Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
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- floflo2929
- Messages : 48
- Enregistré le : jeudi 23 juillet 2009 4:37
Le coin des étudiants en dépression
Pour l'instant les études n'ont jamais été une source de dépression. Mais vu que j'étais mal, je suis pas allée à trois de mes partiels. Je pense que je vais redoubler. Et je vais me sentir tellement nulle..; J'ai trop peur de l'avenir. Peur de la fac. Peur de travailler. Peur de mon incompétence.
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17779
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Très bonne initiative laughing bouddha mais le sujet existait déjà (trop bien caché
) je vais le mettre en post-it 


- laughing bouddha
- Messages : 27
- Enregistré le : jeudi 22 décembre 2011 15:11
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
moi aussi les études cest la galère,
dautant que je sais maintenant que cest la cause principale de mes problemes anxio-depressif.
vais-je réussir?
vais-je avoir un métier qui me plait?
vais-je devoir etre accrocher a un bureau toute ma vie de 9 a 19h juste pour gagner de largent alors quil y a tellement dautres choses que jai envie de faire et que je naurais pas le temps de faire?
etc...
bon courage a tous
--edit--
merci achaos javais pas vu
dautant que je sais maintenant que cest la cause principale de mes problemes anxio-depressif.
vais-je réussir?
vais-je avoir un métier qui me plait?
vais-je devoir etre accrocher a un bureau toute ma vie de 9 a 19h juste pour gagner de largent alors quil y a tellement dautres choses que jai envie de faire et que je naurais pas le temps de faire?
etc...
bon courage a tous
--edit--
merci achaos javais pas vu
- Riton
- Messages : 1006
- Enregistré le : lundi 17 octobre 2011 1:38
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Et oui j'ai 27 ans, et je dois finir mes études. C'est la dernière étape, la thèse. J'ai choisi le sujet, c'est pas un concours, et je sais a peu près ce que je dois faire. Tout l'inverse du concours de première année, ou de mon exam de toxicologie de 2em année, où aujourd'hui encore je n'ai rien compris. pourtant l'immuno, la sémio, la biochimie, ça allait, mais la toxico alors là...si, j'ai choppé des bribes, qui me restent. Y faudrait que je revois tout ça. Mais pour l'instant c'est la thèse.
Je suis pas motivé, mais pas du tout, j'ai beau me dire "thèse, thèse, thèse, je ne bouge pas de cette chaise tant que je n'ai pas avancé. Jamais je m'y tient, c'est laclope, la pause boulimie, la sieste, le téléphone. Et du reste faut que j'aille aussi au travail, pour y aller soutenir le regard réprobateur de ma patronne qui, même si il n'est pas requis dans le contrat que ma thèse soit faite, me signale adroitement qu'un professionnel de santé probe, conformes aux valeurs, sérieux, droit et irréprochable, ne peut pas se permettre de trainailler, lambiner, être un incorrigible flemmard risible et sans projets d'avenir.
Rohh làlà le 27 décembre, et ces jours qui n'en finissent pas d'être subis, harassant, vous précipitant lentement dans un abime d'emmerdements. Être la risée de mes pairs, bof c'est comme ça depuis ma naissance, c'est pas comme si j'y prêtais attention. J'ai une échéance plus ou moins fixée à 1 mois près, ça fait trois mois que je la vois s'approcher et tout ce que je fais c'est me recroqueviller sur un genre d'anorexie matérialiste qui me donne des allures d'agoraphobe.
J'ai raccroché à deux de mes amis qui m'ont dit de les avertir pour le 31, aujourd'hui, j'ai changé ma messagerie en "Je fais ma thèse, laissez moi tranquille." De toute façon c'est à peine si je recharge on téléphone, alors écouter mes messages ça me parait vraiment superflu. Genre le nouvel an quoi, j'ai passé noël tout seul à me ronger les ongles, et là je reprend le boulot le 3, avec la fatigue, la pression, les yeux qui tombent dès que je suis chez moi, je viens de foutre ma journée du 26 en l'air. "allez allons faire la fête le 31." vraiment n'importe quoi? j'vais pas en plus m'imposer des fêtes, et si mes amis ne sont pas capables de comprendre que je veux pas les voir en ce moment, bah j'n'irai plus les voir du tout et pi voilà.
J'ai besoin d'un retour à des bases saines, voulues. Une remise a plat qui me permette d'être moi et pas une espèce de produit qui autorise la société à l'exploiter dans ce qu'il sait faire, même si au final ça ne fait pas de différence. Voilà 4 ans que je repousse cette entreprise, au nom des études a finir. Ca me gave et pourtant, pour donner une image, si je fini pas l'assiette que j'ai commandée avant la fin du service, je ne pourrais plus remettre les pieds dans le restaurant. J'essaye de me dire que ça ne sera pas pareil au prochain service si j'arrive jusque là, et que c'est pas la peine d'y penser, que déjà je doit finir celui-ci.
Trois repas par jour, un sommeil régulier, aucune drogue, je bosse le reste du temps et aucun à coté. Allez quoi c'est pas comme si je ne l'avais jamais fait. c'est chaque fois plus dure quoi. allez, allez si c'était de la méthadone je la prendrait et je ferais pas d'histoire. j'ai un toit et du chauffage. J'vais arrêter de me plaindre deux minutes et demain j'attaque ça comme y faut.
