Comment sauver mon couple que la dépression menace ?

[Chiche]

Bonsoir,

c'est le coeur serré que je reviens sur le forum ce soir.
mon couple va mal.
dire qu'il n'y a pas si longtemps j'étais là à dire que j'allais mieux et que c'était le grand amour...

c'est vrai que dans l'ensemble je vais mieux.
beaucoup de choses ont évolué positivement dans ma vie.
en + je viens de commencer une "vraie" psychothérapie (les psys que j'avais vus avant étaient + là pour gérer l'urgence du traumatisme lié à ma relation avec un homme psychologiquement très violent), et cette thérapie me donne beaucoup d'espoir (en 2 séances j'ai déjà l'impression d'avoir "grandi" un peu).

c'est vrai qu'on s'aime.

mais mon homme est au bout du rouleau. il dit qu'il a voulu tout faire pour me rendre heureuse mais qu'il ne se fait plus confiance pour ça.
on dirait que je l'ai laissé s'épuiser à m'aider, et que je n'ai rien vu venir.

j'avoue qu'à chaque fois que je sentais que quelque chose n'allait pas, je me décourageais vite face à son "mutisme". n'arrivant ni à le comprendre ni à le réconforter, je me remettais en question, je pleurais en me demandant ce que j'avais fait, quel était mon problème... sans mettre le doigt sur ce malaise dont il me parle aujourd'hui. je ne comprenais pas qu'il souffrait à ce point, et qu'il allait mal lui aussi. pour couronner le tout, + j'allais mal et + je cherchais son regard, sa présence, n'arrivant pas à rester seule concentrée sur quelque chose, je voulais toujours plus être avec lui. or, lorsqu'il va mal, il ressent le besoin de s'isoler, de s'éloigner... comment pourrait-on concilier ces modes de fonctionnement ??

peut-être aussi que je l'ai laissé s'épuiser parce que notre vie sexuelle est pour moi source de beaucoup d'insatisfactions, et de larmes. son "je ne me fais pas confiance pour te rendre heureuse" en dit long quand j'y pense sous cet angle. et c'est odieux mais je crois qu'une partie de moi considérait qu'il me "devait bien ça", de se mettre en 4 pour moi, pour compenser. d'ailleurs c'est sans doute aussi ce qu'il a fait, inconsciemment : compenser en essayant de prendre en charge toutes mes (autres) peines.

il m'a dit qu'il avait fait une dépression il y a quelques années (il ne m'en avait jamais parlé avant ), et qu'il se sent à nouveau au bord du gouffre. je ne sais pas comment l'aider. le pire est qu'il n'est pas sûr d'en avoir envie. il dit même que c'est "trop tard". ensuite, il vient me dire qu'il n'est "pas prêt à abandonner", mais je ne sais pas s'il le dit pour me faire plaisir ou s'il y croit vraiment.

je lui dis que je suis confiante, qu'on peut y arriver, mais au fond je doute aussi. je ne suis plus sûre de vouloir mettre toute cette énergie là-dedans. à un moment j'y crois, à un autre je suis désespérée, sur le point d'abandonner. alors qu'on s'aime... pffff

je nage en pleine confusion, je me pose un tas de questions : est-ce que je me suis menti pendant tout ce temps, est-ce que j'ai voulu croire que cette relation marchait parce que j'avais tellement besoin de ne pas être seule, et tellement besoin du confort que trouvais avec lui pour me reconstruire, tout doucement ? est-ce qu'au fond je l'aime assez, est-ce que je n'étais pas juste amoureuse de cet amour immense qu'il montrait pour moi ? je ne sais même plus.

j'ai l'impression d'être revenue à l'époque de notre rupture, il y a 2 ans, au bout d'1 an de relation. il avait lancé la décision pour d'autres raisons, mais je faisais ce constat : on s'aimait mais on ne parvenait pas à être heureux ensemble. je refais le même constat aujourd'hui.

alors... est-ce que ce que nous avons construit a encore un sens ? il me dit qu'il ne le ressent plus. à vrai dire je n'ai jamais su si tout ça avait du sens, je me disais juste qu'on s'aimait et qu'on se sentait plutôt bien ensemble, ce qui me donnait envie de tenter l'expérience de la vie à 2 avec lui. résultat : on vit ensemble depuis seulement quelques mois et nous voilà au bord de la rupture. quel gâchis.

je me suis sortie de ma mauvaise période (dépression + chômage, rmi...) mais à quel prix ? je ne peux pas vivre avec cette idée de l'avoir entraîné vers le fond. je ne sais plus quoi faire, quoi penser. je l'aime mais je me demande si je ne ferais pas mieux de faire ma valise maintenant, avant qu'on finisse de s'autodétruire... est-ce que ça vaut le coup de s'acharner, de se convaincre qu'on va y arriver, s'en sortir, être heureux, ensemble ?

surtout : est-ce qu'on peut avoir suffisamment de forces pour s'occuper de soi et de son couple en même temps, quand on se sent déjà au bord du gouffre ?

je sais que personne ne peut décider à ma place, j'ai juste tellement besoin de me confier
merci de me lire

[decibella]

Avez-vous pensé à voir un thérapeute de couple?

