Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1
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- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Je me lève a 5h là tout va bien, je me dis même que j'ai envie d’être dans son lit , de le regarder les yeux dans le yeux et ce qui suis . .
Puis 2 heures plus tard je me réveille en disant " je ne l'aime plus c'est bientôt la fin . . ."
Oh toc de m*rde. . .
leo : comment vas tu ?
Puis 2 heures plus tard je me réveille en disant " je ne l'aime plus c'est bientôt la fin . . ."
Oh toc de m*rde. . .
leo : comment vas tu ?
- leobillycat
- Messages : 229
- Enregistré le : dimanche 27 février 2011 11:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Coucou!
C est dur le réveil , c est toujours le pire...
J ai la migraine et je dois réviser alors déjà la c est pas facile mais en plus je suis triste parce que j arrive pas a me réjouir des choses que je vais faire et ça me déprime vraiment aujourd hui je suis dans ma phase calimero a me dire que c est injuste que j ai ces peurs et vous egalement alors que les autres gens non... On mérite pas d' être malheureux comme ça,
No_answer: qu est ce que tu vas faire aujourd hui? Essaye de te changer les idées pour ne pas penser qu a lui!
C est dur le réveil , c est toujours le pire...
J ai la migraine et je dois réviser alors déjà la c est pas facile mais en plus je suis triste parce que j arrive pas a me réjouir des choses que je vais faire et ça me déprime vraiment aujourd hui je suis dans ma phase calimero a me dire que c est injuste que j ai ces peurs et vous egalement alors que les autres gens non... On mérite pas d' être malheureux comme ça,
No_answer: qu est ce que tu vas faire aujourd hui? Essaye de te changer les idées pour ne pas penser qu a lui!
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Rédaction de mon rapport de stage toute la journée non stop, ca devrait aider à ne pas penser à lui.
- Bravados
- Messages : 54
- Enregistré le : mardi 19 avril 2011 13:59
Toc du couple ou ROCD et dépression
bonjour,
petite frayeur, hier au soir j'ai regardé le net, je cherchais d'où pouvait provenir les phénomènes anxieux ou angoisses. Ainsi je suis tombé sur un article qui dit ceci :"L'anxiété me signale que quelque chose me tracasse... L'angoisse est une expérience émotive de même nature que l'anxiété mais en plus intense. L'intensité plus forte est le signe que l'importance du sujet repoussé est plus grande et donc qu'il est plus urgent encore de l'aborder. Exemple, une femme se surprend parfois à douter de son amour pour son mari. Cette pensée la trouble. À cause de cela, chaque fois, elle la rejette sans y porter véritablement attention. La pensée refait surface de nouveau. elle se dit que ça n'a pas de sens, qu'elle ne peux pas faire vivre un divorce à ses enfants et elle repousse cette pensée. Ce qui deviendra une préoccupation reviendra donc, périodiquement, et systématiquement. Bien qu'elle ne veuille pas lui faire face, cette préoccupation est inscrite en cette femme et continue de l'affecter. Elle restera sous la forme d'une angoisse... une inquiétude mal définie. En fait, une inquiétude que le sujet se garde de définir car le sujet l'effraie. Elle est angoissée".
J'avoue qu'à chaud cet article m'a fait un peu toquer. Je me suis dit "cela revient car tu ne veux peut-être pas voir la vérité en face". Puis, à froid j'ai décortiqué les termes. D'abord la préoccupation, "Disposition d’un esprit tellement occupé d’un objet qu’il ne peut prêter à un autre qu’une moindre attention". Et j'ai compris qu'effectivement, c'est la base de la rumination mentale, du toc, une préoccupation sous la forme d'une pensée revenant de manière récurrente à laquelle le sujet n'est pas en mesure de rationaliser ou de répondre. Puis j'ai cherché un certain nombre d'articles sur le sujet. Il en ressort en fait que le "trouble anxieux" pourrait avoir pour origine une pensée "hypothèse". La plupart des gens vont accepter cette pensée, y faire face et ainsi faire la différence ou le lien entre cette pensée et un problème ou insatisfaction. D'autre vont être tellement troublés et apeurés de ce qui vient de leur traverser l'esprit qu'ils vont tenter de l'ignorer (dans ce cas, l'anxiété reviendra continuellement) où de s'interroger dessus engendrant un phénomène de rumination pouvant aboutir à un Toc alors que le signal que la pensée nous a adressé a pu être mal interprété pouvant révéler tout autre chose. Dans l'article, la femme qui doute fait le constat suivant :
Elle est assise avec son conjoint qui lui parle. Soudain, sans raison apparente, elle se sent devenir triste. Elle constate que sa tristesse prend une saveur supplémentaire de nostalgie et de résignation. Elle reconnaît cette forme de tristesse comme familière. Elle est nostalgique de moments passés avec son mari. Une image s'impose aussitôt dans son esprit: son conjoint borde tendrement le plus jeune des enfants. À ce moment tout devient clair: la femme prend conscience qu'elle est jalouse de ses enfants; elle envie la tendresse et l'attention qu'ils reçoivent de son conjoint. Après un certain temps, elle commence à éprouver un vague inconfort. Donc, le signal "elle se surprend parfois à douter de son amour pour son mari", révèle une insatisfaction, elle ne se sent pas bien, donc elle reporte cela sur son rapport avec son mari mais de manière erronée, puisqu'en fait la situation décrite ensuite montre qu'elle simplement en manque d'affection.
Je crois qu'il faut que nous creusions en nous même, essayer de savoir effectivement comme le disait je ne sais plus laquelle d'entre vous, ce Toc est peut-être l'arbre qui cache la forêt. Ce peut-être plein de chose, j'ai trouvé l'amour, j'ai peur de le perdre et c'est ma façon de m'interroger, je manque de confiance en moi, j'ai peur du divorce et je focalise sur tout ce qui y touche (les émissions, les alliances dans la rue, etc...). Encore une fois, ce n'est pas comme un problème identifié que l'on a pas réglé, c'est une pensée voulant sans doute signifier quelque chose et il faut que nous trouvions de quoi il s'agit. Courage à toutes. Pour ma part, le moral est bon, je crois que j'avance prenant conscience de certaines choses que j'ai étouffées dans ma vie, d'ailleurs pas en rapport avec mon conjoint mais qui peuvent avoir une influence la perception que j'ai parfois de moi-même et que j'ai peur qu'elle n'ait. Bon dimanche
petite frayeur, hier au soir j'ai regardé le net, je cherchais d'où pouvait provenir les phénomènes anxieux ou angoisses. Ainsi je suis tombé sur un article qui dit ceci :"L'anxiété me signale que quelque chose me tracasse... L'angoisse est une expérience émotive de même nature que l'anxiété mais en plus intense. L'intensité plus forte est le signe que l'importance du sujet repoussé est plus grande et donc qu'il est plus urgent encore de l'aborder. Exemple, une femme se surprend parfois à douter de son amour pour son mari. Cette pensée la trouble. À cause de cela, chaque fois, elle la rejette sans y porter véritablement attention. La pensée refait surface de nouveau. elle se dit que ça n'a pas de sens, qu'elle ne peux pas faire vivre un divorce à ses enfants et elle repousse cette pensée. Ce qui deviendra une préoccupation reviendra donc, périodiquement, et systématiquement. Bien qu'elle ne veuille pas lui faire face, cette préoccupation est inscrite en cette femme et continue de l'affecter. Elle restera sous la forme d'une angoisse... une inquiétude mal définie. En fait, une inquiétude que le sujet se garde de définir car le sujet l'effraie. Elle est angoissée".