Je suis pas motivé, mais pas du tout, j'ai beau me dire "thèse, thèse, thèse, je ne bouge pas de cette chaise tant que je n'ai pas avancé. Jamais je m'y tient, c'est laclope, la pause boulimie, la sieste, le téléphone. Et du reste faut que j'aille aussi au travail, pour y aller soutenir le regard réprobateur de ma patronne qui, même si il n'est pas requis dans le contrat que ma thèse soit faite, me signale adroitement qu'un professionnel de santé probe, conformes aux valeurs, sérieux, droit et irréprochable, ne peut pas se permettre de trainailler, lambiner, être un incorrigible flemmard risible et sans projets d'avenir.
Rohh làlà le 27 décembre, et ces jours qui n'en finissent pas d'être subis, harassant, vous précipitant lentement dans un abime d'emmerdements. Être la risée de mes pairs, bof c'est comme ça depuis ma naissance, c'est pas comme si j'y prêtais attention. J'ai une échéance plus ou moins fixée à 1 mois près, ça fait trois mois que je la vois s'approcher et tout ce que je fais c'est me recroqueviller sur un genre d'anorexie matérialiste qui me donne des allures d'agoraphobe.
J'ai raccroché à deux de mes amis qui m'ont dit de les avertir pour le 31, aujourd'hui, j'ai changé ma messagerie en "Je fais ma thèse, laissez moi tranquille." De toute façon c'est à peine si je recharge on téléphone, alors écouter mes messages ça me parait vraiment superflu. Genre le nouvel an quoi, j'ai passé noël tout seul à me ronger les ongles, et là je reprend le boulot le 3, avec la fatigue, la pression, les yeux qui tombent dès que je suis chez moi, je viens de foutre ma journée du 26 en l'air. "allez allons faire la fête le 31." vraiment n'importe quoi? j'vais pas en plus m'imposer des fêtes, et si mes amis ne sont pas capables de comprendre que je veux pas les voir en ce moment, bah j'n'irai plus les voir du tout et pi voilà.
J'ai besoin d'un retour à des bases saines, voulues. Une remise a plat qui me permette d'être moi et pas une espèce de produit qui autorise la société à l'exploiter dans ce qu'il sait faire, même si au final ça ne fait pas de différence. Voilà 4 ans que je repousse cette entreprise, au nom des études a finir. Ca me gave et pourtant, pour donner une image, si je fini pas l'assiette que j'ai commandée avant la fin du service, je ne pourrais plus remettre les pieds dans le restaurant. J'essaye de me dire que ça ne sera pas pareil au prochain service si j'arrive jusque là, et que c'est pas la peine d'y penser, que déjà je doit finir celui-ci.
Trois repas par jour, un sommeil régulier, aucune drogue, je bosse le reste du temps et aucun à coté. Allez quoi c'est pas comme si je ne l'avais jamais fait. c'est chaque fois plus dure quoi. allez, allez si c'était de la méthadone je la prendrait et je ferais pas d'histoire. j'ai un toit et du chauffage. J'vais arrêter de me plaindre deux minutes et demain j'attaque ça comme y faut.
- Riton
- Messages : 1006
- Enregistré le : lundi 17 octobre 2011 1:38
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
bon, encore une semaine en l'air. J'ai fait 3 lignes, je doit faire 150 pages... soit 4000 lignes.
à ce rythme là j'en ai pour hmm 25 ans. Voyons pour finir dans les temps je dois donc aller 100 fois plus vite. Eh!! mais ce serait presque faisable en fait. Il faut que je travaille dessus 4h par jours tous les jours pendant 4 mois et ça devrait le faire. Entre 60 et 100 heures de sommeil par semaines (et oui. J'en ai de la chance, je dors, je dors et je n'sais faire que ça.) plus les 19h de boulot, plus 10 h de transport, et disons 15h de manger. Est-ce que ça me laisse 30h pour ma thèse. 168-74=94 et 60<94<100... ah wouai donc en fait c'est carrément serré. Je vais devoir revoir drastiquement mon mode de vie. Les soirées a compter les carreaux du carrelage pour apaiser ma tête, les journées à éteindre et rallumer la télé en boucle entre deux tour à vide sur internet, et les matin à tenir le lit confiné immobile face au froid et à la peur, je dois faire une croix dessus.
... mwouai, c'est quand même lourd surtout pour un flemmard porté sur le découragement. Mais si je m'en sors, juré, je vous raconte.
à ce rythme là j'en ai pour hmm 25 ans. Voyons pour finir dans les temps je dois donc aller 100 fois plus vite. Eh!! mais ce serait presque faisable en fait. Il faut que je travaille dessus 4h par jours tous les jours pendant 4 mois et ça devrait le faire. Entre 60 et 100 heures de sommeil par semaines (et oui. J'en ai de la chance, je dors, je dors et je n'sais faire que ça.) plus les 19h de boulot, plus 10 h de transport, et disons 15h de manger. Est-ce que ça me laisse 30h pour ma thèse. 168-74=94 et 60<94<100... ah wouai donc en fait c'est carrément serré. Je vais devoir revoir drastiquement mon mode de vie. Les soirées a compter les carreaux du carrelage pour apaiser ma tête, les journées à éteindre et rallumer la télé en boucle entre deux tour à vide sur internet, et les matin à tenir le lit confiné immobile face au froid et à la peur, je dois faire une croix dessus.
... mwouai, c'est quand même lourd surtout pour un flemmard porté sur le découragement. Mais si je m'en sors, juré, je vous raconte.
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Courage Riton,
tu exprime bien ce que tu ressens, c'est bon signe pour ta thèse tu écris bien.
tu exprime bien ce que tu ressens, c'est bon signe pour ta thèse tu écris bien.

