Vivre avec la dépression de son conjoint: comment réagir?
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Qu'est-ce qui est bizarre? Ce que je dis sur le fait de ne pas se laisser submerger justement?
Tu t'y retrouves?
En effet, la première conséquence de la dépression est de tout inonder, comme une vague, le malade comme son entourage. Le tout est de se mettre 'en hauteur', chose difficile puisque je comprends l'horreur d'un proche qui a peur que l'autre disparaisse.
C'est pourquoi je parlais dans un de mes messages du film "The Hours". Je trouve que certains passages du film expliquent bien la différentes perspective de la maladie du malade et de son conjoint. L'un a peur de disparaître chaque jour, le proche a peur qu'il disparaisse chaque jour. Simplement, le proche parfois ne saisit pas cette peur chez le malade, il peut prendre cela comme une "volonté de mort" (symbolique ou réelle), alors que le malade subit cette mort comme le proche, une chose qui lui tombe dessus de plein fouet et qui lui fait passer des instants terrifiants.
Tu t'y retrouves?
En effet, la première conséquence de la dépression est de tout inonder, comme une vague, le malade comme son entourage. Le tout est de se mettre 'en hauteur', chose difficile puisque je comprends l'horreur d'un proche qui a peur que l'autre disparaisse.
C'est pourquoi je parlais dans un de mes messages du film "The Hours". Je trouve que certains passages du film expliquent bien la différentes perspective de la maladie du malade et de son conjoint. L'un a peur de disparaître chaque jour, le proche a peur qu'il disparaisse chaque jour. Simplement, le proche parfois ne saisit pas cette peur chez le malade, il peut prendre cela comme une "volonté de mort" (symbolique ou réelle), alors que le malade subit cette mort comme le proche, une chose qui lui tombe dessus de plein fouet et qui lui fait passer des instants terrifiants.
- KKouette
- Membre d'honneur
- Messages : 314
- Enregistré le : lundi 20 novembre 2006 21:56
Pour moi, qui sombrais à l'époque (2003) dans la dépression sans le savoir, ce film a été une vraie revelation et étant littéraire de formation, il m'a approché de l'écrivain Virginia Woolf.Arya a écrit :Il faut que je vois ce film ! Il m'aidera peut-être, je note !
Comme le dit Kkouette, regarde le toute seule en effet, selon l'état de ton copain, cela pourrait même être "dangeureux" (j'ai fait à l'époque pas mal d'obessions noires...).
- FanFan68
- Messages : 4
- Enregistré le : lundi 22 janvier 2007 21:29
Bonsoir !
Je ne découvre vos messages que le soir car la journée c'est un peu compliqué de me connecter depuis le bureau...
Diana, merci pour tes encouragements et tu as raison je me rends compte que je dois aussi me protéger pour ne pas sombrer.
Je comprends que la question "que dois-je faire" puisse t'irriter. En fait, je devrais plutôt dire "qu'est-ce que je ne dois pas faire ?"
Comme Arya qui parle des ses erreurs, j'ai eu les mêmes mots qui me sont venus mais comme j'avais eu l'occasion de lire quelques témoignages, je ne les ai pas dits.
Mais l'envie a été là et je me suis contenue, heureusement pour lui et pour moi.
Mercredi il a eu sa première séance avec le psy, et je crois que cela c'est bien passé, visiblement il a pris confiance en son médecin et se sent en sécurité avec lui. Donc du coup, moi je me sens également soulagée.
Enfin qqun qui va pouvoir lui dire les mots dont il a besoin sans être impliqué émotionnellement.
Merci de vos commentaires et je pense souvent à vous tous !
Je ne découvre vos messages que le soir car la journée c'est un peu compliqué de me connecter depuis le bureau...
Diana, merci pour tes encouragements et tu as raison je me rends compte que je dois aussi me protéger pour ne pas sombrer.
Je comprends que la question "que dois-je faire" puisse t'irriter. En fait, je devrais plutôt dire "qu'est-ce que je ne dois pas faire ?"
