Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1

[eilagam7]

Honnetement, je ne peux pas vraiment répondre car vous avez un regard extérieur donc une autre vision que moi...
Mais je dirais pour ce qui est de la confiance que j'ai entierement confiance en lui, cette vision que ma mère m'a donné étant toute petite est completement masquée avec lui: je sais qu'il fait attention a moi et a mes envies et qu'il ne me fera pas de mal lui! Et mes angoisses sont plus de moi: est ce que je l'aime? meme si celles ci se sont calmées dans le sens ou j'avais plus peur de sa révélation que moi... je suis d'ailleurs quelque part "rassurée" que ses doutes ne viennent pas de moi, de mes angoisses et donc nos moments gachés par mes angoisses... meme si quelque part j'aurais aimé pouvoir y changer quelque chose...
Je rumine énormément, et ses pensées sont difficiles a chassées....
Je crois aussi que le fait d'avoir annoncé a ma mère que j'avais une relation avec lui m'a quelque part soulagée sur ce point en question... c'est pour ca que je ne penses pas que ca soit relié a cela.. car mes angoisses sont quand meme présentes alors que maintenant je sais que ma mere approuve ma relation, je sais que lui ne me fera aucun mal (ou indirectement, s'il me quitte), alors que moi j'ai des grosses périodes de doutes sur ce que je ressens pour lui, sur un potentiel avenir... (mon cerveau se raccroche a des idioties pour dire que non: on a pas les memes idées politiques, la vision de l'éducation des enfants,...)
enfin voila...
Comme je dis, je ne peux pas affirmer que j'ai ou pas ce toc, je pense que vous avez une vision plus neutre que moi la dessus...

[pioupiou7]

Erf... j'ai vraiment super peur en ce moment...
Je n'arrive plus à me retrouver dans vos témoignages ici (j'ai l'impression que nous ne souffrons pas de la même chose alors qu'il y a quelques mois ça m'aidait bien...) du coup ça me fait flipper parce que je me dis que c'est sans doute parce que je ne souffre pas du TOC mais que c'est la réalité...
à ça s'ajoute que depuis quelques temps j'ai remarqué que je n'arrivais plus trop à dire "je t'aime" à ma femme... Avant quand ça allait bien, on se le disait tout le temps, sûrement une cinquantaine de fois par jour... là je n'arrive presque plus à lui dire... je ne sais pas trop pourquoi... peut être parce que le fait de lui dire provoque des angoisses et questionnements... Mais ce qui me gêne encore plus c'est que souvent (pas tout le temps) quand elle me dit "je t'aime" (car elle ressent le besoin de me le dire souvent, ou alors elle pose la question "est-ce que tu m'aimes ?", elle l'a toujours fait, même avant mon toc) et bien j'ai une brusque montée d'agacement que je ne comprend pas... Elle me dit qu'elle m'aime et moi ça m'énèrve... je ne comprend pas pourquoi et ça me fait très peur et me rend très très triste.....

c'est déjà arrivé à quelqu'un de vous ce genre de choses ?

[No_answer]

Plus neutre, j'en sais rien. Mais il y a des phrases qui m'interpellent :
" j'ai envie de stabilité, et je suis assez possessive, mais j'ai peur de l'engagement"

Mais en fait ce qui m'interpelle le plus c'est que tu l'as depuis le début de votre relation.
Fin c'est assez bizarre au fait, ce qui me fait plus penser à des angoisses liées au fait d’être en couple peut etre trop d'attentes de lui ou de toi ? Je ne sais pas trop !
Après ça c'est à mon avis, hein. Je ne renie pas le fait que tu es angoissée ou quoique ce soit !

Pioupiou : j'ai eu cette période là. Et tout ce que je peux te dire c'est ne reste pas sur le forum, n'essaye pas de te rassurer en te comparant aux autres. C'est là ou ce forum est malsain !

[amalesia]

Erf... j'ai vraiment super peur en ce moment...
Je n'arrive plus à me retrouver dans vos témoignages ici (j'ai l'impression que nous ne souffrons pas de la même chose alors qu'il y a quelques mois ça m'aidait bien...) du coup ça me fait flipper parce que je me dis que c'est sans doute parce que je ne souffre pas du TOC mais que c'est la réalité...
à ça s'ajoute que depuis quelques temps j'ai remarqué que je n'arrivais plus trop à dire "je t'aime" à ma femme... Avant quand ça allait bien, on se le disait tout le temps, sûrement une cinquantaine de fois par jour... là je n'arrive presque plus à lui dire... je ne sais pas trop pourquoi... peut être parce que le fait de lui dire provoque des angoisses et questionnements... Mais ce qui me gêne encore plus c'est que souvent (pas tout le temps) quand elle me dit "je t'aime" (car elle ressent le besoin de me le dire souvent, ou alors elle pose la question "est-ce que tu m'aimes ?", elle l'a toujours fait, même avant mon toc) et bien j'ai une brusque montée d'agacement que je ne comprend pas... Elle me dit qu'elle m'aime et moi ça m'énèrve... je ne comprend pas pourquoi et ça me fait très peur et me rend très très triste.....

c'est déjà arrivé à quelqu'un de vous ce genre de choses ?

Pioupiou, j'ai eu moi meme cette periode et je suis actuellement dans une periode similaire, legerement mais presente quand meme. Son affection m'agace, m'irrite en ce moment, je pense que c'est un des effets effectivement .

