
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1
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- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ma libido, oui elle est revenue
, mais quand je pense à faire l'amour avec lui, je me dis que finalement peut-être que ce n'est que ça qui m’intéresse . . .

- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Lol ma pauvre, j'imagine que ça doit être comme ça
Pff...
Allé, ça va s'arranger, prends du temps pour respirer et te calmer
Sinon, tu te reconnais dans mon truc que j'ai raconté (une pensée qui semble vraie qui arrive alors qu'à la base, ça va) ?

Allé, ça va s'arranger, prends du temps pour respirer et te calmer

Sinon, tu te reconnais dans mon truc que j'ai raconté (une pensée qui semble vraie qui arrive alors qu'à la base, ça va) ?
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
La même chose, et ça me tue . . .Soleil_rose a écrit :Bonjour tout le monde,
Et à un moment on s'embrassait, je l'ai regardé et j'ai eu "je ne l'aime pas", comme si son visage ne me faisait rien ou pas un sentiment d'amour... C'était très très désagréable. Et j'ai été très perturbée par ça (encore aujourd'hui) car je me dis qu'à la base, je me sentais bien mais que j'ai quand même eu cette pensée et donc ça m'angoisse car c'est venu sans que je ne rumine de trop au départ. Vous voyez ? Ca vous est déjà arrivé ? C'est "normal" ?
Des qu'il me prend dans ses bras j'évalue pour voir si je ressens du bien être. . .
Ou quand je dors dans ces bras, il me demande si je suis bien mais je ne sais même plus ça veut dire quoi se sentir bien . . .
Ne t'inquiètes pas, ca devrait passer

- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Oui j'ai été assez perturbée car c'est arrivé comme ça, sans qu'à la base je n'angoisse. Mais bon, je sais que dès que je vois son visage, j'angoisse vite. Puis bon, on faisait un câlin, j'imagine que j'ai voulu me tester.
Ceci dit, j'essaye me de rassurer par quelques gestes. Mes bisous, mes sourires pour lui, l'envie de lui faire plaisir, tout ça
Ceci dit, j'essaye me de rassurer par quelques gestes. Mes bisous, mes sourires pour lui, l'envie de lui faire plaisir, tout ça

- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je n'essaie même plus, je me dis que c'est surement comme ça alors à quoi bon . . .Soleil_rose a écrit :Ceci dit, j'essaye me de rassurer par quelques gestes.
Fin je suis totalement demoralisée
- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Pourtant je suis sûre que tu peux trouver plein de preuves de ton amour 
Tu vas remonter la pente sans même t'en rendre compte

Tu vas remonter la pente sans même t'en rendre compte

- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Sans doute mais ça me pèse de penser constamment que je ne l'aime pas/plus. . .
Fin bon, je vais dodo chez lui (ce qui es paradoxal) parce que là je suis très malade. On se refile nos microbes
.
Fin bon, je vais dodo chez lui (ce qui es paradoxal) parce que là je suis très malade. On se refile nos microbes

- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai découvert votre discussion il y a quelques jours et je souffre des mêmes obsessions et ruminations que certains d'entre vous : peur de ne plus aimer mon copain et peur de me découvrir homosexuelle (je suis une fille de 24 ans). Je suis "soulagée", en vous lisant, de voir que certains de mes symptômes sont partagés avec d'autres personnes
Je me retrouve dans beaucoup de témoignages, notamment cette sensation terrible de ne plus rien ressentir devant mon copain alors que je voudrais ressentir quelque chose, comme avant... Cette peur est à présent corrélée à celle de me découvrir homosexuelle, alors que j'ai toujours été attirée par les hommes, et épanouie dans mes relations avec eux. Comment gérez-vous ces angoisses et ces pensées intrusives pénibles au quotidien ??
J'ai découvert votre discussion il y a quelques jours et je souffre des mêmes obsessions et ruminations que certains d'entre vous : peur de ne plus aimer mon copain et peur de me découvrir homosexuelle (je suis une fille de 24 ans). Je suis "soulagée", en vous lisant, de voir que certains de mes symptômes sont partagés avec d'autres personnes

- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bienvenue à toi 
Si tu viens de découvrir ton trouble, dans un premier temps c'est une bonne chose de venir ici pour partager, mieux comprendre. Je te conseille de lire l'article de Phillipson que j'ai mis sur la page précédente il me semble, il est trèèès long mais trèèèès utile
Sinon sur un plus long terme, tu peux consulter et prendre des antidépresseurs. Quand tu as compris le mécanisme, il est bien d'essayer de se "soigner" seule et pas venir sur le forum dès qu'il y a une angoisse.
En fait, tu dois apprendre à laisser l'angoisse monter sans réagir (c'est très difficile) et au fil du temps, l'angoisse sera de plus en plus courte
Courage
Tu es en couple depuis longtemps ?
Si vous voulez savoir, j'en parle jamais mais parfois, je pense que je suis pédophile (autant dire que c'est horrible) sauf que je rumine pas autant dessus. Mais je ne serais pas étonnée que quand j'aurai des enfants, je me mette à toquer sur ça...
Bonne journée

