Comment se comporter face à son ami dépressif ?

[ange_blanc]

Bonjour,

C'est avec beaucoup de réflexion que j'écris ce message. Il m'a fallut un bout de temps avant de me lancer mais face à la détresse, je ne peux que demander conseils.

Je vous raconte brièvement mon histoire. Je suis en couple depuis plusieurs années avec mon ami. Depuis quelques mois il sombre dans une dépression diagnostiquée. Au début il ne s'agissait que de simples crises d'angoisses, d'agressivité. Mais depuis quelques semaines c'est un quotidien que je ne comprend pas: mon ami dort toute la journée, étant au chômage, il s'affale sur le canapé, se met en boule et dort. en bref ses activités repose sur les besoins quotidiens comme manger, faire sa toilette et dormir. Nous ne vivons pas ensemble mais il "squatte" toute la journée chez moi, dort sur mon canapé et justifie son geste par le fait qu'il ne peut pas être seul.

Mon problème est que je ne peux plus supporter cela. Au début de sa maladie j'étais très empathique et faisait tout et n'importe quoi pour le faire bouger, le faire sourire et lui changer les idées. Malgré mes tentatives diverses et variées, je ne suis arrivée qu'à le faire sourire de temps en temps. A présent j'ai l'impression d'avoir en face de moi une coquille vide qui m'empoisonne. je m'ennerve pour un rien et il m'arrive de penser à le quitter. Je cherche des personnes qui pourraient me dire que faire face à cela. Mon ami a un traitement depuis plusieurs mois, chaque semaine son psychiatre lui ajoute des doses supplémentaires ou des produits contre les effets secondaires. Je n'en peux plus.

Mon entourage me dit que je dois penser à moi, sortir, m'aérer la tête mais dès que je souhaite sortir j'ai droit à des phrases du genre "tu m'abandonne, tu va me quitter, tu va me tromper". Il n'a jamais été jaloux, mais à présent il me fait culpabiliser. A force de me dire des choses de ce genre je vais vraiment l'abandonner et le tromper.

Étant moi même en recherche d'emploi mon quotidien est extrêmement affecté par cette maladie. Je dois m'occuper de lui à chaque instant et cela commence à me rendre folle.

J'ai essayé d'être gentille, douce, compréhensive, à l'écoute, cela ne fait en rien progresser. J'ai essayer également une méthode un peu plus sévère, en lui disant de se bouger mais rien n'y fait.

Jour après jour, ma gentillesse se transforme en colère et deviens de plus en plus du mépris. Je ne ressent plus rien, quand il n'est pas là il ne me manque pas et il m'arrive de souhaiter la rupture. Je ne supporte plus de voir un légume déambuler chez moi et qui me laisse tout faire. Nous ne vivons pas ensemble mais reste toujours chez moi, je fais tout ce qui s'applique au quotidien, lorsque je lui offre quelque chose, on dirait qu'il en a rien à faire, il n'écoute pas ce que je lui dit.

Je me demande si son psychiatre est compétent, si l'internement ou la maison de repos serait une solution mais il ne le veux pas. Je passe mes journées en voiture afin de le voir le moins possible. Je boue à l'intérieur dès que je vois son corps nonchalant tenter de se déplacer. J'ai des images de violences qui me viennent à l'esprit. Cela va peut être vous paraitre choquant mais il me dégoute.

cela est-il normal? cela fait-il partis d'une étape chez les proches de personnes dépressives? Je suis vraiment perdue. Si vous aviez des conseils, ce serait avec plaisir de les recevoir.

en bref, j'ai l'impression de perdre patience et j'ai souvent envie de le mettre à la porte. je ne vois aucun changements, les médicaments ne changent rien, ils sont surtout là pour en faire un légume.

Je sais que ça peut paraitre lâche d'envisager la rupture mais le quotidien est un enfer et je ne s'exagère pas. j'aimerais avoir des témoignages de personne dans le même cas que moi et connaitre les éventuelles solutions. Jour après jour j'étouffe, je me sens esclave et soumise à une maladie infernale.


Merci pour votre écoute.

