Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 1

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Ju_Sa_Lou
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Enregistré le : lundi 28 novembre 2011 1:56

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Ju_Sa_Lou »

amalesia, je me demande ce que JE veux, je m'inclus dans les décisions, je ne subis plus ma vie, je la vie. Je fais connaissance avec moi-même, avant je refoulais toutes mes émotions, mes désirs, comme si tout ce que je ressentais ne valait rien, comme si j'avais pas le droit d'exister. Personne n'avait le droit de me faire croire que mes sentiments ne valaient rien, mais cest pourtant ce qui est arrivé a un moment crucial de mn développement, une fois adulte je suis restée avec ca dans la tête.

Ya fallut que je sois dans le fond du baril pour comprendre le tout, pour apprendre à apprivoiser ma souffrance, de la vivre. Maintenant, je peux reconnaître mes forces et mes faiblesses. Je m'aime mieux. C'est un travail de tout les jours, parce que je me demande sans arrêt si ce que je vie je veux vraiment le vivre, comment je me sens, si je suis heureuse, triste, fâchée. Comme si j'apprivoisais ces émotions là, à 29 ans!!!!

Le toc est vraiment peu présent pour moi ces temps-ci.
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Bravados
Messages : 54
Enregistré le : mardi 19 avril 2011 13:59

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Bravados »

Bonjour,
Bien que le doute nourrisse notre toc, voilà encore un article qui montre que cela existe et est pris en compte par des spécilistes; Je vous souhaite à tous une bonne lecture.
Relation trouble obsessionnel-compulsif

En psychologie , la relation trouble obsessionnel-compulsif (CDBR) est une forme de trouble obsessionnel-compulsif centré sur les relations liées aux obsessions centrées sur les relations intimes. Ces obsessions peuvent devenir extrêmement douloureuses ayant des impacts négatifs sur le fonctionnement des relations.

Comme les relations intimes sont extrêmement importantes pour le bien-être d'une personne, elles peuvent facilement devenir une zone d'obsessions chez les personnes vulnérables au TOC. Ainsi, le CDBR peut impliquer des doutes obsessionnels, les préoccupations, de contrôle et de réconfort, des comportements de recherche axés sur les relations intimes. Une personne peut ressentir le besoin de mettre fin à une relation parfaitement bien en fonction de leur incapacité à ressentir les choses comme elles le voudrait. Le CDBR revêt plusieurs domaines communs. Elles comprennent des doutes quant à ses propres sentiments envers un partenaire intime, la préoccupation avec les sentiments du partenaire envers soi-même, des doutes sur la «justesse» de la relation et le souci des défauts perçus du partenaire.
Relation centrée sur la relation symptômes obsessionnels-compulsifs
Une personne peut continuellement se demander si elle aime son partenaire, si sa relation est la «bonne» relation ou si son partenaire «vraiment» les aime. Même quand elles savent qu'elles aiment quelqu'un ou que quelqu'un les aime, elles ne cessent de le vérifier et de se rassurer. Quand elles tentent de mettre fin à la relation, elles sont submergées par l'anxiété. Elles sont hantées par des doutes concernant la relation continue lorsqu'elles restent dans la relation.
Partenariat axés symptômes obsessionnels-compulsifs
Une autre forme de CDBR comprend la préoccupation, la vérification et l'assurance des comportements de recherche relatifs aux défauts perçus par le partenaire. Au lieu de trouver bon leur partenaire, ils sont constamment concentrés sur leurs lacunes. Ils exagèrent souvent ces «failles» et les utilisent pour prouver que la relation est fondamentalement mauvaise. Le fait qu'ils sont incapables de se concentrer sur autre chose que les défauts de leur partenaire provoque l'anxiété ce qui conduit souvent à une relation tendue.
Causes
Comme d'autres formes de TOC, les facteurs psychologiques et biologiques sont soupçonnés de jouer un rôle dans le développement et le maintien de CDBR.
En plus des moyens inadaptés de penser et d'agir identifiés comme important dans le TOC, les modèles de CDBR suggèrent que de trop compter sur les relations intimes affectent la confiance en soi et renforce la peur de l'abandon ce qui tend à accroître la vulnérabilité et maintient les symptômes CDBR.

Fondée par le Dr Guy Doron, en collaboration avec le Dr Danny Derby du Centre israélien pour la thérapie comportementale cognitive, un programme de recherche vise à améliorer les connaissances sur les causes et les conséquences de cette affection invalidante afin de réduire les erreurs de diagnostic et d'améliorer les traitements existants fondés sur des preuves. ( http://rocd.net/ ).
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Ju_Sa_Lou
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Enregistré le : lundi 28 novembre 2011 1:56

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Ju_Sa_Lou »

Super intéressant!
pimousse
Messages : 14
Enregistré le : dimanche 10 juillet 2011 22:37

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par pimousse »

salut tout le monde!

Merci bravados pour cet article qui rassure vraiment.

Je poste pas souvent mais je vous lis régulièrement quand j'ai un coup de blues (ou pas)

J'ai vu un des temoignage ( je sais plus si c'est pioupiou ou bravados) qui disait que son toc se focalisait essentiellement sur les defauts physiques de sa copine et qu'il se sentait seul!
Alors tant que je suis la je vais répondre: Moi aussi mon toc se concentre essentiellement sur le physique de mon copain (il est pourtant pas laid)

Je le trouve trop mou et pas assez musclé et viril.Je focalise sur sa démarche et son regard.Je vérifie en permanence si je le trouve beau ou s'il me plait tout simplement!
Evidemment la réponse est toujours non et parfois j'ai une montée d'angoisse soudaine " au mon dieu il me plait pas du tout..." regarde celui la il le plait... et celui la aussi et celui la aussi (bref tout les autres sauf lui)

J'ai aussi du mal maintenant dans les relations sexuelles car une fois dans ses bras je ressens rien je me me bloque en me disant que je devrai être bien dans ces bras comme avant.J'ai l'impression de prendre aucun plaisir et ça m'angoisse et du coup je suis obligé de couper court au début des préliminaires car l'angoisse monte en flèche.

J'ai du mal à parler avec lui car je m’énerve facilement sur lui (c'est comme si je passais mes nerf de la journée sur lui).Par exemple si je lui pose une question et qu'il commence par un long "euuuuuuhhh" comme il a l'horrible habitude de faire ou qu'il s’embrouille dans son explication je me mets hors de moi et je vais lui hurler dessus et claquer les portes.

bref a coté de ça je n'ai pas envie de le quitter. Il me repousse pas non plus. il est gentil il m'aime. on s'entend bien mais la relation est gâché par mon manque de bien être et mes crises de nerf pluri-quotidienne dues ou toc.

J'ai eu des périodes courte ou je me sentais plutôt bien... disons que je posais pas de question de si je l'aimais ou pas!Ca fait maintenant 3ans que je vis avec ce toc et 3 ans et demi que je suis avec lui et j'avance malgres lui avec par exemple un projet bébé (2 ans et demi qu'on habite ensemble)

Je suis très peinée de ne voir que ces défauts et que ça m’empêche d’être heureuse mais je me dis aussi que globalement j'ai du mal a accéder au bonheur dans ma vie même si j'ai tout pour. (jamais je rentrerai de voyage en disant c’était génial!!!!!!! C'est toujours bof)

Est ce que vous aussi vous êtes du genre a avoir du mal accéder a la joie? a avoir du mal a prendre du plaisir?
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luju58
Messages : 25
Enregistré le : lundi 12 mars 2012 7:29

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par luju58 »

Bonsoir à tous et bonsoir pimousse,

Moi non plus je ne poste pas beaucoup...............en tout cas beaucoup moins depuis que j'ai accepté l'idée que j'avais besoin d'aide médicale on va dire. La prise d'AD, même à faible dose, me fait du bien.

