Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
Avatar du membre
Chat perdu
Messages : 1723
Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Chat perdu »

Bonsoir,

Je m'explique. Souffrant de dépression et de gros problèmes liés à mon travail (harcèlement), je voudrais savoir si la dépression est dangereuse pour notre santé. En effet je constate souvent des céphalés de tension, des migraines et cela me rappelle un article dans un journal concernant une femme dans mon cas qui a finit par décéder car cela lui ayant provoqué une rupture d'anévrisme. Pour le reste je me sens fatigué, las et l'envie d'en faire le moins possible.
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

salut chat perdu
en fait regarde les dangers liés au stress
et la tu as ta réponse
dépression: souvent (mais pas tout le temps) stress important avec quelques fois des crises de paniques qui sont des stress extrêmes

je ne vais pas mettre la liste ici, on n'a pas besoin de ça
Avatar du membre
Chat perdu
Messages : 1723
Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Chat perdu »

Bonsoir Unlui,

Justement j'ai vu ça et certains points me font peur même si je n'ai pas de soucis cardiaque ni respiratoire, j'ai remarqué ces derniers temps que j'avais une douleur au coeur et des difficultés à respirer sans compter les autres symptômes dans lequel je me reconnais.
Avatar du membre
Archaos
Fondateur/Administrateur
Messages : 17865
Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Archaos »

unlui a écrit :
en fait regarde les dangers liés au stress
en effet :

L’anxiété et la dépression augmentent les risques de problèmes cardiaques 14/01/2008

"D'après les résultats d'une étude, l'anxiété et la dépression augmenteraient les risques de problèmes cardiaques chez les personnes ayant des maladies des artères coronaires stables. Ainsi les troubles anxieux et la dépression clinique seraient des facteurs de risques cardiaques.
Des recherches montrent que l’anxiété et la dépression clinique sont des facteurs de risque pour les principaux problèmes cardiaques chez les patients ayant des maladies des artères coronaires stables.

« Nous avons découvert que les grandes dépressions cliniques et les troubles anxieux étaient plus fréquents chez les patients cardiaques que dans la communauté générale. Plus intéressant encore, ces deux troubles doublent probablement le risque de grands problèmes cardiaques sur deux années » a déclaré la directrice de l’étude, le Dr. Nancy Frasure-Smith, de l’Université de Montréal.

Elle a ajouté que son étude différait des recherches précédentes étant donné qu’elle se focalisait sur les patients présentant des maladies cardiaques stables, et non sur ceux qui ont été hospitalisés pour un problème cardiaque tel qu’une attaque cardiaque.

Comme il est indiqué dans les Archives de Psychiatrie Générale publiée ce mois-ci, Nancy Frasure-Smith ainsi que le Dr. François Lesperance, venant aussi de l’Université de Montréal, ont examiné les diagnostics significatifs de dépression clinique et de troubles anxieux de 804 patients ayant des maladies cardiaques stables et qui ont été suivis pendant deux ans.

Dans l’ensemble, 27% des patients ont montré des signes de dépression lors d’un test standard, et 41% ont montré des signes d’anxiété. Une grande dépression a été diagnostiquée pour près de 7% des patients, alors que 5% présentaient un trouble anxieux important.

Les cas de dépression clinique grave, de troubles anxieux importants, ainsi que des scores élevés lors des tests de dépression et d’anxiété, augmentent tous le risque de problème coronaire grave. Entre tous ces problèmes, la dépression clinique grave est celui qui a le plus de chance d’engendrer un problème cardiaque grave, augmentant en effet le risque de 2,85 fois.

En revanche, les patients présentant à la fois les signes d’une dépression clinique et de troubles anxieux ont à peu près les mêmes probabilités de souffrir de problèmes coronaires que les patients qui ne présentent qu’un de ces troubles.

« Maintenant que nous savons que les troubles anxieux et les dépressions cliniques sont des marqueurs d’un risque cardiaque accru, il est impératif de donner à ces patients le meilleur traitement possible pour leur état de santé cardiaque et psychiatrique » a indiqué Nancy Frasure-Smith.

