Relativisez après coup
On a raté ? Ce n'est pas la fin du monde ! Après avoir essuyé un échec, on a tendance à se dévaloriser, à perdre confiance en soi. Et à penser : "Je suis nul, je n'ai pas réussi", puis à douter de soi. Mais on oublie que de nombreuses personnes ont eu un parcours semé d'embûches avant de connaître la réussite. Soyez indulgent envers vous-même. Et rappelez-vous : ceux qui n'échouent pas sont ceux qui ne tentent jamais rien. N'hésitez pas à vous encourager, comme vous le feriez avec un ami. Dites-vous que votre échec n'est qu'un petit contretemps sur la route de succès.
Tirez parti de vos erreurs
Encore une réponse négative après un entretien d'embauche ? Demandez-vous pourquoi. Vous pouvez rédiger une liste des raisons de votre échec et les analyser. Vous vous apercevrez peut-être que vous ne savez pas mettre vos qualités en avant. Ou que vous êtes mal préparée, que vous paniquez... La meilleure façon d'apprendre de ses erreurs est de les repérer pour ne pas les répéter et de modifier certaines habitudes, certains comportements. Comme dit le proverbe : "À quelque chose malheur est bon." Garder cette idée à l'esprit permet de mieux affronter ses erreurs et de se donner plus de chances pour la suite.
Analyser aussi votre perception : avez-vous vraiment échoué ? Un choix a été fait. La personne choisie avait peut-être une qualité supplémentaire, ou a su mieux la mettre en valeur, ou avait plus d'expérience. Mais de toute façon, ne perdez pas de vu qu'un choix est subjectif. Le recruteur a pu tout simplement avoir plus de feeling avec la personne choisie, un autre aurait plus accroché avec vous... Et puis n'oubliez pas : ne pas avoir eu ce poste vous permettra peut-être d'en trouver un meilleur.
Révisez vos objectifs
Parfois, si on échoue, c'est aussi parce qu'on s'est fixé des objectifs inaccessibles. Dites-vous que vous avez visé trop haut et donnez-vous un but raisonnable, à plus court terme. Il sera plus facile à atteindre et vous en tirerez satisfaction. L'été dernier, vous avez organisé les vacances à l'étranger de toute la famille et vous n'avez pas pu contenter tout le monde ? La prochaine fois, proposez un week-end en France en comité plus restreint. Plus simple à planifier, il sera également un bon moyen de positiver ! Et félicitez-vous aussi d'avoir eu le courage de proposer et d'organiser quelque chose pour les autres.
Source (un peu complétée par moi) : Top santé
--edit--
Un très joli conte chinois à ce sujet
Un paysan Chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait un cheval blanc merveilleux. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait :
— Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal, pour moi, c’est un ami, je ne peux pas le vendre.
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent leur opinion :
— Il était prévisible qu’on te volerait ton cheval. Pourquoi ne l’as-tu pas vendu ?
Le paysan se montra plus dubitatif :
— N’exagérons rien, dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un bonheur ou un malheur ?
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit.
Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était tout simplement sauvé et présentement ramenait une douzaine de chevaux sauvages avec lui. Les villageois s’attroupèrent de nouveau.
— Tu avais raison, ce n’était pas un malheur mais une bénédiction
— Je n’irai pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ?
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze chevaux était indubitablement un cadeau du ciel. Qui pouvait le nier ?
Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
— Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre.
— Voyons rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir.
Quelques temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du pays furent enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.
— Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer.
— Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c’est bien ou mal.
...
Un événement n'est jamais un bien ou un mal en lui même. Un choix n'est jamais bon ou mauvais, c'est juste un choix.
Ils sont simplement ce que nous en faisons ensuite !
3 conseils pour positiver après un échec
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- neige-74
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- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 5872
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
3 conseils pour positiver après un échec
Merci neige-74 pour ton message plein de sagesse !
J'appliquais déjà ces conseils avec succès !
J'appliquais déjà ces conseils avec succès !
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