[Tyrosine]

Salut ange-blanc,

ça me fait bizarre, car quand tu décris ton ami, j'ai l'impression que c'est Moi, un légume et c'est un enfer que d'être un légume.Je suis passé de la position debout de 70% à 40% depuis mes traitements ( AD+Anxios+Neuro ), j'ai vécu longtemps avec 1/2 AD mais là je suis rentré dans une spirale infernale.
Comment était t' il avant ses traitements ? était t' il un légume ? s'il ne l'était pas, alors son psychiatre est tout sauf compétent, surtout quand tu dis qu'il lui rajoute des médocs pour contrer les effets secondaires , c'est hallucinant.
Les AD ne doivent pas nous rendre des légumes ! si c'est le cas , il faut changer de molécules mai surtout il faut changer de psy d'urgence !
Pour ma part j'en ai jamais trouvé de bons, mais certains sur le forum sont bien entouré.
Ce n'est pas mon cas, et comme tu as pu le sentir j'ai une dent contre les psychiatres, ce sont une majorité des charlots ! généralement il faut en faire plusieurs pour en trouver un pas trop mauvais.
Si ton ami est au chômage ( comme moi ) , tu l'amène à l'Hôpital Psy, pas pour être hospitalisé mais pour suivre une psychothérapie ( avec un psychologue ), c'est gratuit mais l'attente peut être longue, et pas avec un dingue des médocs.
Après pour te répondre sur le rapport couple avec un dépressif, je laisse répondre les personnes qui connaissent le sujet.
Bon courage.

[Nemesis]

Pour ma part, c'est la maladie qui me rend légume : pas les médicaments (ou très peu).
Quant aux phrases qu'il te dit quand tu veux sortir, je ne pense pas qu'elles soient dites pour te culpabiliser. Ça ressemble plus à de la détresse.

Moi aussi, j'ai peur de perdre mon compagnon à cause de ma dépression et je lui dit souvent que j'ai peur qu'il me trompe, que je préfèrerais qu'il me quitte, que j'ai l'impression de le forcer, etc...

Mais je comprend que ça ne doit pas être évident à vivre 24h/24.

Peut-être que s'il restait un peu plus souvent chez lui, avec un soutien psy plus régulier ?

[claudine]

Bonsoir ange_blanc,

J'imagine sans peine combien ton quotidien est devenu invivable. Il est, en effet, très difficile de vivre avec un conjoint qui souffre de dépression et tu n'as pas à culpabiliser d'envisager une rupture

Tu dois aussi penser à toi et tout faire pour ne pas sombrer avec lui
Penses-tu avoir encore des sentiments pour lui ?

[ange_blanc]

bonjour à tous,

Merci pour vos message. je me rend compte que je ne suis pas seule et que certains d'entre vous ressente le même état que mon ami.

Mon ami n'a jamais été vraiment bien. enfance malheureuse etc... mais arrivais à gérer ça. maintenant avec les medocs c'est invivable.

Je n'ai pu répondre à vos messages plus tôt car j'étais parti voir ma famille pour faire le point. à mon retour, je me suis dit que je lui laisserais une chance mais le quotidien est le même. il squatte chez moi, dors jusqu'à pas d'heure, je dois l'attendre pour faire des choses sinon cela fait du bruit et il me crie dessus.

je pense que je vais entamer une procédure de séparation en douceur. je ne suis pas capable de gérer cela. je pensais que quelques jours de vacances allaient m'aider mais dès que je suis rentré j'avais envie de repartir.
Rien n'a changé ...

je ne peux pas parler de ses rapports avec son psy sinon c'est la crise: hurlements, mots agressifs, des "occupe toi de tes oignons". je pense que les médocs sont trop forts mais je ne peux pas m'exprimer sans agressivité. c'est d'ailleurs la seule chose qui le rend agressif.

et si je le quitte, pensez vous qu'il va tenter de se suicider? c'est de cela dont j'ai peur. dois-je attendre qu'il aille mieux? c'est très lâche, mais je n'arrive plus à penser, à respirer, j'angoisse, quand il est avec moi. je pense que la maladie déteint sur moi... je ne le souhaite pas.

certains d'entre vous et beaucoup de mes amis me disent de prendre soin de moi. c'est que je tente de faire, mais dès que je rentre chez moi, les couleurs que j'avais dans la tête deviennent noirs, dès que je vois son visage...

j'aimerais qu'il fasse un séjour avec des pros mais il ne veut pas...pourtant je suis persuadé que c'est la solution.

merci à vous.