« Des efforts supplémentaires sont justifiés pour les aider à changer leurs facteurs de risque cardiaque, garantir la conformité de leur traitement et améliorer leur fonctionnement social et émotionnel » a-t-elle ajouté. "

Sandra BESSON
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

Chat perdu a écrit :
Bonsoir Unlui,

Justement j'ai vu ça et certains points me font peur même si je n'ai pas de soucis cardiaque ni respiratoire, j'ai remarqué ces derniers temps que j'avais une douleur au coeur et des difficultés à respirer sans compter les autres symptômes dans lequel je me reconnais.
tu ne m'étonne pas.
je suis passé 2 fois dans l'ambulance du samu avec mes paramètre cardiaques en zone" risque"...au début de dépression quand je faisait de très grosses crise d'angoisse ( limite panique total) alors que je courais a l'époque une centaine de km par mois....
on se sent mal quand on va mal.
maintenant, je ne voulais en parler car je pense que des fois plus on en sait, plus on somatise et plus on risque, mais comme le grand tigre a documenter..

suivant ton age et ton état de santé, un petit bilan peut-être conseillé par ton médecin si nécessaire.
ne pas oublier de lui en parler.

voila ce que je crois savoir a la suite de mes corrélation de différentes sources... mais je ne suis pas médecin donc c'est mon interprétations
en résumé: stress = augmentation de la pression artérielle pour oxygéner les muscles, restriction de l'apport sanguin au intestins pour garder des réserves en ressource ( la fameuse phrase cela me fait ch.er), augmentation des facteurs coagulants, augmentation du rythme cardiaque, augmentation du tonus musculaire ( souvent perçu par le coup et les épaules qui se nouent) augmentation de tous le métabolisme, foies pour le sucre, sécrétion d'insuline pour libérer de l'énergie ( le fameux diabètes des stressés devenue insulono résistant) et tous ce que je connais pas...le corps est prêt a la défense ou la fuite.

quand c'est chronique (ce qu'on connait tous plus ou moins ici) sa use la machine...
faut donc se détendre et prendre soin de sois.

dors bien et prend soin de toi
Avatar du membre
Chat perdu
Messages : 1723
Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Chat perdu »

Merci à vous Archaos et Unlui pour ces informations précieuses et utiles qui confirment ce que j'ai lu dans le livre de David Servan-Schreiber. A moi de prendre soin de mon corps ou de mon mental...ou de me préparer au pire si je ne le fais pas
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

bah de toute façon on est tous mortel
le tout est de profiter du temps qu'on a.
optimise je suis ce soir
je sors
Avatar du membre
Chat perdu
Messages : 1723
Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Chat perdu »

Oui mais c'est quand on est dépressif que l'on a conscience que l'on devient fragile. Quand je ne l'étais pas, j'étais loin d'avoir ces symptômes et si certains apparaissent ce n'est pas un hasard.
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

tu dis vrai
on prend conscience.

mais on a toujours été mortel..
Avatar du membre
Chat perdu
Messages : 1723
Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Chat perdu »

L'idéal serait d'éliminer ces symptômes de manière à ce que l'on quitte la vie un jour sans être malheureux. C'est ça sortir de la dépression.
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

je vois cela autrement.
l'idéal serait de prendre conscient qu'on est mortel et arriver à se mettre cela dans la tête pour apprécier le moment présent ou on est en vie.
bonne nuit
Avatar du membre
Chat perdu
Messages : 1723
Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Chat perdu »

Oui mais pour ma part, j'ai conscience que ceux qui me provoquent des misères morales ne se rendent pas compte de cette chance d'être envie. Ils me verraient mort, ça les arrangerait mais n'ont pas conscience qu'ils sont mortels aussi.
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

bonjour
je ne sais pas comment comprendre cela.
je comprend peut-être de travers
pour moi les gens ne sont pas responsable de l''état moral de autres.
pour moi on est propriétaire de nos émotions donc responsable d'elles et responsable de se faire respecter.
mais je suis peut-être hors sujet.
Avatar du membre
Cambix
Messages : 406
Enregistré le : lundi 03 octobre 2011 11:09