- floflo2929
- Messages : 48
- Enregistré le : jeudi 23 juillet 2009 4:37
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
D'accord aussi !
- Riton
- Messages : 1006
- Enregistré le : lundi 17 octobre 2011 1:38
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
j'vais flooder un peu mais quand même.
Merci
Merci

- Elisabeth_Vogler
- Messages : 8
- Enregistré le : mercredi 28 décembre 2011 13:33
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Courage, ça va vite 150 pages, mon DEA en faisait 250 hors annexes, je l'ai écrit en moins de deux mois... Ça va aller ! Faut s'accrocher, mais c'est tout à fait faisable !! Go go gooooo !
Je suis en thèse aussi mais pas proche de la fin, pourtant c'est un stress énorme et je sais que ça contribue énormément à ma dépression
Bref !
Hang on in there !!
Je suis en thèse aussi mais pas proche de la fin, pourtant c'est un stress énorme et je sais que ça contribue énormément à ma dépression

Bref !
Hang on in there !!

- Pluie-Noire
- Messages : 367
- Enregistré le : jeudi 19 janvier 2012 16:59
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Pfiou oui étudier quand on est pas bien c'est pas facile, j'avais pris de bonnes résolutions au début du 1er semestre mais j'ai pas été capable de les tenir. J'ai rien foutu, j'ai passé toute mes vacances (enfin mon semestre pardon) vautrée dans mon lit à fumer-fumer-fumer jusqu'à m'en faire sauter les neurones... Et là j'essaie de pas trop y penser mais les notes des partiels seront affichées dans une semaine et j'ai peur
J'ai déjà une bulle dans une matière coef 2. Et avec un 4 et un 0 il me faudrait hummm disons au moins 27/20 au partiel pour atteindre les 10 de moyenne dans LA grosse matière coef 5. Autant dire que mon semestre je l'aurai surement pas...
J'espère qu'on peut pas m'enlever ma bourse pour un ou deux 0 par ci par là
sinon j'ai plus me couper un bras pour nourrir les animaux.
Courage Riton !
Comme dit Elisabeth c'est faisable, même si tu n'écris pas chaque jours, et que pour l'instant tu as du mal à te lancer vraiment. Il suffit que tu sois inspiré de temps en temps et tu auras tes 150 pages relativement rapidement