Oui, j'ai du mal à accèder au bonheur. Je remets toujours tout en question, je me pose toujours trop de questions pour tout et pour rien. Je m'efforce de toujours être parfaite, de faire ce qu'on attend de moi sans vraiment savoir ce que je veux moi-même...............mais de ce côté, ca va beaucoup mieux.............enfin je crois.

J'angoisse même avant chaque départ en vacances à l'idée que ca ne soit pas aussi bien que je l'espère.

Pour ce qui est de mon homme, c'est ce qui a motivé en premier la prise de mon traitement il y a deux mois. Je crois que j'aurai pu lui taper dessus tellement il m'énervait. Je lui hurlait dessus, lui faisait des scènes pas possibles................et après tellement de culpabilité..........l'enfer. Surtout que nous avons deux enfants de 11 et 8 ans et je ne pouvais pas continuer comme ca.

Je sais que je ne pourrai jamais le quitter même si il m'arrive de me dire que c'est le mec le plus nul de la planète. Cette affection est vraiment dure à vivre.

Merci à bravados pour ce texte. J'espère qu'en france aussi, les psychologues et autres vont se renseigner sur cette "pathologie" car pour le moment, je me sens un peu comme une extraterrestre parfois.

Par contre, je me demande: êtes vous tous des experts en anglais? Moi, mes notions sont lointaines et j'ai du mal à déchiffrer le site!!!!!!

Au niveau libido, c'est pas le top non plus mais mon homme est adorable et ne me force pas. Pour le moment, nous prenons le temps de nous retrouver car j'avoue que je partage avec lui des moments de complicité qui se faisaient trop rares ces derniers mois (années......). J'arrive à relativiser, à l'accepter tel qu'il est aussi.

N'avez vous pas l'impression parfois que nous leur demandons la perfection????????? Comme mon homme me l'a souvent dit, personne ne peut être parfait et le demander à quelqu'un c'est faire preuve d'une grande intolérance................sauf que je ne le fais pas exprès et que j'ai l'impression de ne pas pouvoir controler parfois.....
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Ju_Sa_Lou
Messages : 109
Enregistré le : lundi 28 novembre 2011 1:56

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Ju_Sa_Lou »

Ce texte est hyper long et ca explique l'origine du Toc chez moi. Je l'écris pour moi, pour me libérer, pour libérer mes émotions face à cette énorme prise de conscience.

Comme j'ai déja dit auparavant, ma mère a passé sa vie à critiquer mon père (mon père est quelqu'un de très homme, ne démontre pas beaucoup ses émotions, travaillant excessif,). Je pense qu’au fond, ma mère est une grande dépendante affective qui aurait voulu que mon père ne s'occupe que d'elle, émotionnellement parlant et qu'il soit plus impliqué dans notre éducation à moi et mes 2 frères. Si vous lisez sur le complexe d'oedipe, vous constaterez que les angoisses se développent à ce stade et les névroses font références à cette période. Étant enfant et la seule fille de la famille, le bébé en plus, je voyais mon père comme de l'or. Je sais qu'il m'a toujours aimé, mais ce qu'il valorisait chez moi, c'était mes capacités physiques, le fait que je travaillais fort avec lui sur les terres forestières familiales. Je pense qu'il n'a jamais réalisé que je faisais tout ca parce que j'aimais ca oui, mais en premier lieu parce que je voulais lui plaire (comme toutes les petites filles veulent plaire a leur père) et que plus il me valorisait, plus je lui en mettait plein la vue, mais en refoulant des parties de moi-même, dont ma féminité. Mais à un moment donné la petite fille s'identifie à sa mère et s'éloigne de son père (cest ainsi que se résolu l'oedipe). Comme ma mère n'a jamais valorisé mon père, et que moi je me suis identifiée à elle, je me suis mis en couple avec quelqu'un qui est différent de mon père, en général. En fait, je me suis mis en couple avec un homme qui avait pas mal les caractéristiques contraires à celles qui étaient dévalorisées chez mon papa. Ainsi je serais heureuse en couple! Le fait que ma mère soit comme ca avec mon père m'a fait souffrir, j'ai toujours rêvé d'avoir une maman heureuse, une famille heureuse et ce n'est pas arrivé souvent...La réussite familliale est devenue pour moi hyper importante.

Lorsque j'avais 5-6 ans, javais dénorme crises d'angoisse dans mon lit, ou quand mes parents partaient. Je sais aujourd'hui que c'était de l,angoisse de séparation. Si ma mère partait, m'abandonnais, je me retrouverais avec un papa qui soccupait de moi comme si j'étais un garçon, je devrais refoulée sans cesse mon côté fille (et la dévalorisation faite par ma mère envers mon père avait fait du chemin. Inconsciemment je me disais qu'il serait incapable de s'occuper de moi si ma mère partait, mourrait, m'abandonnait). J'avais aussi deux frères plus vieux qui étaient jaloux que je sois une fille (c'est ce que je crois) et que je ne trouvais pas gentil avec moi (surtout le plus vieux).

Ma mère a eu des phases dépressives, et dans ces moments là elle était méchante avec mon père. Je me suis sentie seule, abandonnée, et j'avais peur qu'elle me laisse entre les mains de mon père et de mes deux frères. Quand elle était pas gentille avec mon père, j'avais peur qu'elle nous laisse. Quand je défendais mon père (parce que je l’aimais et que selon moi il n’a jamais mérité toutes ses méchancetés), elle me rendait coupable en disant que je prennais toujours pour lui et que je l’aimais plus qu’elle. Quand mes frères me gardaient (quelques heures parfois), ils m'enfermaient dans la chambre froide à la noirceur ou dans des garde-robe, et moi je pensais devenir folle et je faisais des crises d'angoisse car je croyais que ma mère ne reviendrait pas et que jallais devoir vivre ca pour le reste de ma vie. J'ai détesté mes frères pour ca...

Bref, j'ai donc choisi un homme pluôt manuel qu'intello (comme mon papa), mais chez qui le travaille passe en second plan. J'ai choisi un homme qui démontre ses émotions, qui est présent pour ses enfants et pour moi, j’ai choisi un homme qui me correspond, mais qui a quand même des belles qualités que mon papa a. J'ai choisi un homme équilibré, qui me valorise, qui m'aime, que j'aime (même si le toc me fait en douter parfois!) et avec qui je suis moi-même! Il n’est pas parfait, il a ses défauts, mais il est parfait pour moi! Avec un homme comme lui, je réussirais ma vie, et ma mère serait fière de moi. Vous ne pouvez pas savoir le mal que j’ai eu à m’ouvrir à lui, à montrer mes sentiments, à lui faire confiance. C’est venu petit peu à petit peu. J'étais quelqu'un de plein d'inhibitions.

