Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
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- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
bonjour a vous,
la derrniere journee "en famille"est terminee mon homme dort avec mon petit, et j'ai l'impression que je suis ds un tunnel de souffrance, mais c'est la vie comme on dit.
la bonne nouvelle c'est que mon petit s'est reveille ce matin en bonne forme et sans pleur, il a passe du temps avec son pere, et moi je lui ai ecris. je sais ca n'etait pas forcement une bonne idee mais que voulez vous j'ai de nombreux defauts dont celui d'etre tetu !
je lui ai dit mon amourbsans retenue et mes regrets de l'avoir fait souffrir : d'apres lui il s'est isole face a mon agressivite mais moi je le devenais de plus en plus parce qu'il s'isolait : drole de shmiblick tout ca. Sergio, moi aussi je suis dans le deni, mais ce soir, il m'a dit qu'il m'aimait et qu'il avait besoin de temps pour reflechir, il m'a meme dit qu'il irait voir sa psy trois fois ds la semaine si cela etait necessaire, qu'il ne voulait pas tout ca. voila ou nous en sommesnaijourd'hui. je vais devoir attendre pour si ca trouve -et malheureusement probable- dans une semaine avoir le couperet final. c'est une torture que je dois accepter un point c'est tout.
Sergio, tu vis des moments difficiles, chaque signe est interprete pour nous donner un espoir aussitot disparu par un autre signe, nous devons interpreter l'inconnu, mais c'est notre chemin. une amie m'a dit une fois "on est a deux pour etre heureux et non malheureux" et cette phrase resonne dans ma tete tres souvent malgre le faut que je prefere etre malheureuse avec lui...
Esperance, ton homme t'aime, et tu dois surmonter cette tromperie, le pardon est salvateur pour tous, mais en attendant il faudrait absolument te sortirbdenla solitude, une amie l'a fait en donnant un peu debson temps a des associations, cela est il possible pour toi ? je ne suis pas le meilleur exemple loin de la et j'espere que mes petites suggestions ne vous offensent pas car je deteste les "yakamen" pour qui tout est si simple.nous traversons tous des moments durs mais ce qui me rassure c'est que notre bonte se lit en filigranne sur chaque mot, l'aigreur ne nous a pas contamine et c rassurant !
Sergio, si le fait de passer ces quekques jours avec ta femme est si dure pourquoi ne pas embarquer ton fils pour une randonnee/bivouac entre hommes ? la nature nous apaise en general.
j'ai peur de demain, et de ces apres demain pour mon fils surtout et pour moi, il a fait le brave pour l'instant, mais jevsais qu'il souffre et m'en veux terriblement : deux petites lettres si puissante : si, si seulement si....
a tous je vous souhaite tout le courage et la force pour relever la tete et agir dans le bon sens
je vous embrasse
la derrniere journee "en famille"est terminee mon homme dort avec mon petit, et j'ai l'impression que je suis ds un tunnel de souffrance, mais c'est la vie comme on dit.
la bonne nouvelle c'est que mon petit s'est reveille ce matin en bonne forme et sans pleur, il a passe du temps avec son pere, et moi je lui ai ecris. je sais ca n'etait pas forcement une bonne idee mais que voulez vous j'ai de nombreux defauts dont celui d'etre tetu !
je lui ai dit mon amourbsans retenue et mes regrets de l'avoir fait souffrir : d'apres lui il s'est isole face a mon agressivite mais moi je le devenais de plus en plus parce qu'il s'isolait : drole de shmiblick tout ca. Sergio, moi aussi je suis dans le deni, mais ce soir, il m'a dit qu'il m'aimait et qu'il avait besoin de temps pour reflechir, il m'a meme dit qu'il irait voir sa psy trois fois ds la semaine si cela etait necessaire, qu'il ne voulait pas tout ca. voila ou nous en sommesnaijourd'hui. je vais devoir attendre pour si ca trouve -et malheureusement probable- dans une semaine avoir le couperet final. c'est une torture que je dois accepter un point c'est tout.
Sergio, tu vis des moments difficiles, chaque signe est interprete pour nous donner un espoir aussitot disparu par un autre signe, nous devons interpreter l'inconnu, mais c'est notre chemin. une amie m'a dit une fois "on est a deux pour etre heureux et non malheureux" et cette phrase resonne dans ma tete tres souvent malgre le faut que je prefere etre malheureuse avec lui...
Esperance, ton homme t'aime, et tu dois surmonter cette tromperie, le pardon est salvateur pour tous, mais en attendant il faudrait absolument te sortirbdenla solitude, une amie l'a fait en donnant un peu debson temps a des associations, cela est il possible pour toi ? je ne suis pas le meilleur exemple loin de la et j'espere que mes petites suggestions ne vous offensent pas car je deteste les "yakamen" pour qui tout est si simple.nous traversons tous des moments durs mais ce qui me rassure c'est que notre bonte se lit en filigranne sur chaque mot, l'aigreur ne nous a pas contamine et c rassurant !
Sergio, si le fait de passer ces quekques jours avec ta femme est si dure pourquoi ne pas embarquer ton fils pour une randonnee/bivouac entre hommes ? la nature nous apaise en general.
j'ai peur de demain, et de ces apres demain pour mon fils surtout et pour moi, il a fait le brave pour l'instant, mais jevsais qu'il souffre et m'en veux terriblement : deux petites lettres si puissante : si, si seulement si....
a tous je vous souhaite tout le courage et la force pour relever la tete et agir dans le bon sens
je vous embrasse
-
- Messages : 2
- Enregistré le : samedi 30 juillet 2011 17:58
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
J'ai mis bien du temps avant de revenir faire ce deuxième post mais j'ai lu tous vos messages avec bcp d'attention mais aussi bcp de tristesse. Comme le dis espérance, on dirait que dans toutes ces histoires la fin est inéluctable. Pour le moment pas un seul d'entre nous n'a réussi à recoller les morceaux. C'est peut-être aussi parce que quand on arrive sur ce forum, la situation est déjà désespérée. Une chose est sur, tous ces échanges à défaut de recoller les morceaux sont en train de m'aider à me projeter au delà de la décision de séparation.
Pour le moment, je suis dans l'oeil du cyclone, ma femme est chez sa soeur pour au moins deux semaines, nous ne communiquons pas par entente tacite, encore que je n'ai pu résister à lui envoyer un SMS pour lui dire que je pensais à elle, évidemment sans réponse. Avant qu'elle parte comme je n'ai pu lui dire de vive voix que je ne pourrais pas continuer à vivre comme cela car c'était trop dur et qu'il faudrait qu'on décide à son retour comment gérer la suite: séparation provisoire, définitive... je crains évidemment bcp ce moment d'explication car je sens que je vais devoir décider seul de l'orientation à donner car elle va me dire qu'elle ne sait plus où elle en est, qu'elle a besoin de temps, qu'elle ne sait plus si elle m'aime encore... et de conclure si ça ne te va pas vas t'en.
Le dernier message de Macbook me conforte un peu dans mon intention de décider d'une séparation, si je continue à vivre avec elle avec au mieux cette indifférence, ce rejet et de temps à autre cette agressivité, je vais continuer de m'enfoncer et finalement personne n'y trouve son compte. Je suis content de voir que la séparation à défaut d'être une étape heureuse permet de retrouver un peu de sérénité. J'avoue être terrorisé à l'idée de faire le deuil de cet amour mais là encore je suis d'accord avec Macbook, je n'ai pas aimé cette femme là. Bref je m'attend à en baver mais peut-^tere que les crises de pleurs et d'angoisse partiront rapidement et qu'à défaut d'être heureux, je serai moins mal.
Dans mon malheur, je n'ai que moi à gérer, mes enfants sont grands, ils regretteront de nous voir nous séparer et la famille ne sera jamais plus comme avant mais c'est moins difficile que pour Sergio ou pour Macbook.
Fort de vos expériences et témoignage, j'essaie de me préparer au mieux en me rapprochant de mes amis qui sont tous très compréhensif et qui me conseille tous de penser aussi à moi, il est vrai que de temps en temps je suis plutôt dans état émotionnel pitoyable. je me prépare des activités pour le WE, j'essaie de ne pas rester seul, je pense que c'est très important dans cette période et je rejoins le conseil de des..espoirs vers espérance, attention à l'isolement, on peut vite penser à faire des c...
Je vous laisse pour ce soir mais je vais continuer à revenir pour essayer de passer ce moment de décision qui approche inéluctablement car j'avoue avoir perdu l'espoir d'un changement de la part de ma femme.
Portez vous bien et essayez aussi de penser à vous
Pour le moment, je suis dans l'oeil du cyclone, ma femme est chez sa soeur pour au moins deux semaines, nous ne communiquons pas par entente tacite, encore que je n'ai pu résister à lui envoyer un SMS pour lui dire que je pensais à elle, évidemment sans réponse. Avant qu'elle parte comme je n'ai pu lui dire de vive voix que je ne pourrais pas continuer à vivre comme cela car c'était trop dur et qu'il faudrait qu'on décide à son retour comment gérer la suite: séparation provisoire, définitive... je crains évidemment bcp ce moment d'explication car je sens que je vais devoir décider seul de l'orientation à donner car elle va me dire qu'elle ne sait plus où elle en est, qu'elle a besoin de temps, qu'elle ne sait plus si elle m'aime encore... et de conclure si ça ne te va pas vas t'en.
Le dernier message de Macbook me conforte un peu dans mon intention de décider d'une séparation, si je continue à vivre avec elle avec au mieux cette indifférence, ce rejet et de temps à autre cette agressivité, je vais continuer de m'enfoncer et finalement personne n'y trouve son compte. Je suis content de voir que la séparation à défaut d'être une étape heureuse permet de retrouver un peu de sérénité. J'avoue être terrorisé à l'idée de faire le deuil de cet amour mais là encore je suis d'accord avec Macbook, je n'ai pas aimé cette femme là. Bref je m'attend à en baver mais peut-^tere que les crises de pleurs et d'angoisse partiront rapidement et qu'à défaut d'être heureux, je serai moins mal.
Dans mon malheur, je n'ai que moi à gérer, mes enfants sont grands, ils regretteront de nous voir nous séparer et la famille ne sera jamais plus comme avant mais c'est moins difficile que pour Sergio ou pour Macbook.
Fort de vos expériences et témoignage, j'essaie de me préparer au mieux en me rapprochant de mes amis qui sont tous très compréhensif et qui me conseille tous de penser aussi à moi, il est vrai que de temps en temps je suis plutôt dans état émotionnel pitoyable. je me prépare des activités pour le WE, j'essaie de ne pas rester seul, je pense que c'est très important dans cette période et je rejoins le conseil de des..espoirs vers espérance, attention à l'isolement, on peut vite penser à faire des c...
Je vous laisse pour ce soir mais je vais continuer à revenir pour essayer de passer ce moment de décision qui approche inéluctablement car j'avoue avoir perdu l'espoir d'un changement de la part de ma femme.
Portez vous bien et essayez aussi de penser à vous
- esperance
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 19 mai 2011 14:52
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour à tous,
Domimal, je suis triste que ton histoire à toi non plus n'aille pas dans le bon sens. De mon coté, je suis perdue, il dit m'aimer , vouloir que l'on se reconstruire ensemble mais je trouve la situation plutôt bizarre. Combien de femmes accepteraient que leur mari, après avoir étè infidèle, propose une reconstruction dans laquelle il n'a pas envie de lui faire de calins, ne veut plus faire l'amour et ne veut plus l'embrasser? J'ai beau me dire que ce manque d'envie est provoqué par la dépression, j'ai parfois des doutes et surtout je ne pense pas que cela marchera dans ces conditions. Il n'arrête pas de dire qu'il me doit tout, qu'il m'est redevable pour tout ce que j'ai fais pour lui, qu'il ne peux vivre sans moi alors que je voudrais juste qu'il dise qu'il regrette ce qu'il a fait et qu'il m'aime et ne veut pas me perdre.
des espoirs , tu me dis qu'il m'aime, je voudrais tant en être sure, rien ne prouve que ce qu'il ressent c'est de l'amour et non de l'affection. Il dit que c'est lui qui s'interdit tout cela, c'est comme si quelque chose se bloquait dans sa tête , quelque chose qui, comme il le dit si élégamment, fait qu'il n'a pas envie de faire l'amour mais de "baiser"! alors je le repousse parce que j'ai pas mérité d'être traité comme cela. J'ai peur parce que deviens agressive, et je ne pense pas que cela nous aide (je pense à toi des espoirs puisqu'il t'a reproché ton agressivité). Je m'interroge vraiment beaucoup sur nous , mais je n'ai pas le choix je suis là maintenant et je ne peux plus partir. Lorsque j'aurais trouvé un travail , je me sentirais peut être mieux pour affronter tout cela ou je pourrais peut être partir...
j'essaie de ne pas m'enfermer dans la solitude mais ce n'est pas facile, j'ai pris rendez vous chez un psy pour dans 1 mois, je téléphone à mes amies. Après une longue discussion il m'a promis de faire des efforts alors il se force , ce n'est pas mieux...
Domimal, je suis triste que ton histoire à toi non plus n'aille pas dans le bon sens. De mon coté, je suis perdue, il dit m'aimer , vouloir que l'on se reconstruire ensemble mais je trouve la situation plutôt bizarre. Combien de femmes accepteraient que leur mari, après avoir étè infidèle, propose une reconstruction dans laquelle il n'a pas envie de lui faire de calins, ne veut plus faire l'amour et ne veut plus l'embrasser? J'ai beau me dire que ce manque d'envie est provoqué par la dépression, j'ai parfois des doutes et surtout je ne pense pas que cela marchera dans ces conditions. Il n'arrête pas de dire qu'il me doit tout, qu'il m'est redevable pour tout ce que j'ai fais pour lui, qu'il ne peux vivre sans moi alors que je voudrais juste qu'il dise qu'il regrette ce qu'il a fait et qu'il m'aime et ne veut pas me perdre.
des espoirs , tu me dis qu'il m'aime, je voudrais tant en être sure, rien ne prouve que ce qu'il ressent c'est de l'amour et non de l'affection. Il dit que c'est lui qui s'interdit tout cela, c'est comme si quelque chose se bloquait dans sa tête , quelque chose qui, comme il le dit si élégamment, fait qu'il n'a pas envie de faire l'amour mais de "baiser"! alors je le repousse parce que j'ai pas mérité d'être traité comme cela. J'ai peur parce que deviens agressive, et je ne pense pas que cela nous aide (je pense à toi des espoirs puisqu'il t'a reproché ton agressivité). Je m'interroge vraiment beaucoup sur nous , mais je n'ai pas le choix je suis là maintenant et je ne peux plus partir. Lorsque j'aurais trouvé un travail , je me sentirais peut être mieux pour affronter tout cela ou je pourrais peut être partir...
j'essaie de ne pas m'enfermer dans la solitude mais ce n'est pas facile, j'ai pris rendez vous chez un psy pour dans 1 mois, je téléphone à mes amies. Après une longue discussion il m'a promis de faire des efforts alors il se force , ce n'est pas mieux...
- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Espérance,
Je comprends tellement ta souffrance de vouloir être aimée avec tendresse et compréhension. Tu t'attendais à ce que ton homme se transforme en chevalier servant repenti et attentionné, prenant soin de toi et te présentant mille excuses et au lieu de cela, tu te retrouve avec un être plus que versatile, qui ne comprend pas tes attentes.
Mais une femme est un être complexe ! ( en tout cas je parle pour moi), nous aimons être devinée et parfois exprimons le contraire de ce que nous attendons. Et un homme face à une femme et bien c'est un peu comme face à un plan de montage Ikéa, il ne sait pas trop par quel bout le prendre et s'évertue à monter le meuble sans vraiment lire et suivre les consignes ( qui de plus sont contradictoires puisque nous n'exprimons pas vraiment nos attentes). <Alors, plutot que d'attendre d'être devinée, donne lui et traduis dans des mots compréhensibles pour lui TON mode d'emploi. En d'autres termes verbalise tes attentes si tu ne peux le faire oralement alors fais le par écrit.