J'espère qu'on peut pas m'enlever ma bourse pour un ou deux 0 par ci par là

Courage Riton !
Comme dit Elisabeth c'est faisable, même si tu n'écris pas chaque jours, et que pour l'instant tu as du mal à te lancer vraiment. Il suffit que tu sois inspiré de temps en temps et tu auras tes 150 pages relativement rapidement

- Riton
- Messages : 1006
- Enregistré le : lundi 17 octobre 2011 1:38
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!

maintenant que je suis en attente d'être au chômage t'façon, j'ai un peu envie de glander devant ma télé mais j'vais trouver ce qu'il faut pour donner un coup de collier et finir cette thèse.
merci pour vos encouragements.
Pluie-noire même si les partiels sont décevants, replonge quand même dans tes classeurs, j'ai fait huit ans à la fac et j'ai été au rattrapage a chaque fois, ça m'a tronqué mes vacances, mais aujourd'hui je suis arrivé bout et j'en tire quand même pas mal de fierté.
Bon c'est pas tout ça, quelque part une thèse m'attend.

Le coin des étudiants en dépression
laughing bouddha a écrit :bonjour a tous,
je créé ce petit topic pour tous les étudiants qui font une depression, pour quon se soutienne dans cette période stressante.
en ce qui me concerne les études sont la cause no1 de ma depression. lannée dernière redoublement = depression. 3mois de grandes vacances et j'étais 95% mieux.
et cette année ça recommence à zero, meme si cest moins grave que lannée dernière
Les études ou une anxiété de performance ou une crainte de l'échec?
Comment tes parents géraient-ils tes résultats scolaires? Est-ce que tes parents exigeaient l'excellence de toi ou ils te reconnaissaient des forces et des faiblesses?
- Elisabeth_Vogler
- Messages : 8
- Enregistré le : mercredi 28 décembre 2011 13:33
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Riton a écrit :vite fait, bien fait en somme. okay, je vais faire ça et j'aviserai ensuite.
maintenant que je suis en attente d'être au chômage t'façon, j'ai un peu envie de glander devant ma télé mais j'vais trouver ce qu'il faut pour donner un coup de collier et finir cette thèse.
merci pour vos encouragements.
Pluie-noire même si les partiels sont décevants, replonge quand même dans tes classeurs, j'ai fait huit ans à la fac et j'ai été au rattrapage a chaque fois, ça m'a tronqué mes vacances, mais aujourd'hui je suis arrivé bout et j'en tire quand même pas mal de fierté.
Bon c'est pas tout ça, quelque part une thèse m'attend.
vers l'infini et au-delà!
L'essentiel c'est d'écrire, pour avoir une première base à retravailler. Ecrire, écrire, faire sauter l'angoisse de la page blanche, c'est ce qui compte avant tout... Ne cherche pas à ce que ce soit parfait d'emblée, de toute façon ça l'est rarement !

Sur quoi travailles-tu ? Tu es en doctorat ?
Courage !!

- Astérisque
- Messages : 166
- Enregistré le : samedi 04 février 2012 16:49
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
J'étais étudiant, avant de devoir tout arrêter à cause de ma dépression. Si d'autres sont dans le même cas que moi, comment faites-vous pour garder l'intention de terminer vos études ? J'aimais ce que je faisais, mais forcément à l'heure actuelle, je doute d'avoir envie de terminer (il ne me reste qu'un an à faire) lorsque j'irai mieux...
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
@Astérisque
Le premier pas avant de penser au futur et ce dont tu as envie pour ton futur est de te rétablir.
Courage. Un pas à la fois.
Chaque dépression est unique avec ses raisons, ses déclencheurs, ses fragilités et....ses limites. Tout comme le «comment» tu vis et vivras cette dépression. Tout comme avec la médication. Chacun y répond à sa façon.
Un pas à la fois. Présentement, tu dois te rétablir et trouver ta zone de confort et de fonctionnalité avant de songer au futur.
On sait approximativement comment et quand la dépression de déclenche mais on ne sait pas ni où elle mène ni jusqu'où elle nous mène. C'est une part d'incertitude avec laquelle tu devras apprendre à vivre. En attendant........donne toi du temps et les moyens pour aller mieux
Courage
Le premier pas avant de penser au futur et ce dont tu as envie pour ton futur est de te rétablir.
Courage. Un pas à la fois.
Chaque dépression est unique avec ses raisons, ses déclencheurs, ses fragilités et....ses limites. Tout comme le «comment» tu vis et vivras cette dépression. Tout comme avec la médication. Chacun y répond à sa façon.
Un pas à la fois. Présentement, tu dois te rétablir et trouver ta zone de confort et de fonctionnalité avant de songer au futur.
On sait approximativement comment et quand la dépression de déclenche mais on ne sait pas ni où elle mène ni jusqu'où elle nous mène. C'est une part d'incertitude avec laquelle tu devras apprendre à vivre. En attendant........donne toi du temps et les moyens pour aller mieux
Courage

