Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1

[Soleil_rose]

Coucou tout le monde, comment allez-vous ?

Moi ça va, le sujet "manque" a laissé place à autre chose. Je vous explique. Vendredi jusque samedi 17h, j'avais un week-end de retraite avec mes cours donc avec des amis et tout. Puis vendredi soir, on a bu du vin (perso, j'étais un peu fort causante hein mais j'avais conscience de tout quand même) puis on s'est retrouvés un groupe de 7 personnes et on a parlé jusque 3h30.
Perso, j'ai parlé avec un ami (que je connaissais peu à la base mais que j'apprécie bien). Il a une copine depuis 1 an et demi et il n'y a aucune ambiguïté entre nous. En somme, on a parlé de sexe. Au début, il m'a dit que sa copine allait se faire mettre un stérilet à cause de la libido et donc je lui ai expliqué que c'est moi qui lui avais parlé de ça et donc on a commencé à parler de ça. Genre, il m'expliquait avec sa copine qu'il avait déjà fait ça, moi ceci. Mais c'était vraiment entre nous. Et bon, rien de malsain quoi.
On a dit qu'on gardait ça pour nous bien sûr !

Le lendemain matin, je m'en voulais un peu d'avoir raconté tout ça car du coup, c'était bizarre de se dire "M.... pourquoi j'ai autant parlé ^^". Et je lui ai finalement dit que j'avais peut-être inventé des trucs lol :p

Bref, toujours est-il que je n'ai aucune attirance pour lui. C'est un beau gars, il est très sympa mais c'est pas du tout mon genre de gars quoi.
Mais j'ai culpabilisé vis-à-vis de ça (j'en n'ai pas parlé avec chou car ça donnait de l'importance à la chose quoi) et je me sens pas bien, comme si j'avais été infidèle alors que franchement, y a pas eu de promiscuité entre nous, pas de petits regards ou de rapprochements physiques. Et le seul moment où j'ai eu peur (on est tous monté dormir et il voulait continuer la conversation), bah j'ai dit non car je trouvais ça bizarre. Autant, quand on parlait à deux alors qu'il y avait des gens autour ça me mettait pas mal à l'aise, autant en parler rien qu'à deux quand tout le monde dort et qu'il n'y a plus d'ambiance, j'aurais trouvé ça anormal.

Qu'en pensez-vous ?

J'ai lu des posts à ce sujet sur internet et les gens disent souvent qu'il n'y a pas de souci au niveau fidélité mais que c'est le genre de situation qui peut faire naître une amitié ambiguë et qu'une fois que c'est lancé, c'est difficile de revenir en arrière. Et je suis d'accord avec ça. Il n'y a pas eu d’ambiguïté cette fois-ci et je compte pas reparler de ça avec lui car c'était juste une discussion comme ça mais j'essayerai d'éviter cette situation à l'avenir car il pourrait y avoir une situation malsaine dans d'autres cas et surtout parce que ça m'évitera de culpabiliser.

Voilà, que pensez-vous de ma situation et de ce genre de situations en général ? Pensez-vous que se dire "je ne boirai plus au point de parler de sexe avec un autre ami" signifie qu'on a peur d'être faible et est mauvais signe ?

Je me sens pas très bien vis-à-vis de ça, ça m'énerve car c'est pas hyper grave en soi. Techniquement, y a même rien de grave. Disons que ça aurait pu l'être dans certaines circonstances très poussées. Et je ne souhaite d'ailleurs pas du tout en arriver là !

[bichette31]

Salut Soleil Rose,
Je pense que c'est effectivement pas grave du tout, que ton sentiment de culpabilité général (je crois qu'il est chez nous tous très développé) a trouvé une chose sur laquelle se poser et hop, voilà que ça t'envahit. Mais tu n'as effectivement rien fait de mal. Au-delà de ton sentiment de culpabilité, je pense que c'est aussi un grand manque de confiance en toi qui te fait penser que tu n'aurais peut-être pas les bonnes réactions, que tu pourrais faire de mauvaises choses...
Pour moi ça va de plus en plus mal, je sombre dans la dépression et j'avoue penser de plus en plus à arrêter toute cette souffrance. Mon copain commence à perdre pieds aussi, comme si je l'entrainais dans ma dépression, mais je me demande aussi si ce n'est pas lui qui accentue la mienne (il a un fond dépressif, dû à une histoire familiale très douloureuse, et j'ai l'impression que ça m'aspire, que je tombe dans le trou et que je n'arriverai pas à m'en sortir tant que je resterai avec lui). Du coup je me dis que mes tocs (qui sont plus forts que jamais) sont peut-être là comme un signal d'alarme, pour me pousser à fuir cette situation dangereuse pour moi. J'ai tellement mal, c'est un mec en or, mais je me dis que nos angoisses mutuelles ne sont peut-être pas compatibles. J'en peux plus de souffrir comme ça.
Bon courage à tous