Comme Arya qui parle des ses erreurs, j'ai eu les mêmes mots qui me sont venus mais comme j'avais eu l'occasion de lire quelques témoignages, je ne les ai pas dits.
Mais l'envie a été là et je me suis contenue, heureusement pour lui et pour moi.
Mercredi il a eu sa première séance avec le psy, et je crois que cela c'est bien passé, visiblement il a pris confiance en son médecin et se sent en sécurité avec lui. Donc du coup, moi je me sens également soulagée.
Enfin qqun qui va pouvoir lui dire les mots dont il a besoin sans être impliqué émotionnellement.
Merci de vos commentaires et je pense souvent à vous tous !
C'est super si ça s'est bien passé, Fanfan
En fait, je crois que ce qui m'irrite principalement (intérieurement, biensûr) est la sensation de ne pas pouvour suggérer moi même une solution et de sentir l'autre "inquiét" pour moi. Cela me culpabilise en plus de la maladie.
Mais je ne sais pas si nous réagissons tous pareils.
En fait, je crois que ce qui m'irrite principalement (intérieurement, biensûr) est la sensation de ne pas pouvour suggérer moi même une solution et de sentir l'autre "inquiét" pour moi. Cela me culpabilise en plus de la maladie.
Mais je ne sais pas si nous réagissons tous pareils.
- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
Pour mon ami, c'est exactement la réaction qu'il a !
Il s'énerve de me voir inquiète et dans le flou. Du coup il culpabilise encore plus et me montre encore moins ce qu'il ressent pour ne pas m'inquiéter davantage et que sa souffrance ne se répercute pas sur moi.
Ce qu'il est important de dire c'est que c'est exactment le contraire qu'il se passe : c'est le fait qu'il se renferme qui m'inquiète ...
Du coup j'ai pris le truc, lorsque j'ai une inquiétude, je viens d'abord vous voir avant de lui en parler, comme ça je ne fais pas de gaffe. Et puis en écrivant, on a davantage le temps de penser ses mots. Ce n'est pas comme à l'oral.
Il s'énerve de me voir inquiète et dans le flou. Du coup il culpabilise encore plus et me montre encore moins ce qu'il ressent pour ne pas m'inquiéter davantage et que sa souffrance ne se répercute pas sur moi.
Ce qu'il est important de dire c'est que c'est exactment le contraire qu'il se passe : c'est le fait qu'il se renferme qui m'inquiète ...
Du coup j'ai pris le truc, lorsque j'ai une inquiétude, je viens d'abord vous voir avant de lui en parler, comme ça je ne fais pas de gaffe. Et puis en écrivant, on a davantage le temps de penser ses mots. Ce n'est pas comme à l'oral.
Arya, coucou,
ça ne doit pas être évident de vivre ce que tu vis, tu as toute ma compréhension....c'est tellement à l'envers de ceux qui vont bien!! Tellement opposé comme raisonnement, comme attitude.
Je pense que ceux qui m'ont aidée le plus ont été ceux qui, lorsque je suis venue 'pleurer sur leur épaule' (et encore, faut il le faire), m'ont répondu "Oui, je sais que c'est affreux, tu as raison d'en avoir marre, raison de souffrir, car ça doit être insoutenable même si j'ai du mal à l'imaginer. Tu sais, je suis là, parle moi de ce qui te fait du bien, de ton mal ou de ce que tu éprouves si tu veux. Ou alors, simplement, appuie ta tête sur mon épaule".
Aucune solution proposée, pas d'inquiétude manifeste, seulement une "présence", dans ce vide affreux et noir qui m'entourait tu vois? Je me sens, quand je vais mal, comme une enfant dans une chambre noire qu'il est sûr abrîter des monstres. J'ai peur, j'ai mal...et cette présence, même silencieuse, à côté de moi suffit.
On ne doit pas forcement apporter une solution pour aider quelqu'un et ta présence, ton envie de comprendre sont déjà une épaule assez large pour lui pour se sentir en confiance.
