Grimoire d'une mémoire lunaire

[poussière]

Bon, ben c'est quelques écrits que je vais partager avec vous.

Voici :

Je suis le fantôme de l'enfant que je fus,
effaré par ce monde froid, ma douleur est ineffable.
Aux esprits formatés, je préfère les farfelus,
ceux qui souffrent mais au fond d'eux garde une flamme

et insuffle l'amour, quand notre foi s'affaiblit.
Donc j'affute ma plume afin que l'espoir fleurisse,
puis s'infiltre en toi quand mon flow s'amplifie.
En finesse, reflète la folie des hommes... Narcisse !

Facétie et fadaise dans ce monde, reprend ton souffle.
A force de chercher la forme, ils touchent le fond !
OK ! Tu frimes et t'as du fric. A coté de toi on souffre...
Pourquoi fanfaronner ? leurs têtes gonfle comme un ballon

Phobique de la foule apathique, alors je me défonce,
pendant qu'il taf comme des fourmis, pour bâtir l'enfer
dans lequel on s'enfonce. Le flouze en fer de lance,
certains crèvent de faim pendant que d'autres font la fête;

C'est maléfique ! L'amour en fer de lance on veut s'unifier,
malgré nos différences, frères et sœurs donnent la force, c'est Magnifique !
Je crache mon feu sur l'âge de fer pourvu qu'il fonde !

Bénéfique

[poussière]

Suite à un rêve, je viens d'écrire ça:

Ca fait longtemps qu'elle ne m'était apparu. ce fut tel un mirage lointain qui s'évapora juste après une embrassade, et pourtant .... Quelle tendre douceur lors de cette accolade chaleureuse. J'en retiens une sensation extraordinaire, paisible, vibrante ...



La tristesse voulut s'emparer de mon âme tourmenté lorsqu' on m'extirpa du royaume éphémère et onirique qui permis notre courte réunion, pour me propulser à nouveau dans ce monde froid, ténébreux, dans lequel je suis lasse et fatigué de trainer ma solitude jusqu'à ce tombeau ouvert.

Toutefois, la pureté de ton cœur ne mérite d'être la cause d'aucune peine. Alors j'extirperais chaque épine de ma peau de chagrin pour qu'un jour l'univers retrouve sa candeur d'autrefois, avec l'espoir enivrant de voir éclore sur ton jolie visage, un sourire éclatant de joie.

Pardon, jolie fleur au parfum suave, puissante mais fragile, si j'avais su ta délicatesse c'est avec la plus grande prudence et toute ma tendresse que mes sentiments affranchi de leurs cages s'eurent envolé jusqu'à ton être, mais hors de contrôle ils s'enfuirent tel des lions affamés dans une contrée inconnue.

L'amour et l'ignorance, un cocktail dangereux qui nous a explosé au visage et si je griffonne ces quelques lignes en guise d'excuse, c'est juste pour dire que dans ton regard étincelant j'ai perdu la raison. Immerger dans un océan d'émotion, pris dans le tourbillon de ma vie, voici le message d'un naufragé dont la poitrine chavira quand il fut pris dans une étrange tempête nommait .......

[seimma447]

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» (1856)

[Antonio]

Coucou @poussière.

J'aimais bien ton premier texte, alors je me suis permis d'en faire 2 musiques aux mélodies mélancoliques.

Dis-moi si tu aimes, sinon je les supprime (t'inquiète pas, elle sont en accès privé, il faut avoir les liens pour tomber dessus) :

Première version :


Deuxième version :


Pensez à activer les sous-titres :

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C'était plus fort que moi, je trouve le rendu trop stylé.

Prends soin de toi, MC Poussière.