Je te conseille de toujours garder en tete que si tu n'aimais plus ta femme reellement tu ne te triturais pas le cerveau comme ça. Essaye de voir ce qui ne va pas actuellement dans ta vie, peut etre es tu fatigué, stressé? etc...

Courage.

Ellagam, je ne suis pas therapeute et donc pas apte à dire si quelqu'un a le toc ou pas. Je vois cependant deux choses dans ton temoignage: la partie possessivité qui est une resultante, plutot une consequence selon ce que tu exprimes et une partie ruminations, puisque tu angoisses et tu rumines sur l'avenir, est-ce que je l'aime etc...des periodes de doutes. de test aussi (mise en situation, tentative de reponse à tes questions?) .
As tu besoin de savoir si c un toc ou pas pour te rassurer?

courage à toi aussi dans cette periode parfois difficile.

[eilagam7]

Bonjour,
merci pour vos réponses !
Pour ce qui est le fait de savoir ou pas, et bien oui quelque part j’aimerai bien savoir car on ne peux agir sur nos problèmes que si on les connait ! et si je n’ai pas le toc, je ne vais pas vous envoyer mes messages qui ne correspondront pas a ce que vous avez...
en tout cas, ne vous inquietez pas, je ne prend pas mal vos remarques, ca me permet d’avancer, comme je dis, de comprendre pour pouvoir agir aussi sur ca !
Je dois dire que hier, le moral etait au beau fixe, meme si je savais que je le verrais peu ce week end... j’étais optimiste, a ses petits soins virtuellement (sms) et tous les nuages étaient partis... Ce matin, en me réveillant, je ne sais pas pourquoi : boule au ventre et une espèce de colère envers lui... pourquoi ? Je ne sais pas ! (en plus je n’avais pas encore recu le message qui indiquait qu’on repoussait encore un peu notre rendez vous !) c’est ce genre de réaction qui m’énervent... et quelque part, j’angoisse de les avoir aussi !! Je sais que demain je vais me réveiller a ses cotés... est ce que je l’aurais ? est ce que je serais bien ? Ou est ce que j’aurais encore cette satanée boule au ventre qui va me gacher ce moment ?! J’essaye de ne pas y penser pour ne pas focaliser dessus et etre plus détendue mais pas évident...
bon week end a tous

[Bravados]

bonjour à tous, pratiquement 4 ou 5 mois que je n'ai pas posté. Cela ne m'a pas empêché de suivre le forum. Pour ma part, depuis la mi-mai, j'ai connu une belle période d'accalmie et vie harmonieuse dans mon couple. Naturellement je "tendais" l'oreille me disant que cela allait me retomber dessus. Finalement, le toc m'a laissé relativement tranquille jusqu'au début du mois de juillet, soit 2 mois et demi au relatif beau fixe. Puis à nouveau 4 jours de rumination, toujours sans raison, ce fameux sentiment de tristesse et la suite arrive sournoisement. Mais rien de terrible, puis le toc est parti comme il était venu. Cela fait maintenant deux mois que je suis bien. Je ne dis pas que je suis serein à 100 %, mais les ruminations pour l'instant ne reprennent pas le dessus. Elles tentent de prendre les commandes, mais comme je ne leur accorde pas d'importance, elle ne semblent pas pouvoir m'atteindre comme avant. Et puis j'arrive à me raisonner. Je tente de lâcher prise en me disant "cela fait bientôt 20 ans que tu vis avec elle, tu lui as dit que tu l'aimait avant hier, et tu le ressentais, il n'y pas de raison que cela ait changé". J'ai lu aussi le petit message de JOCOLA1. Il serait intéressant qu'il nous fasse partager son expérience. Il apparaît qu'il vit depuis longtemps ce "malaise" et qu'il a sans doute le recul nécessaire, comme moi, pour se rendre compte qu'il n'y a rien de fondé dans le trouble qui nous affecte. Je vous souhaite tous du courage. Je malheureusement pas de recette, le lâcher prise me paraît la solution la plus adaptée. Maintenant, pourquoi je parviens à le faire alors qu'à d'autres moments malgré toute ma bonne volonté, les ruminations ont pris le dessus ??? Bon week-end ensoleillé

[Soleil_rose]

Salut tout le monde !

Pour ma part, je suis en Haut et en Bas en ce moment mais plus Haut que Bas La fois passée, je me plaignais d'avoir du mal avec la tendresse portée par mon chéri. Il me disait plein de "Je t'aime", était hyper câlin et j'avais un peu du mal. Maintenant, ça va beaucoup mieux et j'en suis réjouie
C'est con mais hier, je suis passée deux fois derrière lui et deux fois, j'ai passé ma main dans ses cheveux et ça, quand c'est spontané (sans calculer, sans réfléchir à "Pourquoi t'as fait ça ??"), bah ça remonte tout de suite le moral face au toc et à ses idées

