Le médecin mandaté par mon employeur peut t'il m'obliger à reprendre le travail ?

[paprika1]

bonjour je vais faire bref.... en arrêt maladie depuis fin mai 2012

je suis récemment suivi par un psychiatre avec un traitement de cheval : lysanxia, 4/j, dorset, stylnox (dépression diagnostiquée )( peux po conduire)

a) convocation à l'asmis à ma demande ( http://www.asmis.net/" onclick="window.open(this.href);return false;) ( j'ai une lettre comme koi que ne peux reprendre le travail)

b)convocation cpam par le médecin conseil le 10 aout result: incapable de reprendre le travail pour dépression

c)lettre ce matin : convocation pour une contre visite par un médecin mandaté par mon employeur le 17 aout....


au secours j'en peut plus de raconter ma vie à mon doc généraliste, puis, nouvellement à un psychiatre (1 mois d’arrêt, jusqu'au 17 aout ), puis la semaine dernière à un médecin conseil de la cpam (résultat pas de reprise pour moi du travail)et donc ce matin au courrier: la le médecin mandaté par l'employeur bientôt le 17 .....



question: et si ce dernier décide malgré le dossier/mon ordonnance de psychiatre, l'asmis et la decision de la cpam que je ne reprenne pas le travail........ que lui décide que c'est fini et que je dois reprendre le taff .... que se passe til j'ai peur vraiment...je suis dans un état pas possible...

pensez vous que le doc mandater par l'employeur puisse passer outre les autres décisions et de plus une ordo de psychiatre et me déclarer apte a reprendre le travail malgré ce dossier....

un grand merci pour vos réponses.

[Archaos]

Bonsoir,

Dans ton cas, je ne pense pas :

Contrôle par l'employeur

L'employeur, qui verse des indemnités complémentaires aux indemnités journalières de la Sécurité sociale, peut organiser, par un médecin de son choix, une visite médicale de contrôle du salarié à son domicile.

Il n'est pas tenu de prévenir à l'avance le salarié de cette visite.

Lorsque le médecin juge l'arrêt de travail injustifié ou en cas d'impossibilité d'examiner le salarié (notamment en raison de son absence ou de son refus de se soumettre à la visite de contrôle), il en informe par écrit, dans les 48 heures, le service du contrôle médical de la CPAM du salarié.

http://vosdroits.service-public.fr/F303.xhtml" onclick="window.open(this.href);return false;

donc au pire si il informe la CPAM, elle te reconvoquera pour reprendre une décision ...Je peux me tromper mais j'y vois plus de l'intimidation qu'autre chose ...

[lodiz]

salut Archaos, salut paprika1,

et puis, un médecin (même contrôleur et payé par ton employeur) reste un médecin avec sa déontologie à respecter, vu ton dossier la décision sera en ta faveur avec 99% de certitude. Du moment que tu laisses effectuer le contrôle, risque minime (voire inexistant). mais évidement c'est toujours stressant et comme nous avons une maladie qui ne nous permet pas de lui résister facilement au stress, la panique prend vite le dessus.

[celasuffit]

Bonjour. Pour ma part, j'étais en arrêt maladie pour dépression, je disais être harcelée moralement. La prévoyance de mon employeur (qui versait le complément de salaire) m'a convoqué devant leur "expert" qui m'a reconnue apte à reprendre le travail. Si ne le faisais pas je n'avais plus de complément de salaire, uniquement les indemnités sécu qui se montent à 50% du salaire. J'ai du donc m'exécuter et reprendre mon travail. Je n'ai bien entendu pas tenu longtemps car le harcèlement était toujours plus que présent. Je me suis donc arrêtée de nouveau et par la suite j'ai été reconnue par la Cour d'Appel victime d'agissements répétés de harcèlements de la part de mon employeur. Ce médecin "expert" nommé par la prévoyance a tout bonnement été incompétent, mais de plus il m'a fait de plus perdre une semaine de salaire, car j'avais un arrêt de travail qui courait jusqu'au 20 (exemple) et il m'a déclaré apte au travail à partir du 10. Donc la prévoyance a arrêté le complément de salaire le 10 avant ma reprise de travail.
Moralité. En ce qui concerne le complément de salaire (si il y en a) et uniquement le complément de salaire, l'employeur ou l'organisme qui en a la charge peut à tout moment mandater un médecin qui décide si il y a lieu d'être en arrêt ou non. Si il décide que c'est non, si vous ne reprenez pas le travail, vous toucherez tout de même les indemnités de la CPAM mais plus de complément.