[leobillycat]

Ooooh bichette non non non ne te laisse pas aller dans les pensées les plus noires, accroche toi a la vie et à ton homme car tu ne souffrirai pas tant si tu ne voulais pas être près de lui! Et tu sais si tu avais un homme sans soucis tu te dirais qu il ne peut pas comprendre ton problème ! À deux vous êtes plus forts, vos dépressions peuvent s entremêler mais vous pouvez vous battre ensemble !!!
Soleil: je pense comme bichette, on culpabilise très vite parce qu on est plus sur de rien, on sait plus de quoi on est capable ni l état de nos valeurs, mais t inquiète pas tu n as rien fait à part parler avec un pote:))))

[bichette31]

Merci Leobillycat pour ton message réconfortant. Comment on sait que ce n'est pas juste une terrible peur d'arrêter, de ne pas savoir ce qu'il y a après, de devoir affronter la vie tout seul ? Comment on peut le savoir quand on n'a que des pensées négatives sur notre chéri pendant plus de deux semaines, qui nous martèlent la tête jusqu'à en devenir à moitié folle ?

[Soleil_rose]

@Bichette et léo : merci à toutes les deux

@Bichette : ça fait 4 ans que je me retourne le cerveau alors je suis sûre que ça n'a rien à voir avec "la peur de l'après". Pourquoi n'allez-vous pas faire une thérapie ensemble ou chacun de son coté ? Ou des méthodes de relaxation, par exemple.
En tous cas, courage

[Valmy]

Bonjour à tous,

Voilà je franchis le pas de vous écrire…car je n’en peux plus. Je viens depuis longtemps sur ce forum…par compulsions mais ce soir j’ai décidé de quitter ma copine avec qui je suis depuis deux ans et demi.

Je dois d’abord vous raconter, brièvement, mon parcours : Je suis un homme de 36 ans, j’ai une mère atteinte de TOC d’ordre qu’elle appelais ses « tics », j’ai eu ses tics jusqu'à l’adolescence puis j’ai fais des crises de spasmophilies, de paniques et j’ai des « phobies d’impulsions » pédophiles et incestueuses. A cause de ses problèmes et d’une grande timidité je n’ai eu de rapport avec les femmes que tardivement, suite à ma première expérience j’ai commencé à entrer dans une rumination sur l’homosexualité….malgré plusieurs relations, le toc est resté en tâche de fond. A mes trente ans j’ai fais une terrible crise de dépression car je ne connaissais pas encore tout ces termes et croyais devenir fou !

J’ai donc étais en urgence dans un CMP où une psychologue m’a suivit pendant un an puis j’ai poursuivis avec elle dans son cabinet une analyse pendant 4 ans….Un premier plan social c’est déclenché dans mon entreprise….je suis partie en vacance et j’ai rencontré ma copine actuelle ! Elle est handicapée (amputation de l’avant bras gauche). Au départ je croyais pouvoir faire avec sa différence, car je l’aimais plus que tout et qu’ « il pouvait bien lui manqué un petit bout » ! Apres six mois de notre rencontre le TOC homo, déjà présent dans mes relations précédentes, est revenu : « si tu est avec une fille handi…c’est parce que tu es homo…etc »

A mon travail un deuxième plan social en trois ans a été déclenché ! J’ai craqué et lui ait raconté mon mal être…elle m’a convaincu d’arrêter mon analyse vu la nullité de mes progrès. J’ai alors découvert le site et ma maladie : j’étais sauvé ! J’ai donc commencé une TTC avec une psy de l’AFTCC …qui ne connaissait pas les TOCS de ruminations…échec !

C’est alors que les questionnement sur le fais de l’aimer vraiment ou pas ont commencé, je ne pouvais plus sortir sans avoir honte d’elle, de moi, que je mentais à tout le monde et d’abord à moi même, que je me punissais de quelque chose….j’avais envie de vomir le matin, un stress tel que je ne pouvais plus vivre !

Puis les phases se sont espacés pour revenir puis repartir etc…aujourd’hui je ne sais plus qui je suis…j ‘ai donc décidé d’arrêter cette relation et ça me fais tellement mal…est-ce normal ?
Est-ce vraiment un toc ? Suis-je un Toqué avec un vrai problème d’amour ?