On s'est disputés aussi hier (histoire de vaisselles, des conneries quoi !) et à chaque fois, il me dit des trucs un peu vaches. Genre que je peux rentrer chez moi et que si on n'est plus ensemble, il s'y fera très bien, qu'il a pas besoin de moi, qu'il sait pas si ça va durer si je continue à être comme ça car il voit que je change pas... Bref, il peut être TRES VACHE. Ceci dit, même si ça me blesse (de "moins en moins" car ça me fait peur mais quand c'est toujours le même scénario, je me dis que ça va se tasser et je m'angoisse pas. Si le scénario change et qu'il me dit calmement qu'il envisage la fin de notre histoire, là je vais paniquer !!!!!!!), c'est comme si je le poussais à dire ces choses-là. Vous savez pourquoi ? Parce que tout ce qu'il me dit, JAMAIS je n'oserais lui en dire le quart (bah ouais, le toc tout ça...) alors quand il me dit des trucs vaches, c'est une forme de thérapie pour moi car je me dis "Tu vois, lui-même il en a marre de toi, il pense sans doute en ce moment qu'il "ne t'aime plus comme avant" et pourtant, il t'aime, autant qu'avant, peut-être même plus. Mais sur le moment, il a pas peur de vider son sac car ça ne change rien au fond de ses sentiments". Et donc je me dis que, dans un couple, l'amour est pas à 100% tous les jours (toc ou pas toc !).
D'ailleurs, je lui ai fait remarquer "Mais tu me dis que tu m'aimes moins et la semaine passée, t'as pas arrêté de me dire que tu m'aimais tout le temps !!" et il m'a dit "Bah oui, l'amour ça change hein, c'est pas tous les jours la même chose !". C'est con comme il peut être logique sans se tracasser de son cerveau

Bon à part ça, je vous disais que j'étais aussi un peu "Bas". La semaine prochaine, je rentre en master dans une nouvelle université (ce qui implique tout recommencer à zéro ou presque) et je suis pas plus enthousiaste que ça, pas du tout en fait. Et ça me mine un peu... Bah j'ai remarqué que j'avais peur et tout parce que, comme je vous ai déjà raconté, j'ai peur de "tomber ou retomber amoureuse" du gars que j'aimais bien à 15 ans. C'est fou comme cette pensée est intense chez moi depuis quelques temps déjà. Enfin, d'un coté je m'inquiète pas car je me dis qu'il se passera sans doute rien du tout (car ma version toc, c'est un truc hyper cliché et hyper angoissant style je retombe folle amoureuse de lui, il me drague et puis je suis perdue et ne sais plus quoi faire ^^) et d'un autre, ça me saoule car tant que j'aurai pas repris les cours, j'arriverai pas à être zen vis-à-vis de ça. Ceci dit, j'avais eu le même souci il y a 3 ans en commençant l'université, j'avais peur de rencontrer plein de mecs. Résultat après 3 ans dans mon université : Oui j'ai rencontré plein de mecs, je suis même devenue amie avec certains d'entre eux, j'apprécie amicalement certains plus que d'autres, il y en a même un qui va me manquer l'an prochain (mais il est gay et il va me "manquer", un bien grand mot hein !, car il me faisait marrer par sa façon d'être un peu "féminin") et je me suis même faite draguer par certains d'entre eux (que je n'ai pas fréquentés au quotidien donc je n'ai pas eu de confrontation avec eux chaque jour, heureusement !). Et il y en a même plein dont j'ai eu l'impression d'être "amoureuse" et pourtant, j'étais amoureuse de personne sauf de mon chéri pendant ce temps là

Enfin à part ça, je continue à penser que je suis une s****** infidèle qui veut coucher avec n'importe qui. Mais bon, je me soigne ><

@Eilagam : Comme Amalesia, je ne te dirai pas si tu as un toc ou pas car je ne suis pas formée à cela. Mais ce que je "sais", c'est que le toc on le sent. Enfin, personnellement, je sais que c'est pas des réflexions/doutes normaux donc tu dois le sentir pour toi aussi, en principe. Après, le fait que ces doutes soient là depuis le début de votre relation, pour moi ça ne change rien mais bon, c'est un avis personnel.
En tous cas, ton histoire avec ton chéri illustre bien quelque chose dont j'ai pris conscience il y a déjà longtemps : On toque, on toque, on est dans notre bulle, on a peur de faire du mal à l'autre puis un jour, on se rend compte que lui aussi a ses sentiments, ses émotions et que ceux-ci évoluent/changent (d'un jour à l'autre, ça peut bouger en fonction des humeurs aussi ). Et quand l'autre a l'air distant, perdu, on tombe bien souvent de haut parce qu'on avait presque oublié le fait que la rupture, la fin possible de notre relation (chaque relation a un potentiel de se finir, même après 50 ans !) pouvait venir... de là où on ne l'attendait pas.
Souvent, ça fait un choc qui remet les idées un peu en place (pas longtemps mais bon...).
Enfin, moi je te conseillerais de ne pas trop t'en faire. Comme il te le dit, votre histoire est toute jeune et personnellement, même si on s'aimait à 2 mois, quand j regarde rétrospectivement sur cette époque, je pense pas qu'on puisse parler d'Amour (avec un grand A) quand l'histoire est aussi jeune (sauf quelques rares exceptions) donc vivez votre relation progressivement et voyez où elle vous mène

[eilagam7]