Voilà que quand ma mère l'a rencontré, elle n'était pas dans une bonne passe et elle n'a pas cessé de le dénigrer. Il était jamais assez bien, en fait TOUT ce qu'il faisait n'était pas bien. En même temps, elle valorisait mes frères qui eux ressemblaient pas mal à mon père (c'est normal, un gars s'identifie à son père). Ca m'a blessé, profondément. Toute ma vie je m'étais fait dire que mon père était un si, un ca, et maintenant que j'avais trouvé la personne qui était différente, ca ne faisait pas plus! Il était un si et un ca lui aussi. Et si je ne pouvais pas plaire à ma mère, il fallait au moins que je plaise à mon père! Comment plaire à mon père? En ayant un amoureux hyper homme, physique, qui ne pense qu’à travailler. Ma névrose à commencé là. Le fameux Toc a commencé à ce moment là (j’ai même été infidèle a ce moment là), s'est calmé (je devrais dire, s'est endromi avant de se réveiller à nouveau!) quand moi et mon amoureux sommes déménagés loin, à 500 km. Je n'entendais plus ma mère critiquer mon choix. Au téléphone j'étais méfiante mais comme elle n'avait plus d'oeil sur les agissements de mon chéri, elle ne pouvait plus le dévaloriser. Je n’avais plus besoin de plaire à mon père, donc plus besoin d’exiger à mon amoureux qu’il soit comme mon père aurait voulu que je sois, si j’avais été un garçon. J’étais loin d’eux, J'avais confiance en mon choix.

Mais, mon coeur à moi a toujours été ici, je suis une fille de forêt, de nature, j'ai un attachement spécial aux terres familiales, j'adore ca! Le rêve de ma vie, en fait le rêve que je caressais depuis mon enfance, était d'élever ma famille à la campagne, ici-même, et de réussir ma famille . Alors j'ai voulu revenir. Mon chéri s'est trouvé un emploi par ici, et quand on est revenu habiter dans la même région que mes parents (on avait alors un enfant et j'allais tomber enceinte le mois suivant), le Toc s'est réveillé petit à petit, en même temps que les remarques de ma mère sur mon amoureux, et sur sa façon d'être avec nos filles. Maintenant qu'elle avait passer sa vie à critiquer mon père qu'il ne s'impliquait pas assez avec ses enfants, là elle critiquait le papa de mes filles comme quoi il s'en occupait trop, qu'il agissait mal, blabla. Ca faisait de grosses chicanes, je ne pouvais même plus aller chez mes parents sans me sentir hyper stressée par rapport aux critiques que nous recevions. Mon cerveau s'est vite mis à fonctionner à fond: Si ton chéri ne change pas d'attitude, s'il reste lui, tu ne seras jamais heureuse, car ta mère va sans cesse vous critiquer et vous dévaloriser, tu ne pourras jamais vivre ton rêve d'habiter ici, d'être heureuse en famille, ici même. S'il devient comme elle veut qu'il soit, vous serez heureux. Mais alors, comment veut-elle qu'il soit? Comme mon propre père, surement, parce qu'il ne serait pas présent, ainsi elle ne pourrait pas voir comment il agit, et elle ne le critiquerait plus. Ma mère critiquait et critique encore les conjointes de mes frères. La différence, c’est que moi, comme j’étais plus souvent avec ma mère, plus proche d’elle que mes frères, hé bien les critiques étaient plus fréquentes. Inconsciemment, je me suis dit que si j’étais un homme, comme mes frères, que j’aurais un peu plus de paix pour vivre ma vie! Je trouvais que c’était injuste. Finalement, j’ai forcé pour que mon amoureux change, les doutes étaient présents, je rageait contre lui qu’il soit comme il est. Il est resté lui-même. Je me suis faite à l’idée qu’il ne plaise pas à ma mère, que ma petite famille ne lui plaise pas, que ma façon d’avoir élevé mes enfants ne la satisfaisait pas. il me restait un peu d’énergie alors pour plaire à mon père, et pour lui plaire, je savais comment faire. Travailler fort fort physiquement, ne penser qu’au travail, et comme moi je ne pouvais pas le faire, parce que je suis une fille et que je n’ai pas la capacité physique pour, parce que j’avais des enfants à m’occuper, parce que je suis une femme, j’ai mis de la pression sur mon chum, pour qu’il devienne comme mon père aurait voulu que je devienne si javais été un homme. J'ai commencé comme ca à vouloir que mon amoureux soit comme mon père ou comme mes frères (puisqu’ils ressemblent à mon père). J'ai idéaliser mon père et mes frères, j’ai essayé de faire en sorte que mon amoureux devienne parfait, et être parfait, c’était être comme mon père, ou mes frères. Mon cerveau ne voyait que des défauts à mon chéri, je le trouvais moche d’être si différent d’eux, je lui en voulais même! Et lorsque ma mère le critiquait, j’étais rendu que je la croyais.

Ca na pas fonctionné, mon chum est resté comme il est. Je me suis dévalorisé, je nous ai dévalorisé, je me suis sentie indigne, je ne réussissais même pas à plaire ni à papa, ni à maman.
Là est venu mon burnout, à essayer de faire plaisir à tout le monde en oubliant ce que je voulais, je me suis épuisée raide. La peur de ne plus l'aimer, la peur d'être infidèle, de le quitter, de briser ma famille était devenue une angoisse constante, 24h/24, 7j/7, je ne dormais plus, je ne mangeais plus. Moi qui ne pesait d'avance que 125 lbs pour 5pi6, j'avais beaucoup maigri et je ressemblais d'un squelette.

La peur de ne plus l’aimer, cette angoisse, c’est la peur que ma mère m’abandonne si moi je suis heureuse avec lui, tel qu’il est. C’est un désir qui entre en conflit avec l’interdit. Je désire l’aimer et être heureuse avec lui et l’interdit représente ma mère, celle qui a fait en sorte qu’en détestant mon père, notre vie de famille était presqu’un enfer. Ca ressemble à quand j’étais petite, je me suis toujours sentie coupable d’aimer mon père…Savoir que je l’aime, mais ne pas pouvoir l’aimer et faire en sorte justement de ne pas l’aimer parce que j’avais l’impression que ca rendait ma mère malheureuse et triste et mon désir était qu'elle soit heureuse. Ca crée de l’angoisse.
Personne n’est parfait, et je comprend que nos parents nous élèvent avec leurs propres souffrances et leurs propres conflits psychiques. Je sais que je pourrai pardonner à ma mère, mais pas toute suite. Par contre, maintenant que je comprend l’origine du toc, l’angoisse est beaucoup moins élevée…

Ma vie a été parsemée de culpabilité. Coupable d’être une fille pour plaire à mon père, coupable d’être une fille parce que si j’avais été un garçon et non pas le bébé fille de la famille, mes frères ne m’auraient pas fait subir de choses aussi effrayantes pour une enfant. Comme le plus vieux de mes frères ne faisait pas subir ca au plus jeune frère, je me disais que c’était parce que j’étais une fille. Coupable d’aimer mon papa parce qu’en l’aimant, je faisais de la peine à ma mère. Coupable d’aimer ma maman, parce qu’ainsi j’avais peur que mon père pense que jallais avoir de lui le même opinion qu’elle. Je ne voulais pas que mon père se sente seul face à toutes ces dénigrations. Je pense que j’ai voulu prendre leur bonheur sur mes épaules, et que ce n’était pas mon travail.