Je nous souhaite à tous de nous en sortir….merci de m’avoir lu.

[bichette31]

Bonjour Valmy,
J'ai mal au coeur à lire ton msg car on sent effectivement tellement de souffrance. Je comprends ton épuisement, qui t'a poussé à arrêter cette histoire (je l'espère temporairement), tout comme je suis persuadée que tu as effectivement des tocs, qui se déplacent visiblement d'un sujet à l'autre, ce qui est fréquent. C'est idiot, je voulais te rassurer mais je ne trouve rien à dire, si ce n'est d'essayer de te faire du bien à toi d'abord, de te relaxer, peut-être de trouver un autre psy, parce que c'est seulement quand tu auras retrouvé un peu de force que tu pourras à nouveau entrer en relation avec qq'un, être dans le moment présent, dans les ressentis, plutôt que dans cette horreur mentale qu'on s'est créé et dont on arrive plus à sortir. Je t'envoie beaucoup de courage !

--edit--

Merci Soleil Rose pour ton dernier msg, je reste toujours épatée de la capacité de certains d'entre vous à rester disponibles à la détresse des autres alors que ça ne va pas vous même. Je vais déjà voir une psy (mon copain est ok pour aller en voir avec moi ms pas tt seul), on avance ms justement elle me dit que c'est aussi pour ça que là y'a une phase très dépressive qui se déclenche. Pour la relaxation j'essaye la sophrologie, ça m'avait fait bcp de bien il y a qqes temps donc je m'y remets depuis hier. Pffff, quelle m... tout ça, ce combat permanent !

[Valmy]

Merci beaucoup pour ta réponse,

ça fait plaisir d'être lu....Effectivement c'est une histoire triste....quand je lui ait dis que je ne savais plus où j'en étais elle m'a proposé de partir !
J'ai tellement mal et en même temps je ne peux plus supporter de souffrir....je sais pas si je vais perdre mon grand amour pour faire stopper ces ruminations ou si je vais enfin pouvoir me reconstruire...je crois que je vais lui demander un peu de recule.

Pourtant je sens que la dépression et le toc bloque tout mes ressentis...comment trancher ?

Courage à toi et pour la relaxation je pense que le qi gong est parfait !
Il faut effectivement faire baisser notre stress par tout les moyens possible : homeo, sport, relaxation etc...

Courage et encore merci.

PS : si vous connaissez une psy TCC en région parisienne & au courant de notre cas je suis plus que preneur !

[Soleil_rose]

Coucou à vous, comment allez-vous ?


Pour ma part, ça allait mais petite angoisse. Mon chéri vient de m'envoyer un sms pour me demander comment j'allais et il m'a dit "alors, on n'envoie plus de sms à son amoureux le matin ?". Et c'est vrai que je ne lui en envoie plus depuis genre une semaine au moins (mes sms ne remontent pas plus loin...) et ça m'angoisse. Avant, tous les matins je lui envoyais un sms pour dire bonjour et là, non. Soit il m'en envoie un à midi et alors je réponds, soit j'en envoie un dans la journée quand j'y pense... Voilà quoi.
En fait, par habitude, je lui en envoyais un mais il répondait pas... Donc bon, ça servait à rien.

Et actuellement, je me sens parfois un peu oppressée. Genre vendredi je vais à la zumba et il me dit "t'es sûre que tu veux y aller ?" et alors j'ai insisté car j'ai pas envie qu'on s'étouffe mais actuellement, je prends du recul car parfois j'ai l'impression qu'on est toujours l'un sur l'autre. Je suis sûre qu'il aurait le même comportement si j'étais aussi étouffante que lui. Enfin, il n'est pas étouffant, il m'appelle pas 100 fois par jour mais bon, j'ai l'impression qu'il aimerait que je me plie un peu à ses horaires (sans être despotique non plus hein ^^).