Si tu viens de découvrir ton trouble, dans un premier temps c'est une bonne chose de venir ici pour partager, mieux comprendre. Je te conseille de lire l'article de Phillipson que j'ai mis sur la page précédente il me semble, il est trèèès long mais trèèèès utile

Sinon sur un plus long terme, tu peux consulter et prendre des antidépresseurs. Quand tu as compris le mécanisme, il est bien d'essayer de se "soigner" seule et pas venir sur le forum dès qu'il y a une angoisse.
En fait, tu dois apprendre à laisser l'angoisse monter sans réagir (c'est très difficile) et au fil du temps, l'angoisse sera de plus en plus courte

Courage

Tu es en couple depuis longtemps ?
Si vous voulez savoir, j'en parle jamais mais parfois, je pense que je suis pédophile (autant dire que c'est horrible) sauf que je rumine pas autant dessus. Mais je ne serais pas étonnée que quand j'aurai des enfants, je me mette à toquer sur ça...
Bonne journée

- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Merci pour ta réponse
En fait, j'ai découvert votre conversation en faisant une recherche google qui m'a orientée vers ton article, sur la page précédente, qui me correspond point par point, c'en est effrayant (notamment sur le fait de chercher des témoignages sur internet de personnes homosexuelles ou ayant des problèmes de couple, etc.). Je l'ai dévoré et je l'ai trouvé super intéressant, je te remercie de l'avoir fait partager 
Pour la question de mes angoisses, je les ai découvertes depuis pas mal de temps : au moins un an et demi (et je consulte pour ça) mais au départ, j'avais un toc lié à la peur de me suicider. L'horreur totale... Ca a évolué en peur de ne plus aimer mon copain puis en peur d'être homosexuelle (et de ne plus aimer mon copain de façon subsidiaire...) Je cherchais à partager mon vécu avec d'autres personnes car je culpabilise beaucoup d'être comme ça (et ma thérapie ne règle pas pour l'instant ce problème), notamment vis-à-vis de mon copain, avec qui je suis depuis 3 ans maintenant.
Je rumine énormément pendant des périodes de stress, peut-être est-ce la même chose pour vous ? En règle générale, j'ai appris à gérer mes angoisses et ma thérapie m'a aidée à le faire, mais pendant des périodes de fatigue ou de stress, ça revient de plus belle. Je suis capable de passer des heures devant mon ordinateur à chercher à éléments qui me permettraient de savoir si je suis lesbienne ou pas (exactement comme c'est décrit dans l'article). Et lorsque, fatalement, je trouve des témoignages qui pourraient me correspondre, j'ai des sueurs froides, des bouffées de chaleur, des vertiges, la nausée. Bref, l'angoisse !! Ces pensées intrusives sont vraiment pénibles : parfois, je cherche tellement une réponse que je me force à me tester en m'imaginant avec une femme, jusqu'à la nausée.
Comment sont apparues ces angoisses chez vous ? Perso, pour le suicide, je ne sais pas (c'est pas faute de chercher pourtant !). Pour la peur de ne plus aimer mon copain, c'est en trouvant un mec de ma fac attirant (j'avais l'impression ensuite d'être attirée par tous les hommes autour de moi). Et pour la peur d'être lesbienne, parce que j'ai été excitée par une scène saphique dans un film. Je me souviens de l'horreur indescriptible que j'ai ressentie, d'un coup : "et si tu étais lesbienne ?" Comme si le ciel me tombait sur la tête (et pourtant, je suis tout ce qu'il y a de plus tolérant envers les homosexuels, ce qui m'a fait d'ailleurs culpabiliser : on en revient à ce qui me pousse à discuter avec vous). J'ai d'ailleurs appris que cela était extrêmement fréquent chez les femmes, dans l'heure qui a suivi cette crise d'angoisse, en faisant une recherche compulsive sur internet. Et pourtant, 6 mois après, j'ai toujours peur de la même chose !! Je me trouve stupide en fait. Stupide et démunie face à ces ruminations. Mais bon, j'essaie de faire avec.
Bonne soirée !