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Cambix »

Bonjour,
beaucoup de vos mots m'ont interpellés. J'aimerais déveloper là dessus :
Unlui, tu dis "l'idéal serait de prendre conscient qu'on est mortel et arriver à se mettre cela dans la tête pour apprécier le moment présent ou on est en vie."
Je suis d'accord, tellement d'accord...(ça t'étonne ? :wink2: )

Je m'explique dans un foutoir pas possible, je m'excuse auprès de ceux qui auront le courage de lire :

Quand tu découvres ce chemin de pensée, celui que tu décris unlui, tu as l'impression d'avoir la clef de quelque chose d'extrêmement important. Tu as trouvé le moyen infaillible de profiter de la vie. Se dire que l'on va peut être mourir demain, après demain ou dans un mois, ça aide à apprécier le moment présent. Ca marche. Je suis sérieuse, ça fonctionne.

Sauf que...Tu as commencé à me cerner Unlui, tu sais que j'aime bien (voir j'ai besoin) d'aller fouiner et de chercher plus loin...
Pour moi ça s'est transformé en recherches des plus banales sur Google sur "tout ce qu'il faut avoir fait avant de mourir".
Et bien oui, le problême avec les idées c'est qu'elles finissent par grandir, le problême avec l'humain (qui n'est plus à démontrer je l'espère) c'est qu'il en veut plus. J'avais trouvé du positif,ce que tu décris, mais j'en voulais plus, je voulais savoir s'il y avait d'autres moyens, je voulais savoir (dans tout ce que ce mot engoble) <
Puisque j'avais compris la chance d'être en vie présentement, j'ai décidé que je voulais "capitaliser" (pas forcément le bon mot) cette vie. Augmenter le potenciel de ces moments présents en quelque sorte.
Alors j'ai commencé à faire des listes de ce que je voulais faire avant de mourir.
Je préparais mes futurs "moments présents", jamais en allant trop oin dans le futur.
J'ai accompli certains points de ma liste, j'avançais à pas minuscules mais globalement c'était très positif.

Et puis sur une période d'un an, je me suis rendue compte qu'il y a des choses que je ne ferais jamais et ma liste dans sa totalité, puisqu'elle était bien tout ce que je voulais avoir fait avant de mourir, était au trois quarts des choses à faire sur le long voir très long terme...
Ca devenait difficile de continuer à se satisfaire vraiment du présent. Oui, j'étais en vie ok. Cool. Mais à quoi bon l'être et surtout comment penser sérieusement me satisfaire de cela si ce que je veux vraiment se trouve coincé dans l'avenir ?

Je me rendis compte que j'avais crée une peur singulière de la mort, et que cette peur avait déjà déchargé ce qu'elle avait d'adrénaline possitive à donner...je subissais alors les restes : les pensées morbides inutiles, des empêchements nouveaux : "Et s'il t'arrivait quelque chose demain ? Tu n'auras pas fait ça...et tu n'es pas prête de le faire"...ça ne fonctionnait plus aussi bien.

Et puis il fallait bien l'admettre, je ne mourrais jamais demain. Ni après demain...
Quand allais-je donc mourir ? Quand ? Parce que cela commençait à avoir son importance dans l'histoire...
Vers quoi sinon un hédonisme certain tout cela me poussait ?? Si je mourrais finalement demain ok, mais si cela arrivait dans 50 ans, qu'elles allaient être les répercutions de cet hédonisme ?
Moi la suicidaire de base, je laissais ma vie au hasard en me satisfaisant de ce que la vie voulait bien me donner ?

J'en ai conclu qu'il me fallait fixer ma date limite de mort.
Pourquoi pas ?
Si je survivais, je savais que de toute façon que j'allais mourir à cette date précise. C'était le temps imparti dont je devenais maître : je prenais ma vie en mains, n'en possédais peut être pas tous les tenants mais au moins l'aboutissant lui, était mien. Je pouvais dorénavant y appliquer un comportement adequat.
C'est une idée qui me plaisait énormément, une idée qui me rassurait aussi. Biensur que c'était un suicide à retardement. Ni plus ni moins.