ça ne doit pas être évident de vivre ce que tu vis, tu as toute ma compréhension....c'est tellement à l'envers de ceux qui vont bien!! Tellement opposé comme raisonnement, comme attitude.
Je pense que ceux qui m'ont aidée le plus ont été ceux qui, lorsque je suis venue 'pleurer sur leur épaule' (et encore, faut il le faire), m'ont répondu "Oui, je sais que c'est affreux, tu as raison d'en avoir marre, raison de souffrir, car ça doit être insoutenable même si j'ai du mal à l'imaginer. Tu sais, je suis là, parle moi de ce qui te fait du bien, de ton mal ou de ce que tu éprouves si tu veux. Ou alors, simplement, appuie ta tête sur mon épaule".
Aucune solution proposée, pas d'inquiétude manifeste, seulement une "présence", dans ce vide affreux et noir qui m'entourait tu vois? Je me sens, quand je vais mal, comme une enfant dans une chambre noire qu'il est sûr abrîter des monstres. J'ai peur, j'ai mal...et cette présence, même silencieuse, à côté de moi suffit.
On ne doit pas forcement apporter une solution pour aider quelqu'un et ta présence, ton envie de comprendre sont déjà une épaule assez large pour lui pour se sentir en confiance.
- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
Merci Diana,
Encore une fois, tu tape dans le mil ! Je suis touchée en plein coeur
Je dis ça car c'est exactement ce que je fais et à peu près ce que je lui ai dit hier soir.
Je ne pensais pas que c'était suffisant, mais en te lisant je viens enfin de comprendre.
Encore une fois merci Diana, je suis tellement soulagée de savoir que ce que je fais aide mon ami. L'impuissance est horrible !
Diana, tu es irremplaçable !
Encore une fois, tu tape dans le mil ! Je suis touchée en plein coeur
Je dis ça car c'est exactement ce que je fais et à peu près ce que je lui ai dit hier soir.
Je ne pensais pas que c'était suffisant, mais en te lisant je viens enfin de comprendre.
Encore une fois merci Diana, je suis tellement soulagée de savoir que ce que je fais aide mon ami. L'impuissance est horrible !
Diana, tu es irremplaçable !
Merci, c'est gentil. Mais tu sais, les gens comme toi qui essayent de soutenir un malade comme moi et qui le font comme j'ai eu aussi la chance de l'avoir, ce sont également à mon avis des personnes irremplaçables.
Tu es d'une extrême utilité à ton ami, sois en rassurée
Et pour nous tous qui désespérons parfois de voir quelqu'un chercher à comprendre "enfin" ce qu'on ressent.
Tu es d'une extrême utilité à ton ami, sois en rassurée

- boumboline
- Messages : 4
- Enregistré le : mercredi 24 janvier 2007 17:43
Bonsoir tout le monde
Je suis nouvelle et je découvre petit à petit le site. J'ai lu tout les témoignages de ce salon et à mon grand étonnement ça me fait du bien de vous lire.
Je me retrouve totalement dans le témoignagnes d'Arya et de Fanfan. Les erreurs j'ai pas arrêté de les accumuler à trop vouloir l'aider ça en est devenu une obsession. Je me suis totalement oublié et ça a été la plus grosse erreure.
Depuis que je m'en suis rendu compte j'essai de ne pas boire ses souffrances mais de simplement les écouter mais ce n'est pas facile quand on aime.
J'ai cru pendant une période qu'il allait mieux. Il ne prennait plus de traitement depuis deux ans et il me semblait beaucoup plus fort depuis plusieurs mois. Mais en ce début d'année il a dû reprendre un traitement et demain il retourne voir sa psy. C'est très déroutant pour moi car j'y ai vraiment cru.
Je l'aime et je veux qu'on soit heureux ensemble. Mais sa dépression bouffe notre vie. Il n'arrive pas à travailler et notre situation devient très dure à assumer seule.
Je sais qu'il culpabilise beaucoup de tout ça. J'ai l'impression qu'on est embarqué dans un cercle vicieux et je ne sais plus comment on peut s'en sortir.