En fait, il se rend pas compte que quand lui sort, je ne lui fais pas de scène. Alors que moi si je sors (mais je sors genre 3 fois par an et lui 1 fois par mois...), il me fait un scène pas possible. Alors il m'a dit "oui c'est parce que toi tu t'en fous, t'es pas jalouse". Je lui ai dit que ça n'avait rien à voir, que je lui avais toujours fait confiance et que je ne vois pas pourquoi je changerais mon comportement dans la mesure où on se fait confiance et je trouve qu'il devrait faire pareil vis-à-vis de moi.
Genre dimanche, j'étais épuisée (rentrée après 1H30 du mat' deux jours d'affilée), j'avais pas envie de faire de câlin et il a prétendu que je l'avais trompé. Alors franchement moi je deviens dingue quand j'entends des trucs pareils quoi Mais je sais qu'il force un peu le trait mais il se rend pas compte que ça m'énerve ^^

Enfin bref, du coup je culpabilise vis-à-vis de ça. Mais je me dis aussi que c'est normal que j'agisse ainsi car on est ensemble du vendredi soir au lundi matin, qu'on se parle tous les soirs sur skype et souvent au téléphone (je l'appelle quand je rentre) et qu'il ne se passe donc rien d'incroyable d'un jour à l'autre, on se raconte tout, on a un quotidien quoi ^^ Donc c'est normal qu'après 5 ans, le matin je sois pas forcément accrochée à lui envoyer des sms quoi ^^

Mais bon, je me sens un peu mal car en fait, c'est lui qui m'a fait remarquer ça. Et je pense qu'il est inquiet en ce moment notamment vis-à-vis du fait que je lui ai dit que je voulais être parfois un peu seule car j'étais tout le temps à l'appartement.

J'espère que c'est qu'une mauvaise phase, je suis un peu angoissée car j'ai toujours peur que ce soit le début de la fin, qu'on s'éloigne tout doucement. Je pense aussi que si je prends un peu plus de temps pour moi (j'aime pas dire que je prends mes distances car c'est pas vraiment ça), c'est justement parce que j'ai tellement peur qu'être ensemble tout le temps nous nuise que je préfère anticiper quand j'étouffe un tout petit peu plutôt qu'attendre d'exploser.

Bisous à vous !

[chrisy67]

Mon TOC est que je fouille sans arrêt, je suis curieuse et je veux me faire du mal, sans compter que j'en fais à mon chéri, s'il l'est encore...

J'ai dépassé les limites, j'ai fouillé dans son disque dur, mais en même temps, il ne me parle pas, il garde son passé secret. C'est son droit, mais moi je lui raconte des choses.

J'ai l'impression qu'il aime plus son ancienne copine (qui est son amie maintenant) que moi, ou du moins qu'il l'avait plus aimée.

Parfois, ça va bien, mais dès que j'ai l'opportunité de regarder dans ses affaires ses inévitables, je ne peux m'en empêcher. J'ai toujours peur que si je ne le fais pas, je risque de ne pas voir à temps qu'il me trompe. Or ce n'est pas du tout le cas, mais j'ai tellement peur qu'il me trahisse, de ne pas m'en rendre compte, d'être salie, que j'en deviens parano.

Je n'ai pas confiance en son amour, il ne veut pas s'installer avec moi, alors qu'avec elle, il aurait quitté la France, trouvé du travail. Ça me perturbe énormément. Dans le courrier que j'ai trouvé, il parlait d'elle en disant sa femme, même si cela date de quelques années, il est toujours en contact avec elle, dans leurs échanges, il dit qu'elle est importante pour lui.

Suis-je parano? Je ne sais plus du tout où me situer. Etant déjà dépendante affective, j'ai énormément besoin qu'on me rassure.

Il a découvert que je fouille, mais je pense qu'il aura encore des mauvaises surprises... Il est fâché et je le comprends, je voudrais tellement lui faire confiance, mais je ne peux pas, j'ai trop peur. Je ne fais confiance à personne d'ailleurs. Sans lui, je me sens encore plus vide que d'habitude, mon travail est une horreur, je suis au bout du rouleau et ma psy est en vacances.

Si quelqu'un peut me conseiller.

[bichette31]

Soleil_Rose je crois qu'il n'y a effectivement rien d'anormal au fait de vouloir vivre pour soi aussi (d'ailleurs ça m'inquiète parce que moi j'ai ressenti ça au bout de qques mois et non pas au bout de 5 ans).
Chrisy je ne connais pas vraiment ton histoire et l'histoire de ton couple du coup c'est difficile de te dire qque chose. Juste peut-être d'en parler avec ton copain, parce que là vous vous êtes apparemment quittés sans discuter. Après, j'allais te dire de faire une liste des choses objectives qui t'amèneraient à douter (en essayant de faire le tri de ce qui est de l'ordre de l'angoisse, de l'amplification, de la déformation...) mais je me doute bien que ce n'est pas facile, surtout si c'est sur ça que se porte ton toc. Est-ce que ce sont des choses du passé (avant d'être avec toi ?) ou actuelles ? Si ce sont des choses du passé, je comprends la douleur que ça peut être de ne pas se sentir autant aimée qu'une autre (de ne pas se croire autant aimée en tout cas) mais je crois que c'est plutôt qu'on aime jamais de la même façon. Je te souhaite bcp de courage en tout cas pour affronter ces moments difficiles et j'espère que vous trouverez vite de l'apaisement tous les deux.