J'avoue qu'à chaud cet article m'a fait un peu toquer. Je me suis dit "cela revient car tu ne veux peut-être pas voir la vérité en face". Puis, à froid j'ai décortiqué les termes. D'abord la préoccupation, "Disposition d’un esprit tellement occupé d’un objet qu’il ne peut prêter à un autre qu’une moindre attention". Et j'ai compris qu'effectivement, c'est la base de la rumination mentale, du toc, une préoccupation sous la forme d'une pensée revenant de manière récurrente à laquelle le sujet n'est pas en mesure de rationaliser ou de répondre. Puis j'ai cherché un certain nombre d'articles sur le sujet. Il en ressort en fait que le "trouble anxieux" pourrait avoir pour origine une pensée "hypothèse". La plupart des gens vont accepter cette pensée, y faire face et ainsi faire la différence ou le lien entre cette pensée et un problème ou insatisfaction. D'autre vont être tellement troublés et apeurés de ce qui vient de leur traverser l'esprit qu'ils vont tenter de l'ignorer (dans ce cas, l'anxiété reviendra continuellement) où de s'interroger dessus engendrant un phénomène de rumination pouvant aboutir à un Toc alors que le signal que la pensée nous a adressé a pu être mal interprété pouvant révéler tout autre chose. Dans l'article, la femme qui doute fait le constat suivant :
Elle est assise avec son conjoint qui lui parle. Soudain, sans raison apparente, elle se sent devenir triste. Elle constate que sa tristesse prend une saveur supplémentaire de nostalgie et de résignation. Elle reconnaît cette forme de tristesse comme familière. Elle est nostalgique de moments passés avec son mari. Une image s'impose aussitôt dans son esprit: son conjoint borde tendrement le plus jeune des enfants. À ce moment tout devient clair: la femme prend conscience qu'elle est jalouse de ses enfants; elle envie la tendresse et l'attention qu'ils reçoivent de son conjoint. Après un certain temps, elle commence à éprouver un vague inconfort. Donc, le signal "elle se surprend parfois à douter de son amour pour son mari", révèle une insatisfaction, elle ne se sent pas bien, donc elle reporte cela sur son rapport avec son mari mais de manière erronée, puisqu'en fait la situation décrite ensuite montre qu'elle simplement en manque d'affection.
Je crois qu'il faut que nous creusions en nous même, essayer de savoir effectivement comme le disait je ne sais plus laquelle d'entre vous, ce Toc est peut-être l'arbre qui cache la forêt. Ce peut-être plein de chose, j'ai trouvé l'amour, j'ai peur de le perdre et c'est ma façon de m'interroger, je manque de confiance en moi, j'ai peur du divorce et je focalise sur tout ce qui y touche (les émissions, les alliances dans la rue, etc...). Encore une fois, ce n'est pas comme un problème identifié que l'on a pas réglé, c'est une pensée voulant sans doute signifier quelque chose et il faut que nous trouvions de quoi il s'agit. Courage à toutes. Pour ma part, le moral est bon, je crois que j'avance prenant conscience de certaines choses que j'ai étouffées dans ma vie, d'ailleurs pas en rapport avec mon conjoint mais qui peuvent avoir une influence la perception que j'ai parfois de moi-même et que j'ai peur qu'elle n'ait. Bon dimanche
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Alors moi c'est pu une foret que mon "arbre" doit cacher. C'est des forets qui pourraient recouvrir toute la France
Un peu d'humour ça fait pas de mal.
Un peu d'humour ça fait pas de mal.
- Bravados
- Messages : 54
- Enregistré le : mardi 19 avril 2011 13:59
Toc du couple ou ROCD et dépression
bonjour,
après ce week-end prolongé je vois que personne n'a posté. C'est sans doute bon signe pour la plus part d'entre vous qui avez passé des moments sereins. Moi cela a été mitigé. Pas vraiment mal mais pas au top non plus. Pas de pensées type "tu ne l'aimes plus" mais des pensées "tu ne te sens pas bien, quand tu est bien et que tu lui dit que tu l'aimes est-ce vrai ? Etc... En fait tout un tas de questions voulant savoir pourquoi j'ai ces pensées, est-ce fondé ou non, est-ce un toc ou non. Et puis d'un coup devant mon téléviseur avec ma femme, je ne pense à rien et naturellement je me rapproche d'elle, lui prends la main. Le réalisant je me mets à penser "quel foutu Toc". Je suis heureux avec ma femme et mes enfants mais lorsque les pensées arrivent, c'est perturbant, même vis à vis des enfants. J'ai du mal à être proche et disponible. Je pense que si je n'avais pas de pensées sur mon couple j'en aurais sur mes enfants... là je vois toute l’irréalité de la chose. Je me suis couché sans anxiété et me suis réveillé de bonne humeur ce matin. Je me dis que j'aime bien évidemment ma femme, mais je sens que les pensées du week-end me perturbent. C'est à chaque fois le même phénomène, jusqu'à ce leur souvenir s'estompe et que j'ai le sentiment que j'en suis sorti... En fait je souhaiterai tellement réaliser de manière permanente que c'est un toc... Pour les personnes souffrant d'un autre Toc diagnostiqué, ont-elle conscience que c'en est un ?
après ce week-end prolongé je vois que personne n'a posté. C'est sans doute bon signe pour la plus part d'entre vous qui avez passé des moments sereins. Moi cela a été mitigé. Pas vraiment mal mais pas au top non plus. Pas de pensées type "tu ne l'aimes plus" mais des pensées "tu ne te sens pas bien, quand tu est bien et que tu lui dit que tu l'aimes est-ce vrai ? Etc... En fait tout un tas de questions voulant savoir pourquoi j'ai ces pensées, est-ce fondé ou non, est-ce un toc ou non. Et puis d'un coup devant mon téléviseur avec ma femme, je ne pense à rien et naturellement je me rapproche d'elle, lui prends la main. Le réalisant je me mets à penser "quel foutu Toc". Je suis heureux avec ma femme et mes enfants mais lorsque les pensées arrivent, c'est perturbant, même vis à vis des enfants. J'ai du mal à être proche et disponible. Je pense que si je n'avais pas de pensées sur mon couple j'en aurais sur mes enfants... là je vois toute l’irréalité de la chose. Je me suis couché sans anxiété et me suis réveillé de bonne humeur ce matin. Je me dis que j'aime bien évidemment ma femme, mais je sens que les pensées du week-end me perturbent. C'est à chaque fois le même phénomène, jusqu'à ce leur souvenir s'estompe et que j'ai le sentiment que j'en suis sorti... En fait je souhaiterai tellement réaliser de manière permanente que c'est un toc... Pour les personnes souffrant d'un autre Toc diagnostiqué, ont-elle conscience que c'en est un ?
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Désolé pour le double post mais ce matin Grosse, Grosse panique.
Et comme vous le savez, mes tocs se portent surtout sur la peur des "deviances" sexuelles. Notamment une relation à plusieurs. Je ne veux pas pratiquer ce genre de pratique, et le toc me dit que si je veux le faire bref vous connaissez la machine.
Et ce matin ma copine m'a fait une mauvaise blague, elle me fait "Je veux qu'on fasse l'amour à 3". Donc je commence à paniquer, je lui demande sérieusement. Elle me reponds que oui. Ce qui m'a vraiment étonné car elle est comme moi. Et elle etait vraiment longue a repondre. Donc vous savez ce que ça fait, on fait que penser, penser, penser. Je tournais comme un lion en cage, j'en ai quasiment vomis, j'avais de relanc. Ca n'allait pas. Donc je ne lui ai pas parlé de mon etat et après, elle m'a dit que non c'etait une blague. Puis là je lui ai dit comment j'etais pendant sa "blague". Je ne lui pardonnerais pas ça. J'etais vraiment mal.
Ca peut paraitre debile pour les autres, et je le conçois.
Alors pendant ce temps d'attente je vous raconte pas le toc : "Mais si tu en as envie, TU VEUX !!!" Moi non. Puis je me disais "Peut-etre que... ?" Donc le toc me harcelait.
