La gestalt therapy.

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dogeorge

La gestalt therapy.

Message par dogeorge »

cela fait un moment que j'ai envie de vous parler de cette méthode
je l'ai expérimentée en 1984, alors que j'étais en pleine dépression, j'avais du emmené mon fils chez son pédiatre, qui se trouvait être le mien , il me connaissait bien et savait l'histoire de ma vie
me trouvant, encore une fois très mal, il m'a offert un livre qu'il avait écrit en collaboration avec un de ses fils "COMMENT GUERIR DES PIEGES DE NOTRE ENFANCE" tout un poème!!
lu dans la nuit, le lendemain je l'ai appelé avec 2 questions ou et quand?
il m'a orientée vers une thérapeute de ses amie
des le 1er RV c'était gagné, les termes du contrat était très clairs, pas de drogue, le minimum de médicament AD et anxyo
la possibilité de ne pas continuer ensemble si l'une ou l'autre ne le sentais pas

les séances se déroulent comme une thérapie classique, allongée sur un matelas, mais la thérapeute, décompte lentement de 3 a 1, moi je le laisse aller jusqu'à atteindre un état de semi hypnose, j'entends tout ce qui se passe, je reste maitre de moi même, mais je suis complètement détendue, calme et en confiance
je n'ai qu'a laissé venir un émotion, un sentiment, un souvenir
mon corps va se charger de transmettre a la thérapeute son ressenti, pleurs, respiration accélérée, sensation d'étranglement, colère
la thérapeute ne dirige riens, mais elle peut accentuer les sensation, d'un simple geste, d'un touché , sans un mot
et viennent enfin les paroles, à la 1er séance j'ai revu l'appartement que j'habitais avec mes grands parents , cet appartement ou mon père avait vécu et qui ressemblait a son mausolée
cert appartement ou j'avais étouffée
ma thérapeute a eu cette question, "maintenant que tu es adulte, que veux tu faire?" et bien j'ai démolie cet appart pièces par pièces, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien

je suis sortie de ma relax , nous avons longuement parler de cette séance, car en aucun cas, et quelque soit l'heure, il est impossible de repartir sans que le "thérapeuté " ne soit pas complètement remis

heureusement que celui qui allait quelques temps plus tard être mon second mari était avec moi, car je flottais sur un nuage, j'avais l'impression que j'avais largué un poids de 2000 tonnes de mes épaules
mon dieu que j'étais bien!!

je vais vous mettre qq info sur cette methode
Spoiler
docteur Barry Austin Goodfield, psychothérapeute de San-Francisco. Il a également exercé seul auprès de clients privés, dont quelques noms connus.
Dans l’ouvrage Guérir des pièges de notre enfance ? le père et le fils, qui partagent tous les deux le goût de la psychothérapie, abordent ensemble le thème difficile de l’enfance. Projet majeur qui force le respect et l’intérêt. Ensemble, Serge et François Marland cherchent à savoir si l’on peut guérir de ses anciens chagrins et de ses vieilles souffrances pour enfin vivre mieux sa vie d’adulte. Pour eux, notre vie présente est forcément impactée par notre vie passée. Un passé parfois trop lourd à porter avec des situations douloureuses que chacun s’efforce d’oublier. Néanmoins, pour ces deux psychothérapeutes, les différentes solitudes et douleurs du passé sont toujours présentes, cachées au plus profond de notre être. La solution apportée par le livre est de simplement regarder ces souffrances en face. Ce regard introspectif permet de comprendre les soucis de la vie quotidienne et même différentes pathologies physiques qui prennent leur source dans notre mal mental. Mais la force de cet ouvrage, ce n’est pas de poser un constat de l’état des lieux des problèmes psychiques, c’est de réfléchir à une manière de guérir et de sortir de cette douleur. Il fallait bien l’alliance d’un père et son fils pour dresser le bilan et exposer les solutions à ce problème récurrent.
Un livre qui fait écho aux psychothérapies émotionnelles
Le livre écrit par Serge Marland et son fils, François, s’appuie et fait écho à des travaux menés par de nombreux psychanalystes. En ligne de mire, on retrouve le célèbre Sigmund Freud (neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse), qui avait lui-même mis en exergue dès ses premiers travaux, le fait que notre enfance façonne notre manière d’interagir avec le monde une fois adulte. Bien que la majorité de ses théories aient été largement déconstruites par les nouveaux psychologues, il a mis la communauté scientifique sur les bonnes pistes. Ainsi, comme l’explique Marland père et fils dans leur livre, les décisions que nous prenons aujourd’hui et notre manière d’appréhender le présent sont en grande partie conditionnées par notre passé, et en particulier les événements douloureux.
Les deux brillants auteurs accomplissent l’exploit d’apporter les nouvelles thérapies venues d’Outre-Atlantique en France grâce à leur ouvrage. Ils exposent notamment les éléments communs qui se retrouvent dans les diverses psychothérapies émotionnelles. Le livre fait le pari audacieux de déblayer le chemin de la psychothérapie émotionnelle. Pari difficile s’il en est car la discipline foisonne de théories en tout genre, les deux auteurs ont donc dû effectuer un tri nécessaire. Les exemples exposés par la suite ne sont pas nécessairement présents dans l’œuvre de Serge et François Marland mais ils permettent de dresser un portrait des possibilités actuellement étudiées et de prendre la mesure de la lourde tâche à laquelle se sont attaqués les psychothérapeutes.
Les émotions sont une problématique complexe qui soulève bon nombre de questionnement et nécessitent à chaque fois un contexte spécifique pour être comprises. Par exemple, dans leur livre, les deux auteurs prennent l’exemple de la langue. Les auteurs du livre s’intéressent beaucoup aux thérapies issues