Quant à son rejet "physique" je me demande si ce n'est pas parce qu'il s'est senti "sali" par cette liaison qui a fait tant de mal à votre famille et qu'il a du mal à renouer avec une intimité avec toi. Et puis la dépression amoindrie beaucoup la libido, et tu dois le prendre en compte également, tu as raison. Il pense peut être ne pas mériter ton amour, ne pas te mériter aprés ce qu'il t'as fait. Mon mari (ex ?) me disait aussi que lorsqu'il était loin de moi il pensait à moi et voulait me voir mais que dés que nous étions ensemble il n'arrivait pas à m'approcher, d'aprés mes lectures, le conjoint d'un dépressif est celui qui en général trinque le plus car le plus proche mais surement qu'un psy pourrait expliquer cela mieux que moi ! cela aurait été mieux si tu avais pu avoir un rdv plus tot ?
Dominal, j'espère que l'arrivée en zone "séparation" n'est pas trop dur, car je sais si bien combien cela fait mal mais nous n'y pouvons rien, n'est ce pas ?
De mon côté, j'essaye de sortir la tête de l'eau et j'appréhende la reprise de mon job car en plus pas mal d'enjeux pour ma boite cette année et il va falloir que je joue à fond la "boss en forme" pour mes clients, mon équipe et tout le toutim....
J'ai commencé également à "faire les comptes" pour voir comment je m'en sortirai financièrement car dans le pays où j'habite la loi n'est pas vraiment du côté des femmes dans ce type de situation et je tiens à maintenir le même "train de vie" pour mon fils. Ca devrait le faire, mais il va falloir cravacher au boulot pour que les bénéfices soient encore plus au rdv. Je l'ai eu au téléphone cet aprés-midi il souhaitait parler à notre fils qui se trouvait chez des amis, je lui ai demandé s'il avait pris sa décision mais non "je suis perdu" est toujours sa réponse par contre il est retourné voir sa psy, il a dit qu'il me rappelerait demain, mais je n'y crois pas, et puis de toutes façons je dois tourner la page, et surtout passer cette satanée étape du déni qui me fait faire du surplace dans une souffrance que je ne supporte plus. L'inactivité est également une mauvaise chose et même si je redoute la reprise je suis certaine que cela m'aidera aussi.
Je suis un peu comme toi Espérance, mes amis sont en vacances, ma famille présente mais discrète ( et je préféres) et toute mon énergie ( oh pas grand chose) est dédiée à essayer de passer du temps avec mon fils sans qu'il ne voit une maman complétement à la masse. De petites victoires pour chaque journée, un moment de baignade avec mon fils, une tartine enfin avalée ( dommage, là chui prete pour le bikini !!) et la journée passe. Mon fils m'inquiète un peu, même s'il a assez bien "digéré" puisqu'il parle "naturellement" de quand "papa viendra me voir le we" ou tout autre chose liée à sa vie de parents divorcés. Mais il ne veut pas en parler car il me dit "sinon maman, je vais m'écrouler de pleurs alors je préferes pas". Je lui ai proposé un plat pour le diner sans me souvenir que c'était le même qui avait été servie le fameux soir de l'annonce et il m'a répondu "ah oui c'est ce qu'on a mangé le jour où ma vie a changé".... Mais pour l'instant, et je ne sais pas si c'est une bonne chose, je preferes ne pas trop le titiller sur la question c'est encore trop tot mais je sais qu'il l'annonce à ses copains...
Voila, les nouvelles,
Sergio, j'espère que ce séjour se passe pour le mieux" pour toi et ton fils ( ils ont le même âge avec le mien) et que peut être auras-tu de bonnes nouvelles à partager avec nous en tout cas je le souhaite pour toi.
Vous écrire me fait du bien, merci à vous
Je comprends tellement ta souffrance de vouloir être aimée avec tendresse et compréhension. Tu t'attendais à ce que ton homme se transforme en chevalier servant repenti et attentionné, prenant soin de toi et te présentant mille excuses et au lieu de cela, tu te retrouve avec un être plus que versatile, qui ne comprend pas tes attentes.
Mais une femme est un être complexe ! ( en tout cas je parle pour moi), nous aimons être devinée et parfois exprimons le contraire de ce que nous attendons. Et un homme face à une femme et bien c'est un peu comme face à un plan de montage Ikéa, il ne sait pas trop par quel bout le prendre et s'évertue à monter le meuble sans vraiment lire et suivre les consignes ( qui de plus sont contradictoires puisque nous n'exprimons pas vraiment nos attentes). <Alors, plutot que d'attendre d'être devinée, donne lui et traduis dans des mots compréhensibles pour lui TON mode d'emploi. En d'autres termes verbalise tes attentes si tu ne peux le faire oralement alors fais le par écrit.
Quant à son rejet "physique" je me demande si ce n'est pas parce qu'il s'est senti "sali" par cette liaison qui a fait tant de mal à votre famille et qu'il a du mal à renouer avec une intimité avec toi. Et puis la dépression amoindrie beaucoup la libido, et tu dois le prendre en compte également, tu as raison. Il pense peut être ne pas mériter ton amour, ne pas te mériter aprés ce qu'il t'as fait. Mon mari (ex ?) me disait aussi que lorsqu'il était loin de moi il pensait à moi et voulait me voir mais que dés que nous étions ensemble il n'arrivait pas à m'approcher, d'aprés mes lectures, le conjoint d'un dépressif est celui qui en général trinque le plus car le plus proche mais surement qu'un psy pourrait expliquer cela mieux que moi ! cela aurait été mieux si tu avais pu avoir un rdv plus tot ?
Dominal, j'espère que l'arrivée en zone "séparation" n'est pas trop dur, car je sais si bien combien cela fait mal mais nous n'y pouvons rien, n'est ce pas ?
De mon côté, j'essaye de sortir la tête de l'eau et j'appréhende la reprise de mon job car en plus pas mal d'enjeux pour ma boite cette année et il va falloir que je joue à fond la "boss en forme" pour mes clients, mon équipe et tout le toutim....
J'ai commencé également à "faire les comptes" pour voir comment je m'en sortirai financièrement car dans le pays où j'habite la loi n'est pas vraiment du côté des femmes dans ce type de situation et je tiens à maintenir le même "train de vie" pour mon fils. Ca devrait le faire, mais il va falloir cravacher au boulot pour que les bénéfices soient encore plus au rdv. Je l'ai eu au téléphone cet aprés-midi il souhaitait parler à notre fils qui se trouvait chez des amis, je lui ai demandé s'il avait pris sa décision mais non "je suis perdu" est toujours sa réponse par contre il est retourné voir sa psy, il a dit qu'il me rappelerait demain, mais je n'y crois pas, et puis de toutes façons je dois tourner la page, et surtout passer cette satanée étape du déni qui me fait faire du surplace dans une souffrance que je ne supporte plus. L'inactivité est également une mauvaise chose et même si je redoute la reprise je suis certaine que cela m'aidera aussi.
Je suis un peu comme toi Espérance, mes amis sont en vacances, ma famille présente mais discrète ( et je préféres) et toute mon énergie ( oh pas grand chose) est dédiée à essayer de passer du temps avec mon fils sans qu'il ne voit une maman complétement à la masse. De petites victoires pour chaque journée, un moment de baignade avec mon fils, une tartine enfin avalée ( dommage, là chui prete pour le bikini !!) et la journée passe. Mon fils m'inquiète un peu, même s'il a assez bien "digéré" puisqu'il parle "naturellement" de quand "papa viendra me voir le we" ou tout autre chose liée à sa vie de parents divorcés. Mais il ne veut pas en parler car il me dit "sinon maman, je vais m'écrouler de pleurs alors je préferes pas". Je lui ai proposé un plat pour le diner sans me souvenir que c'était le même qui avait été servie le fameux soir de l'annonce et il m'a répondu "ah oui c'est ce qu'on a mangé le jour où ma vie a changé".... Mais pour l'instant, et je ne sais pas si c'est une bonne chose, je preferes ne pas trop le titiller sur la question c'est encore trop tot mais je sais qu'il l'annonce à ses copains...
Voila, les nouvelles,
Sergio, j'espère que ce séjour se passe pour le mieux" pour toi et ton fils ( ils ont le même âge avec le mien) et que peut être auras-tu de bonnes nouvelles à partager avec nous en tout cas je le souhaite pour toi.
Vous écrire me fait du bien, merci à vous
- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
je reviens vers vous timidiment en esperant que mes epanchements ne soient pas trop ennuyeux !
cela fait maintenant une semaine qu'il est parti et je me dis que maintenant la vie sera comme ca, sans lui, sans vie de famille reelle, mais des moities de temps, de we, de vacances. et puis se retrouver celibataire apres 14 ans de vie commune cela fait drole
demain il doit passer prendre mon fils j'espere que cela se passera bien surtout powur mon petit. Il veut passer du temps a la maison avec son pere, je ne pense pas que cela soit une bonne idee mais je n'ai pas envie de l'en dissuader, le choc a ete rude et si nous pouvons lui amortir les coups ce serait une bonne chose.
nous avons echange qq sms avec mon futur ex, en fait il s'en veut enormenet de ce qu'il ma fait, ne veut pas de mon pardon car lui ne se le pardonnera jamais et "meme si je sais que c'est l'erreur de ma vie, c trop tard je ne peux faire marche arriere" ceux sont ses mots. je ressens donc un profond sentiment d'injustice et de faiblesse car tout ce que je lui dis ne change rien a ses positions.il me dit aussi que l'homme d'aujourd'hui n'a plus rien a voir avec celui que j'ai connu, qu'il est le plus grand s.... sur cette terre et que sje ne dois pas le relancer car je rends les choses encore plus dure qu'elles ne sont.
ce divorce est il reellement de sa volonte ?
est ce que le temps pourrait aider a qqxhose ? (sachant qu'il semble ne pas vouloir poursuivre son traitement)
dois je accepter de voir notre histoire et notre vie de famille fichues en l'air alors que lui meme est convaincu de faire une erreur ? pourquoi s'entete il ?
je suis perdue, je voudrai etre forte, ne pas chercher a le joindre et me dire qu'un jour avec le temps les choses s'arrangeront mais je n'arrive pas a m'y resoudre.
Esperance comment vas tu ? et Sergio ? c'est etrange comme le fait de vous ecrird m'apaise, sans doute que je sens en moi que nous vivons des moments similaires et que loin de juger nous cherchons simplement a partager nos "solitudes"
cela fait maintenant une semaine qu'il est parti et je me dis que maintenant la vie sera comme ca, sans lui, sans vie de famille reelle, mais des moities de temps, de we, de vacances. et puis se retrouver celibataire apres 14 ans de vie commune cela fait drole
demain il doit passer prendre mon fils j'espere que cela se passera bien surtout powur mon petit. Il veut passer du temps a la maison avec son pere, je ne pense pas que cela soit une bonne idee mais je n'ai pas envie de l'en dissuader, le choc a ete rude et si nous pouvons lui amortir les coups ce serait une bonne chose.
nous avons echange qq sms avec mon futur ex, en fait il s'en veut enormenet de ce qu'il ma fait, ne veut pas de mon pardon car lui ne se le pardonnera jamais et "meme si je sais que c'est l'erreur de ma vie, c trop tard je ne peux faire marche arriere" ceux sont ses mots. je ressens donc un profond sentiment d'injustice et de faiblesse car tout ce que je lui dis ne change rien a ses positions.il me dit aussi que l'homme d'aujourd'hui n'a plus rien a voir avec celui que j'ai connu, qu'il est le plus grand s.... sur cette terre et que sje ne dois pas le relancer car je rends les choses encore plus dure qu'elles ne sont.
ce divorce est il reellement de sa volonte ?
est ce que le temps pourrait aider a qqxhose ? (sachant qu'il semble ne pas vouloir poursuivre son traitement)
dois je accepter de voir notre histoire et notre vie de famille fichues en l'air alors que lui meme est convaincu de faire une erreur ? pourquoi s'entete il ?
je suis perdue, je voudrai etre forte, ne pas chercher a le joindre et me dire qu'un jour avec le temps les choses s'arrangeront mais je n'arrive pas a m'y resoudre.
Esperance comment vas tu ? et Sergio ? c'est etrange comme le fait de vous ecrird m'apaise, sans doute que je sens en moi que nous vivons des moments similaires et que loin de juger nous cherchons simplement a partager nos "solitudes"
- sergio
- Messages : 24
- Enregistré le : dimanche 20 mars 2011 22:15
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour Des...espoirs, Bonjour à tous,
Je comprends si bien votre désarroi, le lien affectif rompu avec l'autre (plus de câlins, plus de main tendue, plus de caresse, plus de sourire complice, plus rien ... rien de ce qui fait qu'un couple est un couple), l'autre qui ne semble lié qu'avec sa dépression. L'autre qui vit dans son prisme déformant, à qui tous les messages que l'on envoie n'arrivent que déformés et que nous avons tant de mal à comprendre.
Des...espoirs, je me sens particulièrement proche de ta situation : je suis chef d'entreprise comme toi, il faut assurer et faire semblant chaque jour pour "animer" et motiver l'équipe, alors qu'à la maison on est miné en permanence par une situation accablante, une souffrance infernale, et l'incohérence de l'autre dont on se demande si il/elle maîtrise vraiment sa décision de divorcer.
Ma Femme ne se dévalorise pas en disant d'elle-même qu'elle est la plus grande garce du monde, mais elle me dit que pour ses deux précédents divorces elle avait de bonnes raisons (autrement dit elle n'en a pas vraiment maintenant) : son premier mari était plus infidèle que Don Juan et son second mari plus alcoolique que Sue Ellen dans Dallas.
Comme elle dit, "avec toi c'est différent, parce que tu es quelqu'un de gentil, tu es bosseur, tu es un bon Père, tu es attentionné, tu m'aimes ..." ...
Quand je lui demande pourquoi divorcer dans ces conditions, elle répond qu'il n'y a plus de sentiments, qu'elle ne veut pas vivre avec quelqu'un qu'elle n'aime pas.
Dans ses moments de haute volatilité, elle ajoute à qui veut l'entendre que je suis un monstre, que je lui ai fait trop de mal et qu'elle ne peut pas me pardonner.
Quand je lui demande quel "trop de mal" je lui ai fait, elle me répond que je le sais déjà ou que je n'ai qu'à demander à un tel ou un tel, qu'il m'expliquera.
Et si je n'appelle pas pendant 24 heures, elle s'en plaint à nos amis communs.
La semaine dernière devait être le début de ces vacances "bizarres" avec chambres et programmes séparés. Ma Femme est arrivée comme prévu le lundi soir dans ce petit château près d'Avignon et nous avons annoncé notre divorce à notre fils, qui était moins bouleversé que moi ... il faut croire que depuis plus de sept mois qu'il voit lui aussi sa Mère sortir X fois par semaine et ses parents faire chambre à part, il s'était "auto-préparé" à cette extrémité. Globalement il a plutôt bien encaissé le choc, et se montre plutôt surprenant de maturité, mais je sais aussi qu'il intériorise beaucoup, je vais tout simplement continuer à entretenir notre complicité et à le surveiller comme le lait sur le feu. Avant l'annonce, j'ai encore tenté de la dissuader d'aller au bout de sa démarche, de la persuader de faire marche arrière et d'entamer une thérapie de couple, en faisant valoir que toutes les fondations sont présentes pour une reconstruction. Elle à juste répondu qu'il n'y avait plus aucune fondation, et mon fils à eu ce mot bouleversant : "Moi je trouve que je suis une fondation, et pas des moindres".
Mais, pour l'instant, c'est l'égoïsme du dépressif qui l'emporte.
