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Bonjour !
Je suis nouvelle sur ce forum. J'ai un profond mal-être depuis le suicide de mon père quand j'étais enfant, dans les années 80. J'aimerais échanger avec des personnes dont le père s'est suicidé et qui ont réussi à s'en sortir. J'ai moi-même fait plusieurs TS, hospitalisations, suivi psy, médicaments... Mais rien n'y fait, je "replonge" régulièrement. J'ai actuellement l'AAH mais cela s'arrête en septembre et j'ai peur pour la suite, je ne me sens pas capable de retourner travailler...
Salut,
J'ai 48 ans et je suis en dépression plus ou moins aiguë depuis mes 17 ans.
Ma dépression d'ado m'a ralenti considérablement dans mes études, mais j'ai peu à peu réussi à remonter la pente au fil des années, jusqu'à obtenir un métier, trouver une femme et avoir 2 enfants. Néanmoins, ma vision est chose est passée d'optimiste (vers 16 ans, je me souviens m'être dit "la vie est cool, je suis heureux"), à profondément pessimiste sur la vie elle-même, même en dehors des problématiques climatiques.
Par exemple, le lion qui dévore la gazelle, la maladie de Charcot, les guerres, les génocides. Tout cela me ronge profondément.
Mais bon, j'ai mis tout ça plus ou moins à distance.
Puis, vers l'âge de 44 ans, grosse rechute, passage à une hospi de 8 mois dans une clinique, et depuis, je "survis". J'arrive quand même à bosser suffisamment pour ne pas me faire virer, mais je n'ai aucun projet, je suis juste content d'arriver le soir pour pouvoir dormir et débrancher le flux de mes pensées négatives et de mon anxiété généralisée.
Depuis 4 jours, je suis retombé au fond du trou, parce que j'ai fait la connerie de regarder des vidéos youtube d'antinatalistes convaincus que la vie ne vaut pas le coup d'être vécu. Vu que ça raisonne beaucoup avec mes phobies existentielles, je suis désormais dans un désespoir absolu. Je ne crois même pas au suicide, je suis pas sûr qu'on ne soit pas à nouveau conscient après sous une autre forme pour continuer à souffrir, donc je reste là, à me morfondre, dans un état de désespoir horrible.
Moi aussi je ne comprenais pas pourquoi les animaux se tuent entre eux, pourquoi il y a toute cette violence dans la nature.
Mais au paradis les animaux ne se tuent pas entre eux, il n'y a que le bonheur, l'amour est la paix.
Ce monde est un monde qui sera bientôt détruit ...
Voici un passage de la Bible qui en parle :
Esaïe 11
"6Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira.
7La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille.
8Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic.
9Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Eternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent."
Il y a une petite fille qui a eût un rêve du Paradis, et elle disait que les animaux vivaient tous en paix les uns avec les autres dans son rêve.
Je suis en dépression depuis tellement d'années que je ne sais même plus quand elle a commencé, j'ai l'impression d'avoir passé ma vie en dépression. J'ai bien replongé depuis l'été dernier, séparation, instance de divorce, peur de l'avenir et de ne pas y arriver... Je suis obligée d'avancer pour mes 3 ados mais c'est dur
Pour ma part je crois que comme un bon nombre de personnes, les premiers symptômes de la maladie se sont déclenchés à l'adolescence.
Plus spécifiquement au lycée l'année du bac de français (que j'ai raté dans les grandes largeurs alors même que la lecture m'aidait à ne pas m'effondrer)
Depuis j'alterne les moments de répit, souvent courts, avec les périodes de tristesse et de pessimisme pareilles à un puits sans fond.
Actuellement le plus dur est d'avoir la motivation pour préparer un examen qui déterminerait ma vie professionnelle future. Ne pas savoir si tous les efforts fournis vont payer c'est vraiment pesant. Vous me direz que c'est le lot de milliers de candidats, ce qui est vrai mais quand on est fragile et une confiance en soi en berne c'est d'autant plus difficile.
Faire des études devrait être vécu comme une chance et une opportunité de s'enrichir intellectuellement et d'avancer mais paradoxalement elles sont la cause de mon mal-être
Bonjour, quand j 'ai vu ce forum, je me suis dit que cet espace serait propice pour discuter de mes difficultés. J 'ai été internée à 19 ans à l'hôpital psychiatrique; reconnue schizophrène, j'ai aussi un vécu douloureux qui touche autant mes proches que moi. Loin de lister mes problèmes et ceux des autres, je pense que je peux être qualifiée de personne en souffrance. Pour ma famille l élément déclencheur a été la mort de mon père à 9ans. J 'ai des souvenirs de violence antérieurs mais on me dit souvent que le décès de mon père m 'a affecté énormément. Des ennuis, des drames j 'en connais, c 'est une lutte permanente pour vivre une vie décente. Je pèse le poids de mes mots, loin de moi l'envie de déballer et choquer je tiendrais donc sur ce forum des propos modérés sur mes blessures.
Autre déclencheur ma maladie mentale. J'ai perdu le contrôle de mes pensées. Des hallucinations très fortes. La psychiatrie est un espace de soin multi complexe.
Puis surement les abus sexuels;
Je suis heureusement suivie à l'hôpital.
N hésitez pas à me répondre . J 'ai parfois l'impression d être seule. Pas seulement car je suis une victime mais parce que j'ai des vifs sentiments de persécution. Comme si je portais le poids du monde sur mes épaules, qu'il était possible d être unique à porter la souffrance.
A très vite!
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