Sondage : avez vous déjà fait une tentative de suicide ?

[thespider59]

Jamais passé à l'acte. Je me suis retrouvé tout de même plusieurs fois à deux doigts de le faire, la corde au cou et je me dégonflais au dernier moment. J'ai déjà pris des médoc pour dormir la journée aussi, mais c'était plus l'envie de dormir très longtemps plutôt que de mourir.
Avant la mort m'angoissait, c'est pour ça que je me suis fait hospitaliser volontairement, parce que mes idées noires me faisaient peur. Aujourd'hui mes idées noires sont presque "rationnalisées", je n'ai plus peur de la mort, au contraire maintenant ça me soulage d'y penser, de savoir qu'il y a la solution ultime au cas où je souffrirai trop. Pourtant j'appréhende quand même le suicide en lui même, le geste pour se donner la mort.

[cali77]

bonjour, non je n'ai jamais fait de tentative mais j'ai croisée les doigts pour partir sans me réveiller

[théralyt]

Oui j'en est fait plusieurs sans jamais réussir mais je ne pense pas recommencer mon traitement me stop ce genre d'idée.

[Heaven80]

je n'ai jamais fait de tentative de suicides mais j'y ai déjà pensé. il m'est arrivé d'avoir des flashs, je me vois en train de me couper les veines alors que j'aurais peur de le faire et que si c'était réfléchi, je ne prendrais pas cette option. Mais il m'est arrivé au cours d'une dispute avec mon mari de prendre un couteau de colère et de vouloir le faire, je me suis repris mais je me demande si sous le coup de la detresse, je n'en suis pas capable. je crois que oui et ça me fait un peu peur. je pense que quand on est sous le coup de la pulsion, on peut faire des choses qu'on ne réalise pas sur le coup. ça me fait du bien d'en parler parcequ'il y a peu de monde avec qui on peut parler de ça......

[myfriend]

Non, jamais.
Même pas en pensées.
Je n'ai jamais vu le suicide comme une solution, comme une évidence.
J'ai fait le contraire.
Je me suis acharné, battu, pour rester debout.
Mais je suis fatigué, épuisé même.
Ils m'ont soigné certes, mais à quel prix.
Si il faut recommencer, si il faut aller plus loin, je vais devoir dire "oui" et m'allonger encore.
Mais dire "non" est plus simple, moins douloureux.
Alors dire "non" devient une... solution.
Mais est-ce un suicide ?
Dans ce cas on ne se donne pas la mort, elle est là et on la laisse faire.
J'ai beau paraitre fort, j'en suis quand même là.
Vivant oui, mais épuisé.

[angelique]

C'est malheureusement toujours une forme de suicide pour moi

Un sac plastique sur la tête ? combien de temps avant de
s'apercevoir que c'est la vie qu'on veut et pas la mort ?
Enlever le sac ,c'est savoir qu'on a une chance de combattre
( ce que tu as déjà fait une fois )
Quel sentiment a t on de cette victoire ?
Quel sentiment peut on avoir pour avoir garder le sac ?
La vie est un impitoyable combat fait de petits bonheurs
qui en forment de grands .
Ne ferme pas les portes ,pour savoir les bonheurs et la victoire
et tu seras encore plus grand .

[nivue-niconnue]

oui 2 une avec des [propos modéré]... mais je n'ai eue que de violent maux de tête et de gros vomissements et des crampes atroces comme si on me poignarder le bide. Et une autre fois j'ai essayé de m'ouvrir les veines avec un [propos modéré] loin de chez moi j'avais pété un plomb mais juste avant de passer à l'acte je suis redevenue lucide... j'ai eue de la chance en somme enfin je sais pas si je pense vraiment ce que je dis car j'ai toujours ces idées noires qui m'obsèdent.

[Kirth]

Moi en janvier 1998, j'ai fait une tentative qui n'était pas un appel à l'aide. Un livre dont je terrai le nom, interdit depuis donnait toutes les indications, les doses létales et des conseils très importants. J'ai laissé de côté l'un de ces conseils, c'est ce qui a tout fait foirer.

J'avais laissé, comme souvent, des lettres pour expliquer mon geste, mais je n'ai qu'un vague souvenir de ce qu'elles contenaient. C'est le seul acte courageux que j'ai commis au cours de mon existence.