J'aurais beaucoup à dire sur cette semaine infernale, mais les détails n'ont plus grande importance maintenant. Ma Femme prétend ne plus être en dépression, et pourtant ses humeurs sont plus que jamais volatiles et agressives, elle est très incohérente tout en prétendant être parfaitement lucide, elle dit qu'elle ne revient jamais sur une décision mais ne fait que changer de cap en permanence. Elle continue à se "droguer" à l'hyperactivité (sorties et réceptions à répétition) mais craque à la première pause. Dès qu'elle est seule, elle replonge, avec gravité. Et m'accuse de tous ses maux ... mais cela aussi fait partie du tableau.
Jeudi, j'avais prévu dans le plus grand secret d'aller voir ses parents, qui sont chroniquement fâchés avec elle. Une ultime tentative de réconciliation, une ultime façon pour moi de jeter mes dernières forces dans la bataille pour tenter de sauver quelque chose. Peine perdue, ses parents sont plus bornés que jamais et mourront probablement en s'étouffant dans leur haine destructrice, et ma femme, à qui j'ai bien entendu expliqué mon initiative, n'y a vu qu'un prétexte de plus pour me dire que je faisait tout pour l'enfoncer et la faire replonger. Elle m'a demandé de partir, de la laisser tranquille pour finir ses vacances en paix avec notre fils. Vendredi matin je lui ai demandé à plusieurs reprises si elle pensait vraiment pourvoir rester seule avec notre garçon, elle m'a assuré que oui, qu'elle avait déjà trouvé une copine pour dîner le soir, qu'elle avait prévu des massages avec - je la cite - "super masseur" (il s'appelle Ken, un grand beau gosse qui doit avoir quelques années de moins que moi, j'ai appris par personne interposée que ma Femme s'est faite un film sur lui pour en faire son "mec de transition" qui l'aiderait à tourner la page de notre mariage), qu'elle avait de bons bouquins et que tout irait bien ; "Laisses nous tranquille".
Je suis parti le vendredi midi, plus de 10 heures pour rejoindre Paris avec les embouteillages. Moins de 24 heures après mon retour, elle m'appelle pour me dire que si elle reste au Château seule 24 heures de plus elle va crever, que je dois revenir pour m'occuper de mon fils, que je lui ai torpillé ses vacances, qu'elle doit rentrer au plus vite à Paris car elle y a ses vrais amis. Au ton de sa voix, je me suis inquiété pour mon gamin et je me suis refait un aller-retour, cette fois en TGV + voiture de loc. Je suis revenu hier soir, j'ai laissé mon fils chez mes parents ou il a plein de copains, ça lui fera du bien.
Ma femme, elle, m'a demandé de rester chez mes parents, car elle à besoin de calme.
Mais je suis las de son comportement. Elle veut divorcer, je crois moi aussi -et je ne suis pas seul - qu'elle doute fort au fond d'elle-même de ses motivations pour cela. Mais je ne veux plus être son punching ball, son souffre-douleur. Je lui ai répondu sèchement et fermement que cette maison est encore la mienne et que je rentrerais ; si elle ne supportait pas l'idée d'être sous le même toit, elle était libre de partir quelques jours.
Elle se dit guérie, je n'y crois pas un instant.
Début juillet, elle m'a montré avec fierté sa nouvelle ordonnance dans laquelle elle allait progressivement, en un mois, vers l'arrêt des antidépresseurs. A l'époque, je l'ai encouragée en disant que c'était une super bonne nouvelle, mais la vérité c'est qu'elle devait commencer son véritable combat contre la dépression, sans béquille chimique ; qu'elle devait alors commencer à nager sans bouée.
Des...espoirs, ton mari est lui aussi loin d'être guéri, il te propose tantôt de voir son psy 3 fois par semaine si nécessaire, mais tu écris aussi qu'il n'envisage pas de continuer son traitement. Tant qu'il ne sera pas guéri tu n'auras aucun moyen de savoir si les décisions qu'il prend sont véritablement fondées. Mais il faut bien que ta vie continue, au final nous souhaitons tout de même tous être heureux dans la vie. Moi non plus je ne saurais pas si ce divorce la rendra plus heureuse, si cette décision est fondée, si c'est la meilleure solution, mais je glisse un peu plus d'une marche chaque semaine, chaque jour. Je suis las de me battre, j'ai jeté toutes mes forces dans la bataille et à ce jour j'ai, chaque fois, perdu.
Je préfère la laisser (re)venir ... si elle doit le faire un jour.
J'ai décidé de ne pas faire obstruction au divorce, je ne peux plus rien aujourd'hui.
Et si, après avoir divorcé à cause de la dépression, nous devons nous remarier un jour, nous ne serons certainement pas les premiers à la faire.
Mais, pour mon fils, pour moi, je dois avancer, même dans une douleur extrême. La douleur finira par passer.
Pour me rassurer sur ma "capacité à plaire" je me suis inscrit sur 2 sites de rencontres, et je suis déjà contacté par des femmes que je trouve plutôt séduisantes. Je ne suis pas du tout ouvert à une quelconque relation aujourd'hui, et je n'envisage même pas de donner suite, je sais que ce n'est pas très sympa pour ces femmes qui sont peut-être sincères, mais au moins mon égo se reconstruit un peu, pour quelques heures.
Je reviendrais bientôt, prendre de vos nouvelles à tous
Bon courage à vous tous,
Sergio
"I am upon the hill and not six feet under, so this is gonna' be a good day".
"Be happy or die trying"
Je comprends si bien votre désarroi, le lien affectif rompu avec l'autre (plus de câlins, plus de main tendue, plus de caresse, plus de sourire complice, plus rien ... rien de ce qui fait qu'un couple est un couple), l'autre qui ne semble lié qu'avec sa dépression. L'autre qui vit dans son prisme déformant, à qui tous les messages que l'on envoie n'arrivent que déformés et que nous avons tant de mal à comprendre.
Des...espoirs, je me sens particulièrement proche de ta situation : je suis chef d'entreprise comme toi, il faut assurer et faire semblant chaque jour pour "animer" et motiver l'équipe, alors qu'à la maison on est miné en permanence par une situation accablante, une souffrance infernale, et l'incohérence de l'autre dont on se demande si il/elle maîtrise vraiment sa décision de divorcer.
Ma Femme ne se dévalorise pas en disant d'elle-même qu'elle est la plus grande garce du monde, mais elle me dit que pour ses deux précédents divorces elle avait de bonnes raisons (autrement dit elle n'en a pas vraiment maintenant) : son premier mari était plus infidèle que Don Juan et son second mari plus alcoolique que Sue Ellen dans Dallas.
Comme elle dit, "avec toi c'est différent, parce que tu es quelqu'un de gentil, tu es bosseur, tu es un bon Père, tu es attentionné, tu m'aimes ..." ...
Quand je lui demande pourquoi divorcer dans ces conditions, elle répond qu'il n'y a plus de sentiments, qu'elle ne veut pas vivre avec quelqu'un qu'elle n'aime pas.
Dans ses moments de haute volatilité, elle ajoute à qui veut l'entendre que je suis un monstre, que je lui ai fait trop de mal et qu'elle ne peut pas me pardonner.
Quand je lui demande quel "trop de mal" je lui ai fait, elle me répond que je le sais déjà ou que je n'ai qu'à demander à un tel ou un tel, qu'il m'expliquera.
Et si je n'appelle pas pendant 24 heures, elle s'en plaint à nos amis communs.
La semaine dernière devait être le début de ces vacances "bizarres" avec chambres et programmes séparés. Ma Femme est arrivée comme prévu le lundi soir dans ce petit château près d'Avignon et nous avons annoncé notre divorce à notre fils, qui était moins bouleversé que moi ... il faut croire que depuis plus de sept mois qu'il voit lui aussi sa Mère sortir X fois par semaine et ses parents faire chambre à part, il s'était "auto-préparé" à cette extrémité. Globalement il a plutôt bien encaissé le choc, et se montre plutôt surprenant de maturité, mais je sais aussi qu'il intériorise beaucoup, je vais tout simplement continuer à entretenir notre complicité et à le surveiller comme le lait sur le feu. Avant l'annonce, j'ai encore tenté de la dissuader d'aller au bout de sa démarche, de la persuader de faire marche arrière et d'entamer une thérapie de couple, en faisant valoir que toutes les fondations sont présentes pour une reconstruction. Elle à juste répondu qu'il n'y avait plus aucune fondation, et mon fils à eu ce mot bouleversant : "Moi je trouve que je suis une fondation, et pas des moindres".
Mais, pour l'instant, c'est l'égoïsme du dépressif qui l'emporte.
J'aurais beaucoup à dire sur cette semaine infernale, mais les détails n'ont plus grande importance maintenant. Ma Femme prétend ne plus être en dépression, et pourtant ses humeurs sont plus que jamais volatiles et agressives, elle est très incohérente tout en prétendant être parfaitement lucide, elle dit qu'elle ne revient jamais sur une décision mais ne fait que changer de cap en permanence. Elle continue à se "droguer" à l'hyperactivité (sorties et réceptions à répétition) mais craque à la première pause. Dès qu'elle est seule, elle replonge, avec gravité. Et m'accuse de tous ses maux ... mais cela aussi fait partie du tableau.
Jeudi, j'avais prévu dans le plus grand secret d'aller voir ses parents, qui sont chroniquement fâchés avec elle. Une ultime tentative de réconciliation, une ultime façon pour moi de jeter mes dernières forces dans la bataille pour tenter de sauver quelque chose. Peine perdue, ses parents sont plus bornés que jamais et mourront probablement en s'étouffant dans leur haine destructrice, et ma femme, à qui j'ai bien entendu expliqué mon initiative, n'y a vu qu'un prétexte de plus pour me dire que je faisait tout pour l'enfoncer et la faire replonger. Elle m'a demandé de partir, de la laisser tranquille pour finir ses vacances en paix avec notre fils. Vendredi matin je lui ai demandé à plusieurs reprises si elle pensait vraiment pourvoir rester seule avec notre garçon, elle m'a assuré que oui, qu'elle avait déjà trouvé une copine pour dîner le soir, qu'elle avait prévu des massages avec - je la cite - "super masseur" (il s'appelle Ken, un grand beau gosse qui doit avoir quelques années de moins que moi, j'ai appris par personne interposée que ma Femme s'est faite un film sur lui pour en faire son "mec de transition" qui l'aiderait à tourner la page de notre mariage), qu'elle avait de bons bouquins et que tout irait bien ; "Laisses nous tranquille".
Je suis parti le vendredi midi, plus de 10 heures pour rejoindre Paris avec les embouteillages. Moins de 24 heures après mon retour, elle m'appelle pour me dire que si elle reste au Château seule 24 heures de plus elle va crever, que je dois revenir pour m'occuper de mon fils, que je lui ai torpillé ses vacances, qu'elle doit rentrer au plus vite à Paris car elle y a ses vrais amis. Au ton de sa voix, je me suis inquiété pour mon gamin et je me suis refait un aller-retour, cette fois en TGV + voiture de loc. Je suis revenu hier soir, j'ai laissé mon fils chez mes parents ou il a plein de copains, ça lui fera du bien.
Ma femme, elle, m'a demandé de rester chez mes parents, car elle à besoin de calme.
Mais je suis las de son comportement. Elle veut divorcer, je crois moi aussi -et je ne suis pas seul - qu'elle doute fort au fond d'elle-même de ses motivations pour cela. Mais je ne veux plus être son punching ball, son souffre-douleur. Je lui ai répondu sèchement et fermement que cette maison est encore la mienne et que je rentrerais ; si elle ne supportait pas l'idée d'être sous le même toit, elle était libre de partir quelques jours.
Elle se dit guérie, je n'y crois pas un instant.
Début juillet, elle m'a montré avec fierté sa nouvelle ordonnance dans laquelle elle allait progressivement, en un mois, vers l'arrêt des antidépresseurs. A l'époque, je l'ai encouragée en disant que c'était une super bonne nouvelle, mais la vérité c'est qu'elle devait commencer son véritable combat contre la dépression, sans béquille chimique ; qu'elle devait alors commencer à nager sans bouée.
Des...espoirs, ton mari est lui aussi loin d'être guéri, il te propose tantôt de voir son psy 3 fois par semaine si nécessaire, mais tu écris aussi qu'il n'envisage pas de continuer son traitement. Tant qu'il ne sera pas guéri tu n'auras aucun moyen de savoir si les décisions qu'il prend sont véritablement fondées. Mais il faut bien que ta vie continue, au final nous souhaitons tout de même tous être heureux dans la vie. Moi non plus je ne saurais pas si ce divorce la rendra plus heureuse, si cette décision est fondée, si c'est la meilleure solution, mais je glisse un peu plus d'une marche chaque semaine, chaque jour. Je suis las de me battre, j'ai jeté toutes mes forces dans la bataille et à ce jour j'ai, chaque fois, perdu.
Je préfère la laisser (re)venir ... si elle doit le faire un jour.
J'ai décidé de ne pas faire obstruction au divorce, je ne peux plus rien aujourd'hui.
Et si, après avoir divorcé à cause de la dépression, nous devons nous remarier un jour, nous ne serons certainement pas les premiers à la faire.
Mais, pour mon fils, pour moi, je dois avancer, même dans une douleur extrême. La douleur finira par passer.
Pour me rassurer sur ma "capacité à plaire" je me suis inscrit sur 2 sites de rencontres, et je suis déjà contacté par des femmes que je trouve plutôt séduisantes. Je ne suis pas du tout ouvert à une quelconque relation aujourd'hui, et je n'envisage même pas de donner suite, je sais que ce n'est pas très sympa pour ces femmes qui sont peut-être sincères, mais au moins mon égo se reconstruit un peu, pour quelques heures.
Je reviendrais bientôt, prendre de vos nouvelles à tous
Bon courage à vous tous,
Sergio
"I am upon the hill and not six feet under, so this is gonna' be a good day".
"Be happy or die trying"
- esperance
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 19 mai 2011 14:52
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour à tous
des espoirs, tu me dis que je devrais lui dire ce que j'attends de lui et c'est pourtant ce que je fais, il n'a rien a deviner, il sait tout... depuis notre discussion il est très gentil, me fait plus de calins, je ne sais pas si c'est sincère mais cela me fait du bien. De mon coté j'essaie d'être moins agressive. il m'a dit ce week end qu'il avait réfléchi et qu'il avait des idées , qu'il m'en parlerait et depuis j'attends qu'il m'en parle! je trouve cela cruel de me dire cela pour ne plus m'en parler !je lui ai demandé ce qu'il voulait me dire et il a répondu "ce n'est pas urgent"!!! Hier soir, j'ai appris que ma fille m'avait menti , un mensonge si gros dont je ne l'en aurais pas crue capable, cela m'a rendu très mal, j'avais dit l'instant d'avant à mon mari que si elle mentait je le verrais parce qu'elle ne sait pas mentir! j'ai compris que dans cette famille je ne pouvais plus faire confiance à personne...Je voudrais refaire confiance à mon mari et pour que cela fonctionne c'est important , mais comment faire confiance à une personne qui mets un code sur son ordinateur pour que je ne lise pas ses messages? Il dit qu'il s'est inscrit sur des forums de psychologie, moi aussi je suis inscrite sur ce forum et je n'ai rien à lui cacher, ce que j'écris ici, il le sait. J'ai pleuré seule dans mon coin et bien qu'il ait vu que j'allais mal, il n'a rien fait, rien dit...
je te comprends des espoirs ! cette impression d'injustice, nous nous demandons tous s'il sont vraiment conscient de ce qu'ils (elles) font, est ce vraiment leur volonté? Lorsque j'interrogeais mon mari sur ses sentiments, pendant les quelques mois ou il ne savait plus ou il en était il me disait "je ne dis pas je t'aime parce que je ne veux pas que tu pense que les choses sont acquises", ensuite lorsque j'ai découvert toute la vérité il disait "je n'ose plus te dire je t'aime" et à présent il dit "je ne peux pas, c'est comme si je me l'interdisais"! j'ai l'impression qu'inconsciemment il essaie de gagner du temps jusqu'a ce qu'il découvre ce qu'il veut vraiment! J'ai bien peur qu'il le découvre trop tard...