La.... pas vraiment d’angoisse mais plutot ruminations... Je ne sais pas si ca vient du TOC (que j’ai peut etre ?!) ou d’une relation de couple compliquée, ou des 2... mais voila... je sais qu’on est pas au meme niveau dans notre relation... que l’on est dans une phase de doutes... que moi j’ai besoin de lui, de le voir, je pense tout le temps a lui.... et lui est beaucoup moins « fusionnel » : il aime que l’on se voit, passer du temps avec moi, on s’écrit souvent quand on se voit pas... mais je sais que j’en « demande » plus que lui...
sauf que la, encore une angoisse : est ce que je l’aime vraiment ? ou est ce que j’aime juste le fait d’etre avec quelqu’un ? et puis deuxieme série d’interrogation : en fait non, je dois pas l’aimer, vaut mieux que je le quitte, toute facon, si c’’est moi qui le quitte la première, je souffrirai moins.
Et rumination, rumination.. les larmes qui viennent toutes seules et je sais pas a qui en parler, je sais pas comment savoir la vérité... je ne sais pas si ce que je vis avec lui a un sens et un avenir, je ne sais pas si justement c’est ce P... de TOC ou de vraies interrogations qui prouvent une souffrance ?... je suis perdue et ca fait mal... j’ai 2 amies : 1 psy célibataire jalouse !, et l’autre c’est elle qui nous a présenté et qui est une grande amie a lui... alors je peux pas leur en parler...
et la, je repense a nos petits moments du week end ou on etait si bien, ou j’etais dans ses bras a l’embrasser et ces questions qui etaient a 100 000km de moi..

Ah j'avais pas vu ton message! Merci! Et bien moi je pense l'avoir mais je doute aussi en me disant: est ce que j'ai le TOC ou est ce que j'utilise ce TOC comme excuse? (oui je sais je suis folle!) Et oui, notre histoire est toute fraiche mais c'est vrai que c'est paradoxal car j'ai l'impression qu'on n'est déja plus dans la "passion" du début, mais plus dans une ptite routine... alors j'ai peur...
Enfin bref... suis en panique la... j'ai peur que ca finisse, mais j'ai peur aussi que ca continue et que ca soit pas du "vrai". Ma question aussi pour moi est que comme je n'ai pas eu de réelle relation auparavant, je ne sais pas ce que c'est vraiment l'amour.. enfin je n'ai pas de "comparaison"... alors je me demande si ce que je vis est normal ou pas, si c'est bien parti ou pas,.. enfin vous voyez le genre...

[Ju_Sa_Lou]

Bonjour tout le monde!:)

Je viens donner de l'espoir parce que je vous dis, depuis que je me recentre sur moi de plus en plus, je me libère peu à peu de ce foutu toc, de tous ces terribles doutes, ET JE VIS, JE RESSENS LES CHOSES, JE SUIS MOI, ET MY GOD QUE C'EST BON D'ÊTRE SOI!

Se peut-il que vous n'ayez jamais ou presque eu de soutient des gens qui étaient ou qui sont supposé vous avoir apporter la sécurité et la protection dont vous aviez besoin? Se peut-il que chaque fois que vous avez vécu quelque chose d'important dans votre vie vie (négatif ou positif), vous vous êtes senti seul et vous avez senti que ca ne comptait pas pour les autres. Vous avez été aimé, on a comblé vos besoins primaires, mais pas vos besoins fondamentaux, et vous vous êtes senti seul, tellement seul, et ca fait tellement mal que plus jamais vous ne voulez revivre ce sentiment. Dans l'enfance vous avez eu peur que les gens que vous aimiez et qui étaient supposé vous aimer vous abandonnent et cette peur est resté en vous et maintenant elle est transposée envers votre conjoint ou votre conjointe. Moi, en tout cas, c'est ca, et je pense que ca l'est aussi pour beaucoup d'entre vous. Des parents qui m'ont comblé, qui m'ont donné une belle vie, mais qui n'avaient pas de temps à consacrer à ce que je ressentais, qui n'ont jamais posé de questions sur ce que je vivais à l'intérieur, qui n'ont jamais tenté de rassurer mes peurs d'enfants, qui n'ont jamais tenté daller plus loin sur le pourquoi de mes crises d'angoisses terribles alors que je ne n'étais qu'une toute petite fille. C'est cette petite fille qui se manifeste chaque fois qu'il se passe quelque chose de nouveau ou de stressant dans ma vie, c'est cette petite fille qui se manifeste et qui a peur qu'on l'abandonne au moment ou elle a le plus besoin d'être aimée et rassurer. MAIS, je ne suis plus une petite fille, je n'ai plus à craindre les gens que j'aime, je n'ai plus à avoir peur qu'ils m'abandonnent. Je ne veux plus que cette petite fille si apeurée gère ma vie. Maintenant que je suis devenue adulte, ce côté mature de moi peut maintenant rassurer mon côté enfant blessé. Chaque fois que les doutes amoureux reviennent, je parle à la petite fille en moi, je lui dit que ca va bien aller, que je suis là maintenant, et que peut importe ce qui arrive, nous sommes ensemble, je joue mon rôle de parent pour rassurer l'enfant en moi. J'ai mon amoureux, je me permet de plus en plus de ressentir cet amour, je ne veux plus avoir peur. J'ai tellement quelqu'un d'extraordinnaire à mes côtés, je ne veux plus voiler ce sentiment d'amour envers lui! Je n'ai pas de contrôle totale sur l'issue de la relation, mais j'ai bon espoir qu'il est le mien pour toujours et vice versa!:)

Lisez ceci, jai trouvé ca hyper intéressant! Je pense que sur ce forum, on se retrouvent tous dans le troisième comportement!