En vieillissant, cette culpabilité m’a suivi. Je me suis senti coupable d’être une femme, parce qu’en ayant des enfants et en ayant le désir de m’en occuper et de passer du temps avec mon homme, j’avais moins de temps pour aider mes frères et mon père à l’entreprise familiale. En étant une femme, j’ai moins de capacité physique que mes frères, ainsi je ne peux aider mon père autant que mes frères sur les terres forestières. Je ne me sens pas digne de recevoir toute une forêt en héritage…
Coupable d’aimer un homme comme celui que j’aime parce que ca ne plaît pas à ma mère et ca crée énormément de conflit.
Coupable d’aimer un homme différent de mon père et des mes frères parce qu’ainsi, j’ai l’impression de les laisser tomber.

Et maintenant, je me sens coupable parce qu’en ayant eu ce Toc, et l’ayant encore parfois, je suis froide avec mon amoureux, un peu comme ma mère l’était, et je ne veux pas que mes filles vivent le même shéma familial. Je veux tellement être heureuse en couple et que mes filles voient leurs parents s’aimer, se respecter…Je vais y parvenir!
Je comprend pourquoi je suis aussi mélangée dans ma tête et aussi névrosée!
Je le sais que mon texte est long et que dans d’autres post il y a des éléments de ce texte que j’ai déjà écrit, mais fallait que je les réinscrive pour que je puisse m’expliquer le tout. J’ai besoin que ca sorte car je n’en parle à personne et je ne vois plus de psy. Il n’y a que mes précieuses introspections et ce forum qui m’aide à les libérer.

Je savais que la solution était de me centrer sur moi-même, de ne plus mettre mon énergie a plaire à tout les membres de famille comme si le bonheur de tout le monde dépendait de moi. J'ai toujorus rêvé davoir une famille heureuse, je ne l'ai pas eu et jai pensé qu'en plaisant a tout le monde que je réussirais à vivre le bonheur de voir tout le monde sourire, être heureux. Je savais qu'il fallait plutot que je m'aime moi-même,avec mes forces et mes faiblesses (et honnêtement jai de belles forces:)) Maintenant je sais que j'ai la capacité au fond de moi d'avoir une famille heureuse (la mienne, celle que jai fondée avec mon amoureux et c'est là qu'il faut que je mette les énergies). Je savais tout ca mais par contre je n'avais pas encore eu le déclic total de ce qui expliquait le pourquoi de ce foutu Toc. J'avais comme des petits morceaux ici et là, des flash de la réponse qui apparaissaient dans ma tête, mais maintenant c'est clair.

Me centrer sur moi-même m'a permis de prendre conscience de toutes ces choses que j'avais reniées, parce que c'était trop difficile de voir la réalité en face. La réalité que je voulais me cacher n'était pas que je n'amais pas mon chéri, mais plutôt que jamais je ne réussirais à rendre ma maman heureuse et souriante et fière, que jamais je ne réussirais à rendre ma famille heureuse, peu importe ce que je fasse et ca pour moi, c'était un terrible échec.

Prennez le recul nécessaire à vos propres prises de conscience, c'est primordial pour avancer et cheminer. En prennant conscience de notre souffrance, on peut se permettre de la vivre et de comprendre l,enfant blessé en nous pour mieux le rassurer.
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Soleil_rose
Messages : 634
Enregistré le : lundi 17 mai 2010 9:22

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Soleil_rose »

Salut tout le monde, comment allez-vous ?

@Ju_Sa_Lou : je n'ai pas (encore) lu ton loooooong message mais je le lirai si j'ai le temps pour voir si je vois des similarités entre ton histoire et la mienne :)

Toujours est-il que de mon coté, ça va plutôt bien. Mais ça irait encore mieux si j'arrêtais de me prendre la tête avec les "Normalement, tu devrais ressentir ceci, cela...".

Genre maintenant le lundi soir, je dors chez moi pour des raisons pratiques et tout. Et j'en culpabilise pas (oui parce que sinon je culpabiliserais comme une dingue !) puisque mon chéri a ses cours du soir jusque 22h20 ^^ Mais bon, une copine me dit l'autre jour "Oooooh alors vous dormez pas ensemble le lundi ?". Et j'étais là genre "Euh, ouais, je dois en faire un drame ? :blink: ". Enfin franchement, c'est grave ? On dort ensemble quoi, c'est pas horrible de louper ça une fois par semaine. C'est pas comme si, tous les jours, c'était la fête à l'appart' et que donc M...., je loupais une soirée exceptionnelle à deux. Puis bon, je dois avouer que j'aime bien retourner chez ma maman une fois par semaine, que j'aime bien être chez moi dans ma petite chambre, comme autrefois et comme, au final, la grosse majorité des gens de mon âge font quand ils sont à l'unif et en couple (ou pas d'ailleurs). Ca n'a rien de grave et je vais même pas être triste de pas être avec lui ce soir là. C'est grave docteur ?

Puis ensuite mon chéri ce matin qui se lève à 6h (moi je suis EPUISEE avec mes cours donc j'ai besoin de repos et, franchement, vu le bruit qu'il fait le matin - la chambre est en mezzanine - je n'attends qu'une chose c'est qu'il aille bosser :D) et il me dit "Oh je vais te manquer maintenant ?". Je me demande s'il est pas en train de tester "ma résistance au manque", je sais pas... Bref, moi je lui dis sans tourner autour du pot "Non". C'est quoi cette société du manque ? M.... quoi, il va bosser comme il fait tous les jours depuis 3 ans et moi je vais dormir jusqu'à ce que mon réveil sonne comme je fais tous les jours depuis le début de ma vie. Pourquoi le fait qu'on vive ensemble devrait impliquer que, quand il part au boulot, je suis triste et en manque ?!

Et puis M.... aussi, je ressens de manque pour personne. Ni ma maman, ni mon frère (que je vois tous les 2 mois peut-être mais que j'adore !), ni mon père (que je vois tous les mois en moyenne), ni mes potes (je les vois pas 3 mois en été et ils me manquent pas)... Et je dois dire que même les garçons dont j'étais "folle amoureuse" quand j'étais plus jeune, je les voyais pas le week-end et l'été et franchement, j'y pensais JAMAIS ! Je m'en foutais un peu quoi, ma vie ne s'arrêtait pas !