Pour la question de mes angoisses, je les ai découvertes depuis pas mal de temps : au moins un an et demi (et je consulte pour ça) mais au départ, j'avais un toc lié à la peur de me suicider. L'horreur totale... Ca a évolué en peur de ne plus aimer mon copain puis en peur d'être homosexuelle (et de ne plus aimer mon copain de façon subsidiaire...) Je cherchais à partager mon vécu avec d'autres personnes car je culpabilise beaucoup d'être comme ça (et ma thérapie ne règle pas pour l'instant ce problème), notamment vis-à-vis de mon copain, avec qui je suis depuis 3 ans maintenant.
Je rumine énormément pendant des périodes de stress, peut-être est-ce la même chose pour vous ? En règle générale, j'ai appris à gérer mes angoisses et ma thérapie m'a aidée à le faire, mais pendant des périodes de fatigue ou de stress, ça revient de plus belle. Je suis capable de passer des heures devant mon ordinateur à chercher à éléments qui me permettraient de savoir si je suis lesbienne ou pas (exactement comme c'est décrit dans l'article). Et lorsque, fatalement, je trouve des témoignages qui pourraient me correspondre, j'ai des sueurs froides, des bouffées de chaleur, des vertiges, la nausée. Bref, l'angoisse !! Ces pensées intrusives sont vraiment pénibles : parfois, je cherche tellement une réponse que je me force à me tester en m'imaginant avec une femme, jusqu'à la nausée.
Comment sont apparues ces angoisses chez vous ? Perso, pour le suicide, je ne sais pas (c'est pas faute de chercher pourtant !). Pour la peur de ne plus aimer mon copain, c'est en trouvant un mec de ma fac attirant (j'avais l'impression ensuite d'être attirée par tous les hommes autour de moi). Et pour la peur d'être lesbienne, parce que j'ai été excitée par une scène saphique dans un film. Je me souviens de l'horreur indescriptible que j'ai ressentie, d'un coup : "et si tu étais lesbienne ?" Comme si le ciel me tombait sur la tête (et pourtant, je suis tout ce qu'il y a de plus tolérant envers les homosexuels, ce qui m'a fait d'ailleurs culpabiliser : on en revient à ce qui me pousse à discuter avec vous). J'ai d'ailleurs appris que cela était extrêmement fréquent chez les femmes, dans l'heure qui a suivi cette crise d'angoisse, en faisant une recherche compulsive sur internet. Et pourtant, 6 mois après, j'ai toujours peur de la même chose !! Je me trouve stupide en fait. Stupide et démunie face à ces ruminations. Mais bon, j'essaie de faire avec.
Bonne soirée !

- Soleil_rose
- Messages : 634
- Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22
Toc du couple ou ROCD et dépression
De rien, contente si ça t'a un peu aidée 
Oui dans les périodes de stress, c'est plus important mais sinon j'ai le sentiment que ces angoisses sont présentes tout le temps. A plus petite dose parfois mais toujours dans le fond...
Moi c'est apparu un jour quand je me suis dit que mon chéri ne m'avait pas manqué durant la semaine où je ne l'avais pas vu. Bam, de la seconde à l'autre. Je comprends toujours pas mais je sais que ça a été fulgurant. Ça va faire 3 ans et demi...
On va fêter nos 4 ans cet été (c'est donc arrivé après 6 mois).
Je ne consulte pas personnellement, j'en ai peur. J'ai consulté au début mais la psy ne connaissait pas ce toc (or, j'avais découvert que ça portait ce nom et moi-même, avant la découverte du trouble, je savais que ce n'était pas un questionnement "normal" mais que c'était symptomatique d'autre chose) et donc, elle a fouillé dans mon passé, mes parents... J'ai fini par arrêter, elle servait à rien. Depuis, j'ai plus consulté et j'ai peur d'y aller donc je n'y vais pas :p lol
Comme tu dis, il paraît que beaucoup de femmes sont excitées par les scènes de femmes entre elles. Personnellement, si je regarde un film érotique, je suis plus excitée par un corps de femme que d'homme. Je ne fantasme d'ailleurs jamais sur les fesses d'un homme... (celles d'une femme non plus ceci dit). Et personnellement, j'ai jamais eu d'angoisses avec l'homosexualité, c'est bizarre... Sans doute parce que c'est un sujet qui me "gênerait" moins, je ne sais pas. Je ne suis pas homosexuelle, ça c'est certain. Je crois pas être bi non plus ceci dit ^^ Bah, va savoir, disons que ce n'est pas un sujet anxiogène chez moi.
Quand j'avais 15 ans, je me rappelle que je parlais sur msn avec une amie et elle a mis sa caméra et j'ai eu un gros plan sur un pubis de femme et elle se masturbait. J'ai appelé mon amie sur le champ, en pleurs tellement j'avais peur et ce n'était pas elle. Apparemment, c'était une autre personne que j'avais ajoutée mais qui avait presque la même adresse e-mail et donc je pensais que c'était elle.
Peut-être que sans ça, j'aurais développé le toc homo, va savoir... C'était quand même bouleversant !