LA PEUR DE L'ABANDON

La peur d'être "abandonné" est l'une des peurs essentielles. C'est une angoisse quasi cosmique. C'est l'angoisse du petit enfant qui, privé de sa mère pour une raison quelconque, se sent absolument seul dans un monde devenu abstrait et effrayant.
Mais c'est également l'angoisse des enfants dont la mère boude, par exemple ; ce qui est la pire des façons de faire. La bouderie est ressentie comme un abandon ; un "mur" est dressé entre la mère et l'enfant ; le contact est rompu ; la culpabilité et le besoin de pardon à tout prix apparaissent.

Chez l'adulte, l'angoisse d'être abandonné se traduit généralement par 3 comportements principaux :

1. Telle personne éprouve le besoin exagéré de posséder des amis "sur lesquels elle puisse compter". Il s'agit souvent d'un besoin angoissé. Il se traduit par une tyrannie affectueuse, par un besoin d'exclusivité totale. Le désir d'être aimé surpasse celui d'aimer. La personne amie doit être sans cesse présente, sans cesse disponible. Elle symbolise généralement la mère. L'impératif est : "n'être pas seul, n'être jamais seul, à aucun prix". Ce genre de personne en arriverait à inviter chez elle n'importe qui, sous n'importe quelles conditions. Elle dira : "J'ai peur d'être seule" ; on devra traduire : "j'éprouve sans cesse l'angoisse d'être abandonnée de ma mère, de Dieu et des hommes"... [Note de moi : que vient faire Dieu dans la choucroute..? :/ ] Il faut répéter que cette peur est essentielle et profondément humaine. Mais l'on comprend qu'elle augmente considérablement dès qu'une personne se sent démunie, incapable, où dès qu'elle se croit tolérée par autrui, voire rejetée par eux...

2. La personne "prend les devants". Par peur d'être abandonnée dans l'avenir, elle refuse tout lien dans le présent. Elle ne veut pas s'attacher. Elle refuse l'amour, l'amitié, l'affection. Sous-entendu : "à quoi bon ? rien ne dure, tout se brise, et je serai tout de même abandonnée un jour". Ce genre de personne est souvent négative, critique, aggressive. En attaquant les autres, elle "justifie" à ses propres yeux son refus de tout lien affectif.

3. La peur d'être abandonné se transforme en une peur d'abandonner les autres. Cette angoisse est fréquente entre personnes proches : on le comprend aisément. Chez ce type de personne, toute autonomie est freinée par : "si je me comporte librement, ne serait-ce que pour aller au cinéma, j'éprouve la sensation d'abandonner ma femme" (Sous-entendu : d'abandonner ma mère). Ou bien : "d'abandonner mon mari". Ici encore, le mari représente la mère. Ce sentiment est fréquent chez des jeunes gens prêts à se marier. Il se traduit par : "si je deviens autonome et adulte, j'abandonne mes parents ; ils seront seuls au monde". Ce qui n'est souvent que la transposition de sa propre peur.

[Erika]

Bonjour à tous

Ju Sa Lou, ton message me parle beaucoup. C'est un sujet régulièrement abordé avec le psy, et qui touche une autre des mes sources d'angoisses: ma relation avec ma mère, qui m'a effectivement en quelque sorte "abandonnée" en me boudant, ce qui m'a fait (et me fait tjs) beaucoup souffrir car qqchose s'est brisé et je sens que je ne pourrai jamais le retrouver.
Je sens qu'il y a un lien à faire entre ça et la présence du ROCD. D'ailleurs, en phase de toc, je fais beaucoup de rêves agressifs envers ma mère, c'est sûrement pas pour rien! Mais je n'arrive pas encore à me convaincre du lien entre cette angoisse et l'impression/la peur de ne pas aimer mon copain. Work in progress !

Sinon, comme vous, j'alterne entre phases UP et phases DOWN. Je continue d'être régulièrement attaquée par le toc, qui peut se déclencher à la simple vue d'un film d'amour, à la lecture d'un article dans un magazine de filles ou d'un couple dans la rue, surtout si je suis émtionnellement plus fragile. Je sens les crises arriver. Chez moi, ça commence par un malêtre, une humeur maussade qui me tombe dessus, une énorme fatigue et une envie de ne rien faire à part dormir. je deviens négative (encore plus que d'habitude haha), irritable, et les idées commencent à m'envahir. Comme je suis irritable et négative, il se peut que mon copain m'énerve plus ou que je me sente moins attirée, ce qui renforce les idées. Il finit par le sentir, me pose des questions sur mon état, j'essaie de nier mais l'envie de lui en parler est plus forte et la crise finit par éclater, souvent le soir. Elle se traduit par des larmes impossibles à retenir, des tremblements, des difficultés à respirer et à me calmer, une sensation de ne plus être moi-même, une énorme sensation de malheur et de désespoir d'être comme je suis, une remise en question de tout lien d'attachement (copain, amis, famille), et un chaos indescriptible dans mon cerveau, avec des idées comme un essaim d'abeilles qui volent dans tous les sens et qui me donnent envie de m'arracher la tête. Puis, je me calme, souvent grâce à mon (pauvre!) copain qui trouve toujours les mots pour me rassurer et qui fait preuve d'une patience d'ange. Le lendemain, je me sens un peu mieux, l'angoisse est moins intense et finit par s'estomper, mais je ressens toujours beaucoup de honte et de culpabilité face à mon copain par rapport à la crise de la veille. Je perds tellement le contrôle que j'en ai réellement honte!

Comment vivez-vous vos crises justement?
des fois je me sens folle! Je me considère pourtant comme très rationnelle dans la vie de tous les jours, que ce soit au niveau de mes décisions, de mon travail ou de mon fonctionnement général, mais dans ces moments-là, c'est comme un autre moi que je ne reconnais même pas.