Sergio, tu as beaucoup de courage pour pouvoir encore accepter tout cela, moi aujourd'hui je n'aspire plus qu'a une chose : que tout cela s'arrête, que ma vie redevienne "tranquille" , si je dois être seule pour cela, je l'accepterais même si je sais que j'en souffrirais, mais je n'en peux plus de toute ces tensions. Je pense que ton fils a deviné depuis longtemps ce qui allait se passer ... La maman de mon mari, lui en veut elle aussi et je trouve dommage que nos propres parents puissent nous tourner le dos dans ces moments,ils ont bien sur le droit de ne pas être d'accord mais je pense que mon mari en souffre. Je comprends sergio ce besoin que tu as de sentir que tu plais toujours, peu à peu nous perdons cette confiance en soi.
Je suis toujours dans ma quête du travail mais j'ai peur de l'avenir, comment pourrais je trouver un logement si je ne peux subvenir à nos besoins, j'ai quitté un travail que j'occupais depuis 20 ans dans un établissement financier, je voulais me reconvertir professionnellement, j'avais un très bon salaire avec des avantages et j'ai tout perdu pour réaliser des rêves qui ne se réaliseront sans doute jamais... tout l'argent que j'avais n'a juste servi que pour mon malheur et aujoud'hui je n'ai plus rien!
je vous embrasse tous et j'espère que tout se passe bien pour macbook
des espoirs, tu me dis que je devrais lui dire ce que j'attends de lui et c'est pourtant ce que je fais, il n'a rien a deviner, il sait tout... depuis notre discussion il est très gentil, me fait plus de calins, je ne sais pas si c'est sincère mais cela me fait du bien. De mon coté j'essaie d'être moins agressive. il m'a dit ce week end qu'il avait réfléchi et qu'il avait des idées , qu'il m'en parlerait et depuis j'attends qu'il m'en parle! je trouve cela cruel de me dire cela pour ne plus m'en parler !je lui ai demandé ce qu'il voulait me dire et il a répondu "ce n'est pas urgent"!!! Hier soir, j'ai appris que ma fille m'avait menti , un mensonge si gros dont je ne l'en aurais pas crue capable, cela m'a rendu très mal, j'avais dit l'instant d'avant à mon mari que si elle mentait je le verrais parce qu'elle ne sait pas mentir! j'ai compris que dans cette famille je ne pouvais plus faire confiance à personne...Je voudrais refaire confiance à mon mari et pour que cela fonctionne c'est important , mais comment faire confiance à une personne qui mets un code sur son ordinateur pour que je ne lise pas ses messages? Il dit qu'il s'est inscrit sur des forums de psychologie, moi aussi je suis inscrite sur ce forum et je n'ai rien à lui cacher, ce que j'écris ici, il le sait. J'ai pleuré seule dans mon coin et bien qu'il ait vu que j'allais mal, il n'a rien fait, rien dit...
je te comprends des espoirs ! cette impression d'injustice, nous nous demandons tous s'il sont vraiment conscient de ce qu'ils (elles) font, est ce vraiment leur volonté? Lorsque j'interrogeais mon mari sur ses sentiments, pendant les quelques mois ou il ne savait plus ou il en était il me disait "je ne dis pas je t'aime parce que je ne veux pas que tu pense que les choses sont acquises", ensuite lorsque j'ai découvert toute la vérité il disait "je n'ose plus te dire je t'aime" et à présent il dit "je ne peux pas, c'est comme si je me l'interdisais"! j'ai l'impression qu'inconsciemment il essaie de gagner du temps jusqu'a ce qu'il découvre ce qu'il veut vraiment! J'ai bien peur qu'il le découvre trop tard...
Sergio, tu as beaucoup de courage pour pouvoir encore accepter tout cela, moi aujourd'hui je n'aspire plus qu'a une chose : que tout cela s'arrête, que ma vie redevienne "tranquille" , si je dois être seule pour cela, je l'accepterais même si je sais que j'en souffrirais, mais je n'en peux plus de toute ces tensions. Je pense que ton fils a deviné depuis longtemps ce qui allait se passer ... La maman de mon mari, lui en veut elle aussi et je trouve dommage que nos propres parents puissent nous tourner le dos dans ces moments,ils ont bien sur le droit de ne pas être d'accord mais je pense que mon mari en souffre. Je comprends sergio ce besoin que tu as de sentir que tu plais toujours, peu à peu nous perdons cette confiance en soi.
Je suis toujours dans ma quête du travail mais j'ai peur de l'avenir, comment pourrais je trouver un logement si je ne peux subvenir à nos besoins, j'ai quitté un travail que j'occupais depuis 20 ans dans un établissement financier, je voulais me reconvertir professionnellement, j'avais un très bon salaire avec des avantages et j'ai tout perdu pour réaliser des rêves qui ne se réaliseront sans doute jamais... tout l'argent que j'avais n'a juste servi que pour mon malheur et aujoud'hui je n'ai plus rien!
je vous embrasse tous et j'espère que tout se passe bien pour macbook
- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour a vous,
Sergio, je trouve l'image des marches qui nous menent inevitablement vers le bas tres parlante, outre ton desarroi bien comprehensible, il semble que ta femme soit vraiment tres instable et je ne veux pas rajouter une angoisse a toutes celles que tu porte en ce moment, mais chercher a obtenir la garde de ton fils ne serait il pas une bonne solution pour vous trois ? Elle semble en tout cas vouloir te quitter tout en te gardant sous son emprise en te dictant ton retour precipite, en te demandant de ne pas revenir a la maison pour qu'elle puisse se reposer, en se plaignant a vos amis si tu ne l'appelle pas. Fais attention a toi !
hier ma psy m'a pose une question etrange "votre mari est il manipulateur ?" et c'est vrai qu 'en me disant qu'il me quitte tout en insistant que c'est l'erreur de sa vie, en me provoquant (histoire de la piscine pendant les vacances et d'autres) il y a probablemet une sorte de manipulation de sa part
De mon cote, j'ai revu mon futur ex hier lorsqu'il est venu chercher notre fils, il n'a meme pas voulu rentrer a la maison et avait l'air d'un petit garcon pris la main dans le peau a confiture le desespoir de son visage en plus.
j'ai essaye une nouvelle fois de lui faire entendre raison mais il n'a rien voulu savoir et m'a affirme que j'avais tort de
m'accrocher a lui, qu'il n'etait plus la meme personne, plus une "bonne personne"
j'ai donc depose les armes et lui ai dit que je ne m'oposerai pas a ce divorce qu'il souhaite tant
la douleur est traitre et me prend par surprise je ne dors plus et ai experimente le somnifere rcommand par ma psy mais je dois revoir le dosage et l'heure ou je le prends car suis completement hs le matin et lundi c'est boulot ! Agenda deja presque rempli et plein de dossiers a boucler.
Esperance, continue de te battre tant que tu en as le courage et essaye la "legerete" a savoir etre gaie ( je sais c'est dur mais faut ce qui faut) l'ignorer un peu et demontrer de la bonne humeur plutot que cette chappe de plomb de tristesse qui s'est invite au sein de la famille. Si je te dis ca, c'est que je l'avais experimente il y a quelques semaines et cela avait eu quelques effets sympas en tout cas il etait plus en demande que d'habitude
je vais arretter la car les somniferes commencent a fairer de l'effet, demain j'emballe ses affaires, le fait de ne plus les voir m'aidera sans doute un peu a faire le deuil de l'amour de ma vie, du moins je l'espere
prenez soin de vous
ma psy m'a pose une question etrange "est ce que votre mari est un manipulateur ?"
Sergio, je trouve l'image des marches qui nous menent inevitablement vers le bas tres parlante, outre ton desarroi bien comprehensible, il semble que ta femme soit vraiment tres instable et je ne veux pas rajouter une angoisse a toutes celles que tu porte en ce moment, mais chercher a obtenir la garde de ton fils ne serait il pas une bonne solution pour vous trois ? Elle semble en tout cas vouloir te quitter tout en te gardant sous son emprise en te dictant ton retour precipite, en te demandant de ne pas revenir a la maison pour qu'elle puisse se reposer, en se plaignant a vos amis si tu ne l'appelle pas. Fais attention a toi !
hier ma psy m'a pose une question etrange "votre mari est il manipulateur ?" et c'est vrai qu 'en me disant qu'il me quitte tout en insistant que c'est l'erreur de sa vie, en me provoquant (histoire de la piscine pendant les vacances et d'autres) il y a probablemet une sorte de manipulation de sa part
De mon cote, j'ai revu mon futur ex hier lorsqu'il est venu chercher notre fils, il n'a meme pas voulu rentrer a la maison et avait l'air d'un petit garcon pris la main dans le peau a confiture le desespoir de son visage en plus.
j'ai essaye une nouvelle fois de lui faire entendre raison mais il n'a rien voulu savoir et m'a affirme que j'avais tort de
m'accrocher a lui, qu'il n'etait plus la meme personne, plus une "bonne personne"
j'ai donc depose les armes et lui ai dit que je ne m'oposerai pas a ce divorce qu'il souhaite tant
la douleur est traitre et me prend par surprise je ne dors plus et ai experimente le somnifere rcommand par ma psy mais je dois revoir le dosage et l'heure ou je le prends car suis completement hs le matin et lundi c'est boulot ! Agenda deja presque rempli et plein de dossiers a boucler.
Esperance, continue de te battre tant que tu en as le courage et essaye la "legerete" a savoir etre gaie ( je sais c'est dur mais faut ce qui faut) l'ignorer un peu et demontrer de la bonne humeur plutot que cette chappe de plomb de tristesse qui s'est invite au sein de la famille. Si je te dis ca, c'est que je l'avais experimente il y a quelques semaines et cela avait eu quelques effets sympas en tout cas il etait plus en demande que d'habitude
je vais arretter la car les somniferes commencent a fairer de l'effet, demain j'emballe ses affaires, le fait de ne plus les voir m'aidera sans doute un peu a faire le deuil de l'amour de ma vie, du moins je l'espere
prenez soin de vous
ma psy m'a pose une question etrange "est ce que votre mari est un manipulateur ?"
- esperance
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 19 mai 2011 14:52
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour à tous
quelques mots avant de prendre la route . j'ai décidé de partir quelques jours me ressourcer dans ma maison, près de mes amies et mes parents. Les enfants et moi en avons besoin et mon mari profitera de quelques jours seuls. nous lui manquerons peut être...
des espoirs je voulais te dire quelques mots par rapport à ce que ton psy dit. L'on m'a dit aussi qu'il était un peu manipulateur et je pense que c'est un peu vrai . Nous voulons tellement sauver notre couple et nous sommes si inquiet pour eux que nous faisons un peu ce qu'ils demandent! Je lui ai dis que j'avais l'impression d'être manipulée, il fait tout pour que l'on déménage et lorsque nous sommes arrivées il ne faisait plus d'effort et me propose d'attendre sagement que ça passe..je pense qu'ils ne se rendent pas compte de ce coté manipulateur. Par contre je suis consciente que mes décisions sont influencées .
j'espère que tu arrive mieux à dormir et que la reprise du boulot se passe bien...
je reviendrais vous voir à mon retour puisque là ou je vais, pas d'internet j'ai résilié ma ligne!!!
en attendant bon courage à vous tous.
quelques mots avant de prendre la route . j'ai décidé de partir quelques jours me ressourcer dans ma maison, près de mes amies et mes parents. Les enfants et moi en avons besoin et mon mari profitera de quelques jours seuls. nous lui manquerons peut être...
des espoirs je voulais te dire quelques mots par rapport à ce que ton psy dit. L'on m'a dit aussi qu'il était un peu manipulateur et je pense que c'est un peu vrai . Nous voulons tellement sauver notre couple et nous sommes si inquiet pour eux que nous faisons un peu ce qu'ils demandent! Je lui ai dis que j'avais l'impression d'être manipulée, il fait tout pour que l'on déménage et lorsque nous sommes arrivées il ne faisait plus d'effort et me propose d'attendre sagement que ça passe..je pense qu'ils ne se rendent pas compte de ce coté manipulateur. Par contre je suis consciente que mes décisions sont influencées .
j'espère que tu arrive mieux à dormir et que la reprise du boulot se passe bien...
je reviendrais vous voir à mon retour puisque là ou je vais, pas d'internet j'ai résilié ma ligne!!!
en attendant bon courage à vous tous.
- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Espérance, Sergio et les autres Bonjour,
Je sombre chaque jour un peu plus, j'ai des crises de larmes de plus en plus fortes, et je reste toujours confrontée à cette question : pourquoi ?
Il ne veut rien me dire si ce n'est : c'est comme ça, je n'ai rien d'autre à te dire, je ne peux plus faire marche arrière. Alors parfois ( surtout aprés mes crises de larmes, suis tellement vidée que je me sentirai presque bien puisqu'en fait je ne sens plus rien) je me rebooste et me dis que je dois me faire une raison et d'autres fois, je n'y arrive pas...
Désolée pour ces épanchements de fillette, mais comme on dit ca fait du bien !
Je l'ai eu au téléphone tout à l'heure ( je sais je ne devrai pas) pour lui demander une nouvelle fois, une explication et au bout plus de 10 mn de dialogue de sourd il m'a dit, regarde ce que nous sommes devenus, je t'ai fait trop de mal, sans moi, mon indifférence, ma méchanceté tu seras beaucoup mieux même si tu souffre maintenant tu verras tu iras mieux, de toutes façons c'est trop tard pour faire marche arrière ( toujours cette image de marche arrière qui revient). La vérité est plus dure à mon avis, car on ne quitte pas une femme qu'on aime, il ne m'aime plus, ne ressent rien pour moi et voila c'est tout. Mais il ne me le dit pas et je ne sais même pas si cela m'aiderait si c'était le cas. Il a dit qu'il me rappellerait dans une heure mais je n'y crois pas, il a dit aussi qu'il irait voir ma psy mais je n'y crois pas non plus. En fait il aimerait bien que je ne l'embête plus avec cette vieille histoire de...14 années tout de même. Il rompt une union comme on tuerait une mouche d'un revers de la main, et hop la page est tournée. Finalement c'est lui le sois disant dépressif qui est le fort dans cette histoire et moi la faible, je me déteste d'agir comme ça. Je voudrai tellement être digne comme on voit dans certains films, ressembler à ces femmes courage qui relèvent la tête, souffre en riant avec leurs copines autour d'une bonne bouteille de vin, et deviennent épanouies et encore plus heureuses au bout de 90mn... J'essaye de m'occuper, le boulot a repris doucement ce matin ( ce n'est que demain que le rythme va s'accélerer) mais je ne pense qu'à ça.
Espérance, bravo pour ton initiative t'éloigner un peu ne pourra que te faire du bien suis contente pour toi ! Et pour une fois c'est TOI qui décide et c'est tant mieux surement y compris pour lui.
Allez, je vous envoie tout le courage que je n'ai pas ...
Je sombre chaque jour un peu plus, j'ai des crises de larmes de plus en plus fortes, et je reste toujours confrontée à cette question : pourquoi ?
Il ne veut rien me dire si ce n'est : c'est comme ça, je n'ai rien d'autre à te dire, je ne peux plus faire marche arrière. Alors parfois ( surtout aprés mes crises de larmes, suis tellement vidée que je me sentirai presque bien puisqu'en fait je ne sens plus rien) je me rebooste et me dis que je dois me faire une raison et d'autres fois, je n'y arrive pas...
Désolée pour ces épanchements de fillette, mais comme on dit ca fait du bien !