Pour ceux qui ont eu des tocs sur des trucs sexuels connaissent notamment peur d'etre gay. Un mec peut aller jusqu'a avoir une erection tellement le toc est fort. Car le moment de stress envoit comme une pulsion, une chose qu'on ne controle pas, et que l'on ne desire pas. Et ça m'a fait cela. On le sent que c'est pas naturel.
J'ai vraiment eu peur.. et je suis très en colère.
Edit : Bravados, ceux qui ne connaissent pas que ceci est un toc, ne peuvent savoir. Mais ils savent qu'ils ne le veulent pas. Et que donc c'est "faux". Moi avant je ne savais pas que c'etait un toc.
Tant mieux si tu t'es reveillé de bonne humour ! Courage, camarade.
Et comme vous le savez, mes tocs se portent surtout sur la peur des "deviances" sexuelles. Notamment une relation à plusieurs. Je ne veux pas pratiquer ce genre de pratique, et le toc me dit que si je veux le faire bref vous connaissez la machine.
Et ce matin ma copine m'a fait une mauvaise blague, elle me fait "Je veux qu'on fasse l'amour à 3". Donc je commence à paniquer, je lui demande sérieusement. Elle me reponds que oui. Ce qui m'a vraiment étonné car elle est comme moi. Et elle etait vraiment longue a repondre. Donc vous savez ce que ça fait, on fait que penser, penser, penser. Je tournais comme un lion en cage, j'en ai quasiment vomis, j'avais de relanc. Ca n'allait pas. Donc je ne lui ai pas parlé de mon etat et après, elle m'a dit que non c'etait une blague. Puis là je lui ai dit comment j'etais pendant sa "blague". Je ne lui pardonnerais pas ça. J'etais vraiment mal.
Ca peut paraitre debile pour les autres, et je le conçois.
Alors pendant ce temps d'attente je vous raconte pas le toc : "Mais si tu en as envie, TU VEUX !!!" Moi non. Puis je me disais "Peut-etre que... ?" Donc le toc me harcelait.
Pour ceux qui ont eu des tocs sur des trucs sexuels connaissent notamment peur d'etre gay. Un mec peut aller jusqu'a avoir une erection tellement le toc est fort. Car le moment de stress envoit comme une pulsion, une chose qu'on ne controle pas, et que l'on ne desire pas. Et ça m'a fait cela. On le sent que c'est pas naturel.
J'ai vraiment eu peur.. et je suis très en colère.
Edit : Bravados, ceux qui ne connaissent pas que ceci est un toc, ne peuvent savoir. Mais ils savent qu'ils ne le veulent pas. Et que donc c'est "faux". Moi avant je ne savais pas que c'etait un toc.
Tant mieux si tu t'es reveillé de bonne humour ! Courage, camarade.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
En fait je me suis mise en tête que j'attendais un déclic pour voir que je n'étais plus amoureuse de lui, parce j'en suis venue à penser que penser 24 h / 24 h tu ne l'aimes plus, que là ce n'est plus le toc mais moi.
J'ai eu comme une pensée ce n'est pas un homme à propos d'un truc qui s'est passé il y a longtemps, et du coup j'ai rompu avec lui en lui disant que ce n'était pas un homme etc . . . sachant que je ne supporte pas qu'un homme n'en soit en réalité pas un.
Parce qu'il me disait avoir plus souffert que moi à propos d'un truc de notre passé, finalement après je n'ai éprouvé aucun regret . . .
J'ai voulu prendre de ses nouvelles etc . . .
Jusqu'a ce que j'en parle avec un ami et donc que je rende la chose plus réelle, et là je ne sais pas, je me suis dis tu l'aimes. . .
Et j'ai commencé à pleurer, à m'en vouloir de lui avoir fait du mal, a penser que c'est l'homme de ma vie,
Je ne sais pas si c'est le toc ou si c'est moi qui ne l'aime plus et ne veut pas voir la vérité ou bien si c'est moi qui cherche un moyen de me séparer de lui par touts les moyens car j'ai cette pensée " tu ne l'aimes plus qui tourne en boucle "et que j'essaie de la rationaliser. . .
Edit : Je ne sais pas, j'ai la sensation bizarre que j'essaie de me raccrocher a quelque chose . . .
Je en comprends vraiment si c'est le toc ou moi qui ai parlé, mais bon, depuis 3 semaines je suis au fond du trou.
J'ai eu comme une pensée ce n'est pas un homme à propos d'un truc qui s'est passé il y a longtemps, et du coup j'ai rompu avec lui en lui disant que ce n'était pas un homme etc . . . sachant que je ne supporte pas qu'un homme n'en soit en réalité pas un.
Parce qu'il me disait avoir plus souffert que moi à propos d'un truc de notre passé, finalement après je n'ai éprouvé aucun regret . . .
J'ai voulu prendre de ses nouvelles etc . . .
Jusqu'a ce que j'en parle avec un ami et donc que je rende la chose plus réelle, et là je ne sais pas, je me suis dis tu l'aimes. . .
Et j'ai commencé à pleurer, à m'en vouloir de lui avoir fait du mal, a penser que c'est l'homme de ma vie,
Je ne sais pas si c'est le toc ou si c'est moi qui ne l'aime plus et ne veut pas voir la vérité ou bien si c'est moi qui cherche un moyen de me séparer de lui par touts les moyens car j'ai cette pensée " tu ne l'aimes plus qui tourne en boucle "et que j'essaie de la rationaliser. . .
Edit : Je ne sais pas, j'ai la sensation bizarre que j'essaie de me raccrocher a quelque chose . . .
Je en comprends vraiment si c'est le toc ou moi qui ai parlé, mais bon, depuis 3 semaines je suis au fond du trou.
- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
No_answer, je compatis. Ruminer ce genre de pensées négatives pendant des heures, c'est difficilement supportable. Mais on ne peut pas, par définition, s'en empêcher, sinon, ça ne serait pas un toc. C'est ce qui nous rend démunis. J'ai vécu la même chose que toi il y a un mois environ, et ça a duré deux semaines, l'angoisse montant doucement. Jusqu'à me donner l'impression que j'étais vide, que je ne ressentais plus rien envers mon copain (et en pensant que j'étais homosexuelle, puisque j'ai aussi ce toc). J'avais une sensation de dégoût permanent, une nausée en continu et le coeur vide. L'horreur. Aujourd'hui, je vais mieux, je rumine moins : ça va, ça vient. Quand je vais mal, je pleure, jusqu'à en être fatiguée, je dors si besoin et je sors. Je fais du sport, j'essaie de faire cesser les ruminations. Ton toc essaie de te faire douter du fait que ça soit un toc, en tout cas, c'est assez visible dans ce que tu racontes. Essaie de laisser passer ces pensées et si tu n'y arrives pas, ne culpabilise pas : on a tous nos moments de faiblesse avec ces tocs.