Je suis nouvelle et je découvre petit à petit le site. J'ai lu tout les témoignages de ce salon et à mon grand étonnement ça me fait du bien de vous lire.
Je me retrouve totalement dans le témoignagnes d'Arya et de Fanfan. Les erreurs j'ai pas arrêté de les accumuler à trop vouloir l'aider ça en est devenu une obsession. Je me suis totalement oublié et ça a été la plus grosse erreure.
Depuis que je m'en suis rendu compte j'essai de ne pas boire ses souffrances mais de simplement les écouter mais ce n'est pas facile quand on aime.
J'ai cru pendant une période qu'il allait mieux. Il ne prennait plus de traitement depuis deux ans et il me semblait beaucoup plus fort depuis plusieurs mois. Mais en ce début d'année il a dû reprendre un traitement et demain il retourne voir sa psy. C'est très déroutant pour moi car j'y ai vraiment cru.
Je l'aime et je veux qu'on soit heureux ensemble. Mais sa dépression bouffe notre vie. Il n'arrive pas à travailler et notre situation devient très dure à assumer seule.
Je sais qu'il culpabilise beaucoup de tout ça. J'ai l'impression qu'on est embarqué dans un cercle vicieux et je ne sais plus comment on peut s'en sortir.
Boire sa souffrance...c'est exactement ce qui tue dans une dépression. On est terriblement attiré dans le gouffre de l'autre, un je ne sais pas qui détruit tout ce qui passe de près ou de loin du malade....
Tu as raison à ne pas vouloir sombrer avec lui, boumboline...je pense que ce forum t'aidera ptet à prendre la bonne distance, tout en continuant à te préoccuper pour lui.
Puis, tu y trouveras d'autres personnes dans ton cas, tu as aussi besoin de soutien que ton ami.
Courage et amitiés,
Diana
Tu as raison à ne pas vouloir sombrer avec lui, boumboline...je pense que ce forum t'aidera ptet à prendre la bonne distance, tout en continuant à te préoccuper pour lui.
Puis, tu y trouveras d'autres personnes dans ton cas, tu as aussi besoin de soutien que ton ami.
Courage et amitiés,
Diana
- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
Boumboline,
Comme je te comprends ...
C'est pour moi très difficile aussi de vivre les rechute de mon compagnon. Il a d'ailleurs rechuté avant hier, et je me suis sentie tellement désemparée quand il m'a dit sa souffrance.
On la ressent chaque fois comme un coup de poignard en plein coeur ...
Courage Boumboline.
Comme je te comprends ...
C'est pour moi très difficile aussi de vivre les rechute de mon compagnon. Il a d'ailleurs rechuté avant hier, et je me suis sentie tellement désemparée quand il m'a dit sa souffrance.
On la ressent chaque fois comme un coup de poignard en plein coeur ...
Courage Boumboline.
- boumboline
- Messages : 4
- Enregistré le : mercredi 24 janvier 2007 17:43
- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
- boumboline
- Messages : 4
- Enregistré le : mercredi 24 janvier 2007 17:43
Mon copain est passé par ce stade là aussi. Il a tout fait pour que je prenne la fuite. Jusqu'à me tromper... Nous avons vécu des moments très très difficiles.
Les premières années de notre relation ont été très tumultueuses. On a au moins dépassé ce stade. Au fil des crises nous avons compris beaucoup de choses tout les deux et maintenant il se raccroche à moi comme il dit.
Je crois que les choses ont commencé à s'améliorer quand j'ai pris conscience qu'il fallait que je me protège. J'ai arrêté de faire beaucoup d'erreurs et de ce fait il a pris conscience de beaucoup de choses. Je lui ai fait comprendre que même si je comprenai que son comportement n'était pas volontaire, je n'acceptai pas qu'on me fasse souffrir à ce point. Surtout alors que j'utilisai toute ma force pour essayer de l'aider.
Je pense qu'il ne faut pas tout accepter... J'ai toujours été très franche avec lui et il m'en remercie je crois.