[claudine]

Bonsoir ange_blanc,

C'est une décision très personnelle que tu dois prendre et il est très difficile de te donner le bon conseil. Toutefois, étant donné la manière dont tu nous décris, ce que tu vis, tu ne peux pas passer ta vie à te sacrifier et je crois que tu dois penser à toi

[Tyrosine]

Salut Ange_blanc,

Tu ne peux pas pas aller voir son médecin ( celui qui lui prescrit ses médocs ) ? tu pourras peut-être lui expliquer la situation, il aua peut être de bons conseils?

[ange_blanc]

Bonjour,

J'ai déjà eu son psy au téléphone. Il m'a parlé (c'est rare venant de leur part) de la dépression etc.... rien ne change .... j'ai l'impression que ça empire.

[claudine]

j'aimerais qu'il fasse un séjour avec des pros mais il ne veut pas...pourtant je suis persuadé que c'est la solution.

.

Bonsoir ange_blanc,

As-tu parlé à son psy d'une éventuelle hospitalisation ?

Courage

[ichigotagada]

Bonsoir Ange blanc; Je viens de découvrir ton post à l'instant.
C'est étrange: je pense que toute personne ici s'identifie plus ou moins à ton compagnon et en même temps je crois que nous sommes les mieux placés pour savoir combien nous pouvons être durs à vivre par moments pour nos conjoints.
Ton compagnon doit être en grande détresse , cependant il n'est aussi pas bon pour toi que tu ais l'impression que son mal être déteint sur ton moral. Je me doute qu'il n'est éthiquement pas facile de se dire que l'on doit quitter quelqu'un qui va mal car on ne supporte plus son état mais si tu ne retrouves plus en lui l'homme que tu as aimé et que tu as une vie à construire il est vrai qu'il faut avant tout penser à toi. Ceci est d'ailleurs également une chose valable pour tout dépressif: penser à soi.
Je suis aussi un peu "légume" parfois, la faute à la douleur morale et un peu au traitement.
Pour la question du suicide, je pense qu'on ne peut pas mentir, personne ne peut savoir comment ton compagnon va réagir mais il est également possible qu'il sente que tu n'en peut plus. Certain d'entre nous (dont moi) on souvent poussé leur conjoint à partir en adoptant une attitude néfaste afin d'épargner à la personne qu'ils aimait leur compagnie.
Même si la présence d'un être aimé aide grandement, un dépressif reste le seul à pouvoir se sortir de sa souffrance et je pense que tu l'as bien compris.
Une rupture en douceur est sûrement bonne mais sois tout de même ferme pour que ton compagnon ne s'accroche pas à de faux espoirs et ne s'en sente que plus mal. Dis lui que tu restes présente si il a besoin de parler mais que tu as aussi besoin pour toi et ton bien être de te retrouver.
Il n'y a pas pire solitude que celle que l'on partage parait il, et je pense que tu dois faire comprendre cela à ton conjoint , malgré la difficulté de la chose.
N'hésites pas à nous faire part de l'évolution de la situation et à demander conseil en cas de besoin.

[ange_blanc]

Bonjour,

Cela fait un bout de temps que je ne suis pas venue sur le forum. Certains d'entre vous m'ont demandé d'exposer l'évolution: rien n'a changé.

Mon ami, qui pour moi devient de plus en plus un étranger, dort toujours aussi tard, il m'empêche de vivre et devient violent. Il squatte chez moi, un T1bis et je ne peux faire ma vie tranquille.

comme je suis sans emploi, je passe mes journées à chercher, faire des candidatures alors que j'ai quelqu'un qui dort jusqu'à pas d'heures et qui gueule dès que je fais du bruit. Je tiens à rappeler que je suis chez moi, qu'il a son chez lui ... la célèbre phrase " mais je suis malade", j'en ai ras le bol. Je déprime moi aussi, je pense à me suicider, je suis à bout, réellement. Moi qui ne suis pas croyante, je me suis surprise à aller à l'église pour prier.

Mes sentiments ? je doute qu'il en reste ... pourquoi rester? parce qu'il ne veut pas partir. et il y a quelques temps je lui ai dit calmement que mes sentiments changeaient. le résultat est que je me suis faite frapper.

les médocs changent tout le temps et rien ne fonctionne.

malheureusement j'ai peur que cela finisse par un drame...

Que dois-je faire? appeler la police?