- Astérisque
- Messages : 166
- Enregistré le : samedi 04 février 2012 16:49
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Une fois de plus, merci pour ta réaction !
Il est vrai que je pense déjà très clairement à... plus tard, quand j'irai bien. Mais au-delà des études, maintenir des idées de projets et des envies est assez capital pour moi, pour ne pas sombrer davantage. Concernant les études, le problème est que mes parents me mettent déjà la pression maintenant, en me parlant plus ou moins régulièrement de "cette dernière année d'études que tu reprendras en septembre." Je ressens évidemment l'envie de leur dire qu'il est complètement inutile de l'évoquer pour l'instant, alors que je ne suis actuellement pas du tout en état pour m'imaginer en cours. Mais je n'ai pas encore osé leur dire, et à vrai dire je crois que c'est inutile. Le souci est que, du coup, moi aussi j'y pense assez souvent. Trop souvent, sans doute. Mais ce n'est pas à cause de mes parents, c'est tout simplement parce que j'ai ce réflexe (comme pour le refus d'AD, le refus de la thérapie...) de me raccrocher le plus possible à une vie "normale." Ce qui me fait le plus souffrir est ne pas avoir une vie normale, d'être incapable de vivre "comme tout le monde." Comme tu me l'as déjà dit, si je souffre autant physiquement, c'est très probablement parce que mon esprit lutte, refuse sans cesse cette dépression. J'adorerais avoir les clés pour accepter, cesser de lutter contre un mur, tout simplement pour accepter la maladie et enfin pouvoir la combattre, au lieu d'essayer de grimper sans cesse à un mur sans prise(s). Sans doute une thérapie efficace (et l'AD, forcément) m'aideront-ils à cela...
Il est vrai que je pense déjà très clairement à... plus tard, quand j'irai bien. Mais au-delà des études, maintenir des idées de projets et des envies est assez capital pour moi, pour ne pas sombrer davantage. Concernant les études, le problème est que mes parents me mettent déjà la pression maintenant, en me parlant plus ou moins régulièrement de "cette dernière année d'études que tu reprendras en septembre." Je ressens évidemment l'envie de leur dire qu'il est complètement inutile de l'évoquer pour l'instant, alors que je ne suis actuellement pas du tout en état pour m'imaginer en cours. Mais je n'ai pas encore osé leur dire, et à vrai dire je crois que c'est inutile. Le souci est que, du coup, moi aussi j'y pense assez souvent. Trop souvent, sans doute. Mais ce n'est pas à cause de mes parents, c'est tout simplement parce que j'ai ce réflexe (comme pour le refus d'AD, le refus de la thérapie...) de me raccrocher le plus possible à une vie "normale." Ce qui me fait le plus souffrir est ne pas avoir une vie normale, d'être incapable de vivre "comme tout le monde." Comme tu me l'as déjà dit, si je souffre autant physiquement, c'est très probablement parce que mon esprit lutte, refuse sans cesse cette dépression. J'adorerais avoir les clés pour accepter, cesser de lutter contre un mur, tout simplement pour accepter la maladie et enfin pouvoir la combattre, au lieu d'essayer de grimper sans cesse à un mur sans prise(s). Sans doute une thérapie efficace (et l'AD, forcément) m'aideront-ils à cela...
- Riton
- Messages : 1006
- Enregistré le : lundi 17 octobre 2011 1:38
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
bon me revoila. Merci Elisabeth pour tes conseils, j'ai écrit un peu tout à l'heure. Je fais une thèse d'exercice, ce n'est pas un doctorat universitaire, c'est pour le diplôme d'Etat de docteur en pharmacie, sans ça, pas d'inscription à l'ordre national et pas d'exercice du métier. La motivation, le moral surtout est une difficulté, d'autant que ça s'arrange pas des masse, mais je vais gérer.
pas de soucis.
pas de soucis.
- Cereza
- Messages : 455
- Enregistré le : mercredi 30 mars 2011 14:07
