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Toute nouvelle je suis sur ce forum et pourtant je vous suis et vous lis depuis un certain temps... Que ça fait du bien de se savoir comprise et soutenue entre pairs on se comprend, seuls ceux qui souffrent de notre affection peuvent comprendre ce que c'est que de vivre avec... C'est libérateur de voir qu'on vit peu ou prou les mêmes choses
Petite digression : bon j'avoue je suis en mode on forme une communauté et d'avoir récemment enfin vu "Le Seigneur des anneaux" et " Le Hobbit" y est pour qqc je pense
D'ailleurs je me suis beaucoup identifiée aux Hobbit ces demi-hommes dont personne ne soupçonne la force et le courage... Ou à Smeagol selon 
J'ai besoin de vos avis et conseils éclairés.
Je suis fonctionnaire depuis quatre ans, 45 ans, atteinte de dépression et troubles anxieux graves depuis l'adolescence. Comme beaucoup d'entre vous ma vie professionnelle se résume à un long calvaire ponctué de nombreux arrêts et rechutes toujours plus sévères...
Suite à une expérience de harcèlement (supérieure et collègues) et de reprise à mi-temps thérapeutique qui s'est soldée par une rechute (chef supra stressant) - et oui tout ça en à peine quatre ans de FPT c'est pas beau dis donc
- je jette l'éponge de l'impitoyable monde du travail qui broie les Bisounours et essaie de sauver ma peau et surtout d'épargner ma fragile santé mentale..En CMO depuis 6 mois je vais bientôt passer devant un expert pour un octroi de CLM.
J'ai eu le secrétariat médical et voici ce qu'ils m'ont dit :
- pour bénéficier d'un CLM et éventuellement d'un CLD il faut être jugée inapte à l'exercice de mes fonctions actuelles (conflit avec ma collectivité) mais pas totalement inapte à l'exercice de toutes fonctions
- si j'explique à l'expert qu'aucune reprise du travail n'est envisagée, je risque d'être mise en retraite d'office
- l'agent peut déménager hors département en cours d'arrêt maladie, ils ont d'ailleurs déjà eu le cas. Sauf que ça suppose que je demanderai à terme à bénéficier d'une mutation avec mobilité géographique
J'ai plusieurs questions à ce propos et vous serais infiniment reconnaissante de vos retours :
- je ne me sens pas apte du tout à reprendre le travail, définitivement. Mais j'aimerais épuiser tous mes droits à congés avant d'être mise en retraite pour invalidité. Que dire à l'expert ? Qu'on a besoin de temps pour se soigner et réfléchir à une éventuelle reprise ?
- mon psychiatre est d'avis et moi aussi que je me rapproche de ma famille. Je vis toute seule loin des miens ce qui évidemment me fragilise beaucoup. Est-ce que du coup j'évoque une éventuelle demande de mutation à terme dès que mon état de santé me permettrait de reprendre le travail ?
Je suis perdue
Et grandement angoissée à la perspective de cet interrogatoire que je vais subir 
Dans l'attente de vous lire, continuez, continuons sur la voie de l'acceptation, de la déstigmatisation, de la sérénité
, de prendre soin de soi avant toute chose et entrevoir le soleil entre les averses 
J'espère ne pas vous avoir ennuyés avec mon long pavé, j'ai fait court autant que faire se peut...
D'être malade, détruite, usée et fragilisée au point de ne pouvoir envisager de travailler au risque de rechuter et d'être toujours plus abîmée... Au point de vouloir en finir tout court dans les moments de grand désespoir 