants etc. pour toi. Non ?
Pardon Arya, mais çà me prend par moment

Méfie toi, les italiennes deviennent terribles parfois

Que penses tu de la thérapie psychanalyste? Sais tu si dans ton enfance tu as été malade ou tu as vécu la maladie d'un proche? As tu subi une ponction lombaire (demande à tes parents éventuellement)?
Enfin...ce n'est qu'une piste, mais moi j'ai mieux maîtrisé ma peur des hôpitaux depuis que je sais d'où ça vient
Enfin...ce n'est qu'une piste, mais moi j'ai mieux maîtrisé ma peur des hôpitaux depuis que je sais d'où ça vient
- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
Comme je l'ai dit au début du sujet, j'ai essayé de remonter toute mon enfance (et même l'accouchement de ma mère, c'est pour dire) mais personne ne se souviens de quoi que ce soit qui aurai pu me procurer une peur aussi minime soit elle.
Je n'ai jamais été opéré pendant mon enfance (seule et unique opération : dents de sagesse à 19 ans et le phobie était déjà trés trés présente) et apparemment mes parents ne m'ont jamais laissé voir les soins de mes grands parents malades, ou quelque chose dans ce genre là. ( Je redemanderai dans le doute, mais je ne crois pas.)
Je ne sais pas ce qu'est la thérapie psychanalyste. Peux tu m'en dire un peu plus ?
Je n'ai jamais été opéré pendant mon enfance (seule et unique opération : dents de sagesse à 19 ans et le phobie était déjà trés trés présente) et apparemment mes parents ne m'ont jamais laissé voir les soins de mes grands parents malades, ou quelque chose dans ce genre là. ( Je redemanderai dans le doute, mais je ne crois pas.)
Je ne sais pas ce qu'est la thérapie psychanalyste. Peux tu m'en dire un peu plus ?
L'hypnose est en effet une possibilité, cela aide pas mal dans ce genre de cas.
Il doit en tout cas y avoir une raison pour une telle phobie, aussi "bête" qu'elle soit. Moi j'ai "peur" de vomir et je n'ai aucun mauvais souvenir...pourtant ma psy m'a dit qu'il existe sans doute un épisode dans mon passé qui a déclenché cette peur.
Parfois c'est anodin, difficile de dire.
La psychanalyse est une thérapie qui consiste à remontrer dans ton passé, ton enfance, parler peu à peu de ce qui l'a marquée....pour en finir parfois par tomber sur le "hic" qui a fait que...Au début, je ne réalisais même pas les raisons de ma crainte des hôpitaux. Puis un jour, je ne sais pas comment j'ai parlé du fait qu'en effet j'avais été éloignée de ma mère à l'hôpital...et là le déclic s'est fait, j'ai "su" que c'était ça, j'en étais intimement convaincue, même sans en avoir biensûr le souvenir.
Il doit en tout cas y avoir une raison pour une telle phobie, aussi "bête" qu'elle soit. Moi j'ai "peur" de vomir et je n'ai aucun mauvais souvenir...pourtant ma psy m'a dit qu'il existe sans doute un épisode dans mon passé qui a déclenché cette peur.
Parfois c'est anodin, difficile de dire.
La psychanalyse est une thérapie qui consiste à remontrer dans ton passé, ton enfance, parler peu à peu de ce qui l'a marquée....pour en finir parfois par tomber sur le "hic" qui a fait que...Au début, je ne réalisais même pas les raisons de ma crainte des hôpitaux. Puis un jour, je ne sais pas comment j'ai parlé du fait qu'en effet j'avais été éloignée de ma mère à l'hôpital...et là le déclic s'est fait, j'ai "su" que c'était ça, j'en étais intimement convaincue, même sans en avoir biensûr le souvenir.
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