Je l'ai eu au téléphone tout à l'heure ( je sais je ne devrai pas) pour lui demander une nouvelle fois, une explication et au bout plus de 10 mn de dialogue de sourd il m'a dit, regarde ce que nous sommes devenus, je t'ai fait trop de mal, sans moi, mon indifférence, ma méchanceté tu seras beaucoup mieux même si tu souffre maintenant tu verras tu iras mieux, de toutes façons c'est trop tard pour faire marche arrière ( toujours cette image de marche arrière qui revient). La vérité est plus dure à mon avis, car on ne quitte pas une femme qu'on aime, il ne m'aime plus, ne ressent rien pour moi et voila c'est tout. Mais il ne me le dit pas et je ne sais même pas si cela m'aiderait si c'était le cas. Il a dit qu'il me rappellerait dans une heure mais je n'y crois pas, il a dit aussi qu'il irait voir ma psy mais je n'y crois pas non plus. En fait il aimerait bien que je ne l'embête plus avec cette vieille histoire de...14 années tout de même. Il rompt une union comme on tuerait une mouche d'un revers de la main, et hop la page est tournée. Finalement c'est lui le sois disant dépressif qui est le fort dans cette histoire et moi la faible, je me déteste d'agir comme ça. Je voudrai tellement être digne comme on voit dans certains films, ressembler à ces femmes courage qui relèvent la tête, souffre en riant avec leurs copines autour d'une bonne bouteille de vin, et deviennent épanouies et encore plus heureuses au bout de 90mn... J'essaye de m'occuper, le boulot a repris doucement ce matin ( ce n'est que demain que le rythme va s'accélerer) mais je ne pense qu'à ça.
Espérance, bravo pour ton initiative t'éloigner un peu ne pourra que te faire du bien suis contente pour toi ! Et pour une fois c'est TOI qui décide et c'est tant mieux surement y compris pour lui.
Allez, je vous envoie tout le courage que je n'ai pas ...
- sergio
- Messages : 24
- Enregistré le : dimanche 20 mars 2011 22:15
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Espérance, Des...espoirs, bonjour, bonjour à tous,
Je suis déjà happé par le vortex de la rentrée, du boulot à en crever le plafond (tant mieux on va affoler les compteurs) mais je viens de me connecter et je constate que les nouvelles vont de mal en pis. Je suis un peu la tête sous l'eau (et c'est peut-être une bonne chose), je vais essayer de revenir rapidement mais je voulais juste prendre ces quelques minutes pour vous lire et surtout vous dire, pour ce que cela vaut, que je suis toujours là, je vous suis et je vous soutient.
Macbook, j'espère que tu vas bien, donnes nous de tes nouvelles a l'occasion. Je sais que si tu t'éloignes de ce forum c'est certainement que les choses s'arrangent peu a peu pour toi, mais cela nous fera plaisir que tu nous envoies un petit mot.
Sergio
"I am upon the hill and not six feet under, so this is gonna' be a good day".
"Be happy or die trying"
Je suis déjà happé par le vortex de la rentrée, du boulot à en crever le plafond (tant mieux on va affoler les compteurs) mais je viens de me connecter et je constate que les nouvelles vont de mal en pis. Je suis un peu la tête sous l'eau (et c'est peut-être une bonne chose), je vais essayer de revenir rapidement mais je voulais juste prendre ces quelques minutes pour vous lire et surtout vous dire, pour ce que cela vaut, que je suis toujours là, je vous suis et je vous soutient.
Macbook, j'espère que tu vas bien, donnes nous de tes nouvelles a l'occasion. Je sais que si tu t'éloignes de ce forum c'est certainement que les choses s'arrangent peu a peu pour toi, mais cela nous fera plaisir que tu nous envoies un petit mot.
Sergio
"I am upon the hill and not six feet under, so this is gonna' be a good day".
"Be happy or die trying"
- Mélina
- Messages : 545
- Enregistré le : mardi 01 février 2011 21:08
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour à tous,
Je fais un peu figure de "revenante", ce soir. Je voulais savoir comment vous allez.
J'espère que les obligations de la rentrée vous donneront de quoi agir et quelque peu avancer concrètement, émotionnellement.
Je ne sais pas si cela peut vous aider, mais après avoir été quasiment "pulvérisée" par ma séparation, aujourd'hui je vais bien, je vais mieux, je suis apaisée. Et la colère, la culpabilisation, le regret ont fait place à une certaine forme d'indifférence par rapport à mon ancien compagnon. C'est long, très long, les émotions vont et reviennent, et parfois avec une force inattendue, alors même qu'on pensait qu'elles étaient éteintes. Les prises de conscience sont lentes, et certains manques font leur retour. On croit avoir dénouer des noeuds, et voilà qu'ils se resserrent à nouveau. C'est épuisant. On reste très fragile, longtemps, on ne sait plus comment se protéger, on n'a plus vraiment envie de continuer, on le fait par nécessité. Mais l'apaisement arrive un jour, il faut être patient, très patient. Et ce n'est pas facile. Un pas après l'autre, sans tirer de conclusion, sans triompher, ni désespérer. Un pas après l'autre, et se pardonner les faux pas: ils sont inéluctables. C'est un incessant tâtonnement, on avance à l'aveugle, et chaque erreur est douloureuse, éminemment douloureuse. Mais un jour cette douleur se taira. Et chacun de vous sera à même de s'occuper de lui, vraiment, après avoir tout donné pour l'autre.
Je ne peux que vous souhaiter du courage et de l'endurance à tous. J'ai bien conscience que peut-être mes mots ne vous apporteront rien, et peut-être même ils vous blesseront. La souffrance parfois est telle que le fait de concevoir qu'elle va passer est perçu comme une négation de cette souffrance même. Ce n'est pas le cas. Je comprends à quel point, j'ai vécu à quel point tout cela est violent. Mais je voudrais vous donner un peu d'espoir, pour plus tard. C'est loin, je sais, très loin. Mais ça viendra.
Sergio, Macbook, Espérance, je ne vous connais pas, et Internet est un vecteur un peu particulier pour ce genre de choses, mais sachez que je vous adresse toute ma tendresse.
Mélina
Je fais un peu figure de "revenante", ce soir. Je voulais savoir comment vous allez.
J'espère que les obligations de la rentrée vous donneront de quoi agir et quelque peu avancer concrètement, émotionnellement.
Je ne sais pas si cela peut vous aider, mais après avoir été quasiment "pulvérisée" par ma séparation, aujourd'hui je vais bien, je vais mieux, je suis apaisée. Et la colère, la culpabilisation, le regret ont fait place à une certaine forme d'indifférence par rapport à mon ancien compagnon. C'est long, très long, les émotions vont et reviennent, et parfois avec une force inattendue, alors même qu'on pensait qu'elles étaient éteintes. Les prises de conscience sont lentes, et certains manques font leur retour. On croit avoir dénouer des noeuds, et voilà qu'ils se resserrent à nouveau. C'est épuisant. On reste très fragile, longtemps, on ne sait plus comment se protéger, on n'a plus vraiment envie de continuer, on le fait par nécessité. Mais l'apaisement arrive un jour, il faut être patient, très patient. Et ce n'est pas facile. Un pas après l'autre, sans tirer de conclusion, sans triompher, ni désespérer. Un pas après l'autre, et se pardonner les faux pas: ils sont inéluctables. C'est un incessant tâtonnement, on avance à l'aveugle, et chaque erreur est douloureuse, éminemment douloureuse. Mais un jour cette douleur se taira. Et chacun de vous sera à même de s'occuper de lui, vraiment, après avoir tout donné pour l'autre.
Je ne peux que vous souhaiter du courage et de l'endurance à tous. J'ai bien conscience que peut-être mes mots ne vous apporteront rien, et peut-être même ils vous blesseront. La souffrance parfois est telle que le fait de concevoir qu'elle va passer est perçu comme une négation de cette souffrance même. Ce n'est pas le cas. Je comprends à quel point, j'ai vécu à quel point tout cela est violent. Mais je voudrais vous donner un peu d'espoir, pour plus tard. C'est loin, je sais, très loin. Mais ça viendra.
Sergio, Macbook, Espérance, je ne vous connais pas, et Internet est un vecteur un peu particulier pour ce genre de choses, mais sachez que je vous adresse toute ma tendresse.
Mélina
- Macbook
- Messages : 67
- Enregistré le : lundi 27 décembre 2010 14:42
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour,
Je passe toujours régulièrement ici pour lire les nouvelles. Je suis désolé pour vous tous, que nos situations sont difficiles... Merci Mélina pour ces quelques mots d'espoir, forcément les choses vont s'arranger un jour, le temps va faire son oeuvre, mais que de souffrances en attendant...
Sergio je te rejoins une fois de plus, cette fois sur l'impression que l'autre qui dit être "guéri" ne l'est pas du tout. Mais tu sais que je remets toujours en question cette notion de dépression concernant nos épouses: serait-ce possible que nous les croyions malades, que nous ayons toujours espéré une "guérison" mais que tout cela ne soit que la vraie nature de nos femmes qui s'exprime maintenant pleinement alors qu'elle était auparavant enfouie (d'ailleurs c'est le message qu'elles nous adressent). Quand j'y réfléchis, que je regarde vers le passé, certaines choses chez elle qui me semblaient être des détails révèlent leur importance. Ma femme a par exemple un père militaire, et a déménagé tous les deux ans étant petite, ça a été une grand souffrance pour elle de quitter si régulièrement ses amis. Au début de notre relation elle me disait toujours qu'elle ne se voyait pas s'installer quelque part de façon fixe, elle révélait déjà là un caractère instable. Hors voici 2 ans 1/2 nous avons emménagé dans notre maison fraîchement construite, pour la première fois sans projet de nouveau déménagement dans quelques années, ça a pu lui faire peur. De même nous avons eu il y a deux ans 1/2 notre 3e enfant, et elle comme moi savions que nous n'en aurions pas d'autre, encore une fois un statu quo prévisible qui a pu ne pas lui plaire. D'autre part elle est maintenant devenue extrêmement égoïste et ne veut plus s'occuper que d'elle, mais quand je regarde en arrière elle n'a jamais été particulièrement généreuse et elle a toujours été beaucoup plus à l'écoute de ses propres besoins que des miens. Est-ce que je n'aurais pas tout simplement refusé de le voir ?
J'ai aussi voulu entreprendre avec elle une thérapie de couple il y a quelques mois, je ne sais plus si j'en avais parlé ici. Nous avions fait deux séances qui lui avaient mis le doute sur sa décision (qui était déjà prise), et c'est la raison pour laquelle elle n'a pas voulu continuer. Avec le recul j'ai le gros regret de ne pas l'avoir fait beaucoup plus tôt, dès qu'elle a commencé à me dire que j'étais peut-être la "source de ses problèmes". Mais ça semblait tellement invraisemblable et pour moi le problème était sa dépression et rien d'autre.
Me concernant j'ai des hauts et des bas. J'ai passé deux très bonnes semaines de vacances avec les enfants, en prenant soin de ne pas être tout seul avec eux. Non pas que je ne sache pas m'en occuper, je me sens même plutôt bien dans ce rôle, mais se retrouver les enfants et moi seul met trop en évidence qu'il manque quelqu'un. Le retour a été plus difficile, après 15 jours rythmés par les jeux (et les cris ;o)) des gamins le contraste a été saisissant quand j'ai retrouvé le silence de la grande maison vide. Voilà 12 jours que je n'ai pas vu mes petits et c'est très très difficile, encore 10 jours... Je les ai eus brièvement au téléphone lorsque mon aîné a insisté auprès de sa maman pour m'avoir au téléphone le jour de ma fête il y a quelques jours, ça m'a fait très plaisir, mais voilà ça ne dure que 10 minutes...
Sergio j'ai aussi très vite fréquenté un site de rencontre il y a quelques mois, comme toi sans doute pour rassurer mon ego. Pas vraiment un grand succès ça ne m'a pas plus du tout, mais quelques satisfactions quand même (platoniques et électroniques rien de plus) qui n'ont sans doute pas été étrangères à ma meilleure forme d'il y a quelques semaines. Je m'interroge aussi beaucoup sur ma capacité à plaire, je ne crois pas être affreux à regarder, j'ai une bonne situation et j'ai beaucoup d'amis ce qui semble indiquer que je suis plutôt de bonne compagnie. Mais j'ai trois enfants de 2, 6 et 8 ans !!! Je ne suis pas sûr d'être prêt à quoi que ce soit encore de toute façon...
Voilà les nouvelles, merci à ceux qui m'en demandent d'ailleurs c'est chouette de ne pas être oublié
) Je suis au travail, je vais m'y remettre et je resterai tard comme souvent en ce moment. Je n'ai jamais autant travaillé que ces dernières semaines (en tout cas celles où je n'ai pas les petits), au moins mes responsables trouveront de l'intérêt à la situation !
A très bientôt sans doute, bises à tout le monde.
Je passe toujours régulièrement ici pour lire les nouvelles. Je suis désolé pour vous tous, que nos situations sont difficiles... Merci Mélina pour ces quelques mots d'espoir, forcément les choses vont s'arranger un jour, le temps va faire son oeuvre, mais que de souffrances en attendant...
Sergio je te rejoins une fois de plus, cette fois sur l'impression que l'autre qui dit être "guéri" ne l'est pas du tout. Mais tu sais que je remets toujours en question cette notion de dépression concernant nos épouses: serait-ce possible que nous les croyions malades, que nous ayons toujours espéré une "guérison" mais que tout cela ne soit que la vraie nature de nos femmes qui s'exprime maintenant pleinement alors qu'elle était auparavant enfouie (d'ailleurs c'est le message qu'elles nous adressent). Quand j'y réfléchis, que je regarde vers le passé, certaines choses chez elle qui me semblaient être des détails révèlent leur importance. Ma femme a par exemple un père militaire, et a déménagé tous les deux ans étant petite, ça a été une grand souffrance pour elle de quitter si régulièrement ses amis. Au début de notre relation elle me disait toujours qu'elle ne se voyait pas s'installer quelque part de façon fixe, elle révélait déjà là un caractère instable. Hors voici 2 ans 1/2 nous avons emménagé dans notre maison fraîchement construite, pour la première fois sans projet de nouveau déménagement dans quelques années, ça a pu lui faire peur. De même nous avons eu il y a deux ans 1/2 notre 3e enfant, et elle comme moi savions que nous n'en aurions pas d'autre, encore une fois un statu quo prévisible qui a pu ne pas lui plaire. D'autre part elle est maintenant devenue extrêmement égoïste et ne veut plus s'occuper que d'elle, mais quand je regarde en arrière elle n'a jamais été particulièrement généreuse et elle a toujours été beaucoup plus à l'écoute de ses propres besoins que des miens. Est-ce que je n'aurais pas tout simplement refusé de le voir ?
J'ai aussi voulu entreprendre avec elle une thérapie de couple il y a quelques mois, je ne sais plus si j'en avais parlé ici. Nous avions fait deux séances qui lui avaient mis le doute sur sa décision (qui était déjà prise), et c'est la raison pour laquelle elle n'a pas voulu continuer. Avec le recul j'ai le gros regret de ne pas l'avoir fait beaucoup plus tôt, dès qu'elle a commencé à me dire que j'étais peut-être la "source de ses problèmes". Mais ça semblait tellement invraisemblable et pour moi le problème était sa dépression et rien d'autre.
Me concernant j'ai des hauts et des bas. J'ai passé deux très bonnes semaines de vacances avec les enfants, en prenant soin de ne pas être tout seul avec eux. Non pas que je ne sache pas m'en occuper, je me sens même plutôt bien dans ce rôle, mais se retrouver les enfants et moi seul met trop en évidence qu'il manque quelqu'un. Le retour a été plus difficile, après 15 jours rythmés par les jeux (et les cris ;o)) des gamins le contraste a été saisissant quand j'ai retrouvé le silence de la grande maison vide. Voilà 12 jours que je n'ai pas vu mes petits et c'est très très difficile, encore 10 jours... Je les ai eus brièvement au téléphone lorsque mon aîné a insisté auprès de sa maman pour m'avoir au téléphone le jour de ma fête il y a quelques jours, ça m'a fait très plaisir, mais voilà ça ne dure que 10 minutes...