Les psychothérapies émotionnelles
Le livre Guérir des pièges de notre enfance ? s’attache tout particulièrement à la thérapie émotionnelle. Comme son nom l’indique ce genre de psychothérapie se focalise sur les émotions des patients. Par exemple, dans les groupes de paroles traditionnels, les participants parlent à tour de rôle alors que dans les groupes utilisant cette nouvelle technique, les patients prennent la parole quand ils ressentent quelque chose. Le but de la thérapie émotionnelle est de faire un travail sur soi pour retrouver des sentiments enfouis depuis longtemps. Comme dit plus haut, c’est les émotions, les souffrances, les douleurs et les solitudes passées qui impactes la vie présente des adultes. Le but de ce travail sur soi est donc de faire ressurgir ces émotions cachées pour pouvoir les exprimer, les extérioriser et les évacuer pour mieux vivre. Le livre de Serge et François Marland en parle très bien.
L’importance de développer l’outil « émotion » est donc au cœur de cette technique. La psychothérapie émotionnelle apprend aux patients à faire confiance à ce qu’ils ressentent, à laisser s’exprimer leurs émotions, à s’en servir pour qu’ils puissent se connaître et se donner les moyens d’aller mieux. C’est notamment les émotions qu’ils ressentent lorsqu’ils sont enfant qui les marquent au plus profond de leur être.
Pour pouvoir retrouver ses émotions primaires, diverses techniques peuvent être mises en place. Il est possible d’avoir un contact physique avec le psychothérapeute ou un membre du groupe ou bien pouvoir exprimer son agressivité en frappant sur des matelas. La dynamique de la psychana­lyse est essentiellement basée sur la frustration. L’autre, l’analyste, renvoie au manque, au vide, à la séparation. En psychothérapie émotionnelle, la frustration n’est pas considérée comme la bonne solution. Il y a des gens qui ont tellement manqué d’affection dans leur enfance qu’ils ne sentent même plus à quel point ils en ont besoin. À ceux-là, il faut parfois un long temps d’adaptation, de contact, avant qu’ils puissent même accéder à leur propre souffrance et se donner les moyens de rétablir des relations satisfaisantes avec les autres. En psychothérapie émotionnelle, le fait de pouvoir communiquer à un niveau très primaire (toucher, faire un son, des gestes), de se découvrir et de s’exprimer à travers un vécu sensoriel (respirer, étouffer, avoir mal au cœur), permet de remonter à des périodes très précoces dans le développement de l’enfant, antérieures même à l’acquisition du langage. C’est en acceptant ces pratiques que l’adulte peut retrouver un contact très profond avec lui-même et ainsi faire face à ses problèmes pour pouvoir les régler une bonne fois pour toute.
La place du thérapeute est aussi tout autre. Il se différencie de l’analyste, il n’est pas neutre et ne se réduit pas seulement à une présence qui écoute. Ce sont des figures parentales qui laissent les projections se faire et les utilisent pour mettre en situation le problème du patient. Ainsi, l’adulte peut revivre la façon dont il a cherché à se faire aimer : être faible pour se faire aimer, cacher sa féminité pour éviter la rivalité, faire rire pour plaire, etc. Le thérapeute est aussi quelqu’un qui a appris à accepter ses émotions et à les vivre sans s’y identifier. Enfin, ils ont pour rôle de faire respecter le cadre et les règles de la thérapie. Ces limites, acceptées de part et d’autre, constituent une protection, un repérage et aussi un moyen de rencontrer les vraies difficultés. Dans la vie, il est possible de rejeter la faute sur les autres et dire qu’ils sont la cause de tous les problèmes mais dans un cadre où tout est fait pour être confronté à soi-même, c’est plus compliqué. C’est donc grâce à tous ces outils et ses techniques que la psychothérapie émotionnelle peut permettre de résoudre des problèmes profonds liés à l’enfance. Ce mal-être est le point névralgique du livre de Serge et François Marland.
Ce chapitre de sa vie permet de nuancer le portrait de cet homme d’affaires.
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