@ Baird : tu décris très bien ces pulsions que peut envoyer le toc, lorsque s'il s'agit de tocs liés à la sexualité. Je me dégoûte quand je ressens ce genre de sensations. Ca me donne envie de vomir. C'est comme si une partie de ma tête était horrifiée, dégoûtée, criait "non je ne veux PAS !!" et que l'autre partie hurlait, en essayant d'avoir le dessus : "mais si, c'est ça que tu veux !!" et envoyait des signaux à mon corps pour me le faire croire. Dans ces moments là, je ne sais pas pour toi, mais moi, c'est l'horreur absolue. Je me sens sale, je chiale toutes les larmes de mon corps, je voudrais dormir et me réveiller sans toc, plus rien, nada ! Je deviens limite comme un gosse, apeuré. Je prends souvent un pull ou un tee shirt de mon copain, avec son odeur, pour me rassurer et me rappeler que c'est lui que j'aime... En tout cas, tu as très bien décrit ce que je ressens aussi, merci
@ Bravados : pour ma part, avant d'être diagnostiquée sur la phobie d'impulsion suicidaire, je ressentais ça comme quelque chose qui ne me correspondait pas. Ca n'était pas moi, et en même temps, j'avais l'impression que ces pulsions (un peu comme dans le toc sur la peur d'être homosexuelle d'ailleurs), je les ressentais comme faisant partie de moi, même si elles me dégoûtaient et que je voulais qu'elles partent. Du coup, je croyais réellement que j'étais devenue suicidaire, sans savoir pourquoi, ou que je faisais une dépression sans savoir pourquoi. Comme quoi, pour moi, toutes mes pensées, toutes mes idées étaient miennes, révélaient qui j'étais. Avant que je comprenne, grâce à l'aide de mon psy, qu'on a tous des pensées intrusives et que nos pensées et même nos fantasmes parfois ne disent pas qui l'on est et ce qu'on a envie de faire, en bref, ne présagent pas d'un passage à l'acte, il aura fallu beaucoup de temps. Même lorsque mon toc a changé d'objet, j'ai mis du temps à me dire que là encore, il s'agissait d'un toc, alors que ma thérapie était bien entamée et que j'avais les moyens de comprendre rationnellement que c'était un toc. Je me posais la question, je doutais. C'était illogique et absurde, puisque je me comportais de la même façon qu'auparavant, sauf qu'à la place d'avoir peur de me suicider, j'avais peur de ne plus aimer mon copain et de devenir homosexuelle. Il faut vraiment un degré de maîtrise important face à son toc pour se dire que c'est un toc et en rester là dans l'angoisse. A la limite, on pourrait presque dire que lorsqu'on atteint ce stade, on est quasiment guéri.
--edit--
Purée, ça n'a pas marché mon smiley, ça a mis un lien en plein dans mon message, désolée...
@ Baird : tu décris très bien ces pulsions que peut envoyer le toc, lorsque s'il s'agit de tocs liés à la sexualité. Je me dégoûte quand je ressens ce genre de sensations. Ca me donne envie de vomir. C'est comme si une partie de ma tête était horrifiée, dégoûtée, criait "non je ne veux PAS !!" et que l'autre partie hurlait, en essayant d'avoir le dessus : "mais si, c'est ça que tu veux !!" et envoyait des signaux à mon corps pour me le faire croire. Dans ces moments là, je ne sais pas pour toi, mais moi, c'est l'horreur absolue. Je me sens sale, je chiale toutes les larmes de mon corps, je voudrais dormir et me réveiller sans toc, plus rien, nada ! Je deviens limite comme un gosse, apeuré. Je prends souvent un pull ou un tee shirt de mon copain, avec son odeur, pour me rassurer et me rappeler que c'est lui que j'aime... En tout cas, tu as très bien décrit ce que je ressens aussi, merci
@ Bravados : pour ma part, avant d'être diagnostiquée sur la phobie d'impulsion suicidaire, je ressentais ça comme quelque chose qui ne me correspondait pas. Ca n'était pas moi, et en même temps, j'avais l'impression que ces pulsions (un peu comme dans le toc sur la peur d'être homosexuelle d'ailleurs), je les ressentais comme faisant partie de moi, même si elles me dégoûtaient et que je voulais qu'elles partent. Du coup, je croyais réellement que j'étais devenue suicidaire, sans savoir pourquoi, ou que je faisais une dépression sans savoir pourquoi. Comme quoi, pour moi, toutes mes pensées, toutes mes idées étaient miennes, révélaient qui j'étais. Avant que je comprenne, grâce à l'aide de mon psy, qu'on a tous des pensées intrusives et que nos pensées et même nos fantasmes parfois ne disent pas qui l'on est et ce qu'on a envie de faire, en bref, ne présagent pas d'un passage à l'acte, il aura fallu beaucoup de temps. Même lorsque mon toc a changé d'objet, j'ai mis du temps à me dire que là encore, il s'agissait d'un toc, alors que ma thérapie était bien entamée et que j'avais les moyens de comprendre rationnellement que c'était un toc. Je me posais la question, je doutais. C'était illogique et absurde, puisque je me comportais de la même façon qu'auparavant, sauf qu'à la place d'avoir peur de me suicider, j'avais peur de ne plus aimer mon copain et de devenir homosexuelle. Il faut vraiment un degré de maîtrise important face à son toc pour se dire que c'est un toc et en rester là dans l'angoisse. A la limite, on pourrait presque dire que lorsqu'on atteint ce stade, on est quasiment guéri.
--edit--
Purée, ça n'a pas marché mon smiley, ça a mis un lien en plein dans mon message, désolée...
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Pauline04 a écrit :@ Baird : tu décris très bien ces pulsions que peut envoyer le toc, lorsque s'il s'agit de tocs liés à la sexualité. Je me dégoûte quand je ressens ce genre de sensations. Ca me donne envie de vomir. C'est comme si une partie de ma tête était horrifiée, dégoûtée, criait "non je ne veux PAS !!" et que l'autre partie hurlait, en essayant d'avoir le dessus : "mais si, c'est ça que tu veux !!" et envoyait des signaux à mon corps pour me le faire croire. Dans ces moments là, je ne sais pas pour toi, mais moi, c'est l'horreur absolue. Je me sens sale, je chiale toutes les larmes de mon corps, je voudrais dormir et me réveiller sans toc, plus rien, nada ! Je deviens limite comme un gosse, apeuré. Je prends souvent un pull ou un tee shirt de mon copain, avec son odeur, pour me rassurer et me rappeler que c'est lui que j'aime... En tout cas, tu as très bien décrit ce que je ressens aussi, merci
On va dire que je connais bien les tocs sexuels car 3/4 de mes tocs sont des tocs sexuels. De plus j'ai eu la peur d'etre gay pendant 2-3 ans, donc je connais les sensations, et à force je sais comment ca marche.
Comme tu le dis tu as une partie (le toc) qui te fait ressentir des choses comme si tu voulais vraiment essayer, que ça t'exite. Pour les femmes je crois que ça vous chauffe au niveau du vagin, après je sais pas si ça va jusqu'au point que vous vous lubrifiez. Les mecs ca envoit une pression dans le sexe, et ca emmene jusqu'a l'erection. Genre je prends l'exemple de la peur d'etre gay. Moi avant, rien que me dire le mot "gay" ou "homme", ça m'envoyait cette pression, et erection. Alors que je voulais pas. Ca te donne envie, comme si c'etait réel, avec des sensations. Et toi, tu sais que tu veux pas, et tu te degoute, tu dis que tu veux pas. Tu as envie de pleurer, de te suicider. T'es comme a mi-chemin entre je veux et je veux pas.
C'est vraiment horrible comme sensation.
Alors imagine mon etat quand on te dit serieusement (c'etait une blague) ceci. Je te raconte pas l'etat. J'allais rompre.
No_Answer, ne t'en fais pas tu l'aime !
Quand tu es avec lui, faut essayer de pas te poser ses questions profite de lui. Quand, tu es avec, et que tu te prouve que tu l'aime et que tu veux de lui, et ben, ça prouve que c'est qu'un toc.
Le pire avec les tocs, c'est qu'on sait qu'on veut pas. Et ben on va passer a une autre question.
Ex : Je veux pas faire l'amour avec la lumiere ? Et là tu te dis : Et si c'est une lumiere de couleur bleu ?
Fin ca montre la debilité de nos tocs.
