Regardez la beauté de l'aurore
Regardez le sang du ciel
Regardez mon profond sommeil
Écoutez la nuit
Écoutez le silence de l'ennui
Écoutez s'écouler les heures
Écoutez mes pleurs
Sentez les tremblements de mon coeur
Sentez l'ampleur de ma douleur
Sentez la douceur de l'aurore
Sentez la mort...
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"L'océan de mon coeur"
Le paysage que tu regardes en dehors
Fait frissonner tout ton corps
Les douces pétales tombent
Et se fanent dans le précipice où elles sombrent
L'air est lourd, l'otage est prêt à éclater
Les gouttes sont translucides
Elles pénètrent ton coeur et doucement le vide
Le bonheur est saturé?
Le vent déchire les voiles de la mémoire
L'écume jaillit sur les roches de ta vie
Reste-il de l'espoir?
L'éclat d'un vieux phare luit
Prends gardes à cette lumière
En la suivant, dans le gouffre tu vas tomber
Et puis te noyer dans les larmes de la mer
Mort d'une fleur de cerisier
Aux pétales couleur sang
Surplombant la falaise de ta tristesse
Ton coeur saigne mais bat à grande vitesse
Allant aux bords à pas lents
Tu confrontes le danger
Les vagues t'attirent, tu vas tout oublier
L'éclatant soleil surgit
Et en sirène tu abandonnes la vie
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--edit--
"innocence, souffrance, errance"
Des désirs, elle en avait plein la tête, plein le coeur, plein les yeux
Se satisfaisant de n'importe quoi, de rien, de peu
Elle ne voyait que le meilleur, un sourire, la bonté intérieure
Ne semblait regretter ni passé, ni erreurs, ni douleurs
Elle voulait donner, remercier, un sourire partagé
Rien ne semblait l'arrêter, la troubler, la froisser
Jeune enfant qui sourit, insouciante de l'avenir, du pire
Mais un jour tout s'est déchiré, le sang, le froid, la peur
Elle découvre la douleur, l'arrachement de l'âme, les larmes du coeur
Dans ses yeux plus rien ne brilla, les ombres bien trop profondes, sombres, le néant
Elle ne croyait plus, ne voyait plus le bien, la bonté des gens
Qui croire quand tout s'est brisé, le coeur arraché, un mensonge, la cruauté
Vers qui se tourner lorsque sur le chemin on tombe, abandonnée, effacée, froisée
Elle se sent sale, seule isolée dans ce monde qui à changé dès cet instant
La douleur de se souvenir, la blessure s'imprégne tel l'usure au temps
Elle regarde le monde aveuglée, sourit aux gens sans plaisir, suit son chemin sans issue, travaille sans frein, la recherche de l'oubli, parle de l'avenir... Un coeur qui se tut sans trop y croire, délaisse l'espoir
Volez son innocence à l'enfant, alors il perd confiance et meurt lentement...
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--edit--

"Plus jamais"
Je vois tous ces profonds souvenirs
Qui resurgissent puis s'entremêlent,
Ne ressentant plus aucun désir
Mes plus grandes peurs se révèlent.
D'où vient ce sinistre désespoir?
Dites-moi qui peut à présent m'aider,
Qui à travers mon coeur arrive à voir
Que mon âme s'est soudain mise à saigner?
[...]
Mes espoirs se sont écroulés un à un
Jusqu'à ce qu'il ne m'en reste plus aucun
Je souffre tellement de ce qu'il s'est passé.
Mais mon souvenir doit doucement s'estomper
Amis, laissez-moi à mes sombres pensées
Pour pouvoir à présent, de ce monde, m'effacer
Puisque si grande se révèle être ma peine
Je veux partir sans amour et sans haine...
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--edit--
"L'espoir s'est lassé"
Qui peut savoir qu'aussi noires que sont mes pensées
Je n'avais, jusqu'à ce jour, jamais renoncé.
Mais l'espoir s'est perdu, ma volonté brisée.
Tu ne pourras, au grand jamais, me comprendre!
En ces lieux, je ne puis pas même respirer,
Dans ce monde, je n'ai plus rien à apprendre.
Puisque tout est devenu si sombre et si froid
Et que pour vous je ne suis qu'un parasite,
Je vais m'envelopper doucement de soie
Emportant les êtres qui ont perdu leur gîte.
Cette chaleur étincelante me frôlera,
Quittant la lassitude de toutes ces années,
Dans un dernier regret mon coeur s'envolera
Et dans l'ignorance, se perdra à jamais.
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