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Bonsoir à tous,
je suis heureuse de trouver ce thème ici.... je suis inscrite sur le forum depuis l'an dernier, j'avais penser ouvrir une discussion sur le sujet mais pas assez d'énergie. Après les problèmes ont disparu donc je n'y ai plus prêté attention... ERREUR! j'aurai peut-être dû...
Je n'ai pas tout lu dans les réponses de chacun, j'ai du mal à me concentrer sur des lectures trop longues et sur l'écriture aussi... Ce soir l'écriture de chaque message sur le forum est comme un entrainement pour trouver le bon mot...
Ce semestre le stress m'a tellement pris au corps (littéralement: boule dans la gorge, dans le ventre, problème de sommeil, inactivité, perte de cheveux,...) que maintenant j'en suis à deux semaines des examens pour des "vacances" et je n'arrive plus à penser! Je suis dans un état de panique passive, c'est-à-dire que je suis tellement stressée que je n'arrive plus à réagir.
Pour réviser mes cours je me suis fais aidée d'une amie qui manquait de motivation... on travaillait les cours à deux, sans ça rien ne bougeait, je n'arrivais pas à prendre le temps de relire mes cours,...
Pour faire bref, je voudrais savoir comment faites-vous pour passer un examen écrit quand vous êtes en dépression?
Quelle solution pour "réveiller le cerveau"?
(dsl pour les phrases un peu mal construites, mais j'ai vraiment du mal à écrire)
je suis heureuse de trouver ce thème ici.... je suis inscrite sur le forum depuis l'an dernier, j'avais penser ouvrir une discussion sur le sujet mais pas assez d'énergie. Après les problèmes ont disparu donc je n'y ai plus prêté attention... ERREUR! j'aurai peut-être dû...
Je n'ai pas tout lu dans les réponses de chacun, j'ai du mal à me concentrer sur des lectures trop longues et sur l'écriture aussi... Ce soir l'écriture de chaque message sur le forum est comme un entrainement pour trouver le bon mot...
Ce semestre le stress m'a tellement pris au corps (littéralement: boule dans la gorge, dans le ventre, problème de sommeil, inactivité, perte de cheveux,...) que maintenant j'en suis à deux semaines des examens pour des "vacances" et je n'arrive plus à penser! Je suis dans un état de panique passive, c'est-à-dire que je suis tellement stressée que je n'arrive plus à réagir.
Pour réviser mes cours je me suis fais aidée d'une amie qui manquait de motivation... on travaillait les cours à deux, sans ça rien ne bougeait, je n'arrivais pas à prendre le temps de relire mes cours,...
Pour faire bref, je voudrais savoir comment faites-vous pour passer un examen écrit quand vous êtes en dépression?
Quelle solution pour "réveiller le cerveau"?
(dsl pour les phrases un peu mal construites, mais j'ai vraiment du mal à écrire)
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- Messages : 1
- Enregistré le : mardi 01 mai 2012 15:21
Etudiants en dépression, à nos stylos, courage!!!
Je suis en stage cest juste horrible, je dois bosser de chez moi le premier mois mais je ne fais strictement rien, je narrive plus du tout à bosser alors que cest exactement le domaine dans lequel je voulais travailler et qui m'intéressait...
J'ai tellement envie de partir étudier ailleurs à l'étranger mais cest tellement difficile au niveau administratif et financier.! mais en même temps j'ai même pas envie de me bouger, j'en ai marre des études, j'ai envie de ne rien faire mais juste me retrouver toute seule éloignée de tout pour tout remettre à zéro dans ma tête, je me sens comme emprisonnée ici
J'ai tellement envie de partir étudier ailleurs à l'étranger mais cest tellement difficile au niveau administratif et financier.! mais en même temps j'ai même pas envie de me bouger, j'en ai marre des études, j'ai envie de ne rien faire mais juste me retrouver toute seule éloignée de tout pour tout remettre à zéro dans ma tête, je me sens comme emprisonnée ici