[Cardinal]

Bonsoir chiche,

vous aviez le projet de vivre ensemble et maintenant c'est fait, il vous faudrait peut être de nouveau projet (même simple) ?

[Chiche]

Bonsoir Decibella et Cardinale,

merci beaucoup pour vos réponses.

J'ai bien pensé à la thérapie de couple et je lui en ai parlé, il n'a pas dit non mais s'est montré dubitatif.
Peut-être devrais-je effectivement revenir à la charge à ce sujet...

Récemment nous avions notre projet de vacances, mais maintenant elles sont passées, je ne sais pas trop quoi trouver d'autre.
Côté "gros projets" ce n'est pas le moment - par exemple, ce n'est vraiment pas le moment d'envisager un bébé
Je lui parle de petits trucs comme finir d'aménager notre appart mais on n'avance pas, panne de moteur...

En fait je n'ose pas remettre le sujet "notre relation va mal" sur le tapis de peur de le braquer et que tout explose réellement. Alors on reste chacun dans une pièce devant notre écran en attendant que la soirée passe...

[Cardinal]

sais tu quel sont les raisons de la souffrance de ton ami ?

[Chiche]

il dit qu'il ne sait pas lui-même.

père absent à qui il ne parlait plus pendant des années lorsque celui-ci est décédé. il dit que le décès de son père l'a fait sortir de sa première dépression. et là il a l'impression d'y retomber. peut-être est-ce aussi un peu lié à mes soucis de famille, car la santé de mon père se dégrade, il a failli mourir il y a peu, et maintenant je vais le voir régulièrement (il habite à 4h de train). ça fait remonter plein de souvenirs à mon ami, un soir il s'est effondré en disant que son père à lui était mort tout seul, sans personne autour de lui. il s'en veut de ne pas avoir su lui pardonner avant.

je pense aussi que notre problème sexuel (désolée de revenir là-dessus) l'affecte + qu'il ne veut bien se l'avouer. il dit que la sexualité cristallise un problème de fond, ce avec quoi je suis d'accord, mais je dis aussi que ce problème a un impact terrible sur l'image qu'il a de lui, sur nous, sur notre relation. peut-être qu'au fond il vaut mieux que je m'en aille et qu'il rencontre quelqu'un qui ne lui rappellera plus ce problème, parce qu'elle l'ignorera, parce qu'elle ne sera pas fatiguée d'avoir vécu 3 ans dans cette situation (éjaculation précoce). pourtant je garde énormément de choses pour moi, pour ne pas le blesser, pour qu'il garde confiance en sa capacité de surmonter ce problème... mais il doit bien sentir que je ne suis pas si satisfaite que ça. peut-être que je le rend vraiment malheureux à vouloir avec lui quelque chose qu'il ne parvient pas à trouver... et je me rends malheureuse par la même occasion

[Cardinal]

il a vu un spécialiste pour ce problème ?

[Chiche]

oui, une psy spécialisée.
s'il n'avait pas vu de spécialiste je n'aurais pas dit oui lorsqu'il m'a demandé qu'on se remette ensemble après notre première rupture (qui était de son initiative, bien que je ressentais le besoin d'une pause... pffffiou c'est compliqué ^^).

maintenant ça fait + de 2 ans qu'il continue une thérapie "classique" avec cette psy. je ne suis même pas sûre qu'il parle encore de sexualité avec elle. il y a eu de vrais progrès, ça allait vraiment de mieux en mieux. malheureusement la 1ère fois qu'on a fait l'amour dans notre nouvel appart le problème était à nouveau là, et j'ai craqué, je lui ai dit ce que ça me faisait, ce que je ressentais. depuis c'est assez catastrophique, il dit qu'il a peur de ma réaction, que ce que je lui ai dit ce jour-là le bloque. il y a de longues périodes où il ne me touche plus. d'ailleurs à force j'ai perdu l'envie aussi, je me sens comme bloquée aussi. de temps à autre j'essaie de relancer la machine, comme pendant les vacances, où on a eu de beaux moments. mais en rentrant à la maison, alors qu'avec l'entame de ma thérapie j'étais optimiste et tout, pleine d'envies, lui semble me fuir à nouveau. il a passé plusieurs soirs avec ses collègues à rentrer tard dans la nuit. et quand il est là, il préfère visiblement le contact de son PC