Oui dans les périodes de stress, c'est plus important mais sinon j'ai le sentiment que ces angoisses sont présentes tout le temps. A plus petite dose parfois mais toujours dans le fond...
Moi c'est apparu un jour quand je me suis dit que mon chéri ne m'avait pas manqué durant la semaine où je ne l'avais pas vu. Bam, de la seconde à l'autre. Je comprends toujours pas mais je sais que ça a été fulgurant. Ça va faire 3 ans et demi...
On va fêter nos 4 ans cet été (c'est donc arrivé après 6 mois).
Je ne consulte pas personnellement, j'en ai peur. J'ai consulté au début mais la psy ne connaissait pas ce toc (or, j'avais découvert que ça portait ce nom et moi-même, avant la découverte du trouble, je savais que ce n'était pas un questionnement "normal" mais que c'était symptomatique d'autre chose) et donc, elle a fouillé dans mon passé, mes parents... J'ai fini par arrêter, elle servait à rien. Depuis, j'ai plus consulté et j'ai peur d'y aller donc je n'y vais pas :p lol
Comme tu dis, il paraît que beaucoup de femmes sont excitées par les scènes de femmes entre elles. Personnellement, si je regarde un film érotique, je suis plus excitée par un corps de femme que d'homme. Je ne fantasme d'ailleurs jamais sur les fesses d'un homme... (celles d'une femme non plus ceci dit). Et personnellement, j'ai jamais eu d'angoisses avec l'homosexualité, c'est bizarre... Sans doute parce que c'est un sujet qui me "gênerait" moins, je ne sais pas. Je ne suis pas homosexuelle, ça c'est certain. Je crois pas être bi non plus ceci dit ^^ Bah, va savoir, disons que ce n'est pas un sujet anxiogène chez moi.
Quand j'avais 15 ans, je me rappelle que je parlais sur msn avec une amie et elle a mis sa caméra et j'ai eu un gros plan sur un pubis de femme et elle se masturbait. J'ai appelé mon amie sur le champ, en pleurs tellement j'avais peur et ce n'était pas elle. Apparemment, c'était une autre personne que j'avais ajoutée mais qui avait presque la même adresse e-mail et donc je pensais que c'était elle.
Peut-être que sans ça, j'aurais développé le toc homo, va savoir... C'était quand même bouleversant !
- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ce qui est étrange en fait, c'est que pour moi non plus, l'homosexualité ne pose pas de problème. Enfin, je ne me suis jamais posé de questions vis à vis de ma sexualité étant plus jeune : spontanément, je rêvais d'être avec un garçon, j'étais amoureuse de garçons, super épanouie de commencer une vie sexuelle hétéro. Bref, la question ne se posait pas et de toute façon, l'homosexualité, c'est une forme de sexualité comme une autre. Même pour ce que tu décris sur les films érotiques : j'ai pu être plus excitée par des scènes saphiques qu'hétéro, et ça ne me posait aucun problème. Et puis, un jour, le fait d'avoir été excitée a débouché sur cette question : "et si j'étais lesbienne?" et je l'ai vraiment vécu comme quelque chose de destructeur. Comme si j'allais être poussée à faire quelque chose dont je n'avais pas envie, contre mon gré. Je me rappelle d'ailleurs qu'en classe de 4è, une fille de ma classe, un garçon manqué, très masculine, je pense qu'elle était homo, a posé ses mains sur mes cuisses, vers le haut, comme si elle me caressait (j'étais assise sur un muret, un peu en hauteur et elle s'était approchée de moi). J'ai été horrifiée : j'ai sauté du mur, d'un coup, je ne comprenais pas. Ca m'avait fait peur à moi aussi.
Enfin voilà, le problème, c'est que du moment que je me suis posée cette question, j'ai eu l'impression d'être attirée par toutes les femmes autour de moi. Belles, moches, vieilles, jeunes. Un calvaire ! C'est vraiment super relou, parce que je suis dégoûtée de faire ça. Il faut vraiment que je me force pour imaginer un truc avec une femme et pourtant, je reste dans le doute. Alors qu'avec les hommes, spontanément, je me sens bien : en voyant un mec beau, qui m'attire, c'est une sensation de chaleur qui m'envahit. Quand je me teste sur des femmes, j'ai l'impression que c'est plutôt une sensation glauque, sombre, qui me dégoûte. Mais malgré ça, le doute continue.
Comme avec mon copain, parfois, je suis bien dans ses bras, il m'embrasse et d'un coup : "mais est-ce que tu as vraiment apprécié ? Est-ce que tu es sûre que tu as aimé ?" Mais comment être sûre de ses sentiments ? C'est impossible. Il n'y a pas de test pour ça. C'est ce doute, cette incertitude que je n'arrive pas à supporter. Je sens bien que c'est pathologique, mais je ne peux pas laisser planer le doute. C'est pour ça que les techniques du lacher prise face à un toc, j'ai beaucoup de mal à les appliquer. C'est pas faute d'essayer pourtant
Concernant les psys, c'est sûr que s'ils ne connaissent rien aux tocs, c'est un problème. Et ça peut faire peur en effet, moi, j'ai mis du temps avant d'y aller (mais bon, j'avais tellement peur de me suicider sans rien contrôler que j'ai fini par me jeter à l'eau). Je suis tombée sur qqn de bien, en qui j'ai confiance, donc c'est pour ça que ça marche. Plus jeune, j'avais déjà quelques pb d'angoisse et j'avais vu une psychologue : elle me laissait parler toute seule, comme une conne, sans me dire quoi que ce soit. J'ai trouvé ça complètement nul et du coup j'ai abandonné. Je comprends que tu ne veuilles pas retenter l'expérience ! Tu t'en sors comment du coup ? Tu es complètement autodidacte concernant les tocs ? Si oui, chapeau !
Enfin voilà, le problème, c'est que du moment que je me suis posée cette question, j'ai eu l'impression d'être attirée par toutes les femmes autour de moi. Belles, moches, vieilles, jeunes. Un calvaire ! C'est vraiment super relou, parce que je suis dégoûtée de faire ça. Il faut vraiment que je me force pour imaginer un truc avec une femme et pourtant, je reste dans le doute. Alors qu'avec les hommes, spontanément, je me sens bien : en voyant un mec beau, qui m'attire, c'est une sensation de chaleur qui m'envahit. Quand je me teste sur des femmes, j'ai l'impression que c'est plutôt une sensation glauque, sombre, qui me dégoûte. Mais malgré ça, le doute continue.
Comme avec mon copain, parfois, je suis bien dans ses bras, il m'embrasse et d'un coup : "mais est-ce que tu as vraiment apprécié ? Est-ce que tu es sûre que tu as aimé ?" Mais comment être sûre de ses sentiments ? C'est impossible. Il n'y a pas de test pour ça. C'est ce doute, cette incertitude que je n'arrive pas à supporter. Je sens bien que c'est pathologique, mais je ne peux pas laisser planer le doute. C'est pour ça que les techniques du lacher prise face à un toc, j'ai beaucoup de mal à les appliquer. C'est pas faute d'essayer pourtant