- Pauline04
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Toc du couple ou ROCD et dépression
C'est tout à fait ça, Baird, mais vraiment. Ca me rend limite joyeuse de voir que tu analyses si bien ces sensations ! Ca me permet de décompresser. Pour moi, les sensations physiques, ça a vraiment été le pire de tout dans mes tocs. Je ne comprenais pas comment le toc pouvait produire de tels effets. Et donc du coup, je me disais constamment : "tu ressens des choses, donc tu dois être lesbienne et ton problème, c'est juste que tu ne l'acceptes pas !". Et oui, pour les femmes, sans entrer dans des détails sordides, ça peut conduire le vagin à se lubrifier. C'est la panique la plus totale !! T'as envie de vomir et tu crois que tu as envie de passer à l'acte en même temps. C'est incompréhensible au début. Mais je crois que même au delà des tocs sexuels, les sensations sont présentes. Pour la peur du suicide, parfois, j'étais physiquement obligée de m'éloigner de la fenêtre ou d'un couteau car je me sentais physiquement prête à sauter ou à me tailler les veines. Je ressentais une pulsion noire en moi, un peu la même chose que pour les tocs sexuels mais dirigés vers des endroits différents du corps. Je sais pas si je suis très claire...
En tout cas, je comprends que ça ait pu être dur à vivre l'épisode de ce matin. Tu lui as parlé précisément de tes tocs à ta copine ? Peut-être que tu dois lui faire un peu peur pour qu'elle comprenne que tu vis un calvaire et que les blagues de ce genre, ça n'est pas forcément la meilleure chose à faire. Dans l'ignorance, il est arrivé que mon copain me dise des trucs un peu débiles, sur le ton de l'humour parfois, du genre "allez calme toi, arrête d'y penser" (comme si c'était aussi simple que ça!!) ou "quelle tragédie de ruminer comme ça". Ce que j'ai fait, c'est que j'ai acheté un bouquin sur les tocs et je lui ai demandé de le lire. Du coup, à présent, il a de quoi m'aider quand ça va mal. Ou en tout cas, il évite les maladresses du genre "c'est une question de volonté". Quand j'étais plus jeune, c'est ce que ma mère disait. Je me rappelle d'un truc en particulier : quand j'étais tendue, j'avais pris l'habitude de me tournicoter une mèche de cheveux, j'arrachais rien, c'était pas de la trichotillomanie, mais parfois, je tournais cette mèche à une vitesse folle. Ma mère devenait chèvre, je lui disais que je n'arrivais pas à m'en empêcher, mais comme elle ne le comprenait pas, elle me tapait sur la main dès qu'elle me voyait faire. Ca lui aurait fait du bien de lire un truc sur l'anxiété des enfants ou les angoisses infantiles, mais bon...
D'ailleurs, enfant, adolescent, est-ce que vous étiez des personnes anxieuses ? Avec déjà des tocs ? Des manifestations d'angoisse ?
Pour les questions qui s'enchaînent les unes après les autres ,tu as encore totalement raison. Le toc trouvera toujours une faille pour te faire peur, pour augmenter l'angoisse. C'est super pénible.
En tout cas, je comprends que ça ait pu être dur à vivre l'épisode de ce matin. Tu lui as parlé précisément de tes tocs à ta copine ? Peut-être que tu dois lui faire un peu peur pour qu'elle comprenne que tu vis un calvaire et que les blagues de ce genre, ça n'est pas forcément la meilleure chose à faire. Dans l'ignorance, il est arrivé que mon copain me dise des trucs un peu débiles, sur le ton de l'humour parfois, du genre "allez calme toi, arrête d'y penser" (comme si c'était aussi simple que ça!!) ou "quelle tragédie de ruminer comme ça". Ce que j'ai fait, c'est que j'ai acheté un bouquin sur les tocs et je lui ai demandé de le lire. Du coup, à présent, il a de quoi m'aider quand ça va mal. Ou en tout cas, il évite les maladresses du genre "c'est une question de volonté". Quand j'étais plus jeune, c'est ce que ma mère disait. Je me rappelle d'un truc en particulier : quand j'étais tendue, j'avais pris l'habitude de me tournicoter une mèche de cheveux, j'arrachais rien, c'était pas de la trichotillomanie, mais parfois, je tournais cette mèche à une vitesse folle. Ma mère devenait chèvre, je lui disais que je n'arrivais pas à m'en empêcher, mais comme elle ne le comprenait pas, elle me tapait sur la main dès qu'elle me voyait faire. Ca lui aurait fait du bien de lire un truc sur l'anxiété des enfants ou les angoisses infantiles, mais bon...
D'ailleurs, enfant, adolescent, est-ce que vous étiez des personnes anxieuses ? Avec déjà des tocs ? Des manifestations d'angoisse ?
Pour les questions qui s'enchaînent les unes après les autres ,tu as encore totalement raison. Le toc trouvera toujours une faille pour te faire peur, pour augmenter l'angoisse. C'est super pénible.
- Baird
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Toc du couple ou ROCD et dépression
Oui les sensations c'est ce qu'y a de plus terrible et qui fait douter enormement. C'etait pareil pour moi, avant, j'avais la peur de me suicider, pareil que toi je devais m'eloigner de la fenetre (Je vis au 5éme donc...).
Par la suite, maintenant je connais bien les sensations eprouvées, donc c'est ça qui m'a permis d'aider 4 personnes a en guerrir.
Sinon, je remarque un point similaire, plus jeune on avait des tocs "physiques". Moi enfant, et debut ado je faisais que des tocs physiquement comme ranger de telle façon, mettre cela ici etc.. Et maintenant j'en ai quasi pu car je me suis soigné seul, et j'ai tout dans la tete maintenant.
Et oui j'ai toujours etait anxieux.
Pour ma copine, elle sait pour mes tocs, meme depuis bien avant qu'on soit ensemble (c'etait ma meilleure amie). Mais je lui avais jamais dit vraiment sur quoi je ruminais et elle savait pas pour cela. Donc elle s'en excuse. Après elle sait que je toc beaucoup. Donc elle fait attention. Et au debut, elle croyait que c'etait n'importe quoi. Mais je lui ai fais lire des postes, de personnes ayant le toc etc... Et elle a compris la detresse interne que nous subissont.
Par la suite, maintenant je connais bien les sensations eprouvées, donc c'est ça qui m'a permis d'aider 4 personnes a en guerrir.
Sinon, je remarque un point similaire, plus jeune on avait des tocs "physiques". Moi enfant, et debut ado je faisais que des tocs physiquement comme ranger de telle façon, mettre cela ici etc.. Et maintenant j'en ai quasi pu car je me suis soigné seul, et j'ai tout dans la tete maintenant.
Et oui j'ai toujours etait anxieux.
Pour ma copine, elle sait pour mes tocs, meme depuis bien avant qu'on soit ensemble (c'etait ma meilleure amie). Mais je lui avais jamais dit vraiment sur quoi je ruminais et elle savait pas pour cela. Donc elle s'en excuse. Après elle sait que je toc beaucoup. Donc elle fait attention. Et au debut, elle croyait que c'etait n'importe quoi. Mais je lui ai fais lire des postes, de personnes ayant le toc etc... Et elle a compris la detresse interne que nous subissont.
- Pauline04
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- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Si ta copine ne savait pas sur quoi tu ruminais, je crois que tu ne devrais pas lui en tenir trop rigueur. Même si ça n'excuse pas sa blague, elle ne pouvait pas se douter de l'objet précis de tes angoisses.
Sur l'évolution des tocs, moi aussi, plus jeune, j'avais des tocs liés au rangement et à la symétrie, j'étais très méticuleuse, il fallait souvent que je fasse la même chose à droite et à gauche (du genre marcher sur un carreau du sol avec un pied, puis ressentir la même chose avec l'autre pied), je faisais pas mal de sport en plus, avec des compétitions et je crois que ça n'a pas aidé à moins ritualiser : tous les sportifs ont leurs petits trucs pour se déstresser et j'en ai eu moi aussi. Comme pour toi, à présent, tout est dans ma tête ! C'est ce qui rend aussi nos tocs particulièrement durs à supporter, parce que les gens autour ne se rendent pas compte. Lorsque j'ai expliqué ce que je ressentais à une amie très proche, elle a failli me pas me croire, parce que je ne laisse rien voir.