j'ai peur qu'il ait déjà abandonné dans sa tête
je ne sais pas quoi faire : le laisser "s'enfermer" dans ses activités, pour le laisser "respirer" pendant quelques temps ? ou bien continuer à vouloir explorer ce qui ne va pas ? je lui ai dit qu'on avait sans doute besoin de se concentrer sur ce qui va, mais j'ai du mal en fait... je n'y arriverai pas toute seule.

[decibella]

J'ai l'impression que tu nages en plein doute Chiche, je ne crois pas qu'il y ait une seule bonne solution, mais ce qui est sûr c'est que le choix te revient.
Tu penses ne pas y arriver seule, pourquoi pas lui reparler d'une thérapie de couple?
Il n'y a rien de mal à faire intervenir une personne extérieure et qualifiée pour essayer d'améliorer votre couple
Je te souhaite plein de courage Chiche

[Diana]

Salut, Chiche,

je me suis sortie de ma mauvaise période (dépression + chômage, rmi...) mais à quel prix ? je ne peux pas vivre avec cette idée de l'avoir entraîné vers le fond. je ne sais plus quoi faire, quoi penser.

J'ai vécu il y a moins d'un an le début de ta même situation (sans le problème sexuel, quoi que si, au début), et la même culpabilité de l'avoir entrainé vers le fond...

est-ce que je me suis menti pendant tout ce temps, est-ce que j'ai voulu croire que cette relation marchait parce que j'avais tellement besoin de ne pas être seule, et tellement besoin du confort que trouvais avec lui pour me reconstruire, tout doucement ? est-ce qu'au fond je l'aime assez, est-ce que je n'étais pas juste amoureuse de cet amour immense qu'il montrait pour moi ? je ne sais même plus.

Pareil, je me suis posée les mêmes questions au fil des mois.

j'ai l'impression d'être revenue à l'époque de notre rupture, il y a 2 ans, au bout d'1 an de relation.

Nous avons connus plusieurs "ruptures" et c'est vrai que je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser, de penser aux raisons de ces ruptures. Me dire qu'au fond il y avait "quelque chose" même "avant".

j'avoue qu'à chaque fois que je sentais que quelque chose n'allait pas, je me décourageais vite face à son "mutisme".

Dans mon cas, j'ai passé des mois et des mois depuis à essayer de le combattre, je ne pouvais pas me dire que ce mutisme arrivait au moment où j'en ai enfin tant à dire.

il m'a dit qu'il avait fait une dépression il y a quelques années (il ne m'en avait jamais parlé avant )

Mon mari aussi. Avant qu'on soit ensemble et ça avait d'ailleurs été une cause de rupture dans le passé, car je ne l'avais pas prise en tant que telle. Je me dis à présent, après un an de bataille, que ça ne peut être que ma dépression à l'avoir entraîné là. Il y avait bien quelque chose avant. Je pense que dans votre cas aussi.

est-ce qu'on peut avoir suffisamment de forces pour s'occuper de soi et de son couple en même temps, quand on se sent déjà au bord du gouffre ?

La question m'a épuisée pendant des mois. Des mois faits d'idées pour le remonter, de discussions (dans le bon sens) pour lui redonner de l'élan sans succès, pour essayer de détruire ses culpabilités, son sentiment d'être paumé, son impossibilité de ne pas laisser aller ce couple, des mois d'idées de week-ends, de soirées, pour lui donner le sens de ce couple...Et là je te dirais: non, tu ne le peux pas. Je ne peux pas m'occuper de lui à mon détriment. Ou on serait deux à sombrer. Et j'ai depuis quelque temps arrêté de le faire, beaucoup diminué en tout cas. Ca l'a déstabilisé, mais finalement je pense qu'il s'occupe bien plus de lui maintenant qu'avant.
Nous sommes pas sorties de cette maladie, ou en tout cas de son gouffre, pour s'occuper de quelqu'un. Et même si ma nature me pousserait à donner, je commence maintenant à reconnaître quand cela me met en danger, avec qui que ce soit.
Je ne sais que te conseiller. Il ne s'agit peut-être pas de le quitter. Pas tout de suite. Mais surtout de ne pas t'oublier au passage et de ne pas culpabiliser de tes propres besoins, pour t'occuper des siens. C'est très dur, j'y ai été confrontée à plusieurs reprises ces derniers mois et non seulement par rapport à lui, je pense qu'une part de ma dépression vient de ma manière même d'aimer d'ailleurs. Et là, chaque fois où mes besoins profonds sont mis en cause, je mets un arrêt. J'ai besoin d'être aimée, et le mal qui ronge l'autre ne doit pas me bouffer. Je peux le comprendre, ne pas lui en vouloir, mais pas faire "pour" lui, à sa place les gestes qu'il ne sait pas faire.