Concernant les psys, c'est sûr que s'ils ne connaissent rien aux tocs, c'est un problème. Et ça peut faire peur en effet, moi, j'ai mis du temps avant d'y aller (mais bon, j'avais tellement peur de me suicider sans rien contrôler que j'ai fini par me jeter à l'eau). Je suis tombée sur qqn de bien, en qui j'ai confiance, donc c'est pour ça que ça marche. Plus jeune, j'avais déjà quelques pb d'angoisse et j'avais vu une psychologue : elle me laissait parler toute seule, comme une conne, sans me dire quoi que ce soit. J'ai trouvé ça complètement nul et du coup j'ai abandonné. Je comprends que tu ne veuilles pas retenter l'expérience ! Tu t'en sors comment du coup ? Tu es complètement autodidacte concernant les tocs ? Si oui, chapeau !

- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Mon Dieu.. Je sais vraiment pas ce que j'ai. Je pete littéralement un boulon en ce moment.
Je toc sur tout et n'importe quoi. Je m'énerve vraiment pour tout et n'importe quoi. Je me sens embrouillé mentalement. J'ai l'impression d'avoir un poids.
Je sais pu quoi faire.
Je toc sur tout et n'importe quoi. Je m'énerve vraiment pour tout et n'importe quoi. Je me sens embrouillé mentalement. J'ai l'impression d'avoir un poids.
Je sais pu quoi faire.
- Bravados
- Messages : 54
- Enregistré le : mardi 19 avril 2011 13:59
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour, après 10 jours d'absence, que de lectures sur le forum. Soleil merci pour l'article. Il est très intéressant d'y puiser ce qui nous concerne, l'éventail est assez large. Je vois qu'il y a de nouveaux venus, je suis tenté de dire "malheureusement"... Pour ma part mise à part une journée "down", cela fait 3 semaines que cela va. Je ne dis pas que c'est l'euphorie non plus, ce sont des passages. J'ai des petits moments d'anxiété et de tristesse mais, je ne fais pas de lien avec mon conjoint, je suis bien avec elle. j'alterne ces petits moments de tristesse avec des moments où je suis bien et dans ces moments bien j'ai parfois des envies incompressible de lui dire que je l'aime. En fait ce qui me trouble un peu c'est que depuis quelques temps je suis cueillis le matin je dirais en somnolence, lorsque je sors de mon sommeil par l'anxiété. Je ne sais pas pourquoi, et puis après m'être levé cela peut disparaître aussi brutalement que c'est venu.
Sur l'article :
"Une raison possible pour la fréquence de ce thème de rumination est la notion communément admise dans notre société que l’on devrait « se sentir amoureux » de son partenaire. Etre guidé par ces « vrais sentiments » est une notion romantique populaire qui apparaît communément dans les médias. L’auteur M. Scott Peck a écrit dans son livre The Road Less Traveled qu’un amour engagé est un amour basé sur l’effort conscient de donner la priorité à son partenaire et faire des CHOIX qui démontrent son engagement. Il insiste sur le fait que l’amour romantique, au contraire, est un attachement basé sur l’intensité d’une expérience irrésistible". On perçoit bien là un vision de la relation de couple que nous avons tous en commun, l'idéalisation, on doit se sentir amoureux sinon c'est que nous n'aimons plus. Rien que de l'écrire je réalise ma propre "bêtise". Pendant les années où le Toc s'est tu, j'alternais les moments où j'étais très amoureux et les autres de la vie courante où l'on pense à autre chose, où l'on n'est pas suspendu au lèvres de l'autre en permanence mais on ne vient rien y interpréter. C'est normal dans une relation. Nous n'abordons pas les choses normalement, nous sommes en quête d'idéal et de certitudes.
Pauline04 :
ton histoire personnelle est sans doute révélatrice de ce que tu ressens aujourd'hui. Je pense que c'est le cas pour chacun d'entre nous mais nous n'en avons pas tous conscience ou connaissance. En tout cas, vu de l'extérieur, la peur d'être homosexuelle alors que tu n'es pas attirée par les femmes, c'est l'exemple de même de la pensée intrusive, tu n'y adhère absolument pas, mais comme cela te fais peur ou génère de l'angoisse, tu t'interroge dessus et tu bascule comme nous tous. Ton expérience de thérapie paraît de satisfaire.
Soleil rose :
J'ai été touché pas tes mots lorsque tu t'es impliquée pour l'article. Il ne faut pas que tu interprètes les choses comme si les autres se désintéressaient de toi. Ils ont leurs moments de mal être parfois qui les rend, qui nous rend tous peu capable de voir autre chose que notre propre trouble.
A tous, courage, lisez bien l'article de Soleil, imprégnez-vous de celui que j'avais envoyé sur les pensées intrusives. Encore une fois, lorsque l'on aime pas quelqu'un on le sait, lorsque l'on est homosexuel on le sait. Après, des craintes peuvent naître sur "comment prendre ma décision", "comment l'annoncer", etc... mais la réalité est ressentie acceptée
Sur l'article :
"Une raison possible pour la fréquence de ce thème de rumination est la notion communément admise dans notre société que l’on devrait « se sentir amoureux » de son partenaire. Etre guidé par ces « vrais sentiments » est une notion romantique populaire qui apparaît communément dans les médias. L’auteur M. Scott Peck a écrit dans son livre The Road Less Traveled qu’un amour engagé est un amour basé sur l’effort conscient de donner la priorité à son partenaire et faire des CHOIX qui démontrent son engagement. Il insiste sur le fait que l’amour romantique, au contraire, est un attachement basé sur l’intensité d’une expérience irrésistible". On perçoit bien là un vision de la relation de couple que nous avons tous en commun, l'idéalisation, on doit se sentir amoureux sinon c'est que nous n'aimons plus. Rien que de l'écrire je réalise ma propre "bêtise". Pendant les années où le Toc s'est tu, j'alternais les moments où j'étais très amoureux et les autres de la vie courante où l'on pense à autre chose, où l'on n'est pas suspendu au lèvres de l'autre en permanence mais on ne vient rien y interpréter. C'est normal dans une relation. Nous n'abordons pas les choses normalement, nous sommes en quête d'idéal et de certitudes.
Pauline04 :