Je me suis remise sur ma liste de chose à faire. J'ai avancé et puis...
Avant de me rendre compte que je faisais comme tout le monde (autrement dit parier sur le temps qu'il me reste à vivre sans en être sure) c'est le système que nous avons créé qui m'a rattrapé et qui me sautait à la figure toutes les deux minutes...
"Tu ne peux pas faire ça parce que tu n'as pas le temps, parce que tu n'as pas l'argent, parce que tu dois travailler, parce que ta vie va se résumer à ça, que tu es censée faire ça, que si tu veux ça t'en prends pour 25 ans etc. tout le monde connait la chanson et a ses propres paroles personnelles...
Et puis tu ne peux pas partager. Tu te rends compte que personne (dans mon cas personne de chez personne) ne comprend et ne veut comprendre, la logique ce que tu fais.
"La mort ? Oulala c'est quoi ce sujet de m.... ??? on peut pas rester joyeux ?"
Alors que toi tu trouves complètement dingue, complètement fou de voir des gens laisser leur vie aller comme ça et advienne que pourra ! eux croient que parce que tu penses à la mort tu as un sérieux problème... limite contagieux. J'ai vu des gens changer de place à table pour ne pas aborder le sujet et pour rester loin de moi et du sujet "notre mort..."
"Ouai bah moi je vis au jour le jour t'vois..." Et ça c'est le plus risible de ce que j'ai pu entendre.
Vivre au jour le jour...j'attends encore que l'on m'explique la chose.
Finalement, je me suis rendue compte que fixer une date de mort ne résolvait rien, et ne m'apportait rien.
Mais ce chemin de pensée a pris des proportions, ses grandes aises dans ma tête...
Ca a été un moteur pour moi, ça m'a tiré vers le haut et vers pas mal de bas et cela aura eu des conséquences irréversibles:

"Notre vie à énormément de valeur !" C'est l'idée générale. Mais à côté de cela tout nous invite à faire du temps de celle-ci tout et n'importe quoi. Avec cette idée de me satisfaire du moment présent, j'ai commencé à être exigente comme je l'expliquais en partie plus haut. Depuis, je ne regarde plus la télévision par exemple. Parce que me dire que je perds une heure de ma vie à regarder Lagaf ou n'importe quel autre guignol à la télé me rend dingue.
Qui passerait une heure devant la télé s'il savait qu'il va mourir demain ?

Cela m'a mise devant le fait évident que notre société nous invite à croire que nous sommes immortels (au moins jusqu'à notre mort...vers 80 ans quoi, ceux qui meurent avant ne sont que des accidents malheureux, pas vrai ?). Nous sommes tous amenés dès notre plus jeune age à faire des choix sur le long terme (scolaire), on est tous obligés de croire que l'on vivra,
et si tu veux faire parti de cette société tu n'as pas le choix. Tu feras comme tout le monde ton crédit à la conso, ton crédit sur 25 ans pour payer ta maison, toi aussi tu prendras des garanties de 5 ans pour ta bagnole etc...toi aussi "tu parieras que tu vivras".
Nous sommes tous condamnés à croire que l'on va vivre, à croire que notre conjoint va vivre, que nos enfants aussi (et de les éduquer en ce sens...non ?) jusqu'à en oublier que considérer cette mort, cette fin qui existe déjà en quelque sorte puisque nous avons la certitude que ça arrivera, pourrait avoir de grandes choses à nous apporter.
Nous oublions parce que c'est officiellement désagréable de penser à la mort, que le désagrable ce n'est plus la mode depuis bien longtemps, et on nous fait oublier parce que notre société en a besoin, pour faire du chiffre mais aussi pour nous tenir en laisse : Combien d'entre-nous auraient un comportement pacifique s'il savaient avec certitude qu'ils vont mourir la semaine prochaine ?