Et même si c'est lui aussi qui t'a sans doute sauvée, même si tu as de la reconnaissance au fond, t'oublier serait vous condamner les deux.

Dans mon cas, j'essaye de mettre dans mes jours plusieurs choses sur lesquelles me concentrer, le travail certes, les collègues surtout, ne pas tout miser sur mon couple, qui tiendra uniquement si lui aussi il y arrive. Et ça, je ne peux pas gérer à moi seule. Parfois je m'isole moi même, des instants à moi, pour ne pas me noyer dans ses attentes ou sa passivité (due par son état). Je me construis seule. Je me force à penser à moi, à mes plaisirs seule.

Je crois que quelque chose fait qu'il y a souvent un lien entre personnes dépressives qui s'aiment. Je ne dis pas que ce n'est pas possible d'y arriver, mais à la seule condition d'être à même de ne pas combler ce que l'un n'arrive pas à faire par les efforts surhumains de l'autre, ce qui au fond ce dernier fait par son besoin d'être aimé.


Ne prends pas de décision si tu ne te sens pas, ce serait hâtif. Mais continue de te reconstruire.

Plein de courage, je sais à quel point c'est dur.....

PS ma psychiatre me disait il y a quelque temps "Ne culpabilisez pas parce que lui il était là quand vous étiez malade"....C'est valable pour tout notre entourage d'ailleurs, pour tous ceux qui y étaient.

[Chiche]

Bonsoir decibella et diana,

Avant tout un grand merci pour vos réponses.

Aujourd'hui j'avais encore des idées de valise en tête... et puis une de mes collègues qui a rencontré mon homme il y a peu (et n'est bien sûr absolument pas au courant de notre situation) m'a dit : "je voulais te dire que vous formez un très beau couple, on sent qu'il y à quelque chose de très fort entre vous..." ... j'ai failli fondre en larmes.

Et puis finalement ça m'a redonné l'envie de me battre pour cette relation.

Un grand merci pour ton témoignage Diana, nos histoires ont en effet pas mal en commun.

Finalement même si c très dur je me rends compte que cette situation m'oblige à ne plus sans arrêt me chercher en lui, à passer + de temps à me consacrer à moi, sans lui.

Je sens que la vie me pousse à grandir enfin dans ma tête.
Je crois qu'il y a du positif en fait.

Mille bisous, courage à vous aussi.
À très bientôt pour + de nouvelles.
Chiche

[Diana]

Finalement même si c très dur je me rends compte que cette situation m'oblige à ne plus sans arrêt me chercher en lui, à passer + de temps à me consacrer à moi, sans lui.
Je sens que la vie me pousse à grandir enfin dans ma tête.
Je crois qu'il y a du positif en fait.

C'est tout à fait ça. Là aussi nos expériences se rapprochent. Et c'est de ce positif là que tu tireras un grand parti. Ce qui sera de votre couple, tu verras ça après....et ça ne dépend pas que de toi.

[Lalou]

Bonjour à tous & à toutes,

Je me suis inscrite sur ce site pas pour moi, mais pour mon ami. Cela fait plus d'un an que l'on est ensemble, je l'ai toujours connu dépressif, il est suivit par une psychologue, et depuis que nous sommes ensemble, il a bcp évolué. Mais malheureusement, il n'en n'ai toujours pas sorti. Je sais que c'est une réelle souffrance, je ne juge absolument pas. Mais je voudrais savoir, est ce qu'on s'en sort réellement d'une dépression?
Vous comprenez on ne peux pas sortir entre amis tard car il panique très vite, s'il dort chez moi deux nuit d'affiler c'est un exploit. Si on fait quelque choses qui sort de l'ordinaire il panique ce n'ai pas une source de plaisir mais d'angoisse ( par exemple massage de couple auprès de professionnels, vacances...)
Alors je l'aime très fort, mais... je vous avoue que je commence à m’essouffler dans cette relation. J'ai pas l'impression d'avancer. J'ai 23 ans, j'aimerais avoir une vie avec mon homme de mon âge, sorties entre amis, etc...
Est-ce qu'il va s'en sortir?
S'il y a des témoignages, de personnes qui sont passé par là, qui le vivent au quotidien... Merci de me les faire partager!