Ju Sa Lou: es-tu québécoise? si oui, tu vois un psy dans quelle région? merci!

[Ju_Sa_Lou]

Erika, oui je suis québecoise!:) J'ai vu un Psy dans la région du Saguenay, mais jai arrêté dy aller il y a 1 an.


La sensation de perte de contrôle est lié au fait que tu as toujours voulu parraître forte, mais que tu ne peux plus le faire. Ainsi, tes émotions que tu as toujours intellectualisé veulent prendre le dessus et être vécu, ca fait paniquer et ca fait tomber en crise. J'ai vécu des crises de ce genre début fin 2010 et début 2011, c'était fou. J'avais l'impression que j'allais être internée tellement je sentais que je perdais le contrôle...Ca finit toujours pas se calmer, par passer. On a un trop plein d'émotions...

[eilagam7]

Alors je me retrouve un peu dans ta description des crises: ce n'est plus vraiment nous, c'est un double.... et le lendemain, culpabilité!
L'autre soir: lui est malade, conclusion pas très démonstratif... on va se coucher et la il ne se penche meme pas pour m'embrasser... grosse angoisse qui monte! Je n'ai pas pu m'empecher de pleurer... et la, je me dis: je ne l'aime pas, il ne m'aime pas, que fait on ensemble?....
Mais je dirais que quelque part, dans notre malheur, je crois qu'on a une chance énorme.... On a des amoureu(se) très patient et adorables avec nous, non??
Je me suis sentie horriblement coupable le lendemain, en réalisant que, en m'entendant respirer différemment, il s'est tourné, ma pris dans ses bras, m'a embrassé, essuyé les larmes et consolé! il m'a tenu les mains ou pris dans ses bras toute la nuit pour essayer de me rassurer! (cela ne m'a pas aidé car j'avais pas envie de lui, je me sentais coupable de lui "demander" une preuve d'amour que je n'avais pas envie de lui faire a lui!...)
et ma conclusion du jour: on est ptete a moitié fou(folles) mais... ils sont là malgré nos "délirs"...
d'ailleurs, vous qui vivez avec depuis longtemps, est ce qu'ils(elles) vous le reprochent des fois? Comment vivent ils vos crises? car quand je vais bien eet que je me dis que c'est lui le bon, je me demande s'il supportera longtemps mes crises, mes "comédies" comme il dit...

[eilagam7]

Je me permet d'écrire un petit message pour revenir sur le fait de la question: est ce que j'ai le TOC ou pas?
Hier, j'ai évoqué l'angoisse d'avant hier mais ce matin.. toute autre angoisse... Je me suis réveillée bien... avec un "petit bisou du matin" (par sms) a 7h alors qu'il se levait a 5h et qu'il a donc attendu avant de me l'envoyer pour pas me réveiller....
Sur le moment, j'étais aux anges, j'ai envoyé un petit message doux en retour... puis les minutes sont passées et maintenant angoisse... angoisse: je l'aime pas! y a plein de trucs chez lui qui m'énerve!.... et la l'angoisse monte comme quoi je dois le quitter, je n'ai rien a faire avec lui... et toute facon "ON" ne s'aime pas!
Alors je crois percevoir une différence entre ces 2 angoisses... mais ca reste des angoisses qui me prennent le corps de la meme facon... et qui ont les memes conclusions... est ce qu'ils ont la meme origine? Je ne sais pas, mais j'aimerai surtout qu'elles n'arrivent pas!!
Alors la, heureusement qu'aujourd'hui je suis occupée toute la journée avec une amie car je pense que la journée aurait été longue pour moi dans ses ruminations alors que lui est très pris par son travail...
Bonne journée a tous

[Erika]

Tu sais, cette question "est-ce que j'ai le TOC ou pas", je pense qu'on se la pose tous ici et qu'elle nous torture tous.
Je ne pense pas que quelqu'un pourrait te répondre avec certitude que oui ou non, tu as le TOC, quand déjà on ne peut pas vraiment en être sûrs nous-mêmes...
Moi aussi j'aimerais ça que quelqu'un puisse me confirmer avec certitude qu'il s'agit d'un TOC et non pas d'une preuve que je n'aime plus mon copain ou que ça ne peut pas marcher. Le fait de pouvoir dire qu'on a le TOC a un côté rassurant, comme si c'était pas de notre faute de nous questionner comme ça. Je pense que le côté obsessif des idées, le fait qu'elles te bouffent littéralement et t'empêchent de penser à quoi que ce soit d'autre, les compulsions associées et l'angoisse que ça génère ainsi que la présence d'anxiété généralisée dans ta manière d'être peuvent pister sur le fait qu'il s'agit de quelque chose "d'anormal" par rapport à quelqu'un qui se questionne sur ses sentiments de manière non-pathologique. Mais quand on se tracasse de qqchose, c'est "normal" aussi que ca occupe l'esprit pendant un certain temps... En ce qui me concerne, le fait que j'attribue ça à un TOC vient du fait que j'ai développé ça du jour au lendemain après 6 mois sans vraiment de questionnements, que l'angoisse m'est tombée dessus comme un coup de marteau et m'a fait plonger dans un état que je n'avais jamais vécu auparavant et que j'étais envahie par ces pensées un nombre d'heures par jour complètement irrationnel par rapport à mes autres tracas "normaux". Mais bon, il s'agit de moi avec mon fonctionnement, mon histoire et mes capacités d'adaptation ou non à ce genre de chose. Ça ne veut pas dire que tout le monde le vit pareil. Difficile donc de juger pour qqun d'autre malheureusement...
Je crois qu'on aimerait tous qu'il existe un test "physique" permettant de diagnostiquer le TOC avec certitude. Malheureusement, c'est un TOC insidieux puisque relié à des pensées et des émotions personnelles, et non pas qqchose de concret, qu'on est capable de reconnaître comme irrationnel (ex: vérifier si la porte est fermée).

courage!