ton histoire personnelle est sans doute révélatrice de ce que tu ressens aujourd'hui. Je pense que c'est le cas pour chacun d'entre nous mais nous n'en avons pas tous conscience ou connaissance. En tout cas, vu de l'extérieur, la peur d'être homosexuelle alors que tu n'es pas attirée par les femmes, c'est l'exemple de même de la pensée intrusive, tu n'y adhère absolument pas, mais comme cela te fais peur ou génère de l'angoisse, tu t'interroge dessus et tu bascule comme nous tous. Ton expérience de thérapie paraît de satisfaire.
Soleil rose :
J'ai été touché pas tes mots lorsque tu t'es impliquée pour l'article. Il ne faut pas que tu interprètes les choses comme si les autres se désintéressaient de toi. Ils ont leurs moments de mal être parfois qui les rend, qui nous rend tous peu capable de voir autre chose que notre propre trouble.
A tous, courage, lisez bien l'article de Soleil, imprégnez-vous de celui que j'avais envoyé sur les pensées intrusives. Encore une fois, lorsque l'on aime pas quelqu'un on le sait, lorsque l'on est homosexuel on le sait. Après, des craintes peuvent naître sur "comment prendre ma décision", "comment l'annoncer", etc... mais la réalité est ressentie acceptée
- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Bonjour Bravados,
Qu'entends-tu exactement par "ton histoire personnelle est sans doute révélatrice de ce que tu ressens aujourd'hui" ? Tu veux parler de mon angoisse en général ou des objets sur lesquels se fixent cette angoisse (suicide, amour, homosexualité) ? Sur ce dernier point, la thérapie que je fais m'apprend à ne pas surestimer ces objets : psychiquement, le problème se situerait ailleurs, on angoisse sur la peur de ne plus aimer son conjoint, son copain, sa copine, sur le fait de changer d'orientation sexuelle, pour angoisser sur quelque chose (parce que l'anxiété a besoin de se fixer parfois) ou alors pour ne pas affronter le vrai problème. Ce qui pourrait d'ailleurs expliquer le fait que les tocs sautent parfois d'un objet à un autre, comme c'est mon cas. La peur de ne plus aimer mon copain a remplacé celle de me suicider, puis la peur de me découvrir homosexuelle a remplacé celle de ne plus aimer mon copain, comme ça, d'un coup. Mais, sur le fond, c'est toujours la même chose, les mêmes symptômes, la même angoisse, les mêmes ruminations face à des pensées intrusives.
Pour le reste, je crois que quand tu dis que les homosexuels ou les personnes qui n'aiment plus leurs conjoints le savent, le ressentent comme tel, je pense que tu as tout à fait raison
Même si parfois, la vérité n'est pas facile à affronter. Et qu'on peut avoir tendance à se la cacher. Mais je crois que le toc se fait parfois vraiment vicieux et arrive à nous faire croire, physiquement, à nous faire ressentir ce que, justement, l'on redoute. Comme tu l'as expliqué dans un de tes anciens messages à propos d'une personne qui avait vu quelqu'un faire une crise cardiaque sur un parking et qui du coup avait commencé à en ressentir tous les symptômes. Parfois, ce qui me m'angoisse, c'est justement la sensation de ne plus aimer mon copain, comme si mon coeur était vide. Alors que je sais que je l'aime, que je veux l'aimer comme avant, sans tout analyser. Mais je n'arrive plus à ressentir ça. Ou alors, à l'inverse, je ressens des sensations physiques lorsque j'ai peur de devenir homosexuelle : à force d'avoir peur d'être attirée par une femme ou d'avoir du désir pour elle, je ressens parfois une excitation sexuelle qui me dégoûte et qui relance mes ruminations.
Cela me fait penser d'ailleurs que vers 20 ans, j'ai fait un petit malaise, tout simple, tout con, parce que j'étais fatiguée. J'ai cru que j'allais mourir et l'angoisse a été tellement forte que je me suis mise en tête que c'était quelque chose de plus grave. Je me sentais mal, j'avais mal à la tête, je croyais avoir des vertiges : j'ai focalisé sur le fait d'avoir un truc pas net au cerveau. Et comme je connaissais quelqu'un qui était mort d'un AVC, j'ai cru que j'avais pareil et je me suis auto-persuadée que j'allais mourir dans la seconde. Tout le temps. Je passais mes journées à me tester. Prendre mon coup, vérifier mon équilibre, je pleurais sans arrêt. Je ressentais tous les symptômes comme si je les avais... Le pouvoir d'un esprit angoissé sur un corps, c'est quand même extraordinaire en fin de compte.
@ Baird : peut-être que, si tu te sens énervé, anxieux, tu devrais te dépenser physiquement, de façon super intense (genre aller courir jusqu'à l'épuisement ou faire un sport de combat, pour évacuer cette colère, cette énergie, taper contre quelque chose comme si tu tapais sur ton toc pour lui faire comprendre à quel point il te fait ch...). C'est un truc que me répète mon psy constamment. Parfois, je me sens tellement fébrile, dans ma bulle, dans mes ruminations, comme si le monde autour n'existait pas. Physiquement et mentalement, ça tourne à 200 à l'heure. Je ne tiens pas en place, j'analyse tout, mes réactions envers mon copain, mon passé etc. Alors plutôt que de ruminer, je sors, je prends des baskets et je cours, je me fatigue. Si j'ai plus d'énergie du tout, alors j'en aurai pas pour ruminer et alimenter mon toc.
--edit--
Oups, j'ai écrit "prendre mon coup", pour "prendre mon pouls"...
Qu'entends-tu exactement par "ton histoire personnelle est sans doute révélatrice de ce que tu ressens aujourd'hui" ? Tu veux parler de mon angoisse en général ou des objets sur lesquels se fixent cette angoisse (suicide, amour, homosexualité) ? Sur ce dernier point, la thérapie que je fais m'apprend à ne pas surestimer ces objets : psychiquement, le problème se situerait ailleurs, on angoisse sur la peur de ne plus aimer son conjoint, son copain, sa copine, sur le fait de changer d'orientation sexuelle, pour angoisser sur quelque chose (parce que l'anxiété a besoin de se fixer parfois) ou alors pour ne pas affronter le vrai problème. Ce qui pourrait d'ailleurs expliquer le fait que les tocs sautent parfois d'un objet à un autre, comme c'est mon cas. La peur de ne plus aimer mon copain a remplacé celle de me suicider, puis la peur de me découvrir homosexuelle a remplacé celle de ne plus aimer mon copain, comme ça, d'un coup. Mais, sur le fond, c'est toujours la même chose, les mêmes symptômes, la même angoisse, les mêmes ruminations face à des pensées intrusives.
Pour le reste, je crois que quand tu dis que les homosexuels ou les personnes qui n'aiment plus leurs conjoints le savent, le ressentent comme tel, je pense que tu as tout à fait raison