[leobillycat]

Coucou!
Ça va vous?
Moi je suis perdue... Comment distinguer le faux du vrai dans tout ça, j essaie de m accrocher à ce que je vis tous les jours et qui fonctionne mais parfois ça prend le dessus et je sais plus à quoi m accrocher...
Vous avez des conseils s il vous plaît, j arrive pas a remonter la pente
Bonne semaine à tous

[Soleil_rose]

Coucou Leo, je suis désolée mais je saurais pas t'aider :-/

Perso, ce qui m'aide c'est me rappeler toutes les pensées auxquelles je croyais et que j'ai fini par vaincre Et sinon, je suis dans un stade bizarre là. J'ai passé un super week-end, j'étais fâchée sur chéri vendredi car il est sorti et c'était pas prévu et j'ai pleuré car il était saoul et reprenait le volant et j'avais peur pour lui. Mais sinon samedi et dimanche, super week-end On était vraiment bien, on a cocooné, c'était top et je me suis même dit que j'avais hâte d'être vendredi et qu'on vive ensemble aussi

Il m'a bien fait rire, on s'est dit de belles choses aussi Puis hier soir, on a fait un câlin, c'était super, on était bien mais j'avais toujours des pensées. Genre je me disais que j'étais bien et je l'étais vraiment mais je me disais en même temps qu'un jour j'allais le tromper ou tomber amoureuse d'un autre gars. Et que je ne pouvais pas lutter contre le fait que j'aimais les "rebelles" genre comme quand j'avais 15 ans. Et ça me saoule car c'est débile comme pensées, de un car c'est faux je crois (je serais avec un autre gars, je toquerais tout autant), de deux car j'ai pas 15 ans et de trois car mon homme correspond justement à ce genre de gars (rebelle mais pas trop, altermondialiste mais pas trop, écolo mais pas trop... bref tout ce que j'aime mais dans une dimension vivable quoi, au final on se correspond assez bien ).

Mais bon, j'avais ces pensées. J'aimerais tellement ne plus rien avoir, ça aurait été parfait car j'étais vraiment bien. Le plus débile c'est que je me suis souvent dit, à certains tournants (genre entrée à l'université) "oui tu vas tomber amoureuse d'un autre gars..." et ça n'est jamais arrivé, j'ai toujours réussi à préserver la limite avec mes amis, y a jamais eu de dérapage quoi ! Mais bon, faut croire que je me fais pas assez confiance...

Et alors je me disais aussi "si ça tombe, si tu as toutes ces pensées, c'est parce que c'est vrai, parce que ton fond intérieur le sait et te dit que tu ne peux pas lutter". Vous voyez ? Vous avez parfois ces pensées ? Genre "une force me pousse pour me faire comprendre que je suis sur la mauvaise voie" ?

Et en même temps, il est impossible de vivre une relation sur un long fleuve tranquille et je crois que ça vient avant tout de notre caractère inquiet. Enfin bref, c'est chiant cette histoire de "j'ai besoin d'un rebelle". Tout ça, je crois car je l'ai rencontré quand j'avais 16 ans, je suis pas "tombée amoureuse" de lui au premier regard (je le connaissais pas) et il m'a pas donné cette image de "rebelle des bacs à sable". Ca me fait ch... car je sais que c'est un détail insignifiant mais le toc lui fait prendre une importance démesurée. J'espère que ça finira par passer...

Enfin, je suis quand même heureuse d'avoir passé un beau week-end avec lui, hier soir on parlait de l'avenir, de plus tard, notre maison, tout... C'était vraiment chouette mais je peux pas m'empêcher de gâcher un minimum tout ça :-/

Bonne journée à tous,
Soleil_Rose

[luju58]

Bonjour à tous,

C'est ma première fois sur ce forum.

Je vais donc me présenter rapidement.

J'ai 35 ans, j'ai deux enfants, un bon boulot. Je me suis mariée au mois d'aôut avec un homme que j'aime (je précise!!!!!) après 15 ans de vie commune.......avec des hauts et des bas.

J'ai toujours été très angoisée, élevée par des parents plutot dépressifs et surtout très angoissés......