[amalesia]

Coucou à tous,

Ju_Sa_Lou, que fais tu pour te recentrer? Je suis sophrologue et il est vrai que je conseillais ce recentrage à mon entrée sur le forum.

J'ai attentivement lu ton paragraphe, que j'ai trouvé très interessant. Je suis aussi persuadée que ce toc est du à une peur de l'abandon marqué et un gros manque de confiance en soi "(je ne saurais pas me limiter"). Je suis moi meme en thérapie depuis un an et il est vrai que ça va beaucoup mieux.

Erika, je comprends tes grosses crises, j'en ai moi meme eu, on a l'impression de devenir fou (c 'est le principe des crises d'angoisses d'ailleurs folie ou mort imminente). Plus tu iras vers toi, vers ta comprehension, qui est un long chemin je ne te le cache pas, plus ça ira et ces emotions que tu ne controle pas seront accueillies.

Je ne vous suis pas en revanche sur la confirmation de "ai je le toc ou non?" Je n'ai pas besoin d'un test physique tellement les similitudes entre nos dires sont impressionnantes et ma volonté de ne pas croire en ces doutes est si puissante^^ que je ne pense plus que je me nie la verité . Je me sens telle une maman ours protegeant ses petits (mon couple) face à ses crises de toc.

Petit à petit au fil de mon developpement personnel, en me connaissant de mieux en mieux, en explorant mon interieur, ces ruminations tendent à s'attenuer...ça n'est pas à 100% car ça revient au cours des variations de la vie. Mais ça ne me brise plus et ça ne m'impacte plus au point d'en etre transit.

bises à tous

[eilagam7]

Histoire compliquée de mon côté... je ne sais pas si c'est moi ou mon couple... Bref...
Que faites vous quand vos angoisses vous submergent? Je parle, pour essayer de vous calmer, de vous raisonner?.. ca marche comment?
Car moi je dois dire que c'est vraiment ingérable (enfin j'ai pas trouvé de truc pour l'instant!): j'ai beau me dire que c'est passager, ou me rattacher a des choses concrètes (mais non, il t'a dit ca, hier ct comme ca,...) ca ne passe pas, c'est plus fort que moi...
Et après je me mords les doigts...
Hier, je lui ai fait une réfléxion... que je trouve justifiée parfois,... mais j'ai peur que maintenant que je l'ai dit que ca change des choses entre nous... en négatif...
Meme si vos "trucs" ne fonctionnent pas totalement, je suis preuneuse de vos tests...! On ne sait jamais, ca ne marche pas chez l'un, mais peut etre chez l'autre!

[Soleil_rose]

Comment allez-vous ?

Moi j'ai repris les cours à la fac, une nouvelle université donc plus de trajets, je reviens plus tard et j'ai une masse de boulot. Mais bon, par chance, j'ai des trous dans mes journées donc je pourrai bosser à la fac et pas empiéter sur mes soirées (déjà bien courtes !).

Par contre, je vais pas avoir de grasse matinée avec mon chéri avant janvier je pense car j'ai cours tous les jours et je bosse le samedi matin et le dimanche matin... Mon chéri me dit déjà "J'ai envie qu'on fasse une grasse matinée ensemble" et ça m'ennuie car je sais que, à moins qu'il prenne congé un jour en semaine où j'ai pas cours au matin, ça sera pas possible

Niveau angoisses, je pense que ça va. Vous savez, j'étais un peu angoissée à l'idée de rentrer dans une nouvelle université, de voir encore plein de garçons (oui c'est débile hein ^^) mais en fait, ça a été. Parce qu'on n'est pas dans une série où les gens sont potes dès le début et tombent amoureux au premier regard donc ça se passe bien, je fréquente mes potes habituels et je parle à de nouvelles personnes sans que ça soit un souci, pour le moment
Hier soir, je suis rentrée à 20h, mon chéri avait fait quelques petites courses dont j'avais besoin, ça m'a trop fait plaisir Puis on regarde une émission et là "Tu ne l'aimes pas". Pff, cette pensée m'a saoulée et angoissée aussi faut bien le dire.

Puis je me rends compte que j'ai pensé ça à un moment pas anodin. On regardait une émission sur les effets de la téléréalité et une ancienne participante de "L'île de la tentation" (vous savez le truc où les couples testent leur fidélité en étant séparés pendant plusieurs semaines et enfermés avec plein de personnes de l'autre sexe pour provoquer l'infidélité) disait qu'elle s'était engagée dans ça à une époque où son couple battait de l'aile à mort et que donc, ça a explosé.
Et j'ai pensé ça à ce moment. Donc je pense que ce n'est pas anodin...