Enfin, ça m'énerve cette idée que je devrais toujours être en manque. Je pense justement que, ne pas être en manque des gens à la moindre petite distance, c'est que je suis quelqu'un de sain, je sais vivre seule, j'aime ça aussi de me retrouver seule. Les autres ne sont pas mes piliers pour tenir dans la vie quoi ! Mon frère est pareil que moi au passage ;) Mais non, le fait d'être autonome et heureuse (oui, je chialerais pas si mon copain venait à partir une semaine en vacances avec ses potes. Je serais heureuse pour lui - un peu inquiète peut-être pour les potentielles filles - et heureuse pour moi de pouvoir me dire "J'ai une semaine où je pense qu'à moi !") fait de moi une personne anormale ! Franchement, je suis presque convaincue que, plus tard, quand mes enfants iront chez leurs grands-parents ou en camp scout s'ils en font, ils me manqueront pas non plus. Se quitter et se séparer, ça fait partir de la vie après tout, autant arriver à être serein avec ça :)

Voilà, vous voyez mon état du jour :D Je pense d'ailleurs en tenir un mot à mon chéri car ça me fait culpabiliser ces histoires de manque et j'aimerais qu'il le sache pour qu'il arrête de me dire "Oh je vais te manquer ?". Surtout que, franchement, je sais bien que moi, quand je suis pas là, je lui manque pas tant que ça hein ! Certes, il préférerait que je sois là (quoique, c'est surtout les fois où il est seul et que j'ai décidé de pas être là mais quand il est avec ses potes, il préfère que je sois pas là !!) mais sinon, il est pas en boule en train de pleurer dans le canapé hein ^^

Allé, bisous à tous !
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Elanore
Messages : 28
Enregistré le : mercredi 21 avril 2010 15:52

Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Elanore »

Bonjour à tous,

Me revoici sur le forum après 2 ans d'absence, ou presque.
Forcément, si je reviens, c'est que ça va moins bien.
Le point positif qu'on peut trouver, c'est que pendant pratiquement 2 ans, j'allais mieux :)
Je n'ai pas lu les 233 (! :vue0: ) pages mais j'ai parcouru rapidement les dernières et j'y ai retrouvé plein de pseudos connus :bye: même s'ils ne se souviennent surement pas de moi.

Si je ne suis pas revenue quand ça allait bien, vous vous en doutez, c'est que le gros problème avec ce fichu toc c'est que quand ça va bien on s'y accroche et on ne veut surtout pas "replonger" en relisant plein de choses dessus... Alors que quand on va pas bien ça fait tellement de bien de voir qu'il y a des gens comme nous.

Donc, oui, un peu d'optimisme : pendant presque 2 ans notre ami Toc m'a presque quittée, sans AD ni traitement. Il faut dire que j'ai eu mon deuxième enfant et que donc j'avais d'autres sujets de préoccupation (grossesse difficile, petite puce prématurée) et donc forcément bien d'autres choses à penser que mon égoïste Toc. Donc, oui, on peut vivre avec. Je ne dis pas que c'était rose tous les jours, j'ai eu quelques "crises" mais qui n'ont duré qu'un jour ou deux donc rien de grave.

Là j'ai une rechute depuis le milieu de l'été, avec des hauts et des bas, pour l'instant pas de traitement, j'espère surmonter ça encore une fois toute seule... J'y suis déjà arrivée, j'y arriverai.

Enfin, tout ça pour vous dire que je pense qu'on peut vivre avec, je ne sais pas si ça se guérit mais, du moins pour moi, il y a des moments de latence assez importants où ça va. Ca ne rend pas les moments "bas" plus faciles, mais c'est un réconfort quand même...

Bises à tous ! :offre:
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Soleil_rose
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Soleil_rose »

@Elanore : Comment le toc est-il passé pour toi ? C'est simplement le fait d'avoir été occupée qui a fait que c'est passé ?
Pour ma part, j'ai l'impression que ça ne passera jamais vraiment et que même si ça passe un peu, j'aurai toujours des doutes (un peu comme maintenant en fait).
____________

En ce qui me concerne, ça va moyen, enfin ça va quoi. L'autre jour, j'ai essayé de parler rapidement avec chou de cette histoire de "manque" et tout. Et alors il me dit "Ooooh tu seras pas là ce soir, je suis triste" et moi je lui dis "Mais non, t'es pas triste, c'est pas possible. Tu ne peux pas être triste à ce point parce que je ne vais pas être là". Et je lui dis "En fait, tu es triste parce que tu vas être tout seul et dormir tout seul ?" et il me dit que oui. Alors je lui dis "Oui mais alors, si ton meilleur ami était là, tu serais triste que je sois pas là ?" et il me répond "Baaah, c'est pas pareil" (en somme, non, il ne serait pas triste car occupé ^^).

Je lui ai donc dit "Bah tu vois, tu me dis que t'es triste car je vais pas être là alors qu'en fait, c'est pas moi qui vais te manquer, c'est juste une présence, c'est tout car tu vas t'ennuyer" :smile2: Donc ça m'a bien fait rire et décomplexer car moi, seule, je m'ennuie très rarement (voire jamais ^^) et lui, bah son histoire de "Tu me manques", c'est surtout lié à l'ennui au final :)


Par contre, je toque toujours sur l'infidélité et tout. Vous savez que vendredi, on a fait une petite soirée à l'appart', j'étais assez saoule et j'ai dit à mon chéri "Je pense qu'un jour, tu vas coucher avec ma copine" (une amie qui était là au soir), genre comme si on allait faire un espèce d'échange parce qu'on serait saouls ! Et puis 30 mn plus tard je lui ai dit "Et en fait, je me rappelle de ce que j'ai dit tantôt et non, on le fera pas hein !".

Mais bon, je toque sur le fait que, si j'étais saoule, je le tromperais. Ou alors, je chercherais à flirter, à attirer l'attention, à me faire voir. Quelque part, j'ai l'impression que ça traduit un gros manque de confiance en moi, d'ailleurs j'en suis assez convaincue... Mais bon, j'ai JAMAIS envie d'en arriver là !!!!! Et quand je suis amenée à sortir, bah mon chéri en plus est assez jaloux et inquiet alors ça m'angoisse deux fois plus car j'ai l'impression qu'il se dit que je vais le tromper :sad:

Puis genre, aujourd'hui je lui dis que je prends mes affaires de sport pour aller courir sur le campus et il était limite inquiet, me dit de faire attention. Je lui dis "Dis, arrête un peu de penser que tous les mecs se retournent sur moi hein. Y a bien plus belle que moi à l'université et quand je cours, je suis pas franchement super sexy !". Dès que je suis trop jolie, il a peur. Mais moi, ça m'ennuie car j'aimerais qu'il soit content que d'autres me trouvent jolie (franchement, c'est rassurant non que d'autres mecs trouvent sa copine jolie ? :D) mais qu'il me fasse confiance, qu'il s'inquiète pas comme ça pour rien. Car ça me met vraiment la pression...

Donc demain normalement il y a une grosse soirée sur le campus (50 000 personnes en moyenne...) et je devais dormir chez une copine. Mais je suis plus sûre de vouloir y aller car d'abord, j'aime pas les grosses soirées où tout le monde est bourré, ensuite j'ai "peur" de boire et de tromper mon chéri (enfin non, je sais que je le tromperai pas mais j'ai peur d'avoir cette angoisse, cette oppression toute la soirée, surtout si je me fais draguer...) et ensuite, j'ai pas envie qu'il m'inflige son inquiétude. Faudrait peut-être que je lui en tienne un mot ce soir... D'un autre coté, je pense que si je ne lui montre jamais que non tous les hommes ne veulent pas me sauter dessus et moi je vais pas aller m'envoyer en l'air avec le premier mec qui va me draguer, il va jamais être à l'aise avec ça...