Je suis suivie depuis décembre par une psychologue au cmp de ma région.

Je ne suis pas dans une période facile (problèmes de santé graves de membres de ma famille). Et comme à chaque fois que je me sens mal, le petit vélo se met en route...... et la pire de mes obsessions: je ne supporte plus mon mari!!!!!! Alors crises d'angoisses terribles!!!!! et tellement de culpabilité car je l'aime cet homme.

A vrai dire, à part mes deux fils, je ne supporte plus grand monde.

Je n'ai pas d'AD. Je n'en veux plus, ils n'ont jamais rien fait. Je prends du lysanxia à la demande........mais je voudrai tellement faire sans!!!!!

J'ai eu rendez vous hier avec un chiropracteur car j'étais bloquée partout à cause de tous mes soucis et il m'a fait beaucoup de bien. Je me sens plus décontractée.

Ma plus grande peur, c'est de quitter mon mari un jour sur un coup de tête car je l'aime tellement......... j'ai l'impression d'être complètement taré...... Quand je lis ce que j'écris c'est terrible quand même.

Je suis souvent venue sur ce site. La première fois que je l'ai découvert, je me suis dit: tu n'es pas seule!!!!!!

Répondez moi svp car je ne veux plus parler de ça à mon homme, je ne veux plus le faire souffrir.

Merci.....

[Soleil_rose]

Coucou Luju, peux-tu dire comment ce toc a commencé chez toi ? A-t-il toujours existé ou est-il déjà apparu autrefois ?

Tu rumines beaucoup ou tu es plutôt énervée par ton partenaire quand quelque chose ne va pas ? Car dans ton témoignage, tu ne sembles pas parler de doutes sur ton amour et de ruminations. Enfin, tu n'as peut-être pas détaillé, c'est pour ça

Je suppose que ton mari est ton premier amour, non ? Cela est-il une source d'angoisse pour toi ? Comment vivais-tu ta relation jusqu'à ce que le toc apparaisse chez toi ?

Bonne fin de journée,
Soleil_Rose

[luju58]

Quel bonheur que quelqu'un me réponde!!!!!

Alors, mon homme n'est pas mon premier amour.....mais je l'ai connu à 19 ans donc je n'ai pas eu beaucoup d'histoire avant. Et elles ne sont jamais bien soldées. Souvent prise une conne, souvent trompée......moi qui ne m'aime pas beaucoup, ca n'a pas aidé.

La première fois que je me suis posée des questions sur mon amour pour mon chéri, je passais mon BTS. Période stressante, très mal dans ma peau, je ne pouvais pas aller à la fac tous les jours et là, les questions ont commencé du style: pourquoi je me sens si mal? Peut être à cause de lui? Et si c'était pas le bon????? j'en passe et des meilleurs.

Je l'ai quitté mais le manque était horrible et je suis revenue. On fait notre chemin, on a eu des enfants et rien pendant des années.

Et il y a 4 ans, j'ai passé un concours pour évoluer dans mon travail. Grosse pression, grosse dépression et les questions ont réapparu.

Je n'ai jamais rien caché à mon chéri. Il sait tout.

Je pose toujours des questions sur tout, je ne suis jamais sure de mes choix, j'ai toujours besoin d'être rassurée.

J'ai vu ma psy aujourd'hui et pour la première fois je lui an ai parlé. Elle m'a dit au départ: peut être au bout de 15 ans, vous ne l'aimez plus.....j'ai fondu en larmes. Je suis térorisée par cette idée.

On vient de passer une semaine au ski avec les enfants qui était magique.

Quand je suis rentrée, les soucis se sont accumulés et depuis ça recommence. Je me dis: si tu es si mal, c'est que quelque chose ne va pas. Le travail, la famille....et lui et çà je ne supporte pas. J'ai l'impression de le trahir.

Ma psy pense que j'ai peur d'être aimé......je fuis toutes les personnes que j'aime quand je ne suis pas bien......

J'espère que tu y vois plus clair avec tout ça. Je ne me vois pas sans lui mais je pose tant de questions. Pourquoi???????

Je suis longue, je sais, ça me demande un vrai effort de venir sur ce site car je parle de lui derrière son dos mais je sens que j'en ai besoin..... et j'espère être comprise surtout.

Bonne soirée en tout cas.