Je voulais te demander, vu que tu es super calé sur les tocs
et en particulier sur les tocs sexuels, sous quelle forme ces tocs se présentaient dans ton cas. Moi par exemple, lorsque je ne rumine pas trop, que je ne pense pas trop au toc, ou même avant que le toc ne soit là, il arrive ou revient sous des formes violentes. J'ai des flashs violents qui me viennent en tête, c'était pareil pour la phobie d'impulsion suicidaire. Des images violentes, obscènes (par exemple, je me vois me jeter sur la poitrine d'une femme, lui arracher ses habits). Ca n'a rien de tendre, d'amoureux, c'est vraiment comme si c'était pulsionnel, un déchaînement de rage, de fureur. Et c'est exactement ce que je ressens dans mon corps au même moment, avec cette excitation malsaine qui monte. Du coup, si ces images me font trop peur, je commence à m'y attarder et je sens à la fois le dégoût et cette excitation, cette tension monter en même temps. Et plus je vais essayer d'analyser ces images parce qu'elles me font peur, plus je vais me sentir dégoûtée et excitée en me repensant les images en boucle dans ma tête.
Par contre, lorsque la rumination est complètement installée et que je me sens mal depuis des heures, voire des jours, je me sens stressée, sous tension, dégoûtée, mais ce ne sont plus des flashs qui s'imposent à moi. C'est moi même qui cherche à me tester. Comme j'ai eu l'impression d'avoir eu une pulsion envers une femme, je me pose les questions les plus diverses : je m'imagine avec une femme, aimer une femme, vivre avec elle, avoir des relations sexuelles avec elles (qui ne se résument pas à une simple pulsion). Et je rumine là dessus des heures. Idem pour le fait de ne plus aimer mon copain : je peux être plus ou moins calme et à l'occasion d'un câlin, d'un bisou, être assaillie par des pensées intrusives à la con. Et puis après la force de mes pensées va me faire ruminer sur plein de trucs, une question en entraînant une autre, et à la fin, je suis très loin de cette espèce de pulsion sous forme de flashs que j'ai ressentie au début.
Est-ce que c'est pareil pour toi ? En deux phases 1) pulsion, voie malsaine dans ta tête qui te dit que c'est de ça dont tu as envies, stress et excitation qui montent, et lutte pour ne pas qu'elles montent et 2) rumination et tests sur tout et n'importe quoi ?
Je ne sais pas si j'analyse bien la situation ou pas, j'ai du mal à y voir clair, mais j'aimerais tellement pouvoir décrypter ce que je ressens pour pouvoir le maîtriser en cas de rechute. Pouvoir détecter et me dire : "oula, ça c'est le toc, pas la peine de ruminer là dessus".
C'est très perturbant en tout cas. Je peux être très bien calme, sereine et sûre de mon amour envers mon copain, de ma sexualité et paf ! 10 minutes après, je peux avoir une pensée intrusive horrible, non maîtrisée, accompagnée d'excitation et de dégoût. Et là, si je suis pas en forme, je pars dans mes délires et mes tests pendant des heures. Je cherche des trucs sur internet mais en même temps y a pas grand chose, ce qui ne fait qu'empirer l'incertitude. Ca me fatigue ces moments là.
Allez, bonne soirée à tous, j'espère qu'elle ne sera pas trop "tocquée"
Sur l'évolution des tocs, moi aussi, plus jeune, j'avais des tocs liés au rangement et à la symétrie, j'étais très méticuleuse, il fallait souvent que je fasse la même chose à droite et à gauche (du genre marcher sur un carreau du sol avec un pied, puis ressentir la même chose avec l'autre pied), je faisais pas mal de sport en plus, avec des compétitions et je crois que ça n'a pas aidé à moins ritualiser : tous les sportifs ont leurs petits trucs pour se déstresser et j'en ai eu moi aussi. Comme pour toi, à présent, tout est dans ma tête ! C'est ce qui rend aussi nos tocs particulièrement durs à supporter, parce que les gens autour ne se rendent pas compte. Lorsque j'ai expliqué ce que je ressentais à une amie très proche, elle a failli me pas me croire, parce que je ne laisse rien voir.
Je voulais te demander, vu que tu es super calé sur les tocs
Par contre, lorsque la rumination est complètement installée et que je me sens mal depuis des heures, voire des jours, je me sens stressée, sous tension, dégoûtée, mais ce ne sont plus des flashs qui s'imposent à moi. C'est moi même qui cherche à me tester. Comme j'ai eu l'impression d'avoir eu une pulsion envers une femme, je me pose les questions les plus diverses : je m'imagine avec une femme, aimer une femme, vivre avec elle, avoir des relations sexuelles avec elles (qui ne se résument pas à une simple pulsion). Et je rumine là dessus des heures. Idem pour le fait de ne plus aimer mon copain : je peux être plus ou moins calme et à l'occasion d'un câlin, d'un bisou, être assaillie par des pensées intrusives à la con. Et puis après la force de mes pensées va me faire ruminer sur plein de trucs, une question en entraînant une autre, et à la fin, je suis très loin de cette espèce de pulsion sous forme de flashs que j'ai ressentie au début.
Est-ce que c'est pareil pour toi ? En deux phases 1) pulsion, voie malsaine dans ta tête qui te dit que c'est de ça dont tu as envies, stress et excitation qui montent, et lutte pour ne pas qu'elles montent et 2) rumination et tests sur tout et n'importe quoi ?
Je ne sais pas si j'analyse bien la situation ou pas, j'ai du mal à y voir clair, mais j'aimerais tellement pouvoir décrypter ce que je ressens pour pouvoir le maîtriser en cas de rechute. Pouvoir détecter et me dire : "oula, ça c'est le toc, pas la peine de ruminer là dessus".
C'est très perturbant en tout cas. Je peux être très bien calme, sereine et sûre de mon amour envers mon copain, de ma sexualité et paf ! 10 minutes après, je peux avoir une pensée intrusive horrible, non maîtrisée, accompagnée d'excitation et de dégoût. Et là, si je suis pas en forme, je pars dans mes délires et mes tests pendant des heures. Je cherche des trucs sur internet mais en même temps y a pas grand chose, ce qui ne fait qu'empirer l'incertitude. Ca me fatigue ces moments là.
Allez, bonne soirée à tous, j'espère qu'elle ne sera pas trop "tocquée"
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Donc, oui moi aussi, ça me fait comme toi.
Les images, ou petites pulsions. Puis après "plus rien" quand le toc est installé.
C'est normal. Je pense pour moi que le toc fait ça, pour nous faire tomber, et s'intaller. C'est pour cela qu'il faut les ignorer.
Je sais pas si tu remarque, mais souvent les idées qui nous degoute le plus, ou dont on a le plus peur ce sont celle qui nous "exite" le plus sous le toc. Ca c'est vraiment horrible.
Le soucis c'est que l'ont toc sur une merd* et après, cette question engendre une autre etc...
J'avais les meme tocs physique que toi plus jeune. Fin moi genre tous les soirs ça me prenait 1h avant de dormir (mettre les chaussures droites, plier les serviettes nickeln ranger mes peluches par taille et couleur
etc...).
Ou petit rituel (faire 3 prieres tous les soirs).
Moi j'essaye de nier en bloc le toc. Quand il arrive, je chante. Pour oublier mais y a toujours un petit pic ou tu te sens obligé de lui repondre.