Cela me fait penser d'ailleurs que vers 20 ans, j'ai fait un petit malaise, tout simple, tout con, parce que j'étais fatiguée. J'ai cru que j'allais mourir et l'angoisse a été tellement forte que je me suis mise en tête que c'était quelque chose de plus grave. Je me sentais mal, j'avais mal à la tête, je croyais avoir des vertiges : j'ai focalisé sur le fait d'avoir un truc pas net au cerveau. Et comme je connaissais quelqu'un qui était mort d'un AVC, j'ai cru que j'avais pareil et je me suis auto-persuadée que j'allais mourir dans la seconde. Tout le temps. Je passais mes journées à me tester. Prendre mon coup, vérifier mon équilibre, je pleurais sans arrêt. Je ressentais tous les symptômes comme si je les avais... Le pouvoir d'un esprit angoissé sur un corps, c'est quand même extraordinaire en fin de compte.
@ Baird : peut-être que, si tu te sens énervé, anxieux, tu devrais te dépenser physiquement, de façon super intense (genre aller courir jusqu'à l'épuisement ou faire un sport de combat, pour évacuer cette colère, cette énergie, taper contre quelque chose comme si tu tapais sur ton toc pour lui faire comprendre à quel point il te fait ch...). C'est un truc que me répète mon psy constamment. Parfois, je me sens tellement fébrile, dans ma bulle, dans mes ruminations, comme si le monde autour n'existait pas. Physiquement et mentalement, ça tourne à 200 à l'heure. Je ne tiens pas en place, j'analyse tout, mes réactions envers mon copain, mon passé etc. Alors plutôt que de ruminer, je sors, je prends des baskets et je cours, je me fatigue. Si j'ai plus d'énergie du tout, alors j'en aurai pas pour ruminer et alimenter mon toc.
--edit--
Oups, j'ai écrit "prendre mon coup", pour "prendre mon pouls"...
- Baird
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- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Pauline04 a écrit :@ Baird : peut-être que, si tu te sens énervé, anxieux, tu devrais te dépenser physiquement, de façon super intense (genre aller courir jusqu'à l'épuisement ou faire un sport de combat, pour évacuer cette colère, cette énergie, taper contre quelque chose comme si tu tapais sur ton toc pour lui faire comprendre à quel point il te fait ch...). C'est un truc que me répète mon psy constamment. Parfois, je me sens tellement fébrile, dans ma bulle, dans mes ruminations, comme si le monde autour n'existait pas. Physiquement et mentalement, ça tourne à 200 à l'heure. Je ne tiens pas en place, j'analyse tout, mes réactions envers mon copain, mon passé etc. Alors plutôt que de ruminer, je sors, je prends des baskets et je cours, je me fatigue. Si j'ai plus d'énergie du tout, alors j'en aurai pas pour ruminer et alimenter mon toc.
--edit--
Oups, j'ai écrit "prendre mon coup", pour "prendre mon pouls"...
Le soucis c'est que je fais pas mal de sport. Je vais à la musculation 4 fois par semaine donc c'est assez intense.
Par la suite en ce moment, je suis en revision pour le bac depuis 2 semaines. Je sors donc peu, hormis aller à la salle. Donc ça doit etre ça qui fait que je pete un boulard. Marre d'etre enfermé.
Mais il m'arrive meme parfois au sport de trop penser, c'est horrible.
Fin bon je vais me remettre aux Xanax.
- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Elles durent longtemps tes séances de muscu ? Je sais que pour moi, le footing, c'est radical : après une heure, voire plus, à courir, en m'explosant les poumons, ça m'aide. Mais si tu es en période de révisions, c'est normal que tu sois sollicité encore plus par tes tocs. J'ai eu une rechute monumentale il y a quinze jours, juste avant mes partiels, j'avais pas angoissé autant depuis 6 ou 7 mois. Prends le temps de sortir, au moins pour t'aérer, c'est une bonne chose pour le toc et pour le bac. Bon courage avec tes révisions en tout cas 

- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ow merci mais le bac je l'aurais. Je vise juste la mention TB pour la bourse supplémentaire.
Mes seances de muscu' dure 1h30 environ. Mais quand je pense pas, et que je me defoule bien j'avoue que je me sens bien.
C'est vrai qu'en periode de revision les tocs arrete pas, et surtout quand on s'aere pas.
Mes seances de muscu' dure 1h30 environ. Mais quand je pense pas, et que je me defoule bien j'avoue que je me sens bien.
C'est vrai qu'en periode de revision les tocs arrete pas, et surtout quand on s'aere pas.
- leobillycat
- Messages : 229
- Enregistré le : dimanche 27 février 2011 11:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou a tous!
Soleil: tout d' abord désolée de ne pas t avoir remercié mais j avais un peu lu en diagonal et j ai pensé que la traduction existait et que tu l avais copié ! Mais alors merci pour avoir donner de ton temps!
Pauline: coucou! Alors ça fait aussi 3ans que je suis avec mon chéri et les toc ont commences en septembre dernier, c est surtout lié au couple mais j ai aussi eu une grosse angoisse d' être lesbienne parce que j ai rêvé que j étais amoureuse d' une amie! Et apres je l ai évité 2-3semaines et c est passé... Toujours peur qu en la voyant j angoisse mais ça va pour l instant... Et j étais sur de ma sexualité avant ça... J ai plus l impression que j ai essayé de trouver la raison pourquoi j angoissais avec mon chéri ...
Baird: prend un xanax quand t as une trop grosse crise, sinon ça fait trop de mal
Pour ma part hier j ai aussi pris un calmant parce que je voulais être bien pour mon chéri et comme j étais stressée hier la journée j avais peur!
Bonne soirée a tous
Soleil: tout d' abord désolée de ne pas t avoir remercié mais j avais un peu lu en diagonal et j ai pensé que la traduction existait et que tu l avais copié ! Mais alors merci pour avoir donner de ton temps!
Pauline: coucou! Alors ça fait aussi 3ans que je suis avec mon chéri et les toc ont commences en septembre dernier, c est surtout lié au couple mais j ai aussi eu une grosse angoisse d' être lesbienne parce que j ai rêvé que j étais amoureuse d' une amie! Et apres je l ai évité 2-3semaines et c est passé... Toujours peur qu en la voyant j angoisse mais ça va pour l instant... Et j étais sur de ma sexualité avant ça... J ai plus l impression que j ai essayé de trouver la raison pourquoi j angoissais avec mon chéri ...
Baird: prend un xanax quand t as une trop grosse crise, sinon ça fait trop de mal

Pour ma part hier j ai aussi pris un calmant parce que je voulais être bien pour mon chéri et comme j étais stressée hier la journée j avais peur!
Bonne soirée a tous
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je me reveille, et j'ai rêvé de quoi ? Toc peur d'etre gay. Grr
Je vais essayer de redormir.
Je vais essayer de redormir.
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