[leobillycat]

Coucou luju!
Alors en te lisant je peux juste dire que c est déjà génial de pouvoir dire que tu l aimes car il faut se raccrocher à ça, c est l essentiel! Ensuite j ai aussi eu peur de partir du jour au lendemain comme si une force nous poussait à le faire et qu on pourrait pas la contrôler, mais cette force c est la peur et la peur vient de nous donc tu ne vas pas le quitter!!! Et pour finir on voit bien ta problématique d anxiété qui se répercute sur ton couple, je connais bien ça mais en voyant ça il faut te dire que le problème vient de toi et non de ton couple!!!
Courage bisous

[Bastien33]

Bonsoir Luju,

Ton histoire est intéressante et c'est vrai qu'elle ressemble sensiblement à la notre dans le sens ou on aime mais on ne peut s'empêcher de se poser des tas de questions et toujours ce besoin de se rassurer en permanence.

En ce qui concerne ta psy je suis sceptique, elle n'a pas à prendre parti et te dire que peut être que tu ne n'aime plus, ou alors est-ce une manœuvre pour te faire réagir et dans ce cas ça a très bien marché, si cette idée te terrorise c'est bien car tu l'aime très fort voire meme trop. Je pense justement qu'on aime tellement notre partenaire qu'on en devient paranoïaque, on remet sans arrêt en doute nos sentiments. En ce qui me concerne le toc s'est beaucoup accentué lorsqu' on s'est installés ensemble et je pense que la routine est un terrain parfait pour le toc, car l'amour y est beaucoup moins passionnel, donc on est beaucoup moins rassurés par rapport à nos sentiments. Alors j'imagine ce que ça doit être au bout de 15 ans... Je pense que le fait de casser la routine avec de petites attentions envers notre partenaire peut nous rassurer sur nos sentiments et contrecarrer en parti le toc, enfin c'est mon avis en tous cas.

[Soleil_rose]

Pff, ça fait longtemps que j'avais pas passé une journée aussi merdique que celle-ci au niveau toc mais vraiment quoi. J'ai la machine qui tourne à plein régime depuis ce matin, je suis vraiment pas bien dans ma tête du temps, je me sens triste, malheureuse, sale aussi et je culpabilise de tout, c'est horrible !

Hier, je suis sortie à une soirée de fac avec deux amies. Je me suis fait belle, tout ça, normal quoi (rien de provocant mais je voulais être canon, première fois que je faisais une sortie avec des gens de la fac donc voilà...). Comme il y a deux semaines, j'ai pris une petite cuite et j'ai parlé de sexe avec un ami (je vous en ai parlé le lendemain) et j'avais culpabilisé à mort, cette fois-ci je me suis dit "je vais pas boire, rester clean car je ne veux pas prendre de risque" (parce que j'ai peur des rapprochements, désinhibition et je préfère gérer la situation intégralement).

Bref, la soirée s'est passée, j'ai bu deux verres de mousseux, j'étais vraiment très claire d'esprit, aucun souci sur le plan. Une de mes amies voulait qu'on reprenne une bouteille, je lui ai expliqué que non car je préférais être clair et avec deux verres en plus, j'aurais été déjà un peu plus floue (oui, je précise que je ne bois jamais donc je suis vite dedans ^^). On a dansé, on s'est super bien marrés, je précise tout de suite que j'ai pas fait un faux pas hein lol
J'ai dansé pour rire avec un ami mais genre il m'a fait tourner deux fois (on n'était donc pas en "collé-serré") et je restais quand même à distance car je sais qu'il cherche des plans à chaque fois et je voulais pas qu'il pense que je suis intéressée...

Mais j'ai pas pu m'empêcher de culpabiliser de la soirée Genre en soirée je suis plus sociable (je suis connue pour être très sérieuse, assez dure dans mes propos et pas hyper fun ^^) et alors je parlais avec des gens que je fréquente légèrement et j'ai culpabilisé pour ça car en fait, j'étais contente de leur parler, je me sentais valorisée, intéressante, j'avais une bonne image de moi. Mais je culpabilisais car je me disais "oui si ça tombe, un verre en plus et tu pourrais flirter, t'en as envie, t'as pas de limites..."

Alors que je n'ai rien fait de mal. Du coup, j'ai décortiqué ça touuute la journée. Et je me dis qu'en fait je manque grandement de confiance. J'ai toujours cherché le regard de mon frère, plus âgé et hyper cool et c'est toujours le cas... Déjà quand j'étais ado, c'était le cas avec des amis. Je fréquentais mes amis d'école mais j'étais pas la fille hyper cool que tout le monde aime bien. Donc je cherchais sans cesse à sembler chouette, à être cool car ça me renvoyait une bonne image de moi. Vous voyez ? Et donc en soirée, ben je cherche toujours ça car les gens qui me font penser à mon frère (cools, pas prises de tête...) me renvoient une image de moi comme étant sympathique et tout. Pfff, j'ai l'impression que je vais trimballer des carences toute ma vie C'est trop tard, j'ai 21 ans, je trouverai pas confiance en moi...