Puis bon, j'ai oublié cette pensée énervante. N'empêche qu'au soir, je suis montée dormir 10 mn après chéri et je lui ai fait plein de petits bisous en lui disant que je l'aimais à la folie. Y a pas plus paradoxal comme comportement

Voilà les nouvelles

[eilagam7]

Alors en je publie quand meme pas mal en ce moment mon humeur... j'avoue!
Mais je ne sais pas si j'ai ce TOC, ou si c'est autre chose... en tout cas je m'énerve!
A cause de mes idées obsédantes, de plus en plus prenantes, j'en suis retombée a reprendre mes cachets de quand j'etais en fin de dépression... Ca me calme, un peu... disons surtout que ca m'aide a me raisonner quand je pars dans mes angoisses...
Et puis je ne sais pas ce que j'ai... Ces derniers jours j'étais paniquée à l'idée qu'il me quitte, qu'il ne m'aime pas (vu qu'il le dit pas), qu'il s'en moque de moi, qu'il ne veuille qu'une chose c'est coucher,....
Hier, l'alcool l'aidant un peu a etre plus locace, il m'a pas mal dit de mots gentils, doux... 1er effet: complètement rassurée, je me suis demandée pourquoi je m'étais prise la t^te ses derniers jours,.... 2e effet: angoisse plutot dans le sens: mais et si ca marchait... c'est difficile a expliquer cette angoisse que j'ai...
et puis je suis partagée entre je l'aime, je l'adore, j'm'en fiche de lui.. ca change tt le temps dans ma tete!
Derniere info du jour, il m'invite au lendemain d'un mariage d'un ami ou seront présents toute sa famille et ses amis... pareil: d'un coté je suis super contente, rassurée, je me dis que s'il le fait, c'est qu'il tient a moi, qu'il ne compte pas que ca s'arrete! Mais d'un autre coté, boule d'angoisse! (bon, ok, y a l'angoisse aussi de rencontrer les "beaux parents" comme tt lemonde le dit meme si on y est pas encore) mais y a une boule d'angoisse que je n'arrive pas a analyser... j'ai envie de lui, d'avoir de ses nouvelles, mais j'en ai marre de lui, je voudrais tout arreter, je me dis que je trouverai ptete le vrai amour ailleurs (qui me dit que lui c'est le vrai?!)... enfin bref, comme vous pouvez le constater une vraie girouette, une vraie boule de questions sans réponse;...
et pourtant je sais, je me le répète: personne ne sait, et ne saura si notre histoire marchera et combien de temps... des couples dures des années, d'autres pas du tout... et certains pensent que l'amour durera toujours car dur déja depuis longtemps et puis au final non... mais difficile pour moi de lacher prise....
enfin voila... envie de partager ces doutes avec vous... eput etre que certains comprendront et commenteront ce message... (surtut n'hésitez pas si ca peut m'aider! )
aller, sur ce, bon week end a tous!

[luju58]

Bonjour tout le monde,

Ca fait un moment que je ne suis pas venue. Je vous lisais mais pas trop le temps de poster. Presque deux mois d'AD pour moi. J'ai vu des grands changements: bien mieux avec mon chéri. Et par la même avec mes enfants et au travail aussi. J'étais tellement fatiguée et tellement mal par toutes ces questions que j'étais en colère en permanence. La vie avec mon mari était devenue très compliquée. Je l'agressais sans cesse car tout m'énervait en lui (avec cette petite voix du coeur qui me disait: arrêtes d'être méchante avec lui, tu l'aimes!!!!!) mais j'étais paumée......

Bref, depuis début août ca allait mieux...............mais depuis une semaine moins bien: je suis très fatiguée, un peu malade...............et un matin, insidueusement, les questions étaient là du genre: c'est l'AD qui te transforme et qui change tes sentiments, t'étais pas comme ça avant. Et puis, elle va revenir la folle hystérique à qui on ne peut rien dire car c'est elle que tu es vraiment. Dès que tu auras arrêtée le traitement, ça va partir en live avec lui car il n'a rien pour lui.....

Et je culpabilise bien sur parce que je vous assure que je sais que je l'aime et que je ne pense rien de tout ça. Lui, il est très compréhensif: il me dit: tu sais, on se doutait bien que tu ne serais pas tout le temps en haut. Il y aura des moins bien aussi. On va attendre..... il a surement raison.

Au début de l'automne, j'ai toujours des coups de blues assez fort alors je me raccroche à ça. je me dis que ça va passer. J'essaie de ne pas lutter contre les idées mais de faire avec............

Avez vous remarqué des saisons vous aussi pendant lesquelles vous êtes plus vulnérable?????

[Erika]

Bonjour à tous,

je voulais juste vous partager le lien d'un blog (en anglais) que j'ai découvert et qui contient pas mal d'articles que je trouve intéressants pour nous, pauvres toqués ( ), dont celui-ci:

http://conscious-transitions.com/real-l ... nfatuation

Bon, c'est un blog sur le mariage etc., parfois un peu trop "spirituel" à mon goût mais ça fait plusieurs articles que je lis et que je trouve sensés et potentiellement aidants!

Alors voilà, j'espère que vous apprécierez

Luju: c'est connu depuis longtemps que le manque de luminosité à l'automne influence l'humeur donc je ne serais pas étonnée que les phases de TOC soient plus importantes à ce moment là, surtout si tu es sensible aux changements de saison! Pour ma part, le mien est apparu en novembre, mais je n'ai jamais pu déterminer s'il y avait un lien... mais pourquoi pas!

Bonne journée!