[Nutella]

Bonjour Lalou et sois la bienvenue sur ce forum !

Je n'ai malheureusement pas de témoignage à t'apporter à ce sujet, mais ne désespère pas, le temps que les membres voient le sujet, quelqu'un va surement te répondre !

En tout cas bon courage à toi et à ton ami. La dépression n'est pas facile ni pour la personne touchée ni pour ses proches, là-dessus personne ne dira le contraire.

[TNMY]

Bonsoir,
Je suis dans un cas similaire à celui de lalou, je suis en couple avec une personne qui fait une dépression depuis quelques mois. Cette personne était suivie et elle a choisie de ne plus voir le psy qui la suivait pour être interner car elle considérait ne pas se sentir à son aise chez le psy et ne pas pouvoir se reposer dans son environnement familiale habituel. Je ne connais rien à ce genre de situation alors elle a été internée et quelques semaines plus tard suite à une permission elle n'a plus voulue repartir en centre. Elle s'est totalement braquée refusant de rencontrer le moindre médecin et refusant de comprendre ni d'écouter ce qui est dit ou conseillé. On a fait le nécessaire pour les médicaments en demandant au psy que la suivait au centre de nous donner une ordonnance pour que la situation ne soit pas plus grave. Cette situation devient plus que préoccupante car elle ne va pas mieux, elle peut passer une journée sans m'adresser la parole, sans parler à personne, sans répondre au téléphone, sans répondre à une seule question et le tout sans énergie. Je ne sais plus quoi faire et je fatigue car pendant ce temps là je dois gérer tout ce qu'il faut gérer dans une famille tout en travaillant avec des horaires difficiles. Aidez moi s'il vous plait !!!!!

[Lalou]

Je n'ai malheureusement pas de solution à t'apporter... Bon courage car je sais ce que tu ressent

[Yesod]

Courage pour toi.Je vous comprend, je suis egalement en couple avec une personne depressive qui va voir un psy depuis pas longtemps, je lui est conseillée et elle a fini par y aller de son plein grés.
Des fois il est vrai que c'est dur pour l'entourage mais je me dis que pour la personne c'est encore plus dur de combattre ses demons
J'ai acheté un bouquin sur la depression, la comprendre et mieux accompagnee les personnes drpressives, espere que ca va nous "aider" au moins un peu

[jujulien2014]

Bonjour,

Je viens de lire vos recits, et je peux vous dire que pour le conjoint cela est dur a supporter. Je parle en connaissance de cause, je suis en depression suite a un manque de confiance en moi depuis plus de un an. Ma chere et tendre, mes proches ont subi mes sauts d'humeur, mes changements d'avis reguliers, ma non presence mentale, mon manque de libido depuis 7-8 mois.
J'ai reagi trop tard pour me faire aider a remonter la pente, apres les premieres seances chez le psy j'ai douté d'elle j'ai cherché a me rattraper et elle a fuit alors qu'elle a toujours ete la pour moi pour m'aider.
Du coup je suis tombé legerement un peu plus bas dans la depression mais je reagis vite comme le vois mes proches et le psy, maintenant il ne me reste plus qu'a esperer qu'elle revienne sur sa decision quand elle aura vu que je fais des efforts pour penser a moi, me retrouver, retrouver cette confiance que javais.
Les proches et les conjoints sont important pour aider lors dune depression, mais je comprends maintenant aussi que eux aussi souffre et qu'ils ont besoin de penser a eux egalement...

[ami1]

Moi j'ai donné ! Mais quand on espionne les sms de son conjoint, je trouve ça grave. Maintenant, à cause de quelques conneries écrites à un pote, ben elle veut me quitter. Sauf qu'elle n'arrive même pas à se rendre compte que dans amour, il y a affectivité, et le mot tabou sexe (mon dieu un gros mot).

Alors après plusieurs années sans relation, elle a de la chance que je ne sois pas allé voir ailleurs.

[jujulien2014]

Je te comprends, c'est tres dur. J'ai toujours ete curieux mais je n'ai jamais ete jusqu'a lire ces mails, ces messages. J'ai doute, je me suis servi d'un collegue pour verifier si cela etait vrai puis la seule chose que je me reproche c'est pourquoi j'ai ete jusqu'a regarder son historique d'ordinateur au lieu de lui parler.
C'est tres dur pour moi, je l'ai toujours "materner" peut etre un peu trop a mon gout mais elle le reclamait, j'ai eu mes problemes declenchant la depression et elle me lache au moment ou j'ai le plus besoin d'elle pour m'en sortir