Pour ma part, je sais pas toi, mais quand je parle de mon soucis (les tocs) a quelqu'un, j'ai l'impression en l'expliquant il va croire que je suis schizophrene ou double personnalité, ou fou. Car je pense qu'on dit tous "Tu vois j'ai une peur, et dans ma tete une voix me dit "mais siii !" etc..
C'est pour ça que moi j'explique je dis bien : "Ca vient de moi, je suis en aucun cas maboule ou quoi"
Le soucis avec les tocs, c'est qu'on peut etre bien comme tu dis, et il va se passer quelque chose et bam TOC !
Pour ma copine, je ne l'excuse pas de cette erreur, mais ce n'est pas grave. Ca va mieux. Et je me sens comme plus leger.
Moi, quand je parle d'un toc a ma copine généralement, il part après.
Les images, ou petites pulsions. Puis après "plus rien" quand le toc est installé.
C'est normal. Je pense pour moi que le toc fait ça, pour nous faire tomber, et s'intaller. C'est pour cela qu'il faut les ignorer.
Je sais pas si tu remarque, mais souvent les idées qui nous degoute le plus, ou dont on a le plus peur ce sont celle qui nous "exite" le plus sous le toc. Ca c'est vraiment horrible.
Le soucis c'est que l'ont toc sur une merd* et après, cette question engendre une autre etc...
J'avais les meme tocs physique que toi plus jeune. Fin moi genre tous les soirs ça me prenait 1h avant de dormir (mettre les chaussures droites, plier les serviettes nickeln ranger mes peluches par taille et couleur
Ou petit rituel (faire 3 prieres tous les soirs).
Moi j'essaye de nier en bloc le toc. Quand il arrive, je chante. Pour oublier mais y a toujours un petit pic ou tu te sens obligé de lui repondre.
Pour ma part, je sais pas toi, mais quand je parle de mon soucis (les tocs) a quelqu'un, j'ai l'impression en l'expliquant il va croire que je suis schizophrene ou double personnalité, ou fou. Car je pense qu'on dit tous "Tu vois j'ai une peur, et dans ma tete une voix me dit "mais siii !" etc..
C'est pour ça que moi j'explique je dis bien : "Ca vient de moi, je suis en aucun cas maboule ou quoi"
Le soucis avec les tocs, c'est qu'on peut etre bien comme tu dis, et il va se passer quelque chose et bam TOC !
Pour ma copine, je ne l'excuse pas de cette erreur, mais ce n'est pas grave. Ca va mieux. Et je me sens comme plus leger.
Moi, quand je parle d'un toc a ma copine généralement, il part après.
- Pauline04
- Messages : 53
- Enregistré le : vendredi 10 juin 2011 16:24
Toc du couple ou ROCD et dépression
Tout à fait, ce qui nous fait le plus peur, ce qui nous dégoûte le plus a priori, c'est ce qui nous "excite" le plus sous le toc. C'est fou comme on peut ressentir les choses de la même façon : on devrait plus vulgariser sur les tocs, moi avant de comprendre que je n'étais pas folle, et que je n'étais pas seule, l'eau a coulé sous les ponts. Je me serais épargnée des mois de souffrance et de tristesse...
Pour le fait de le dire aux autres, tu as raison, à chaque fois, je précise que je suis pas schizo, parce que dire qu'on entend une voix dans sa tête, qui nous dit de faire des choses horribles, ça peut faire penser à des dédoublements de personnalité en effet. Pour la phobie d'impulsion suicidaire, je croyais que j'étais bipolaire à force, tellement j'avais l'impression d'alterner "saute !!" "non, j'en ai pas envie, je peux pas faire ça"
Idem pour mon enfance : les peluches avaient toutes une place précise, je ne pouvais pas dormir si elles étaient en bordel, je faisais un nombre précis de bisous à mon nounours, je me mettais dans une position précise sous ma couette, pour bien me protéger. Il fallait que tous mes placards ou tiroirs soient fermés aussi, je flippais trop si je voyais, par exemple, ma penderie ouverte. Et puis, à une époque, après la mort de mon arrière grand-mère, j'ai commencé à avoir peur de mourir. J'avais 9 ans. Du coup, je disais à mes parents "à demain" et s'ils ne répondaient pas, je devais le répéter ou insister jusqu'à ce qu'ils le fassent. Sinon, je croyais que j'allais mourir dans la nuit et ne plus me réveiller. Si par malheur ils ne le faisaient pas, je m'endormais après avoir pleuré et angoissé pendant un bon moment... Cette peur de la mort, elle m'a provoqué des angoisses terribles d'ailleurs. J'ai parfois l'impression que les tocs sont venus canaliser cette angoisse, lui donner forme, car elle était trop forte. Et à l'heure actuelle, je ne pense plus à ça, mon esprit se consacre à mes tocs. Ca m'étonne parfois, parce que c'est vraiment qqc qui me paralysait avant.
Bon et je retiens la technique du chant quand le toc arrive, j'ai pas encore testé ça !
Pour le fait de le dire aux autres, tu as raison, à chaque fois, je précise que je suis pas schizo, parce que dire qu'on entend une voix dans sa tête, qui nous dit de faire des choses horribles, ça peut faire penser à des dédoublements de personnalité en effet. Pour la phobie d'impulsion suicidaire, je croyais que j'étais bipolaire à force, tellement j'avais l'impression d'alterner "saute !!" "non, j'en ai pas envie, je peux pas faire ça"
Idem pour mon enfance : les peluches avaient toutes une place précise, je ne pouvais pas dormir si elles étaient en bordel, je faisais un nombre précis de bisous à mon nounours, je me mettais dans une position précise sous ma couette, pour bien me protéger. Il fallait que tous mes placards ou tiroirs soient fermés aussi, je flippais trop si je voyais, par exemple, ma penderie ouverte. Et puis, à une époque, après la mort de mon arrière grand-mère, j'ai commencé à avoir peur de mourir. J'avais 9 ans. Du coup, je disais à mes parents "à demain" et s'ils ne répondaient pas, je devais le répéter ou insister jusqu'à ce qu'ils le fassent. Sinon, je croyais que j'allais mourir dans la nuit et ne plus me réveiller. Si par malheur ils ne le faisaient pas, je m'endormais après avoir pleuré et angoissé pendant un bon moment... Cette peur de la mort, elle m'a provoqué des angoisses terribles d'ailleurs. J'ai parfois l'impression que les tocs sont venus canaliser cette angoisse, lui donner forme, car elle était trop forte. Et à l'heure actuelle, je ne pense plus à ça, mon esprit se consacre à mes tocs. Ca m'étonne parfois, parce que c'est vraiment qqc qui me paralysait avant.
Bon et je retiens la technique du chant quand le toc arrive, j'ai pas encore testé ça !
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Oui mais des fois j'ai l'impression que ce n'est pas le toc, que c'es moi même qui pense cela. . .Pauline04 a écrit :No_answer, je compatis. Ruminer ce genre de pensées négatives pendant des heures, c'est difficilement supportable. Mais on ne peut pas, par définition, s'en empêcher, sinon, ça ne serait pas un toc. C'est ce qui nous rend démunis. J'ai vécu la même chose que toi il y a un mois environ, et ça a duré deux semaines, l'angoisse montant doucement. Jusqu'à me donner l'impression que j'étais vide, que je ne ressentais plus rien envers mon copain (et en pensant que j'étais homosexuelle, puisque j'ai aussi ce toc). J'avais une sensation de dégoût permanent, une nausée en continu et le coeur vide. L'horreur. Aujourd'hui, je vais mieux, je rumine moins : ça va, ça vient. Quand je vais mal, je pleure, jusqu'à en être fatiguée, je dors si besoin et je sors. Je fais du sport, j'essaie de faire cesser les ruminations. Ton toc essaie de te faire douter du fait que ça soit un toc, en tout cas, c'est assez visible dans ce que tu racontes. Essaie de laisser passer ces pensées et si tu n'y arrives pas, ne culpabilise pas : on a tous nos moments de faiblesse avec ces tocs.