Certaines personnes qui pensent au suicide demandent finalement de l'aide, un soutien. Moi dès que je me lève je réfléchis à ma mort. Normalement c'est mon ami qui va mal mais là je sombre aussi. Je ne vais réellement pas bien, finalement ce que je redoutais est arrivé: j'avais peur d'être touché par cette maladie, je crois bien que je le suis aussi ...

[Archaos]

Bonjour ange_blanc ,

Le comportement de ton ami montre que son traitement ne lui convient pas du tout
Un des symptômes de la dépression peut en effet être l'agressivité du à une sensibilisé exacerbée

Pour certains, la déprime est en quelque sorte un “style”, une façon d’être . Ce sont des personnes typiquement insatisfaites qui se plaignent de leur sort mais qui ne font rien de tangible pour prendre réellement en charge leur satisfaction. Qui plus est, elles reçoivent difficilement ce qu’elles disent désirer lorsque cela leur est offert (en particulier l’amour, l’affection, la reconnaissance).

L’état dépressif, chez elles, est révélateur d’un manque affectif durable. Mais leur agressivité n’est pas au service de leurs besoins. Elle est camouflée et exprimée de façon tortueuse: hostilité, blâmes à répétition, demandes pressantes, reproches (à l’entourage ou à la société) de ne pas leur donner ce dont elles ont besoin... Elle est aussi retournée contre elles-mêmes sous forme de dépréciation et de culpabilité. Cette auto-agression renforcent nécessairement leur dépression en ajoutant à l’affaissement.

source : redpsy.com

[teryy]

bonjour je suis la compagne de teryy je viens de lire ton histoire est dans certains passage je vois les effets que fait cette maladie sur mon homme mais c'est vrai j'ai un fort caractère et je baisse pas les bras car je vois qu'il fait des efforts mais c'est vrai j'avoue ke souvent c'est dur d'entendre ta quelqu'un d'autre tu m'aimes plus pourtant c'est le contraire sinon je serais deja partie je me baisse jamais les bras même si des fois c'est dur moralement pour moi n'est pas de méprie pour lui il n'est pas responsable ton amour sera plus fort et vous vous en sortirez courage

[sophiehappy]

Bjr à tous.
Je vous écris aujourd'hui parce que j'ai fais la connaissance il y a un peu plus d'un an, d'un garçon qui est en dépression. J'ai beaucoup d'affinités avec lui. Sa dépression est liée à une ancienne rupture (avec grosse phase de déni et une attitude "parasite" de son ex). Il ne me l'a annoncé tardivement (la maladie)... Pendant plusieurs mois, on ne s'est pas vus (lui, par rapport à sa difficulté à sortir la tête de l'eau; moi, pour une toute autre raison). Malgré ses problèmes et la distance, il a toujours été là pour moi. Il a pris de l'intérêt pour moi, ma vie, et m'a soutenu lorsque j'ai eu quelques difficultés. On a des discussions intéressantes sur toutes sortes de sujets. Je sais qu'il tient à moi, et réciproquement. On s'est vus récemment. C'était troublant parce qu'il avait l'air vraiment heureux d'être là avec moi. Il était souriant, me regardait longuement, me parlait beaucoup. C'était sincère. Et puis, il y a eu des moments où malgré tout, il se renfermait. Il était plongé dans ses pensées... se taisait. On marchait...et parfois, j'avais l'impression qu'il ne savait même pas où il allait.
Ca me fait de la peine, et dans le même temps, c'est pas facile pour moi de supporter tout ça. Apparemment, je lui apporte quelque chose. Lui, pense que sa guérison sera longue. Je me dis qu'il a déjà fait un joli parcours (plusieurs déclics récemment... Il a eu un accès d'optimisme y a un mois, avant de replonger dernièrement) et que son état peut s'améliorer plus vite qu'il ne le croit. Jspr en tous cas. En tous cas, j'ai bien conscience que c'est en lui même qu'il doit trouver la ressource pour aller mieux.
Je n'ai pas indiqué si c'est amical ou sentimental... parce que moi mm, je ne sais pas ce qu'il en est. Je prends garde à avoir une certaine distance émotionnelle (conjuguée à la distance physique), mais c'est difficile.
Est ce que je peux l'aider à aller mieux? Comment l'aider à aller mieux? Est ce que je dois rester dans cette logique de raréfier nos RDV ou est ce qu'il faut le voir plus souvent?
Enfin! Tout conseil, suggestion, encouragement sont les bienvenus.
Bon courage à tous !
Sophie

[Avatar]

C'est très délicat de te répondre, parce que c'est très personnel.
Je te donne donc simplement mon ressenti et rien d'autre.