Sergio j'ai aussi très vite fréquenté un site de rencontre il y a quelques mois, comme toi sans doute pour rassurer mon ego. Pas vraiment un grand succès ça ne m'a pas plus du tout, mais quelques satisfactions quand même (platoniques et électroniques rien de plus) qui n'ont sans doute pas été étrangères à ma meilleure forme d'il y a quelques semaines. Je m'interroge aussi beaucoup sur ma capacité à plaire, je ne crois pas être affreux à regarder, j'ai une bonne situation et j'ai beaucoup d'amis ce qui semble indiquer que je suis plutôt de bonne compagnie. Mais j'ai trois enfants de 2, 6 et 8 ans !!! Je ne suis pas sûr d'être prêt à quoi que ce soit encore de toute façon...
Voilà les nouvelles, merci à ceux qui m'en demandent d'ailleurs c'est chouette de ne pas être oublié

A très bientôt sans doute, bises à tout le monde.
- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Espérance, Sergio, Melina, Mac Book, Bonjour,
Sergio, merci pour ces pensées, elles font du bien vraiment.
Contente d'avoir de vos nouvelles Mac Book, vous semblez avancer et aborder votre "nouvelle vie" avec plus de sérénité même si cela doit être bien dure ! Je n'ai pas compris pourquoi vous n'aviez pas plus souvent vos enfants au téléphone ? ( mon ex appelle mon fils tous les jours et je trouve que c'est une bonne chose de sentir qu'il peut parler à son père "quand il veut"). Quand à la question de dépression ou non, je vous rejoins entièrement, finalement est-ce que le couple est un annhilateur de notre personnalité profonde ? Y-a-t-il toujours un dominé/dominant ? Même si chacun ne "choisit" pas son rôle ? Est-ce que justement à force de "taire" son "moi profond" on finit par le faire ressortir avec perte et fracas ? Je pense que c'est le cas de mon ex qui a toujours été solitaire mais qui, au début de notre relation était sans doute emportée par la passion des premières années. D'ailleurs son premier mariage s'est terminé de la même façon, son ex n°1 lui faisait le reproche de ses retraits, silences et autres indifférence...
Mélina grand merci à vous pour votre message si doux et réconfortant, oui, une rupture "pulvérise" et oui il n'est question que d'un pas aprés l'autre, même si certains d'entre eux sont des faux pas !
De mon côté les nouvelles sont "étranges"; et je ne trouve pas d'autres mots pour les décrire.
Nous nous sommes parlés une nouvelle fois au téléphone et lui ai posé une question "s'il existait un moyen pour que nous puissions reprendre la vie à deux comme avant est ce que tu le saisirai" Il a répondu oui, et m'a répété qu'il m'aimait toujours ( ou encore ?) Je pleurais lamentablement durant cette entretien, et il m'a rassuré, m'a dit qu'il arrêtait la procédure, ne ferait pas chercher ses affaires et qu'il fallait que j'attende son retour de voyages ( il part jusqu'au 7 pour installer son fils qui démarre ses études supérieures) dire qu'avec nous à chaque fois prendre des vacances était une problématique par rapport à son job !
Et là où cela devient étrange c'est que si j'ai été plus sereine aprés, j'ai rapidement vue ma réflexion migrée ailleurs et cet ailleurs et bien c'était que je prenais conscience qu'il fallait que j'arrête de me positionner en victime passive ( pléonasme je sais) à toujours attendre et à me retrouver fautive d'une situation alors que je ne le suis pas ! C'est compliqué je sais ( j'ai d'ailleurs une séance psy demain et je compte bien débrouissailler tout ca) mais en gros, je ne veux pas de cette vie avec lui, et encore moins de devoir m'aplatir devant lui, faire des efforts, accepter, comprendre et tutti quanti ! Alors que c'est à lui de faire tout cela vus tout ce qu'il m'a fait endurer
Depuis cet échange téléphonique il a continué à ne pas m'appeler, il est passé hier avec ses deux grands garcons pour voir mon fils n'est même pas rentré à la maison et les a emmené au resto sans me proposer de me joindre à eux ( alors que je ne reverrai pas le plus grand avant Décembre) cette "bouderie" cette froideur ( alors qu'il y a 3 jours il me disait qu'il m'aimait) a donc déclenché en mois ces réflexions étranges. Aussi, je compte bien lui dire à son retour ( encore une fois s'il est toujours dans les mêmes dispositions) que c'est MOI qui ne veux plus de cette vie à deux de m...et que s'il ne décide pas de changer et bien comme on dit "game over". Quelle contradiction n'est ce pas ? Si prés du but et c'est moi qui fais demi tour, je ne comprends pas encore tout mais ce que je sais c'est que depuis, même si l'appétit et le sommeil ne sont pas encore vraiment au rdv, je n'ai plus pleuré !!!
Sergio, merci pour ces pensées, elles font du bien vraiment.
Contente d'avoir de vos nouvelles Mac Book, vous semblez avancer et aborder votre "nouvelle vie" avec plus de sérénité même si cela doit être bien dure ! Je n'ai pas compris pourquoi vous n'aviez pas plus souvent vos enfants au téléphone ? ( mon ex appelle mon fils tous les jours et je trouve que c'est une bonne chose de sentir qu'il peut parler à son père "quand il veut"). Quand à la question de dépression ou non, je vous rejoins entièrement, finalement est-ce que le couple est un annhilateur de notre personnalité profonde ? Y-a-t-il toujours un dominé/dominant ? Même si chacun ne "choisit" pas son rôle ? Est-ce que justement à force de "taire" son "moi profond" on finit par le faire ressortir avec perte et fracas ? Je pense que c'est le cas de mon ex qui a toujours été solitaire mais qui, au début de notre relation était sans doute emportée par la passion des premières années. D'ailleurs son premier mariage s'est terminé de la même façon, son ex n°1 lui faisait le reproche de ses retraits, silences et autres indifférence...
Mélina grand merci à vous pour votre message si doux et réconfortant, oui, une rupture "pulvérise" et oui il n'est question que d'un pas aprés l'autre, même si certains d'entre eux sont des faux pas !
De mon côté les nouvelles sont "étranges"; et je ne trouve pas d'autres mots pour les décrire.
Nous nous sommes parlés une nouvelle fois au téléphone et lui ai posé une question "s'il existait un moyen pour que nous puissions reprendre la vie à deux comme avant est ce que tu le saisirai" Il a répondu oui, et m'a répété qu'il m'aimait toujours ( ou encore ?) Je pleurais lamentablement durant cette entretien, et il m'a rassuré, m'a dit qu'il arrêtait la procédure, ne ferait pas chercher ses affaires et qu'il fallait que j'attende son retour de voyages ( il part jusqu'au 7 pour installer son fils qui démarre ses études supérieures) dire qu'avec nous à chaque fois prendre des vacances était une problématique par rapport à son job !
Et là où cela devient étrange c'est que si j'ai été plus sereine aprés, j'ai rapidement vue ma réflexion migrée ailleurs et cet ailleurs et bien c'était que je prenais conscience qu'il fallait que j'arrête de me positionner en victime passive ( pléonasme je sais) à toujours attendre et à me retrouver fautive d'une situation alors que je ne le suis pas ! C'est compliqué je sais ( j'ai d'ailleurs une séance psy demain et je compte bien débrouissailler tout ca) mais en gros, je ne veux pas de cette vie avec lui, et encore moins de devoir m'aplatir devant lui, faire des efforts, accepter, comprendre et tutti quanti ! Alors que c'est à lui de faire tout cela vus tout ce qu'il m'a fait endurer
Depuis cet échange téléphonique il a continué à ne pas m'appeler, il est passé hier avec ses deux grands garcons pour voir mon fils n'est même pas rentré à la maison et les a emmené au resto sans me proposer de me joindre à eux ( alors que je ne reverrai pas le plus grand avant Décembre) cette "bouderie" cette froideur ( alors qu'il y a 3 jours il me disait qu'il m'aimait) a donc déclenché en mois ces réflexions étranges. Aussi, je compte bien lui dire à son retour ( encore une fois s'il est toujours dans les mêmes dispositions) que c'est MOI qui ne veux plus de cette vie à deux de m...et que s'il ne décide pas de changer et bien comme on dit "game over". Quelle contradiction n'est ce pas ? Si prés du but et c'est moi qui fais demi tour, je ne comprends pas encore tout mais ce que je sais c'est que depuis, même si l'appétit et le sommeil ne sont pas encore vraiment au rdv, je n'ai plus pleuré !!!
- Mélina
- Messages : 545
- Enregistré le : mardi 01 février 2011 21:08
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour à tous,
Je vous lis avec intérêt, c'est important que chacun de vous puisse raconter comment vous le vivez.
Macbook, je trouve comme Des...espoirs que tu as peu de contacts avec tes enfants... et je me doute que cela doit être bien difficile. N'y aurait-il pas moyen de les voir davantage, ou de les avoir davantage au téléphone?
Ce n'est que mon humble avis, je n'ai pas d'enfants, mais il me semble qu'étant donné leurs âges, c'est peut-être un peu trop long aussi pour eux. Un adolescent peut avoir davantage de capacité d'action pour voir l'un de ses parents, ou éventuellement se faire une raison. Mais non seulement des enfants aussi jeunes que les tiens peuvent difficilement faire les choses par eux-mêmes, mais encore, il me semble que quand on est petit comme ça, on a d'autant plus besoin de voir et d'avoir des contacts régulièrement et à brève échéance avec ses deux parents.
Quant à la dépression, sauf en ce qui concerne la dépression chronique, ce n'est finalement qu'une maladie d'adaptation: l'individu vit dans une situation qui ne correspond pas à ce qu'il désire. Pour certains, cela sera un moment très passager, et relativement superficiel de tristesse et de remise en question, pour d'autres, cela se traduira par une incapacité à vivre.
Il semble que pour vos deux épouses, Macbook et Sergio, ont expliqué leurs moments de tristesse et de remise en question par leur situations conjugales et familiales. Quant à savoir la dose de souffrance qui a accompagné ces moments, cela je pense que vous ne le saurez véritablement jamais, ni même peut-être elles-mêmes. Chacun finalement ne donne aux vécus que le sens et l'impact qu'il veut bien leur donner, et l'important c'est qu'il y ait un sens donné à cela et que cela permette d'avancer, de traverser et de souffrir l'ensemble des émotions qui accompagnent une séparation.
C'est ce que chacun de vous semblent être en train de faire, tout comme toi Des...espoirs, commencer à revisiter le passé, le regarder différemment, à la lumière de ce qu'il se passe aujourd'hui. Ce qui me rassure, c'est que chacun de vous semble enfin avoir commencé à s'intéresser à son bien-être avant de s'occuper de celui de l'autre. Chacun de vous semble commencer à se "défendre" face aux actes de l'autre qui provoque de la souffrance. Il y a bien sûr l'écueil de se dire que tout ce qu'on a donné l'était en vain, et que la relation n'était qu'une illusion, nourrie par les actes que l'on a accompli soi-même, alors que l'autre n'a fait finalement que s'occuper de lui-même.
D'ailleurs, Des...espoirs, je trouve ta réaction à l'issue de ta conversation avec ton mari très juste. Pense à toi, à ton bonheur. Le bien-être de ton mari, il n'y a que lui qui peut le trouver, le produire, ce n'est pas à toi de le faire si cela doit se faire au prix de ta propre existence. Ce n'est pas une histoire d'égoïsme, c'est juste que ton propre malheur ne changera pas sa capacité au bonheur. Je suis peut-être abrupte en disant cela, mais tu me sembles vraiment avoir eu la réaction la plus juste.
En amour, on peut, durant une certaine période, soutenir l'autre, l'aider, lorsqu'il ne va pas bien. Mais non seulement cela ne peut avoir qu'un temps, mais encore c'est inefficace si l'autre ne fait pas les choses pour lui. Sans compter que je ne suis pas sûre que même s'il ne s'agit pas d'une intention consciente, ni maligne, ton mari ne nourrisse pas cette situation où tu lui sers finalement de béquille affective et de repère, parce qu'il a peur de le faire pour lui-même. Cela n'ôte rien à la souffrance réelle qu'il doit sans doute endurer, et cela ne préjuge pas non plus de ses sentiments à ton égard, mais cela ne l'aide pas à avancer. Et toi, jusque-là cela semble surtout t'avoir fait souffrir.
Macbook, Sergio, vos épouses vous ont affirmé que vous étiez "la source" de leurs problèmes. Peut-être que leurs situations familiales ne leur convenaient effectivement pas, mais vous n'en êtes pas responsables. Elles ont fait leurs choix de relation, d'engagement, et vos actes, vos engagements ont été guidés par ce qu'elles disaient avoir choisi. Personne n'est devin, ni medium, on ne peut pas être dans la tête de quelqu'un pour savoir si le choix qu'il fait lui convient vraiment ou pas. Sans compter qu'a priori, ce qu'il s'est passé dans les deux cas, c'est qu'elles ont fait des choix différents à des moments différents de leur existence. Mais cela, lorsque deux personnes s'engagent et expriment le désir de le faire, l'autre ne peut pas deviner si ce choix correspond vraiment à ce que l'autre désire, ni deviner qu'il va être remis en question.
On ne peut pas deviner la complexité et les éventuelles contradictions internes de l'autre, ou alors plus personne ne ferait plus rien. Ce qui n'enlève rien à la souffrance infligée, lorsqu'un engagement est rompu, ni aux regrets éventuels d'avoir donné pour aboutir à une telle issue.
Vous avez fait ce que vous avez pu, et peut-être même plus. Et tout cela était légitime, nécessaire, même le fait de donner parfois au-delà de ses moyens, même le fait de donner en dépit du fait que l'autre ne voulait pas recevoir ce que vous avez donné. Vous avez agi en fonction de ce qui vous semblait le plus important, le plus précieux.
Voilà, je ne sais pas si tout cela vous sera d'une aide quelconque. Mon seul souhait est de tenter de vous accompagner un peu dans ces moments si difficiles. Sachez en tout cas que je vous lirais tous avec beaucoup d'intérêt. J'espère que chacun de vous n'hésitera pas à venir écrire ici dans les moments où la pression, l'isolement, la confusion ou la tristesse sera trop fort. Je vous souhaite beaucoup de courage et de patience. Et j'espère que votre quotidien n'est pas trop violent. Je vous embrasse.
Je vous lis avec intérêt, c'est important que chacun de vous puisse raconter comment vous le vivez.
Macbook, je trouve comme Des...espoirs que tu as peu de contacts avec tes enfants... et je me doute que cela doit être bien difficile. N'y aurait-il pas moyen de les voir davantage, ou de les avoir davantage au téléphone?
Ce n'est que mon humble avis, je n'ai pas d'enfants, mais il me semble qu'étant donné leurs âges, c'est peut-être un peu trop long aussi pour eux. Un adolescent peut avoir davantage de capacité d'action pour voir l'un de ses parents, ou éventuellement se faire une raison. Mais non seulement des enfants aussi jeunes que les tiens peuvent difficilement faire les choses par eux-mêmes, mais encore, il me semble que quand on est petit comme ça, on a d'autant plus besoin de voir et d'avoir des contacts régulièrement et à brève échéance avec ses deux parents.
Quant à la dépression, sauf en ce qui concerne la dépression chronique, ce n'est finalement qu'une maladie d'adaptation: l'individu vit dans une situation qui ne correspond pas à ce qu'il désire. Pour certains, cela sera un moment très passager, et relativement superficiel de tristesse et de remise en question, pour d'autres, cela se traduira par une incapacité à vivre.
