Intelligence très supérieure, susceptibilité importante à la limite de la personnalité sensitive de Kretschmer, immaturité psycho-affective se présentant sous la forme d'un attachement/rejet portant sur la même personne et bien sur fond dépressif important. L'ensemble des traits de caractères que j'ai pu observer donnent à penser que ces personnes appartenaient plus à la catégorie des surdoués que des cas pathologiques. Aussi prodigieusement doués que sensibles.
Dans les deux cas, quelque soit le talent réel, cette quête de la reconnaissance n'a pu aboutir du fait d'une grande immaturité psycho-affective qui semblait les avoir maintenu dans une sorte d'attitude oppositionnelle les obligeant à affronter la société plutôt qu'à tenter de coopérer.
Dans les deux cas, malgré des débuts prometteurs, il semblerait que ces personnes se sont sabordées comme si elles avaient eu à cœur de réaliser une prophétie autoréalisatrice du type "tu es nul mon fils tu ne feras rien dans la vie". La peur de l'échec m'a toujours semblé telle que dans les deux cas, j'ai pu constater qu'ils se mettaient eux mêmes en échec en accroissant la difficulté notamment par leur refus du compromis.
Dans les deux cas, j'ai pu constater que les symptômes décrits plus hauts étaient une forme curieuse de suicide. Réduisant leurs échanges sociaux au minimum, n'entretenant plus avec la société que des rapports lointains. Sans doute que chez certains, subsistent une petite étincelle les empêchant de passer à l'acte, une sorte d'espoir infime les poussant à continuer au ralenti pour le meilleur ou pour le pire.
J'ai toujours imaginé que les deux attendaient un sauveur, quelqu'un capable de réparer subitement l'injustice que la vie leur avait faite en les créant aussi intelligents pour en définitive n'être rien.
Extrait de wikipédia
Il y a plusieurs des caractéristiques notables dans lesquelles je ne peux pas me reconnaître, ce pourquoi je pense que je souffre "juste" plutôt de syllogomanie disons "aggravée".Le syndrome de Diogène est un syndrome décrit par Clark en 19751 pour caractériser un trouble du comportement conduisant à des conditions de vie négligées, voire insalubres.
Ce syndrome associe entre autres :
une négligence parfois extrême de l'hygiène corporelle et domestique ;
une accumulation d'objets hétéroclites nommée également syllogomanie ;
un déni de son état, associé en conséquence à une absence de toute honte ;
un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa culture ;
un refus d'aide concernant cet état, celle-ci étant vécue comme intrusive ;
une personnalité pré-morbide : soupçonneuse, astucieuse, distante, tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels en cours).