source: doctissimoBaisse de désir et troubles de l’humeur
L'absence de désir est une caractéristique essentielle de la dépression. Par exemple, vous pouvez vous sentir triste ou malheureux dans votre travail, et vous dire "vivement les prochaines vacances", où "vivement mon prochain job". Vous avez toujours un désir dans vos ennuis, ne volonté de changer d'air. Alors que la personne déprimée ne désirera même plus autre chose. Une absence d'envies qui se ressent aussi dans les loisirs : la personne dépressive n'a plus de goût aux activités qu'elle pratique, elle n'y trouve plus de plaisir. Ce désintérêt touche tous les domaines de la vie.
J'aborde même pas le sujet de la baisse du désir sexuel, d'autre topic le font.
Mais vous, avez-vous remarqué un changement de vos intérêts avant la dépression, pendant et perdurant dans le temps?
Moi oui. Dans approximativement toutes les sphères de ma vie. Je pratiquais des activités de plein-air de façon très constante, avec et sans mes enfants. J'avais des ami(e)s et je nourrissais ces liens. Les voyages, Lire, théâtre, exposition, le shopping, jouer du piano, passer un temps fou chez le marchand de bouquin/cd. J'avais une vie normale, sociale.
Parfois, je me dis que peut-être la photographie pourrait me plaire. Mais photographier quoi? Les insectes et la photographie macro m'intéressent, je crois un jour et le lendemain je me dis bof à quoi bon.
Aujourd'hui les gens m'emmerdent
Aujourd'hui un vêtement me plait et le lendemain je sais que je n'en voudrai plus. (ce w-e j'ai été faire du shopping back to school pour mes enfants, en plus de devoir affronter mes phobies, en plus de me confronter j'ai parfois croisé dans des boutiques des vêtements en me disant que jadis je l'aurais acheté. Maintenant, je laisse passer sachant que ça me passera) Comme si je n'étais plus la même personne. J'appréciais la qualité, les matières, les coupes, les lignes de designers. Plus maintenant. J'observe, je constate, je sais apprécier au sens de constater mais me l'approprier ne m'intéresse plus. C'est ainsi pour tout ce qui se consomme. Vêtements, accessoires, voiture etc.
J'achète rarement un nouveau bouquin. J'en termine peu. Je le laisse trainer quelque part dans un endroit public en me disant que quelqu'un en profitera plus que moi
Je n'accumule rien.
Je visite rarement, très rarement les expositions, les musées. Auparavant, j'y étais toutes les semaines. Pareil pour le théâtre.
Je me dis parfois que je devrais aussi être au fait des nouvelles technologies, des réseaux sociaux, des téléphones intelligents et j'en passe mais... Je voudrais ressentir l'envie mais ça ne vient pas.
En me comparant aux autres, je me sens comme une extra terrestre.
Pas grand chose me stimule, m'allume. Je suis éteinte. J'avance par obligation. Je pose les actions par impératif.
Ça se passe comment votre désintérêt dans votre réalité?
Et vos intérêts passés sont encore là, revenu,changé, disparu?
Ce billet ressemble à celui de l'élan vital finalement. Je clic sur envoyer quand même