Bref, ça me prend un peu la tête :D Vous pensez qu'on peut guérir vraiment un tel manque de confiance en soi à mon âge (21 ans) ? J'ai l'impression que mes carences sont incurables :limite:
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leobillycat
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par leobillycat »

Coucou a tous!
Ça fait longtemps que j ai pas écrit mais je vous lisais toujours...
J ai augmenté la dose de mes AD et je continue ma thérapie et grâce à ça j ai passé un très bel été avec même certaine semaine SANS la moindre angoisse!!!
Comme toujours je me retrouve dans vos mots... Depuis hier soir les angoisses ont recommencé et c est très drôle car soleil, je vois que tu as les même en ce moment! En effet, hier soir mon copain me dit: je devrais essayer de te parler dans ton sommeil car c est comme quand les gens ont bu, tu vois leur vraie nature... Enfin c est sa théorie mais j ai commencé à stresser de dire quelque chose lié au toc en dormant ou aussi draguer quand j ai bu comme si je perdais le contrôle de moi... En gros je me dis qu il faut plus jamais que je boive...
Enfin je suis vraiment pas bien la...
Sinon soleil je voulais te dire que dans ma TCC j apprends que les situations d évitement ne font que diminuer l angoisse a court terme mais que c est vraiment pas bénéfique à long terme car tu auras toujours l impression de pas pouvoir supporter ni assurer dans la même situation plus tard... Je pense donc que ça serait bien que tu aille a ta soirée car tu ne vas pas faire de faux pas et que tu pourras être fière de toi d avoir affronter la situation !
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Elanore
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Elanore »

@soleil rose : le toc n'est pas "passé" (la preuve, puisque je l'ai toujours) mais il s'est mis en sourdine pendant des mois. Les doutes existent toujours mais on n'y pense pas, et si on y pense on n'angoisse pas, c'est juste une pensée fugitive et on passe à autre chose. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on disparait du forum : on ne fait plus une fixation dessus, on ne veut pas y penser et on y arrive.
Et puis soudain hop, pour une raison ou une autre le toc refait surface. Il met plusieurs semaines à revenir, on se dit "non, ça va passer". Parfois oui, et parfois, eh bien, non. Le plus dur c'est que je sais alors que j'en ai pour plusieurs mois à en baver... Chez moi c'est quasi cyclique, j'ai fait un calendrier récemment, et je vois bien le cycle. Et un jour, je ne sais pas pourquoi, j'arrive à reprendre le dessus et à le repousser. Souvent à l'occasion d'un truc qui m'occupe bien l'esprit plusieurs jours, du coup j'ai l'impression que l'esprit se "repose", perd l'habitude de tourner en rond, et repart dans le bon sens. Ca me l'a fait plusieurs fois après des évènements "marquants" (fausse couche, menace d'accouchement prématuré, maladie genre grippe avec 40 de fièvre qui te mets KO pour plusieurs jours...) J'ai espéré, avec la gastro que je me suis payée la semaine dernière, que ça allait être le cas, mais, raté... ;)

@leobillycat : je suis d'accord, les sensations d'évitement n'apportent qu'un répit passager... moi j'essaie parfois de me forcer à voir les trucs qui risquent de me rendre mal (films romantiques, reportages sur les divorces principalement). Parfois, ça me fait rien et je suis contente, parfois ça me met au 36e dessous...
Parfois, le soir, je me fais de monstres coups de flippe dans mon lit "je l'aime pas, je vais le quitter", je sens alors l'angoisse qui monte, qui monte, mais les dernières fois où c'est arrivé j'ai essayé de regarder la chose en face, d'aller au bout de l'idée (c'est très, très dur !), et alors je me rends bien compte que je l'aime et que je tiens énormément à lui et que jamais je ne ferais ça... et l'angoisse diminue brusquement, presque remplacée par un sentiment de "bien-être" (ou alors c'est la disparition de l'angoisse qui me donne cette impression). Et alors je suis fière de moi d'avoir pu gérer ça seule, et je finis par m'endormir.
Le seul problème, c'est que cette victoire n'est toujours que temporaire... l'angoisse ne disparait pas complètement même quand tu ne sais pas ce qui t'angoisse...
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Soleil_rose
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Soleil_rose »

Coucou !

Merci pour vos réponses :) Finalement, je suis bien aux festivités de l'université. A priori, je dors là sauf si je m'ennuie, je prendrai le train de 23h... Mais bon, en attendant, je suis là. On en a parlé avec chouchou hier, on a eu une grosse discussion à ce sujet. "Grosse" dans le sens "importante".

C'est-à-dire que je lui ai expliqué que j'avais l'impression qu'il ne me faisait pas confiance, qu'il pensait que j'étais une saloppe... Et il m'a dit "Non mais j'ai juste pas envie que tu sois saoule ou que tu repartes toute seule au kot de ta copine dormir, je veux pas que tu quittes ton groupe". Puis en insistant dans la conversation, il m'a dit "Puis je sais bien qu'au tout début qu'on était ensemble, tu avais bu à une soirée et tu t'étais rapprochée d'un gars parce que tu gérais pas la situation. Et moi aussi, ça m'arriverait". Ca m'a fait pleurer qu'il parle de ça car j'en culpabilise encore. Du coup, il a cru que je lui cachais quelque chose de plus (alors que non ^^) :rire2:

Par contre, ça m'a énormément soulagée qu'il me dise que lui, s'il était saoul et qu'une fille venait le draguer, il dirait sûrement pas non. Il m'a dit "Je sais qu'il y a une possibilité que tu me trompes". Ca m'a fait un choc car j'ai cru qu'il voulait dire que je l'aime pas ou un truc du genre. Mais quand je lui ai dit "Et toi ?", il m'a répondu "Bah moi aussi, je le sais très bien". Ca m'a beaucoup soulagée qu'un reconnaisse chacun que oui, on a des faiblesses et qu'on est imparfait. Ceci dit, on fait chacun ce qu'on peut pour ne pas tomber dans nos faiblesses : lui il sort pas avec des filles et moi, j'essaye de ne pas boire trop et ne pas me retrouver avec des gars (surtout s'ils sont célibataires/infidèles) si je suis saoule car on sait tous deux que ce sont des situations qui peuvent dégénérer très vite.

Bref, ça m'a fait du bien :) Et ça ne m'a pas rendue mal non plus de savoir qu'il pourrait me tromper car je trouve ça plus honnête de se dire ce genre de choses que de se mentir en disant que rien de mal ne pourrait arriver. Puis surtout, ça ne veut pas dire que j'ai des doutes sur lui, pas du tout :)

Bon allé, je vous laisse ! Bisous à tous !
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leobillycat
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par leobillycat »

Soleil: ton post m a un peu étonnée dans le sens que j aurais cru qu une conversation comme ça t aurais angoissée mais non et c est super! Il faut se mettre d accord sur les limites qu on accepte dans le couple et vous avez l air de vous entendre la dessus! Et c est génial de pouvoir parler ensemble comme ça :)))
Pour ma part, on est très exigent sur ce qu on attend l un de l autre donc si il ne peut pas sortir sans avoir envie de me tromper alors on ne serait pas ensemble et de mon côté c est pareil, le jour ou j en arriverai la ça sera anormal, car la c est juste le toc qui me créer ces angoisses mais si c était une réelle envie alors ça serait différent pour notre avenir !
Le tout c est d être sur la même longueur d onde, des couples sont infidèles et fonctionnent comme ça!!!