Enfin bref...voilà ce qu'aura été pour moi ce que tu dis : "l'idéal serait de prendre conscient qu'on est mortel et arriver à se mettre cela dans la tête pour apprécier le moment présent ou on est en vie."
Voilà le chemin parcouru pour moi sur quelques années, en partant de cette idée.
Et si quelqu'un en a eu une toute autre expérience, je serais ravie d'en lire autant à ce sujet...
-------

Ma conclusion est toujours là même, et valable pour tout ce que j'écris tout le temps... : on se ramollit. On se ramollit dans tous les sens du terme. On devient gros et notre cerveau aussi.
Tant que l'illusion de plaisir que l'on sert à notre cerveau le nourrira suffisament pour qu'il ne se rende pas compte qu'il ramollit on se laissera aller là où on nous emmene.
Où ? êtant déjà une question qui n'intéresse plus personne.

Je vous invite par là même à regarder un très bon film que j'ai vu il y a quelques jours et qui s'appelle : Very Big Stress.
Sans trop m'avancer, je crois pouvoir dire que ça parle de "nous"........
Very Big Stress ( bande annonce VF )
http://www.youtube.com/watch?v=CXJqOqCWaWE

CBX (pavé du jour, bonjour...je m'en excuse comme toujours)
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

Cambix a écrit :
Bonjour,

Unlui, tu dis "l'idéal serait de prendre conscient qu'on est mortel et arriver à se mettre cela dans la tête pour apprécier le moment présent ou on est en vie."
Je suis d'accord, tellement d'accord...(ça t'étonne ? :wink2: )
....
Quand tu découvres ce chemin de pensée, celui que tu décris unlui, tu as l'impression d'avoir la clef de quelque chose d'extrêmement important. Tu as trouvé le moyen infaillible de profiter de la vie. Se dire que l'on va peut être mourir demain, après demain ou dans un mois, ça aide à apprécier le moment présent. Ca marche. Je suis sérieuse, ça fonctionne.
...
Sauf que...Tu as commencé à me cerner Unlui, tu sais que j'aime bien (voir j'ai besoin) d'aller fouiner et de chercher plus loin...
.....
Pour moi ça s'est transformé en recherches des plus banales sur Google sur "tout ce qu'il faut avoir fait avant de mourir". .....
...
CBX (pavé du jour, bonjour...je m'en excuse comme toujours)
Coucou
ça c'est du beau pavé :smile:
mais si je me suis étonné au début j'ai cru que tu avais bien saisie ce que je voulais partager et ensuite j'ai vu que tu n'avais pas vécu la même chose.

mon sentiments et que vivre au présent, ressentir l'instant présent est un cadeau.
en fait pour moi, tu tombe dans l’antithèse de cette idée en suivant ton chemin
si tu penses a ce qu'il te faut faire avant de mourir, tu n'est plus dans l'instant présent; tu es dans un futur qui n'existe pas. tu as donc quittée ta perception de l'instant présent.
tout le temps ou tu quitte l'instant présent pour te pencher sur tes pensées ( ou plutôt laisser tes pensées envahir ton présent) tu ne vis pas tu projette de vivre.

si en plus tu délègue a un moteur de recherche la liste des choses qu'il faut avoir fait, tu aliène tes gouts a des critère qui ne sont pas forcements les tiens et tu quitte aussi ton instant présent pour imaginer ce que tu ressentirais comme satisfaction si tu avais fait ceci ou cela. Donc comme tu ne les vis pas encore tu te créer des tensions et de l’insatisfaction. (idéal pour vendre dans une société de consommation non ?)
dans ce cas la non plus te ne vie pas, tu te plonge dans tes pensées et des émotions probables inexistante et peut-être à venir, si tu en as les moyens... (vive la pub)

Tout ce que tu t'impose de faire va te faire quitter ton présent pour te projeter dans un futur et donc te couper du seul réel qui existe: le maintenant.

évidemment on peut voir le fait de prendre une assurance 5 ans comme se projeter dans le futur et quitter le présent, ou comme un moyen de ne pas s'occuper du présent ( le problème a résoudre en cas de panne) pendant un moment en n'ayant pas a régler ses soucis.