Courage à toi aussi je comprends ta situation. Si tu es sûr de tes sentiments pour lui tiens bon il ouvrira les yeux.
Pour moi à chaque fois qu'on s'est séparé je ne pouvais pas vivre sans lui, il me manquait une partie de moi même si il m'avait fait souffrir comme jamais j'avais souffert.
C'est ce qu'on appelle l'amour...
Les premières années de notre relation ont été très tumultueuses. On a au moins dépassé ce stade. Au fil des crises nous avons compris beaucoup de choses tout les deux et maintenant il se raccroche à moi comme il dit.
Je crois que les choses ont commencé à s'améliorer quand j'ai pris conscience qu'il fallait que je me protège. J'ai arrêté de faire beaucoup d'erreurs et de ce fait il a pris conscience de beaucoup de choses. Je lui ai fait comprendre que même si je comprenai que son comportement n'était pas volontaire, je n'acceptai pas qu'on me fasse souffrir à ce point. Surtout alors que j'utilisai toute ma force pour essayer de l'aider.
Je pense qu'il ne faut pas tout accepter... J'ai toujours été très franche avec lui et il m'en remercie je crois.
Courage à toi aussi je comprends ta situation. Si tu es sûr de tes sentiments pour lui tiens bon il ouvrira les yeux.
Pour moi à chaque fois qu'on s'est séparé je ne pouvais pas vivre sans lui, il me manquait une partie de moi même si il m'avait fait souffrir comme jamais j'avais souffert.
C'est ce qu'on appelle l'amour...
- Arya
- Membre d'honneur
- Messages : 548
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
Merci Boumboline,
J'espère que tu dis vrai ...
Je vais essayer d'être encore plus franche que je ne le suis déjà avec lui, cela nusaidera peut-être. J'ai moi aussi des fois des problèmes de communication et j'ai du mal à m'ouvrir.
Mais j'ai peur d'être trop directe, ou trop brutale avec lui. Je ne veux pas l'ettouffer.
J'espère que tu dis vrai ...
Je vais essayer d'être encore plus franche que je ne le suis déjà avec lui, cela nusaidera peut-être. J'ai moi aussi des fois des problèmes de communication et j'ai du mal à m'ouvrir.
Mais j'ai peur d'être trop directe, ou trop brutale avec lui. Je ne veux pas l'ettouffer.
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 5748
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Ils ont bien de la chance de vous avoir vos compagnons même si vous avez l'impression qu'ils ne s'en rendent pas compte.
Le déprimé n'a peut-être pas toujours besoin d'un long discours. Simplement, le prendre dans ses bras, le serrer très fort, peut représenter aussi une forme d'aide qu'il saura apprécier.
Vous les aimez, donc je vous fais confiance, vous saurez comment faire.
Le déprimé n'a peut-être pas toujours besoin d'un long discours. Simplement, le prendre dans ses bras, le serrer très fort, peut représenter aussi une forme d'aide qu'il saura apprécier.
Vous les aimez, donc je vous fais confiance, vous saurez comment faire.
- kadine63
- Messages : 16
- Enregistré le : jeudi 01 mars 2007 14:56
Je suis très touchée par vos situations...vous racontez un peu mon histoire me ferai du bien...mon amoureux vit une situation délicate (perte d'emploi depuis + de 2 mois). Il a déjà eu des "crises" de dépression mais là, c'est de pire en pire. Un jour le moral revient et le lendemain, il me reproche tt et rien puis le surlendemain, me remercie d'être avec lui...il n'est pas soigné, pense parfois pouvoir se relever puis s'effondre. C'est un homme sensible, très intelligent qui connait le sentiment de "décalage" par rapport aux autres depuis très lgtps. Que faire ? je ne sais plus...j'ai l'impression d'être Gaston La Gaffe, de l'enfoncer encore plus...ce qu'il dit dans ces moments de crise et pourtant....il se couche à l'heure ou je me réveille, est calin puis distant, se rebelle et devient tt fragile. Et moi, je commence à me fragiliser.
-
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