Pour ma part toujours de la tristesse depuis lundi et des pensées ... Zut zut zut
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Elanore
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Elanore »

De notre coté c'est clair l'infidélité c'est absolument pas possible, que ce soit de son coté ou du mien...
D'ailleurs je me sens super jalouse en pensant à ses collègues féminines (enfin, surtout quand ça va pas) mais il faut dire que moi vu qu'en ce moment je vais pas bien parce que j'ai peur de flasher sur mes collègues ou d'autres personnes que je rencontre, ba c'est le corollaire ;)
C'est d'ailleurs plutot ironique : j'ai toujours vécu, depuis que je suis étudiante, dans un milieu très masculin, sans que ça me pose aucun problème, je n'avais aucune arrière pensée avec mes "potes" même si je savais à l'époque que certains auraient bien aimé aller plus loin, et maintenant c'est l'inverse je suis morte de peur à l'idée de rencontrer une nouvelle personne et de flasher sur elle. Et avec les collègues que je connais et que j'apprécie mon angoisse du moment c'est "et si en fait y'avait autre chose" et ça me rend malade rien que d'avoir eu cette idée, et donc je bloque, et j'angoisse. Mais vu le nombre de types en ce moment sur lesquels j'ai peur d'avoir flashé, je dois être une vrai nympho :tourne:
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Soleil_rose
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Soleil_rose »

Euuuuuh attendez, je crois que vous n'avez pas bien compris mon message. Ou je n'ai pas été claire comment j'aurais voulu l'être. Nous ne sommes pas un couple ouvert sur l'infidélité !! S'il me trompait, j'en mourrais et je devrais arrêter notre relation car je ne saurais pas vivre avec ça en tête. Et c'est pareil pour lui, si je le trompe il me quitte tout de suite !! Donc je n'ai pas de tolérance envers une potentielle infidélité de sa part (ou de la mienne).

Ce que je disais c'était que lui m'a dit que oui, il pourrait commettre une erreur un jour, il n'est pas à l'abri de ça et moi non plus. Trop d'alcool, une mauvaise passe dans le couple, une personne qu'on aimait bien avant qui repointe son nez et ça suffit à faire un pas de travers qu'on regrette. Mais il est clair que quand il disait "Je sais très bien qu'on pourrait être infidèles tous les deux", il ne disait pas "Oui bah ça peut t'arriver de me tromper, c'est normal". Pas du tout ! On a juste conscience que certaines circonstances peuvent créer une infidélité et qu'on n'est jamais à l'abri de ça et je crois que c'est le cas pour tout le monde. Je ne crois pas les gens qui disent "Moi, il est impossible que je le/la trompe". Certes, on ne planifie pas de tromper l'autre, on n'en a même sûrement pas envie. Mais on ne peut pas dire qu'on ne fera jamais un pas de travers. Comme tous les couples qui se marient et au début disent "Nous, ça sera pour toute la vie, rien ne peut nous arriver". C'est clair qu'ils sont sûrs d'eux mais il faut avoir conscience que si, il peut arriver des choses et que non, ça ne sera peut-être pas pour toute la vie.

Rationnellement, j'ai conscience de ça. Ca ne signifie pas que, quand je pense à notre couple, je relativise en me disant "Bon bah ça arrivera peut-être, c'est la vie". J'ai clairement pas envie que ça nous arrive et j'ai du mal à relativiser ça car vraiment, j'ai peur qu'un jour ça arrive, je ne le souhaite vraiment pas !

Voilà, j'espère que c'est plus clair pour vous car, même si je n'ai rien contre les couples open sur la chose, je veux que vous sachiez que nous, ce n'est pas notre cas. On parlait juste des risques, ça ne signifie pas qu'on est à l'aise avec ceux-ci, on en a juste conscience.

EDIT : en fait, je viens de relire le post de l'autre jour et c'est vrai que c'est susceptible à interprétation quand je dis que lui "dirait sûrement pas non". Quand il sort, il boit souvent, il a souvent été saoul (avec ou sans moi) et il y a déjà eu des filles mais il ne m'a jamais trompée (on est ensemble depuis plus de 5 ans). Et quand il dit "ça lui arriverait aussi", il parlait que si une fille commençait à rentrer dans un jeu de séduction très intense et que lui était vraiment très très loin niveau alcool, ça "pourrait" arriver. Ca n'arriverait pas forcément, il me tromperait pas forcément mais il y a une possibilité que ça arrive. Ca n'est jamais arrivé et je pense pas que ça arrivera car, même moi très saoule, j'ai conscience de ce que je fais (ceci dit, je préfère ne pas être saoule) et lui aussi. Bref, cette partie était mal exprimée et je comprends que du coup en disant "On a tous les deux des faiblesses", vous avez compris que "Oui a tous les deux la faiblesse de tromper l'autre". Mais non, ce n'est pas ça :p La "faiblesse", c'est plutôt que, comme beaucoup de gens, si on se retrouve saoul et dragué par une personne attirante et agréable, il est possible de faire une connerie mais on ne le fait pas.
__________

Pour revenir sur la soirée d'hier, ça s'est bien passé. J'ai très peu bu (entre 15h et 02h30 : 2 bières, 4 shots de liqueur et 2 bacardi breezer. Le reste : de l'eau et du coca-cola ^^) et j'étais tout à fait sobre. Alors c'est sûr, quand on est sobre, la fête est un peu moins folle mais bon, je suis contente de pouvoir garder mes limites, ne pas laisser tomber tout ce en quoi je crois et de pouvoir faire des phrases dans un Français impeccable :smile2:

Il va de soi que je n'ai pas trompé mon amoureux :smile2: Et pourtant, si je voulais, j'avais le choix. Et c'est là que ça me met mal à l'aise. Je me suis fait draguer 3 fois. Quand je l'ai dit à chou au téléphone, il m'a dit "Et tu t'es laissée faire ?" et j'ai trouvé sa question étrange car "me faire draguer" ne signifie pas que j'ai dansé avec ces gars ou quoi que ce soit. Ils me parlaient, me faisaient des compliments quoi... Mais moi j'étais "normale". Quoique, un gars me parlait de très très très très près et donc je tournais toujours la tête car j'avais hyper peur qu'il veuille m'embrasser donc je gardais une certaine distance buccale :smile2:

Ceci dit, ce qui me met mal à l'aise, c'est que j'ai apprécié de me faire draguer. Oui, je n'ai jamais été draguée, je manque un peu de confiance à ce niveau et j'aime bien qu'on me complimente, qu'on me montre que oui, si j'étais célibataire, je ne ferais pas partie de laissées pour compte. Ca ne signifie pas que je suis intéressée mais j'ai un peu besoin qu'on me porte de l'attention quand l'occasion se présente, ça me fait du bien à mon égo (^^). Est-ce que vous trouvez ça mal, malsain ou anormal ?

D'un autre coté, j'aimerais beaucoup avoir très confiance en moi pour ne pas avoir besoin de ça et pouvoir me dire que je n'ai pas besoin de l'attention des autres. Mais je ne sais pas si, à mon âge, il est possible de combler ce manque...

Mais pour être très claire, des trois types qui m'ont draguée, ça s'est limité à parler, je précisais très rapidement que j'étais en couple, je ne m'intéressais pas à la vie sentimentale du type (savoir s'il est casé ou pas) et souvent, je le présentais à ma copine :D Y a juste le premier qui me collait un peu trop (celui qui me parlait de très près) et qui me tenait pas les épaules mais ceci dit, il me tenait comme des potes se tiennent et ne me disait rien de salace ou d'étrange puis comme il a vite pigé que j'étais en couple, fidèle et qu'il n'avait rien à espérer, c'était assez sympathique donc il ne me nuisait pas trop.