Fixer la date de sa mort n'apporte rien, l'important n'est pas de savoir quand on va mourir, mais d'avoir apprécié ce qu'on a vécu.
et pour apprécier ce qu'on vit, il faut, d’après moi, quitter le passé qui nous envois tous nos souvenir douloureux et éviter de penser à l'avenir qui représente nos craintes.
juste retrouver la liberté d'apprécier le moment qui passe, mais sans les peurs et sans les mauvais souvenirs.

Bien entendu tout cela est une question d"équilibre.
si tu ne pense qu'au passé tu ne vis plus
si tu ne pense qu'au futur tu ne vis pas encore.
et si tu ne pense qu'au présent sans tenir compte de tes expériences et sans préparer un minimum ton avenir tu vas dans le mur.
La vie est comme une corde de guitare, si tu ne la tends pas assez elle ne sonne pas, si tu la tends trop elle casse.( Siddhartha)
il faut que chacun trouve son propre réglage.

et voila que je te contrarie encore ?

prend soin de toi maintenant Cambix, hier est mort et demain ne viendra peut-être jamais. seul maintenant est le réel.
prend conscience que tu n'est pas tes pensée mais celle qui les perçoit
et donc que tes pensées ne sont pas toi.
Avatar du membre
Cambix
Messages : 406
Enregistré le : lundi 03 octobre 2011 11:09

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par Cambix »

unlui a écrit :

en fait pour moi, tu tombe dans l’antithèse de cette idée en suivant ton chemin

C'est exatement ça. C'est une antithèse.

Pour revenir sur le sujet du topic, les conséquences de la depression sur ma santé sont et seront dues à des abus : clopes, café, alimentation désastreuse, sommeil inexistant ect. Je crois qu'on note tous de grandes variations de consommation, des changements parfois brutaux suivant notre état. Cela ne peux avoir que des conséquences affreuses sur notre santé.
Rien que pour la nourriture :
Je me suis vu manger mc'do pendant des mois matin midi soir...
Je me suis vu ne me nourrir uniquement de café/clopes...
Je me suis vue prolonger de deux mois ce qui est connu comme le départ du régime Dukan (100% protéines)
Et des exemples comme ça, qui ne sont dû qu'à mon état qui me pousse toujours à des extrêmes, il y a en des pages complètes.
Je suis incapable de me taper un pot familial de nutella à la cuillère à soupe, je le sais. Et pourtant, un jour de grande détresse je l'ai fait, j'ai ouverts et terminé le pot en pleurant comme une madeleine.
Quelles sont les répercutions de cela sur ma santé ? Je n'en ai aucune idée...
Après, si je perds mes cheveux, si j'ai des palpitations, si j'ai des douleurs intercostales, des vertiges, des migraines etc je ne me demande jamais d'où cela vient. Je le sais.
Avatar du membre
unlui
Messages : 11328
Enregistré le : vendredi 23 septembre 2011 16:08

Hormis la TS, quels sont les dangers de la dépression ?

Message par unlui »

Cambix a écrit :

Pour revenir sur le sujet du topic, les conséquences de la depression sur ma santé sont et seront dues à des abus : clopes, café, alimentation désastreuse, sommeil inexistant ect. Je crois qu'on note tous de grandes variations de consommation, des changements parfois brutaux suivant notre état. Cela ne peux avoir que des conséquences affreuses sur notre santé.
...
Après, si je perds mes cheveux, si j'ai des palpitations, si j'ai des douleurs intercostales, des vertiges, des migraines etc je ne me demande jamais d'où cela vient. Je le sais.

je suis d'accord avec toi.
je vis pareil mais peut-être en moins extrême que toi car j'ai la chance d'avoir quelqu'un avec moi qui fait contrepoids quand je pars en vrille.
maintenant je m'attarde a prendre soin de mon corps, car dans un corps de douleur il est difficile d'être serein
on est un tout pour moi
soigner un bout fait aller l'autre bout moins mal.
enfin si tu comprends ce que je veux dire.
et toi ?
arrive tu as commencer a prendre soin de ton corps ou est-ce inimaginable dans ton esprit ?
Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message