Ben suite à a grosse crise de tout à l'heure il est venu me chercher après le stage, et dès qu'il m'a prise dans ses bras j'ai ressenti tout mon aour pour lui si je puis dire. . . En me disant combien j'étais bête et combien je l'aimais. . .Baird a écrit :No_Answer, ne t'en fais pas tu l'aime !
Quand tu es avec lui, faut essayer de pas te poser ses questions profite de lui. Quand, tu es avec, et que tu te prouve que tu l'aime et que tu veux de lui, et ben, ça prouve que c'est qu'un toc.
Que j'avais réagi de manière stupide. . .
Sous le coup de la colère et que c'était ça la réalité, ce sentiments que j'éprouvais quand j'étais avec lui.
Pourtant j'appréhendais un max de le voir et de me dire " nan t'as raison tu ne l'aimes plus". Et cela ne 'est pas passé, j'ai profité de lui un max jusqu'a ce que l'on rentre dans le train ou j'ai commencé a me poser des questions du genre " comment tu peux etre sur de ce que tu as ressentis tout à l'heure, comment ci , comment ça. . ."
Fin bref, j'ai arrêté de profiter de lui, jusqu’à ce que je rentre chez moi ou j'ai commencé à décompresser.
A penser à lui de manière saine en me disant je l'aime et j'aimerai bien faire ci avec lui.
Ahaha, j'ai même eu une image de lui qui me fait bien rire ^^, mais j'aimerai vraiment que ça se réalise. . .
Enfin bon, tout ça pour dire que des que je suis reparti sur internet et sur un forum en particulier qui traitait de célibat je n'ai pas pu m’empêcher de me dire "je suis heureuse j'aime plus mon petit nounours" alors que ce que je voulais dire c'est "je suis heureuse j'aime mon petit nounours" . . .
Fin bon comment savoir si c'est réellement un toc ou une pensée qu'on refoule et qui donc nous reviendrait en pleine face ?
Comment savoir si nous n'avons pas plutot une volonté énorme de continuer à aimer quelqu'un ?
La réponse serait elle parce que tu te pose des questions à l'infini ?
- Bélou
- Messages : 1531
- Enregistré le : jeudi 25 juin 2009 1:03
Toc du couple ou ROCD et dépression
Hello !
ça fait un petit bail... je suis désolée.
Pas trop le moral ce soir, rendez-vous chez le médecin, et bon, l'a pas voulu me prescrire des anxio, il dit qu'angoisser c'est "normal" et que je dois m'en sortir par moi-même. Du coup j'avoue que je me suis sentie abattue, je comptais un peu trop là-dessus je pense.
Outre ça, beaucoup de prises de tête en ce moment. Mais bon, ça va, se motiver à garder le moral !
Je vous fais pleins de bisous et bon courage à tous et toutes !
Je pense à vous !!!!!! Perdez pas espoir !
*Préservons la lutte contre le TOC !!!!*
---
ça fait un petit bail... je suis désolée.
Pas trop le moral ce soir, rendez-vous chez le médecin, et bon, l'a pas voulu me prescrire des anxio, il dit qu'angoisser c'est "normal" et que je dois m'en sortir par moi-même. Du coup j'avoue que je me suis sentie abattue, je comptais un peu trop là-dessus je pense.
Outre ça, beaucoup de prises de tête en ce moment. Mais bon, ça va, se motiver à garder le moral !
Je vous fais pleins de bisous et bon courage à tous et toutes !
Je pense à vous !!!!!! Perdez pas espoir !
*Préservons la lutte contre le TOC !!!!*
---
Je suis juste tombée là dessus par hasard, et en fait je ressens la même chose dans mes périodes d'angoisses, sauf que je suis déjà passée à l'acte, rien de grave, mais ce soir là j'avais vraiment envie de partir. Faut tenter de pas se laisser emporter par cette pulsion.. tenter de la gérer, je sais facile à dire, d'autant que perso quand j'angoisses j'envois tout le monde ch... quoi.... Mais courage. Faut garder espoir et lutter contre soi.Pauline => Pour la peur du suicide, parfois, j'étais physiquement obligée de m'éloigner de la fenêtre ou d'un couteau car je me sentais physiquement prête à sauter ou à me tailler les veines. Je ressentais une pulsion noire en moi, un peu la même chose que pour les tocs sexuels mais dirigés vers des endroits différents du corps. Je sais pas si je suis très claire...
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
@Bélou : Si tu te sens trop stressé normalement ton medecin devrait pouvoir t'en prescrire. Sinon, tu peux prendre euphitose. C'est à base de plante et pas besoin d'ordonnance. 2 matin, 2 midi 2 le soir. C'est pas très fort, ça detend bien. C'est parfait. Je tournais avec ça, quand j'etais enfant.
@No_Answer, tu l'aime. Tu le sais, on le sait ! Si tu ne l'aimais pas, ça te boulverserai pas tant.
Pour les tocs, on le sait a partir du moment, ou on en a peur, et que l'on ne le veut pas. Et que l'on beug dessus.
@Paulina : De toute façon chez tout tocqué, on retourne une base anxieuse. Il y a un terrain.
Mais franchement je me vois pas vivre avec ça toute ma vie. Parfois, j'avoue a ma copine, ce qui lui fait du mal. Que plutot que penser toujours, je prefererais etre mort. Au moins je n'aurais pu de soucis.
Mais je vois pu ma vie sans toc, ca fait 4 ans que je vis avec donc dur de s'imaginer sans...
Pendant ses 4 ans j'ai eu une periode de 8 mois j'avais PU RIEN mais pu rien du tout. C'etait le bonheur.
Et pour aller mieux, il faut déjà une bonne hygiène de vie. Bien dormir, se coucher tot, se lever tot, manger correctement, faire du sport, et sortir.
@No_Answer, tu l'aime. Tu le sais, on le sait ! Si tu ne l'aimais pas, ça te boulverserai pas tant.
Pour les tocs, on le sait a partir du moment, ou on en a peur, et que l'on ne le veut pas. Et que l'on beug dessus.
@Paulina : De toute façon chez tout tocqué, on retourne une base anxieuse. Il y a un terrain.
Mais franchement je me vois pas vivre avec ça toute ma vie. Parfois, j'avoue a ma copine, ce qui lui fait du mal. Que plutot que penser toujours, je prefererais etre mort. Au moins je n'aurais pu de soucis.
Mais je vois pu ma vie sans toc, ca fait 4 ans que je vis avec donc dur de s'imaginer sans...
Pendant ses 4 ans j'ai eu une periode de 8 mois j'avais PU RIEN mais pu rien du tout. C'etait le bonheur.
Et pour aller mieux, il faut déjà une bonne hygiène de vie. Bien dormir, se coucher tot, se lever tot, manger correctement, faire du sport, et sortir.
- No_answer
- Messages : 751
- Enregistré le : mardi 10 mai 2011 15:41
Toc du couple ou ROCD et dépression
Ben en fait j'ai cette voix dans ma tête qui me dis " tu sais que tu ne l'aime plus, mais tu n'as pas le courage de lui dire" . . .Baird a écrit :@No_Answer, tu l'aime. Tu le sais, on le sait ! Si tu ne l'aimais pas, ça te boulverserai pas tant.
Pour les tocs, on le sait a partir du moment, ou on en a peur, et que l'on ne le veut pas. Et que l'on beug dessus.
Mais bon, elle a beau dire ce qu'elle veut hein, moi maintenant je sais que je l’aime toujours.
- Baird
- Messages : 193
- Enregistré le : jeudi 24 février 2011 23:07
Toc du couple ou ROCD et dépression
Sauf que tu sais que cette voix c'est le toc 
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