Ca m'ennuie car avec vos deux messages, j'ai l'impression que je suis anormale :( Puis avec la soirée d'hier, alors que je n'ai rien fait, rien du tout (j'étais sympa avec tout le monde car je voulais pas non plus être la fille "Ah mais non, t'es un mec, ne me parle pas, je suis en couple" car je considère que si la personne est respectueuse, y a pas de souci une fois qu'elle a compris qu'elle ne devait rien espérer), bah c'est comme si je m'en voulais. J'ai l'impression que je serai jamais contente de moi alors que je suis honnête. Quand je pense qu'il y a des filles/mecs infidèles et qui n'en ont rien à faire... !
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Nessi
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Nessi »

Coucou tout le monde , sa fait longtemps que je suis pas revenu... Enfin avec ce qu'il s'est passer ( il m'a trompée ) le toc à disparue (un peu , je me posais toujours des questions) et puis la ce soir , j'ai commencée à retomber , je sais que si je le perd je pourrai pas tenir , que si il me quitte j'en souffrirai . Mais j'ai l'impression de ne pas l'aimer , même si j'ai envie d'être avec lui , de faire des choses plus tard , j'ai dépenser toute mon argent il y à deux semaine pour le voir , mais voilà . Sa va faire un ans dans quelque jour c'est peut-être normale enfin on a pas de papillons dans le ventre et tout enfin c'est normale que les sentiments évolues ? Moins passionnés mais plus fort ? enfin , je voie pas de gens qui au bout d'un ans de relation sont comme dans les tout premiers mois... On s'idéalise sans doute trop l'amour ? Enfin quand je suis avec lui , je suis au ange , parfois je me pose des question mais 2seconde et puis sa passe , j'ai plus peur de rien , je suis rassurée , j'aimerai restée comme sa toujours ... là il me manque je crois , j'ai envie qu'on passe la nuit tout les deux , à s'embrasser , à se câliner , de voir s'est petits yeux et de sentir son odeur :love1: Voilà , bonne soirée à vous :smile:

Edit : J'ai pas parler de mon nouveau lycée... Alors beaucoup de gens me déteste , on m'insulte presque constamment , je me suis même fais agresser par un autre élève , puis mes parents qui ne "s'aimes plus" se dispute constamment et me prenne pour partit , ma vie est vraiment moche...
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Zaze12
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Zaze12 »

Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur le forum et com vous vous doutez je souffre du même problème que vous ..

Cela m'est arrivé avec mon ex au bout de 9mois de relation
Alors que la veille je ressentait encore l'amour passionnel pour lui .. Bref !
Nous sommes restés ensemble 4ans et demi avec ce toc, je suis passée ensuite par plusieurs tocs : peur d'être homo, skyzo..
Pendant ces 4 ans et demi de relation je ne savais pas que je souffrais du toc du couple alors je prenais toutes mes me
Ces négatives comme des réalités alors ct très dur ! Mais je ne voulais pas le quitter ..

Et puis j'ai rencontrer quelqu'un d'autre de qui je suis tombée amoureuse et la j'ai plus eu peur de le quitter !
Avec mon nouveau chéri c'était magique les 2 premiers mois j'étais enfin libérée de ce toc et un jour je me suis sentie mal, angoissée la peur d'être skyzo était revenue et la j'ai pensé à la peur de plu l'aimer .. Et voilà c revenu !
J'ai limpreSSION que je vais bousiller ttes mes relations comme ça !
Mais cette fois ci je suis consciente que c'est un toc ce qui est différent de la première relation !
Je vois un psy qui me dit que cela cache un Événement du passé que le cerveau na pas digéré ou a assimilé à sa manière ..
Et que ce mécanisme (le toc) est un moyen de défense contre une angoisse plus profonde
Il me Di qu'une fois ce souvenir du paSsé trouvé les pensées diGsparaîtront avec des séances de EMDR !
J'espère qu'il dit vrai .. Vous en pensez quoi ?
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Soleil_rose
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Soleil_rose »

Coucou Zaze,

Ton psy a l'air très compétent. Le fait qu'il te parle d'EMDR est un bon signe car c'est tout à fait approprié en cas de TOC. Puis-je te demander quel âge tu as ?

Après, comme d'autres membres du forum je suppose, j'ai toqué en lisant ton message au moment où tu dis être tombée amoureuse d'un autre alors que tu étais encore en couple. Comment cela est-il arrivé ? Tu n'aimais plus ton précédent chéri ? Pas assez ? Ou alors il y avait des problèmes entre vous ?

Je dois avouer que c'est très angoissant comme idée. Quoique, je le vis mieux qu'il y a plusieurs années puisque j'ai ce toc depuis 5 ans et demi et je commence à gérer mieux les petites sources d'angoisses comme les propos des autres, les films de rupture, tout ça...

Tu vis dans quel pays ? Ce serait chouette que tu partages ton expérience psy sur le forum pour nous expliquer ce que tu vois avec lui :)

Bonne journée et courage à toi !
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Zaze12
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Zaze12 »

Oui je me doutais que vous toqueriez la dessus !
En faire je c pas quand j'ai rencontré mon nouveau chéri j'ai plus eu peur de ne plus aimer mon ex comparé aux autres fois!
Mais je t'avoue que Mtn que le toc est revenu je toc parfois sur le fait que je pourrais tomber amoureuse d'un autre .. Mais je laisse passer !
Avec mon ex ça n'allait plus entre nous a cause du toc je ne savais pas que ct le toc je croyais à tte mes idées, le toc à détruit mon couple .. Mais cette fois ci j'ai bien vu que que sont des pensées et non la réalité alors je suis très déterminée à sauver mon couple de cette connerie ! C'est d'ailleurs pour ça que j'ai decidé de voir un psy

Sinon est ce que vous aussi vous ressentez comme une rage parfois contre votre partenaire comme si vous ne l'aimiez vraiment plus ?

--edit--

Jai 24 ans . Tu vois un psy soleil rose ?
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Soleil_rose
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Toc du couple ou ROCD et dépression

Message par Soleil_rose »

Merci pour ta réponse :) Tu penses que si tu avais su que tu avais un toc, ton couple n'aurait pas été détruit comme cela ? Quand ton nouveau chéri est arrivé, tout était déjà trop tard dans ton couple, tu croyais déjà depuis longtemps à toutes tes idées sans réussir à lutter ? Tu ne l'aimais vraiment plus à force ? C'est triste en tous cas mais bon, c'est la vie :)

Moi je ne vois pas de psy... J'aimerais voir "quelqu'un", pas forcément un psy. Mais comme c'est très douloureux de raconter le toc, je ne veux pas me confier à n'importe qui de peur qu'on me dise "Ouais, vous l'aimez plus en somme". Donc je préfère ne rien faire pour le moment...

Et sinon oui ça me semble tout à fait normal. Parfois je suis vite énervée pour des conneries sur mon chéri et je vide un peu mon énervement sur lui. Et du coup il comprend pas que je pète un câble pour rien ^^
Verrouillé
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