Enfin, outre ça, toute la journée je me suis dit qu'un jour, je vais boire un verre de trop, me montrer hyper cool puis je serai tellement à l'aise que je vais tromper mon mec, que j'en n'ai rien à foutre... Alors je tape sur internet des trucs comme "alcool et infidélité", des choses ainsi, je lis des histoires et je me dis que je vais faire ça, que je suis qu'une saloppe, que je me fous de mon mec. Puis plus loin, je me dis que j'en n'ai jamais rien eu à faire de lui, que je devrais lui laisser sa liberté, que je fais semblant depuis 5 ans, que je suis restée avec lui "parce que", comme ça quoi, juste parce que ça durait...

Puis je me dis en plus que si je me dis "je ne vais pas boire car je préfère contrôler la situation, j'aurais peur de faire une bêtise", ben c'est encore pire car ça signifie que je saurais pas me retenir, que je sais que je vais fauter quoi. Vous en pensez quoi ?

Bref, journée de M..... J'ai envie de m'éteindre là Pff... En plus, je vais me retenir d'en parler à chéri car sinon il est capable d'avoir des doutes sur ma fidélité.

Enfin, bref, désolée pour ce long post mais j'avais besoin de me vider. J'essaye de relativiser en me disant que c'est qu'une rechute que je sentais poindre depuis 2 semaines environ donc fallait que ça vienne hein... Mais c'est toujours difficile
Allé, je vais essayer de me changer les idées... Bonne soirée

[luju58]

Tout le monde a donc compris que je suis une nouvelle arrivante.....

Si vous ne m'en voulez pas, je vais faire un petit d'humour: ça fait du bien de constater que je ne suis pas la seule sur cette terre à me pourrir la vie avec des questions incessantes!!!!!

Ce qui me frappe le plus, c'est que pour le peu que j'ai lu, nous avons tous en commun un très grand manque de confiance en nous......ce qui génère la peur.....et qui génère l'angoisse!!!!!!

Une fois, qu'on a dit ça, c'est bien gentil.....le truc, c'est comment en sortir?????

Je vais me permettre une question: est ce que vous êtes tous suivis par un psy???? Prenez vous des traitements pour gérer vos angoisses????

Soleil rose, je ne te connais pas encore mais nous avons ceci en commun que je fais souvent ce que les gens attendent de moi.....je m'épuise à essayer d'être parfaite.....mais personne n'est parfait. Peut être que tu as mal vécu la soirée parce que tu t'es forcée à être ce que tu n'es pas......... c'est con comme approche peut-être????

Concernant ma psy, et l'épisode ou elle m'a demandé si c'était impossible après 15 ans de ne plus aimer, je me suis dit aussi qu'elle allait trop loin. Mais en même temps, quand on pense aux symptômes, d'un regard extérieur, ça peut paraître.....étrange. De toute manière, si mon seul souci résidait dans la fixation sur mon homme, ça irait mais j'ai pas mal de ruminations, d'angoisse.....et le stress on en parle même pas. Alors la psy au CMP une fois par semaine, c'est pas du luxe!!!!!

J'ai l'impression parfois d'être dans un cercle vicieux du genre: je suis au travail, j'ai envie d'avoir mon homme au tel mais je me retiens car je me dis "et si la boule au ventre arrive, et si l'angoisse pointe son nez"........je m'empêche d'être heureuse parfois j'ai l'impression. Je veux m'en sortir: pour mes enfants, pour mon mari et pour moi. Il me semble que nous avons tous droits au bonheur M.... alors!!!!!!

Mais je précise à nouveau que j'ai cette "politique de fuite" avec tous les gens que j'aime. Ce qui me gêne mais ne me rend pas aussi mal que quand il s'agit de lui car avec lui, la culpalbilité pointe le bout de son nez........

Je vous laisse tous en vous remerciant déjà de l'accueil chaleureux que vous m'avez réservé. Moi qui doute toujours de moi, rien que le fait que vous ayez répondu à mes messages m'a fait le plus grand bien!!!!!!! La psy, c'est bien, mais ca n'enlève pas le sentiment de solitude et d'incompréhension face à tout ça!!!!

Peut être à bientôt alors