Si toi, en ton for intérieur tu te sens d'être à ses côtés, je pense que tu ne peux être que bénéfique pour lui. Mais sois prudente et reste quand même "loin" en ne prenant pas trop ses soucis à cœur, afin de ne PAS être "entraînée" dans sa dépression.
Il a beaucoup de chance de t'avoir en tout cas.

[sophiehappy]

Merci. Je pense que ta position est la plus prudente. J'avais besoin de lire ça. Thanks again!

[sophiehappy]

En fait, j'ai craqué. Ce garçon alterne des phases de silences qui peuvent aller de 3 semaines à 4 mois... J'ai été philosophe les fois précédentes. Je me suis efforcée de ne pas prendre cela pour moi. J'ai compris qu'il fallait laisser son ego de côté. Que la maladie est plus forte... à court terme. Mais là, c'était la fois de trop. Je lui ai fais savoir par écrit que je prenais mes distances, que ça devenait trop dur. Je lui ai demandé de revenir vers moi quand il saura pouvoir adopter un bon comportement ...sur le long terme. J'ai fais beaucoup pour l'aider, pour qu'il aille mieux. Aujourd'hui je suis partagée entre la compassion et la colère contre lui car il m'a dissimulé longuement son état, plus de 8 mois (il me parlait de fatigue etc). Je trouve ce garçon exceptionnel, j'y tiens beaucoup mais si j'avais su dès le début dans quoi je me lançais, j'aurai mis le large car c'est difficile à vivre.

Est ce que vous pensez que j'ai eu tort? qu'il l'a mal pris?
Il nest pas question de le laisser tomber: j'y tiens beaucoup trop. Simplmt le fait d'être ds l'expectative, de lui envoyer des msg sans réponse, lorsque tt va mal, est difficile pour moi. J'avais besoin aussi qu'il comprenne que j'ai moi aussi ma sensibilité. Enfin!

[ArianeB]

Bonsoir

Aujourd'hui je suis partagée entre la compassion et la colère contre lui car il m'a dissimulé longuement son état, plus de 8 mois (il me parlait de fatigue etc).

Pour le comprendre un peu mieux : viewtopic.php?t=5581

[sophiehappy]

Merci. Je ne sais pas s'il a eu honte ou s'il ignorait tt simplmt la gravité de son état. Il me parle aisément de son mal être. Je sais qu'il ressent de la culpabilité vav de ses proches et de moi. : (

[sophiehappy]

Après 2 mois et demi de silence, ponctués par une nouvelle prise de contact (je lui ai dis succinctement que "je ne le laisse pas tomber"/ pas de réponse), j'ai de nouveau craqué. Face à son mutisme, je lui ai fais savoir que je ne pouvais pas lire dans ses pensées, que son silence me fait mal, que par csqt je préfère lui dire adieu ms qu'il m'a apporté bcp et que c'est quelqu'un d'extraordinaire (sans agressivité).
C'est un geste désespéré que j'ai eu. Je souffre de ne pas connaître son état de santé actuel (TS pt être qui sait?) ainsi que la cause de silence: la colère envers moi (je me suis fâché contre lui, alors qu'il allait mal;je me suis braquée sur des conseils surinterprétés en critiques ds un ctxt ou je me sentais frustrée de ne pas réussir à avr un échg simple ac lui; j'ai honte ms je lui ai dis que j'étais désolée par la suite/ pas de réponse), la culpabilité (il perçoit que je souffre de la situation et à du mal à l'accepter), ou simplement l'impossibilité de faire autrement.
Au fond, je ne souhaite pas couper les ponts. J'ai agis ainsi parce que rester dans l'expectative/ ne pas savoir sur quel pied danser ac lui me blesse énormément... Je ne demande qu'à le soutenir en sortant, le divertissant, en parlant de tt et rien cm on avait pris l'habitude de le faire. Ms je n'en pouvais plus.
Déjà je me sens coupable. Je culpabilise à mort. Je sais qu'il est bien entouré ms j'ai le sentiment de l'avoir abandonné. Je me sens trop mal. Je ne sais pas quoi faire.
Est ce que j'ai mal agis? Que faire?