Il semble que pour vos deux épouses, Macbook et Sergio, ont expliqué leurs moments de tristesse et de remise en question par leur situations conjugales et familiales. Quant à savoir la dose de souffrance qui a accompagné ces moments, cela je pense que vous ne le saurez véritablement jamais, ni même peut-être elles-mêmes. Chacun finalement ne donne aux vécus que le sens et l'impact qu'il veut bien leur donner, et l'important c'est qu'il y ait un sens donné à cela et que cela permette d'avancer, de traverser et de souffrir l'ensemble des émotions qui accompagnent une séparation.
C'est ce que chacun de vous semblent être en train de faire, tout comme toi Des...espoirs, commencer à revisiter le passé, le regarder différemment, à la lumière de ce qu'il se passe aujourd'hui. Ce qui me rassure, c'est que chacun de vous semble enfin avoir commencé à s'intéresser à son bien-être avant de s'occuper de celui de l'autre. Chacun de vous semble commencer à se "défendre" face aux actes de l'autre qui provoque de la souffrance. Il y a bien sûr l'écueil de se dire que tout ce qu'on a donné l'était en vain, et que la relation n'était qu'une illusion, nourrie par les actes que l'on a accompli soi-même, alors que l'autre n'a fait finalement que s'occuper de lui-même.
D'ailleurs, Des...espoirs, je trouve ta réaction à l'issue de ta conversation avec ton mari très juste. Pense à toi, à ton bonheur. Le bien-être de ton mari, il n'y a que lui qui peut le trouver, le produire, ce n'est pas à toi de le faire si cela doit se faire au prix de ta propre existence. Ce n'est pas une histoire d'égoïsme, c'est juste que ton propre malheur ne changera pas sa capacité au bonheur. Je suis peut-être abrupte en disant cela, mais tu me sembles vraiment avoir eu la réaction la plus juste.
En amour, on peut, durant une certaine période, soutenir l'autre, l'aider, lorsqu'il ne va pas bien. Mais non seulement cela ne peut avoir qu'un temps, mais encore c'est inefficace si l'autre ne fait pas les choses pour lui. Sans compter que je ne suis pas sûre que même s'il ne s'agit pas d'une intention consciente, ni maligne, ton mari ne nourrisse pas cette situation où tu lui sers finalement de béquille affective et de repère, parce qu'il a peur de le faire pour lui-même. Cela n'ôte rien à la souffrance réelle qu'il doit sans doute endurer, et cela ne préjuge pas non plus de ses sentiments à ton égard, mais cela ne l'aide pas à avancer. Et toi, jusque-là cela semble surtout t'avoir fait souffrir.
Macbook, Sergio, vos épouses vous ont affirmé que vous étiez "la source" de leurs problèmes. Peut-être que leurs situations familiales ne leur convenaient effectivement pas, mais vous n'en êtes pas responsables. Elles ont fait leurs choix de relation, d'engagement, et vos actes, vos engagements ont été guidés par ce qu'elles disaient avoir choisi. Personne n'est devin, ni medium, on ne peut pas être dans la tête de quelqu'un pour savoir si le choix qu'il fait lui convient vraiment ou pas. Sans compter qu'a priori, ce qu'il s'est passé dans les deux cas, c'est qu'elles ont fait des choix différents à des moments différents de leur existence. Mais cela, lorsque deux personnes s'engagent et expriment le désir de le faire, l'autre ne peut pas deviner si ce choix correspond vraiment à ce que l'autre désire, ni deviner qu'il va être remis en question.
On ne peut pas deviner la complexité et les éventuelles contradictions internes de l'autre, ou alors plus personne ne ferait plus rien. Ce qui n'enlève rien à la souffrance infligée, lorsqu'un engagement est rompu, ni aux regrets éventuels d'avoir donné pour aboutir à une telle issue.
Vous avez fait ce que vous avez pu, et peut-être même plus. Et tout cela était légitime, nécessaire, même le fait de donner parfois au-delà de ses moyens, même le fait de donner en dépit du fait que l'autre ne voulait pas recevoir ce que vous avez donné. Vous avez agi en fonction de ce qui vous semblait le plus important, le plus précieux.
Voilà, je ne sais pas si tout cela vous sera d'une aide quelconque. Mon seul souhait est de tenter de vous accompagner un peu dans ces moments si difficiles. Sachez en tout cas que je vous lirais tous avec beaucoup d'intérêt. J'espère que chacun de vous n'hésitera pas à venir écrire ici dans les moments où la pression, l'isolement, la confusion ou la tristesse sera trop fort. Je vous souhaite beaucoup de courage et de patience. Et j'espère que votre quotidien n'est pas trop violent. Je vous embrasse.
- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
bonjour a vous,
quelques moments heureux, sans lui. Un moment de paix, dans mon vieux jogging prefere (meme si je flotte dedans comme dans tous mes habits maintennat), allongee dans le salon et regardant mon jardin tout simplement. Mon anniversaire il y a quelques jours, ma mere avait colle qq photos de moi a different stades de ma vie, comme pour me rappeler ma vie d'avant mais aussi m'aider a me rconnecter avec moi, le moi du tempa d'avant et puis tous ces amis qui se sont manifestes en masse cette annee !
et meme s'il me manque terriblement, je commence de plus en plus a envisager la vie sans lui. Il m'a appele pour me souhaiter bon anniversaire, mais mon banquier aurait ete plus chaleureux ! et depuis plus rien, etrange comme une separation ressemble a un deuil brutal et incomprehensible ! plus de contact du jour au lendemain, j'en arrive a me dire que bientot je ne me rappellerai plus le son de sa voix.
je dois absolument ne plus esperer en lui mais en moi. en ma force pour respecter sa decison et en mon courage pour relever la tete et penser enfin a moi comme tu le dis Melina. C'est vrai, tu as raison, mon malheur n'aidera en rien et je suis allee au bout de ce que je pouvais faire et supporter. je ne veux plus de cette vie.
depressif ou pas, sa capacite a tourner la page est impressionnante, sans sentiment -apparent- il trace sa route et je pense que c'est encore le meilleur moyen pour nous deux de nous en sortir !
Sergio, je ne sais pas comment tu fais pour faire tourner ta boite, j'espere que tu y arrive, de mon cote, je fais des progres et mon masque de Dg forte et toujours au top est de plus en plus creible, en plus suis un peu comme toi les commandes s'accumulent comme on dit malheureux en amour....
je retrouve peu a peu le punch mais ce que je dois absolument arriver a faire c'est de ne plus croirs ou esperer de lui mais bien de moi. alors une nouvelle partie d'engage, et celle ci n'aura pas a se battre contre cette s.... de depresssion
chacun sa bataille comme on dit.
merci d'etre la
quelques moments heureux, sans lui. Un moment de paix, dans mon vieux jogging prefere (meme si je flotte dedans comme dans tous mes habits maintennat), allongee dans le salon et regardant mon jardin tout simplement. Mon anniversaire il y a quelques jours, ma mere avait colle qq photos de moi a different stades de ma vie, comme pour me rappeler ma vie d'avant mais aussi m'aider a me rconnecter avec moi, le moi du tempa d'avant et puis tous ces amis qui se sont manifestes en masse cette annee !
et meme s'il me manque terriblement, je commence de plus en plus a envisager la vie sans lui. Il m'a appele pour me souhaiter bon anniversaire, mais mon banquier aurait ete plus chaleureux ! et depuis plus rien, etrange comme une separation ressemble a un deuil brutal et incomprehensible ! plus de contact du jour au lendemain, j'en arrive a me dire que bientot je ne me rappellerai plus le son de sa voix.
je dois absolument ne plus esperer en lui mais en moi. en ma force pour respecter sa decison et en mon courage pour relever la tete et penser enfin a moi comme tu le dis Melina. C'est vrai, tu as raison, mon malheur n'aidera en rien et je suis allee au bout de ce que je pouvais faire et supporter. je ne veux plus de cette vie.
depressif ou pas, sa capacite a tourner la page est impressionnante, sans sentiment -apparent- il trace sa route et je pense que c'est encore le meilleur moyen pour nous deux de nous en sortir !
Sergio, je ne sais pas comment tu fais pour faire tourner ta boite, j'espere que tu y arrive, de mon cote, je fais des progres et mon masque de Dg forte et toujours au top est de plus en plus creible, en plus suis un peu comme toi les commandes s'accumulent comme on dit malheureux en amour....
je retrouve peu a peu le punch mais ce que je dois absolument arriver a faire c'est de ne plus croirs ou esperer de lui mais bien de moi. alors une nouvelle partie d'engage, et celle ci n'aura pas a se battre contre cette s.... de depresssion
chacun sa bataille comme on dit.
merci d'etre la
- esperance
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 19 mai 2011 14:52
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour àtous,
macbook, mélina, contente d'avoir de vos nouvelles. c'est intêressant de vous lire tous à une étape différente de votre vie. Nous savons tous que le temps fait son oeuvre, que la douleur s'atténue avec lui mais en attendant...
Des espoirs je suis de tout coeur avec toi, j'ai vécu cela il y a un an , lorsque je pensais que tout était fini et malheureusement je pense que ma persévérance à sauver notre mariage n'a fait que repousser l'échéance et à ma refaire vivre ces moments à nouveau. J'ai l'impression que vos femmes se conduisent un peu de la même façon , elles vous tiennent responsables et vous quittent détermination. Les hommes quand à eux et si je me trompe dés espoirs , dit le moi, s'accroche plus , je suppose parce qu'ils ont besoin de nous, ils nous quittent, reviennent et nous requittent!
Un jour ou je me trouvais au plus mal, j'ai contacté une voyante, j'avoue que je suis assez septique pour ce genre de chose, mais elle m'a dit des choses tellement vrai! et une chose qui est encore dans ma tête aujourd'hui, "il ne vous quittera jamais". Je sais qu'elle a raison parce qu'il a trop besoin de nous ... Je pense que s'il ne m'avait pas trompé il me quitterait pour ne plus me rende malheureuse mais ce besoin qu'il a de vouloir se racheter fait qu'il se sent responsable.
J'avance à petit pas et j'ai trouvé un travail pour un mois, c'est toujours ça... cette petite semaine de "vacance" m'a fait du bien et lui s'est senti bien quelques jours puis a sombré à nouveau , signe qu'il ne va pas mieux.
Voila ou j'en suis, aujoud'hui je ne comprends pas comment j'ai pu accepter tout ce qui s'est passé, quand il disait que cette fille était loin , alors qu'elle travaille avec lui, quand il disait qu'il avait rompu tout contact, alors qu'il lui envoyait 5 messages par jours, quand j'ai su que cela avait duré au moins 2 semaines, alors qu'il m'avait dit que cela ne s'était passé qu'une fois et quand il m'a dit qu'il avait eu des sentiments pour elle... Aujourd'hui il me dit qu'il ne l'aimait pas, qu'il ne sait expliquer ce que c'était. Ce qui est sur c'est qu'a l'époque il n'était pas bien et qu'elle était là pour lui tenir la main, qu'elle avait pris ma place parce que je n'étais pas là puisqu'il a vécu seul pendant 6 mois dans l'attente de notre déménagement. Oui comment j'ai pu supporté tout cela , l'amour est vraiment aveugle...
Aujourd'hui je m'en veux d'avoir accepter tout cela en silence, je me dis que c'est de ma faute si j'en suis là mais je suppose que c'est parce que je suis mal que je pense cela.
C'est vrai que j'ai la chance qu'il me dise encore qu'il m'aime, mais je sais que sans nous il plongera...
Je reconnais que j'ai de la chance par rapport à vous mais malgré tout je n'ai plus d'espoirs. je sais que comme vous j'ai fais tout ce que je pouvais et je n'ai plus aucune idée, je suis devant un mur et il n'y a que lui qui peut dénouer cette situation , or lorsque je lui demande si il consultera si dans quelques mois il voit qu'il ne va pas mieux il répond qu'il ne sais pas... Il pense qu'il s'est trompé en acceptant ce travail, en déménageant! Pour moi c'est la cerise sur le g
--edit--
désolé, je me suis énervée et j'ai fais une mauvaise manip. La cerise sur le gateau c'est donc cela, avoir vécu tout cela, quitté mes amis, ma famille pour entendre dire que son choix était une erreur, qu'il n'aurait pas du accepter ce travail qui a remis notre vie en question...
Je pourrais patienter , attendre qu'il aille mieux mais j'ai si peur qu'ensuite il découvre qu'il veut vivre sa propre vie.
Mac book , je pense comme toi, il est possible que l'amour nous empêche de les voir tels qu'ils, elles sont réellement. Mon mari m'a dit plusieurs fois qu'il y avait longtemps qu'il n'allait pas bien, qu'il avait envie de tout plaquer , il a toujours étè égoiste et moi trop généreuse, il en a sans doute profité.
Voila ma vie, toujours avec lui mais si c'est reculer pour mieux sauter, je préférerais que cela s'arrête maintenant...
je vous embrasses tous
macbook, mélina, contente d'avoir de vos nouvelles. c'est intêressant de vous lire tous à une étape différente de votre vie. Nous savons tous que le temps fait son oeuvre, que la douleur s'atténue avec lui mais en attendant...
Des espoirs je suis de tout coeur avec toi, j'ai vécu cela il y a un an , lorsque je pensais que tout était fini et malheureusement je pense que ma persévérance à sauver notre mariage n'a fait que repousser l'échéance et à ma refaire vivre ces moments à nouveau. J'ai l'impression que vos femmes se conduisent un peu de la même façon , elles vous tiennent responsables et vous quittent détermination. Les hommes quand à eux et si je me trompe dés espoirs , dit le moi, s'accroche plus , je suppose parce qu'ils ont besoin de nous, ils nous quittent, reviennent et nous requittent!
Un jour ou je me trouvais au plus mal, j'ai contacté une voyante, j'avoue que je suis assez septique pour ce genre de chose, mais elle m'a dit des choses tellement vrai! et une chose qui est encore dans ma tête aujourd'hui, "il ne vous quittera jamais". Je sais qu'elle a raison parce qu'il a trop besoin de nous ... Je pense que s'il ne m'avait pas trompé il me quitterait pour ne plus me rende malheureuse mais ce besoin qu'il a de vouloir se racheter fait qu'il se sent responsable.
J'avance à petit pas et j'ai trouvé un travail pour un mois, c'est toujours ça... cette petite semaine de "vacance" m'a fait du bien et lui s'est senti bien quelques jours puis a sombré à nouveau , signe qu'il ne va pas mieux.
Voila ou j'en suis, aujoud'hui je ne comprends pas comment j'ai pu accepter tout ce qui s'est passé, quand il disait que cette fille était loin , alors qu'elle travaille avec lui, quand il disait qu'il avait rompu tout contact, alors qu'il lui envoyait 5 messages par jours, quand j'ai su que cela avait duré au moins 2 semaines, alors qu'il m'avait dit que cela ne s'était passé qu'une fois et quand il m'a dit qu'il avait eu des sentiments pour elle... Aujourd'hui il me dit qu'il ne l'aimait pas, qu'il ne sait expliquer ce que c'était. Ce qui est sur c'est qu'a l'époque il n'était pas bien et qu'elle était là pour lui tenir la main, qu'elle avait pris ma place parce que je n'étais pas là puisqu'il a vécu seul pendant 6 mois dans l'attente de notre déménagement. Oui comment j'ai pu supporté tout cela , l'amour est vraiment aveugle...
Aujourd'hui je m'en veux d'avoir accepter tout cela en silence, je me dis que c'est de ma faute si j'en suis là mais je suppose que c'est parce que je suis mal que je pense cela.
C'est vrai que j'ai la chance qu'il me dise encore qu'il m'aime, mais je sais que sans nous il plongera...
