Vos collègues et la dépression

[BoCo]

Bonjour Chat Perdu,

moi aussi j'ai cru résister, ne pas sombrer, ne pas m'arrêter : j'ai échoué. Mon refus de voir clair m'a coûté 1 hospi, 4 mois d'arrêt, qq amitiés, un frère qui a compris que sa soeur n'était pas invicible et a du mal à l'accepter.

Aurais-je dû comprendre avant que ma résistance face à mon harcéleur de boss n'allait nul part ? Même s'il a été viré, ai-je gagné ? NON car c'est moi la dépressive aujourd'hui. Ce que j'ai perdu, personne ne me le rendra.

Bien sûr, je ne suis capable d'écrire tout ça qu'en ayant sauté la barrière !!

[pierre.s]

Heureusement je n'ai jamais vécu celà jusqu'à présent.
Relations avec collègues plutôt bonnes.
Juste une quantité de travail chaque fois plus importante à faire, je m'en veux d'avoir redéprimé cet été, et j'ai du mal à remonter la pente cette fois ci, c'est plus long, enfin je prends bien mon traitement, rien d'autre à faire que d'attendre

[Chat perdu]

Bonjour Chat Perdu,

moi aussi j'ai cru résister, ne pas sombrer, ne pas m'arrêter : j'ai échoué. Mon refus de voir clair m'a coûté 1 hospi, 4 mois d'arrêt, qq amitiés, un frère qui a compris que sa soeur n'était pas invicible et a du mal à l'accepter.

Aurais-je dû comprendre avant que ma résistance face à mon harcéleur de boss n'allait nul part ? Même s'il a été viré, ai-je gagné ? NON car c'est moi la dépressive aujourd'hui. Ce que j'ai perdu, personne ne me le rendra.

Bien sûr, je ne suis capable d'écrire tout ça qu'en ayant sauté la barrière !!

BoCo,

Ce que tu dis est très vrai. Je m'en rend compte aujourd'hui. A la différence de toi, je n'ai toujours pas sauté la barrière. Car je n'en n'ai pas la force mais je résiste (difficilement).

[ami1]

Quand on est en dépression, ou encore bien fragile comme moi, je trouve le regard des collègues très faux-c... OK ils ne savent pas ce que c'est mais ils pourraient faire un effort (sauf les cons où il n'y a plus rien à faire).

Comment le vivez-vous ? Avez-vous des anecdotes à ce sujet ?

Moi j'a été très déçu d'une collègue avec qui je n'ai pas de lien direct. Je croyais, à mon retour de CM qu'elle s'intéressait à moi (au sens noble du terme). On s'entendait bien avant. Mais depuis, j'ai découvert que ce n'était que de l'apparence, voire de la pitié (je ne supporte pas la pitié) et elle est de plus en plus froide. Même plus foutue de faire les bises le matin. Pour résumer, je me sens isolé, au placard car tout le monde sait que j'étais (ou suis encore) en dépression et longtemps en HP. Pas de compassion dans ce monde donc surtout pas au travail.

Et il y a des jours où j'en peux plus.

[Archaos]

Bonjour ami1,

J'ai regroupé ton message, un sujet existait déjà.

Merci de bien vouloir effectuer une recherche avant d’ouvrir un nouveau sujet, tout est expliqué ici : http://www.forum-depression.com/topic28293.html" onclick="window.open(this.href);return false; .

Si tu ne le fais pas je suis obligé de le faire à ta place sous peine de voir le forum remplis de doublons.

[Chat perdu]

Quand on est en dépression, ou encore bien fragile comme moi, je trouve le regard des collègues très faux-c... OK ils ne savent pas ce que c'est mais ils pourraient faire un effort (sauf les cons où il n'y a plus rien à faire).

Comment le vivez-vous ? Avez-vous des anecdotes à ce sujet ?

Moi j'a été très déçu d'une collègue avec qui je n'ai pas de lien direct. Je croyais, à mon retour de CM qu'elle s'intéressait à moi (au sens noble du terme). On s'entendait bien avant. Mais depuis, j'ai découvert que ce n'était que de l'apparence, voire de la pitié (je ne supporte pas la pitié) et elle est de plus en plus froide. Même plus foutue de faire les bises le matin. Pour résumer, je me sens isolé, au placard car tout le monde sait que j'étais (ou suis encore) en dépression et longtemps en HP. Pas de compassion dans ce monde donc surtout pas au travail.

Et il y a des jours où j'en peux plus.

Bonsoir ami1,

Ce qui est difficile est de supporter le jugement des autres sans que ceux-ci comprennent notre souffrance. Et bien non au lieu de ça ils prennent un plaisir à enfoncer le clou pour me faire souffrir.

Côté anecdote, j'en aurais plein car chaque jour je constate des comportements qui ne sont pas dignes de ce que devrait être une relation entre les individus d'une même entreprise. A savoir que je suis comme toi: isolé, exclu et c'est dur à vivre. Ma dépression ne m'aide pas beaucoup d'autant que j'ai pris conscience de mes défauts et de mon manque de relation sociale qui rejaillit aux yeux des autres ce qui accentue à la fois ma dépression mais aussi mon exclusion.

Et comme toi, j'ai parfois envie de tout bazarder, de m'en aller et quitter ce travail mais il faut bien vivre.

PS: bon courage (et dommage qu'on ne puisse pas correspondre en mp).

[ami1]

Désolé mon tigrou, je prendrais le temps de regarder ton lien.

Sinon, chat perdu on peut discuter dans mon salon en essayant de trouver des soluces pour mieux tenir le coup au boulot... Mais c'est un monde impitoyable je crois. On n'a pas le droit de défaillir sinon on perd tous nos "amis" collègues. La dépression et les troubles psychiatriques en général leur fait peur.

Bande de lâches !

[Chat perdu]

Sinon, chat perdu on peut discuter dans mon salon en essayant de trouver des soluces pour mieux tenir le coup au boulot... Mais c'est un monde impitoyable je crois. On n'a pas le droit de défaillir sinon on perd tous nos "amis" collègues. La dépression et les troubles psychiatriques en général leur fait peur.

Bande de lâches !

Je viendrais avec plaisir sur ton salon, ami1. Personnellement, j'en retiens une vision assez négative du monde du travail et j'ai rarement trouvé de la sincérité sinon de l'hypocrisie mais j'ai surtout du mal à comprendre pourquoi c'est plus facile pour les autres d'où ma dépression. Une chose est sure, les gens n'aiment pas quand on est différent...

[ami1]

J'élargirais la question au regard des collègues (et à leur attitude) face aux problèmes psy. J'estime que la sensibilisation est quasi nulle pour le grand public en France (un schizophrène est forcément un tueur en série) alors ne parlons pas du travail !

Depuis mon retour de l'HP, je ne parle à aucune collègue de mon service, et surtout pas à ma vipère de chef, de mes problèmes de santé. Après c'est comme tout, tant qu'on a pas vécu ça, on ne peut pas imaginer, mais les personnes biens essaieront de comprendre.

Vous ne pensez pas ?

[Chat perdu]

C'est bien simple, je fais la part des choses, à savoir que je me mets du côté des collègues biens qui sont compréhensifs et je fuis les autres, notamment ceux à l'esprit étroit. Donc en évitant ou en fuyant ce qui nous fait mal, obligatoirement on va chercher le bien même si on ne le trouve pas tout de suite, au moins on se protège. C'est une manière n peu animale de voir les choses mais ça fonctionne. Pour autant j'en suis pas sortit d'affaire.