Je me souviens avoir recopié une parie de ce livre sur un carnet à 17 ans... au cas ou un jour, j'en aurait besoin.

Ce qui est étrange, c'est que j'avais écrit les lettres et prémédité mon geste un mois à l'avance, mais pourtant, je n'allais pas si mal à l'époque. Je sortais, j'avais des passions...

Kirth.

[Philosss]

TS le dit

tentative de suicide comme un appel au secours

La tentative n'a pas de véritable but à mon sens. Le personnel médical rendant l'expérience du lavage gastrique le plus atroce possible comme expérience pour justement éviter que le patient réitère le geste. C'est une tactique compréhensible.

Le jour que je cesserai de penser aux conséquences sur les autres, à la peine,à l'incompréhension et surement une part de culpabilité devant ce qu'ils ne pourront vraiment comprendre passeront, considérant que j'ai évalué le potentiel de réussite de plusieurs méthodes j'opterai pour la combinaison de 2 méthodes. L'une médicamenteuse combinée à une seconde...au taux de réussite le plus élevé. Planifié et non sur un coup de tête.

Je ne tenterai rien qui ne réussira point.

Personne ne peut prédire l'avenir mais que je sois dans le gouffre ou non, ma certitude ne s'ébranle pas. Je sais que c'est ainsi que ma vie se terminera.

[Agrume]

Oui j'en ai fait une il y a quelques mois et depuis je n'arrive absolument pas à remonter la pente. Je regrette d'être encore là et les idées noires sont toujours présentes par moments. Je ne vois plus l'utilité de vivre pour supporter tout ça et faire du mal à tout le monde...

[Philosss]

Oui j'en ai fait une il y a quelques mois et depuis je n'arrive absolument pas à remonter la pente. Je regrette d'être encore là et les idées noires sont toujours présentes par moments. Je ne vois plus l'utilité de vivre pour supporter tout ça et faire du mal à tout le monde...

As tu un suivi médical
As tu une prescription D'ADs et autre si tu as d'autres pathologies associées comme l'anxiété
Prends-tu cette médication tel que recommandé par ton psychiatre
As tu un suivi avec psychologue


T'as le choix


Rester au fond du puits ou consulter, aller voir le médecin, un psychologue, suivre à la lettre ses prescriptions et faire confiance.
Le fond on peut y mijoter longtemps sans aide, sans support médical.
Et OUI parfois c'est nécessaire et obligatoire le suivi médical, la médication et tout le reste.

[Agrume]

Bonsoir,

Réponse pour Philosss
Tout d'abord désolée je sais pas faire une citation. J'ai vu qu'il y a sur le site un endroit pour faire des tests, mais pas encore eu le temps.

Alors pour te répondre oui je suis suivie par une psychiatre et d'autres médecins ( cardiologue, endocrinologue, médecin de la douleur), et je suis bien un traitement. Mais depuis ma TS et mon opération de la thyroïde c'est très difficile.
Si ça t'intéresse j'ai raconté tout ça dans la galerie.
Et j'essaie de mettre les chances de mon côté en acceptant d'être une nouvelle fois hospitalisée pour une cure très bientôt. J'ai juste demandé un délai. Attendre que la rentrée scolaire soit passée, puis je m'occupe de moi.
Mais je me rends bien compte que j'ai besoin d'aide, que je ne peux pas m'en sortir seule.
Merci tout de même pour ton message. Et le petit smiley c'est sympa...

[Lynne]

Oui, si on peut appeler ça une TS.
Il y a quelques mois, ça faisait déjà un bout de temps que je planifiais, au cas où. J'avais des tonnes d'idées, mais rien n'était près en cas d'urgence. L'urgence est venue. Ca m'a pris en rentrant de l'école, je voulais ne plus exister, et c'est en franchissant le pas de ma porte que l'idée m'est venue. J'ai voulu aller dans la cuisine, chercher un certain objet, mais ma mère y était. Je me suis précipitée en pleures dans ma chambre, le seul truc à proximité étaient des ciseaux. J'aurais pu sauter, mais du 2eme étage, je pense pas que ce soit réellement mortel, et puis j'ai le vertige. Alors j'ai pas réussi à aller au bout, j'avais des ciseaux pour enfants et rien d'autre. hors de question de viser la gorge, trop peur de plus pouvoir parler si je m'en sortais. Et le ventre, j'avais pas le courage. Alors j'ai des cicatrices aux poignets, mais j'ai jamais consulté. Je ne sais pas si on peut appeler ça une TS

[Philosss]

@Lynn


Tu avais l'intention, le désir de mourir. Ce désir puissant qu'il soit spontané ou longuement planifié revient au même.