Je reconnais que j'ai de la chance par rapport à vous mais malgré tout je n'ai plus d'espoirs. je sais que comme vous j'ai fais tout ce que je pouvais et je n'ai plus aucune idée, je suis devant un mur et il n'y a que lui qui peut dénouer cette situation , or lorsque je lui demande si il consultera si dans quelques mois il voit qu'il ne va pas mieux il répond qu'il ne sais pas... Il pense qu'il s'est trompé en acceptant ce travail, en déménageant! Pour moi c'est la cerise sur le g
--edit--
désolé, je me suis énervée et j'ai fais une mauvaise manip. La cerise sur le gateau c'est donc cela, avoir vécu tout cela, quitté mes amis, ma famille pour entendre dire que son choix était une erreur, qu'il n'aurait pas du accepter ce travail qui a remis notre vie en question...
Je pourrais patienter , attendre qu'il aille mieux mais j'ai si peur qu'ensuite il découvre qu'il veut vivre sa propre vie.
Mac book , je pense comme toi, il est possible que l'amour nous empêche de les voir tels qu'ils, elles sont réellement. Mon mari m'a dit plusieurs fois qu'il y avait longtemps qu'il n'allait pas bien, qu'il avait envie de tout plaquer , il a toujours étè égoiste et moi trop généreuse, il en a sans doute profité.
Voila ma vie, toujours avec lui mais si c'est reculer pour mieux sauter, je préférerais que cela s'arrête maintenant...
je vous embrasses tous
- des... espoirs
- Messages : 48
- Enregistré le : lundi 11 juillet 2011 10:50
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour à vous,
J'espère que cette rentrée se passe bien pour vous !
Je me tourne vers vous pour un conseil. Depuis son départ à l'étranger il a continué à m'ignorer, et lorsque je lui ai demandé de ses nouvelles par sms en l'interrogeant sur son silence radio ( puisque le dernier entretien c'était les "je t'aime tu le sais bien, laisse moi revenir de mon voyage, j'arrête la procédure...") il a répondu ( toujours par sms) "vraiment pas le moment, occupé à installer mon fils, pas la forme, rien à te dire"" Bref, charmant et délicat !
Demain, il sera là pour la rentrée de notre fils, et nous devons nous voir à ma demande "pour un café" aprés.
Que me conseillez-vous de lui dire ? Comment dois-je me comporter ?
J'espère que cette rentrée se passe bien pour vous !
Je me tourne vers vous pour un conseil. Depuis son départ à l'étranger il a continué à m'ignorer, et lorsque je lui ai demandé de ses nouvelles par sms en l'interrogeant sur son silence radio ( puisque le dernier entretien c'était les "je t'aime tu le sais bien, laisse moi revenir de mon voyage, j'arrête la procédure...") il a répondu ( toujours par sms) "vraiment pas le moment, occupé à installer mon fils, pas la forme, rien à te dire"" Bref, charmant et délicat !
Demain, il sera là pour la rentrée de notre fils, et nous devons nous voir à ma demande "pour un café" aprés.
Que me conseillez-vous de lui dire ? Comment dois-je me comporter ?
- esperance
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 19 mai 2011 14:52
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Bonjour des espoirs,
ma réponse arrive un peu tardivement je pense mais j'espère que votre rencontre s'est bien passée. Je ne sais quel conseil te donner...le "pas la forme , rien a te dire" me fait penser à mon mari , qui lorsque je l'avais au téléphone me disait un peu la même chose, je sais qu'il allait mal et n'avait pas envie de parler. j'ai eu toute sorte de réaction, avant je m'énervais , me mettais à pleurer en lui disant qu'il ne voulait plus me parler !! mais après je lui disais juste que s'il avait envie de parler j'étais là. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à faire, il se renfermait sur lui même et ne voulait pas parler tout en sachant que ça lui ferait du bien de le faire... Je pense que si tu l'as revu il aura peut être une toute autre réaction parce qu'a ce moment il ira bien. voila mon expérience, j'espère que cela se passera bien pour toi...
bon courage.
ma réponse arrive un peu tardivement je pense mais j'espère que votre rencontre s'est bien passée. Je ne sais quel conseil te donner...le "pas la forme , rien a te dire" me fait penser à mon mari , qui lorsque je l'avais au téléphone me disait un peu la même chose, je sais qu'il allait mal et n'avait pas envie de parler. j'ai eu toute sorte de réaction, avant je m'énervais , me mettais à pleurer en lui disant qu'il ne voulait plus me parler !! mais après je lui disais juste que s'il avait envie de parler j'étais là. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à faire, il se renfermait sur lui même et ne voulait pas parler tout en sachant que ça lui ferait du bien de le faire... Je pense que si tu l'as revu il aura peut être une toute autre réaction parce qu'a ce moment il ira bien. voila mon expérience, j'espère que cela se passera bien pour toi...
bon courage.
- Macbook
- Messages : 67
- Enregistré le : lundi 27 décembre 2010 14:42
Dépression de ma femme, mort de notre vie de famille...
Coucou tout le monde,
Et voilà on reprend les bonnes vieilles habitudes et on repasse sur le forum... Je croyais aller mieux, me reconstruire tout doucement, et j'ai replongé ce soir... Je suis désolé pour les autres intervenants de ce post (qui est le vôtre bien sûr), je vais être très égocentrique ce soir et ne parler que de moi je crois...
Petit résumé pour ceux qui n'auraient pas lu les épisodes précédents, je tiens à ce que tout le monde comprenne ce qui se passe afin de me conseiller au mieux. J'ai besoin de vous... Résumé donc: ma femme et mère de mes trois enfants a fait une dépression l'an dernier, elle a vu un psychiatre qui lui a donné un traitement antidépresseur et lui a diagnostiqué cette dépression. Fin novembre 2010 elle a fait une tentative de suicide, à cette occasion elle a rencontré un psychiatre à l'hôpital avec qui le courant est bien passé et elle a décidé d'arrêter la thérapie en cours avec le premier psychiatre et de commencer un travail avec le nouveau. Jusque là rien d'anormal... Sauf que le nouveau psychiatre lui dit qu'elle "n'est pas malade, qu'elle se pose juste des questions", ne lui prescrit plus rien, et ils se voient toutes les semaines pendants des mois, à raison d'une heure par semaine. Très vite après le début de cette thérapie, elle commence à m'expliquer l'impensable: c'est notre vie de couple qui l'a rendue comme ça, elle est malheureuse à la maison, elle se sent enfermée et elle pense à me quitter. Pendant des mois elle hésite, un jour oui un jour non, ma vie se détruit sous mes yeux sans que je réussisse à inverser la tendance. Au début l'idée est là mais elle a encore beaucoup d'inhibitions, beaucoup de choses l'empêchent de passer à l'acte, mais petit à petit et grâce aux séances avec le psy (c'est elle qui me le dit), elle élimine tout ces problèmes de sa tête et finit par partir de la maison en juin dernier, détruisant notre magnifique famille. Avant de partir, elle parle souvent (dans son sommeil mais pas seulement) de son psy en ayant les yeux qui brillent, et elle m'avoue même se sentir proche de lui, "il l'a tellement aidée". Un simple transfert je me dis... Elle me dit au moment de quitter la maison qu'ils ont décidé tous les deux d'arrêter la thérapie, que ce n'est plus nécessaire, alors qu'elle me parait toujours très mal. Je suis très étonné.
Depuis nous nous parlons très peu, elle m'évite et est très agressive, comme si elle m'en voulait. Elle m'a dit la semaine dernière que j'étais la responsable de tous ses problèmes parce que je l'ai "possédée et non pas aimée". C'est très difficile à entendre, elle m'accuse directement d'être la cause de sa tentative de suicide. Tout cela est faux j'en suis certain, mes amis qui nous connaissent bien me le confirment, mais les accusations sont là. Je suis coupable de tout. Voilà pour le résumé.
Ce soir tout commence par mon fils de 6 ans 1/2 qui est tombé, a le visage en sang et que j'emmène aux urgences. Rien de grave, il reçoit trois points de suture, il est super courageux (je suis très fier de lui) et nous rentrons à la maison. En rentrant vers 20 heures ce soir, et tout à fait par hasard, je reconnais la voiture de sa maman sur le bord de la route, loin de son domicile. Mais je reconnais l'endroit, j'avais regardé il y a plusieurs mois sur l'annuaire où son psy habitait et c'est bien devant chez lui que sa voiture est garée. Je ne peux pas en être absolument certain, mais ce que je soupçonnais depuis longtemps semble être arrivé: le psy et ma femme (nous ne sommes pas encore divorcés, nous sommes sur le point de lancer la procédure) sont ensemble.
Qu'elle ait quelqu'un pourquoi pas, nous sommes séparés et ce qu'elle fait ne me regarde pas (même si nous ne sommes pas divorcés) même si ça me ferait quelque chose sans aucun doute. Mais là que ce soit avec le psy me perturbe. En effet, comment ne pas penser qu'il a profité de l'extrême faiblesse de ma femme pour profiter d'elle ? Elle n'avait jamais parlé de quitter la maison avant de le rencontrer, je suis formel. Et à partir du moment où elle l'a vu, elle n'a petit à petit plus envisagé que ça comme solution à ses problèmes, partir, et il semble l'avoir beaucoup encouragée dans cette direction (c'est elle-même qui me l'avait laissé entendre à plusieurs reprises). Ca fait longtemps que j'ai de gros doutes sur ce médecin, je l'avais laissé entendre ici déjà je crois. Là j'ai l'énorme impression de m'être fait avoir. Ce monsieur l'a-t-elle aidée comme c'était son devoir, ou a-t-il voulu profiter d'elle et l'a attirée vers lui. Ce dont je suis sûr c'est que nous n'avions par de problème entre nous il y a encore à peine plus d'un an et que nous nous aimions, et qu'en quelques mois et après l'avoir rencontré elle a détruit toute notre famille. Je comprends en tout cas maintenant que la thérapie se soit terminée, ils sont passé à un autre type de relation visiblement.
Que faire ? Dois-je oublier ce que j'ai vu ce soir ? Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle est peut-être victime d'un médecin peu scrupuleux, et mes enfants et moi aussi. Dois-je consulter l'ordre des médecins ? Dois-je porter plainte pour abus de faiblesse ? Ma femme est-elle la seule "victime" de ce monsieur ? Ou alors dois-je les laisser vivre leur vie d'adulte, qui quelque part n'a rien à voir avec moi. A-t-il le droit de sortir avec ma femme alors qu'il a été son thérapeute il y a si peu de temps ?
Merci pour vos idées, conseils. Je vais très mal dormir ce soir je crois...
Et voilà on reprend les bonnes vieilles habitudes et on repasse sur le forum... Je croyais aller mieux, me reconstruire tout doucement, et j'ai replongé ce soir... Je suis désolé pour les autres intervenants de ce post (qui est le vôtre bien sûr), je vais être très égocentrique ce soir et ne parler que de moi je crois...
Petit résumé pour ceux qui n'auraient pas lu les épisodes précédents, je tiens à ce que tout le monde comprenne ce qui se passe afin de me conseiller au mieux. J'ai besoin de vous... Résumé donc: ma femme et mère de mes trois enfants a fait une dépression l'an dernier, elle a vu un psychiatre qui lui a donné un traitement antidépresseur et lui a diagnostiqué cette dépression. Fin novembre 2010 elle a fait une tentative de suicide, à cette occasion elle a rencontré un psychiatre à l'hôpital avec qui le courant est bien passé et elle a décidé d'arrêter la thérapie en cours avec le premier psychiatre et de commencer un travail avec le nouveau. Jusque là rien d'anormal... Sauf que le nouveau psychiatre lui dit qu'elle "n'est pas malade, qu'elle se pose juste des questions", ne lui prescrit plus rien, et ils se voient toutes les semaines pendants des mois, à raison d'une heure par semaine. Très vite après le début de cette thérapie, elle commence à m'expliquer l'impensable: c'est notre vie de couple qui l'a rendue comme ça, elle est malheureuse à la maison, elle se sent enfermée et elle pense à me quitter. Pendant des mois elle hésite, un jour oui un jour non, ma vie se détruit sous mes yeux sans que je réussisse à inverser la tendance. Au début l'idée est là mais elle a encore beaucoup d'inhibitions, beaucoup de choses l'empêchent de passer à l'acte, mais petit à petit et grâce aux séances avec le psy (c'est elle qui me le dit), elle élimine tout ces problèmes de sa tête et finit par partir de la maison en juin dernier, détruisant notre magnifique famille. Avant de partir, elle parle souvent (dans son sommeil mais pas seulement) de son psy en ayant les yeux qui brillent, et elle m'avoue même se sentir proche de lui, "il l'a tellement aidée". Un simple transfert je me dis... Elle me dit au moment de quitter la maison qu'ils ont décidé tous les deux d'arrêter la thérapie, que ce n'est plus nécessaire, alors qu'elle me parait toujours très mal. Je suis très étonné.
Depuis nous nous parlons très peu, elle m'évite et est très agressive, comme si elle m'en voulait. Elle m'a dit la semaine dernière que j'étais la responsable de tous ses problèmes parce que je l'ai "possédée et non pas aimée". C'est très difficile à entendre, elle m'accuse directement d'être la cause de sa tentative de suicide. Tout cela est faux j'en suis certain, mes amis qui nous connaissent bien me le confirment, mais les accusations sont là. Je suis coupable de tout. Voilà pour le résumé.
Ce soir tout commence par mon fils de 6 ans 1/2 qui est tombé, a le visage en sang et que j'emmène aux urgences. Rien de grave, il reçoit trois points de suture, il est super courageux (je suis très fier de lui) et nous rentrons à la maison. En rentrant vers 20 heures ce soir, et tout à fait par hasard, je reconnais la voiture de sa maman sur le bord de la route, loin de son domicile. Mais je reconnais l'endroit, j'avais regardé il y a plusieurs mois sur l'annuaire où son psy habitait et c'est bien devant chez lui que sa voiture est garée. Je ne peux pas en être absolument certain, mais ce que je soupçonnais depuis longtemps semble être arrivé: le psy et ma femme (nous ne sommes pas encore divorcés, nous sommes sur le point de lancer la procédure) sont ensemble.
Qu'elle ait quelqu'un pourquoi pas, nous sommes séparés et ce qu'elle fait ne me regarde pas (même si nous ne sommes pas divorcés) même si ça me ferait quelque chose sans aucun doute. Mais là que ce soit avec le psy me perturbe. En effet, comment ne pas penser qu'il a profité de l'extrême faiblesse de ma femme pour profiter d'elle ? Elle n'avait jamais parlé de quitter la maison avant de le rencontrer, je suis formel. Et à partir du moment où elle l'a vu, elle n'a petit à petit plus envisagé que ça comme solution à ses problèmes, partir, et il semble l'avoir beaucoup encouragée dans cette direction (c'est elle-même qui me l'avait laissé entendre à plusieurs reprises). Ca fait longtemps que j'ai de gros doutes sur ce médecin, je l'avais laissé entendre ici déjà je crois. Là j'ai l'énorme impression de m'être fait avoir. Ce monsieur l'a-t-elle aidée comme c'était son devoir, ou a-t-il voulu profiter d'elle et l'a attirée vers lui. Ce dont je suis sûr c'est que nous n'avions par de problème entre nous il y a encore à peine plus d'un an et que nous nous aimions, et qu'en quelques mois et après l'avoir rencontré elle a détruit toute notre famille. Je comprends en tout cas maintenant que la thérapie se soit terminée, ils sont passé à un autre type de relation visiblement.
Que faire ? Dois-je oublier ce que j'ai vu ce soir ? Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle est peut-être victime d'un médecin peu scrupuleux, et mes enfants et moi aussi. Dois-je consulter l'ordre des médecins ? Dois-je porter plainte pour abus de faiblesse ? Ma femme est-elle la seule "victime" de ce monsieur ? Ou alors dois-je les laisser vivre leur vie d'adulte, qui quelque part n'a rien à voir avec moi. A-t-il le droit de sortir avec ma femme alors qu'il a été son thérapeute il y a si peu de temps ?
Merci pour vos idées, conseils. Je vais très mal dormir ce soir je crois...
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