L'envie de mourir.

Le geste spontané semble souvent tributaire d'un élément déclencheur tributaire de l'acte
Le geste planifié semble plus sournois. Il met la personne suicidaire dans un état d'esprit double. On vit mais la pensée, les idées s'organisent autour d'un acte futur qui prend de plus en plus de forme. Ce n'est pas pour rien que dans les tests pour évaluer le désir de mourir et le risque associé de passage à l'acte, il y a des indicateurs clés pour les intervenants et que des un des nombreux questionnaires Il est clairement demandé si nous avons déjà caché note intention aux proches, aux médecins etc

C'est une réflexion/opinion personnelle qui n'a rien d'académique ou scientifique.

Il n'y a qu'un pas entre l'intention et le passage à l'acte.
Le reste est une histoire de moyen, de faisabilité, d'énergie, de capacité, des motivations, de type de personnalité, de seuil de tolérance à la douleur, de peur des conséquences, des évènements entourant la réalité de la personne qui l'empêche de passer à l'acte et...il y a surement des facteurs oubliés.

[reclai]

Bonjour,
J'en ai eu un tentative de suicide à l'age de 10ans, quand mon père a quitté ma mère. Maintenant, j'en refais encore à chaque fois que mon copain me quitte.

[m.agg]

je totalise au cours de ma vie 8 tentatives ratée à base de cachets mais hélàs entre ma faible connaissance des médicaments la plus part du temps les vomissements ou le réveil après plusieurs heures de sommeil on alerté mes parents
j ai essayer de m ouvrir les veines mais une amie est passée me voir au moment même et a appellé les pompiers ou sinon après plusieures tentatives ma mère m'appelait fréquemment et au son de ma voix à l'ouest à appeller les secours puis de nouveau lavage d'estomac et internement.

ma dernière tentatives date de 2 ans mais l'envie est très fréquente mais j'ai promi a mon mari de ne pas el quitter avant mon heure

[Ouistiti]

Question perverse - sans intérêt.

[BloodGuilty]

Plusieurs TS pour ma part entre mes 14 et 22 ans.
Je pensais à la mort tous les jours cherchant toutes les façons de mettre fin à mes jours avec ou sans douleurs. J avais élaboré bien des scénario de suicide, et ais mis en pratique certains mais ca n'a jamais marché et j'ai presque toujours réussi à cacher ces tentatives à mon entourage ou ils ne voulaient pas voir.
Après la fin d'une longue et pénible procédure judiciaire où j'ai eut gain de cause, j'ai progressivement cesser d'avoir ces pensées morbides et suicidaires. Sans être pour autant heureuse, j'étais simplement soulagée d'un poids, le poids du secret et de la honte.
Mais aujourdhui que tout semble allait mal dans ma vie, je repense au suicide de plus en plus sérieusement... Puisque la vie ne m'accorde rien de bon, puisque je ne compterai jamais pour personne, puisque je suis incapable d'aimer, à quoi bon continuer de vivre.

[Bip14]

pour ma part : 2 TS
la première à 16 ans
la 2ème il y a quelques mois
des appels au secours plus qu'une vrai volonté de mourir, la dernière fois je suis allé de moi même aux urgences

mais il m'arrive d'y penser encore de temps en temps

[ratoncillo]

En fait, je m étais bien organisée mais ma tentative a été contrariée.

J'ai "sauté" les cours d'Histoire de l'Art pour prendre le train pour ma ville d'origine. Une fois sur place, j'ai fait le tour de tous les armuriers de la ville mais à chaque fois on me demandait : "vous avez un permis de port d'armes?" "vous êtes inscrite dans un club de tir"? et comme je répondais "non" on me répondait : "ah bon alors dans ce cas, je ne peux pas vous donner le Luger allemand (avec les balles qui vont avec) que vous me demandez" .

Résultat : j'ai repris le train pour la ville universitaire dans laquelle j'étudiais et je suis rentrée "bredouille". La nouvelle loi sur les armes à feu venait juste d'entrer en vigueur et je peux dire qu'elle m'a sauvée la vie ou plutôt la tête …