Autismes :
Comprendre l’autisme en vidéo
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Ratio filles/garçons dans l'autisme
D'après la méta-analyse de Loomes, Hull et Mandy (2017) :
• Sans déficience intellectuelle : 3,32 garçons pour 1 fille
• Avec déficience intellectuelle : 1,9 garçon pour 1 fille
Cette disparité est en partie expliquée par un sous-diagnostic des filles, dû à des différences comportementales et à un biais dans les critères d'évaluation (Navarro-Pardo et al., 2021).
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Outils diagnostiques et biais de genre
Les outils standardisés incluent :
• ADOS-2 (Autism Diagnostic Observation Schedule - 2e édition)
• ADI-R (Autism Diagnostic Interview - Révisé)
• CARS (Childhood Autism Rating Scale)
Cependant, ces outils sont conçus selon un modèle masculin de l'autisme, ce qui explique le retard diagnostique chez les filles (Beggiato et al., 2017).
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Autrefois : La triade autistique
Historiquement, l'autisme était caractérisé par une triade de symptômes, incluant :
• Altérations des interactions sociales (difficultés à comprendre et à réagir aux signaux sociaux)
• Déficits dans la communication (verbale et non verbale, retards de langage, écholalie)
• Comportements restreints et répétitifs (routines rigides, intérêts spécifiques, répétitions gestuelles)
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Aujourd’hui : La dyade autistique
Les dernières recherches et révisions du DSM-5 ont simplifié cette classification en une dyade regroupant :
• Déficits persistants dans la communication et les interactions sociales
• Difficultés dans la réciprocité sociale et émotionnelle
• Troubles dans l'utilisation des comportements non verbaux (contact visuel, gestuelle, expressions faciales)
• Difficultés à développer et entretenir des relations
• Comportements restreints et répétitifs
o Mouvements ou discours stéréotypés
o Adhérence excessive aux routines et résistance aux changements
o Intérêts restreints et fixations intenses
o Hyper ou hypo-réactivité aux stimuli sensoriels
(Lord et al., 2020)
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Niveau 1 : Besoin de soutien léger
Caractéristique principale :
Les enfants de Niveau 1 présentent des difficultés sociales modérées, avec des défis dans la régulation émotionnelle qui nécessitent une intervention légère. Ils peuvent vivre des changements dans leur routine, mais ces perturbations peuvent être atténuées avec un soutien minimal, tel qu'une simple explication ou une petite réorientation.
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Niveau 2 : Besoin de soutien modéré
Caractéristique principale :
Les enfants du Niveau 2 éprouvent des difficultés plus marquées à réguler leurs émotions. Les perturbations ou les changements dans la routine génèrent des réactions plus visibles, comme des pleurs ou des frustrations, mais avec un soutien modéré, ils peuvent se calmer.
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Niveau 3 : Besoin de soutien très important
Caractéristique principale :
Les enfants du Niveau 3 présentent des difficultés émotionnelles majeures. Les changements dans leur environnement ou routine génèrent souvent des crises sévères, comme des éclats de colère, des pleurs incontrôlables ou une agitation extrême. Ils nécessitent un soutien pour gérer ces émotions intenses.
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1. Trouble du Spectre Autistique, Niveau 3
• Nom officiel : Trouble du spectre autistique, niveau 3 (CIM-10 : F84.0)
• Description : Ce niveau nécessite un soutien très important. Les individus présentent des déficits sévères dans la communication sociale et des comportements répétitifs.
• Critères diagnostiques :
o Déficits marqués dans la réciprocité socio-émotionnelle
o Difficultés significatives dans la communication verbale et non verbale
o Comportements stéréotypés ou intérêts restreints très prononcés
• QI moyen : Environ 50-70 (déficience intellectuelle légère à modérée)
• Pourcentage de diagnostic : Environ 61 % des personnes diagnostiquées selon le DSM-IV seraient également diagnostiquées selon le DSM-5. En France, ce niveau représente environ 30 % des cas de TSA identifiés.
• Bases neurobiologiques :
o Anomalies dans l’amygdale, le cortex préfrontal et le cervelet
o Des études d'imagerie par résonance magnétique (IRM) montrent une augmentation du volume cérébral global chez certains enfants autistes au cours des premières années de vie, suivie d'une diminution anormale de la taille du cerveau à mesure qu'ils grandissent.
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2. Trouble du Spectre Autistique, Niveau 2
• Nom officiel : Trouble du spectre autistique, niveau 2 (CIM-10 : F84.0)
• Description : Nécessite un soutien substantiel. Les déficits dans la communication sociale sont plus marqués que ceux observés au niveau 1.
• Critères diagnostiques :
o Difficultés dans l'établissement de relations sociales adaptées
o Communication non verbale altérée
o Comportements répétitifs nécessitant une attention accrue
• QI moyen : Environ 70-85 (QI faible à normal)
• Pourcentage de diagnostic : Environ 25 % des personnes avec le syndrome d'Asperger selon le DSM-IV seraient diagnostiquées selon le DSM-5. En France, ce niveau représente environ 40 % des cas de TSA identifiés.
• Bases neurobiologiques :
o Réduction du volume du cervelet observée chez certains individus
o Hyperconnectivité locale et sous-connectivité à longue distance entre les régions cérébrales
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3. Trouble du Spectre Autistique, Niveau 1
• Nom officiel : Trouble du spectre autistique, niveau 1 (CIM-10 : F84.0)
• Description : Nécessite un soutien. Les individus peuvent fonctionner de manière relativement autonome mais rencontrent des difficultés sociales notables.
• Critères diagnostiques :
o Capacité à communiquer mais avec des difficultés dans les interactions sociales
o Intérêts restreints qui peuvent interférer avec le fonctionnement quotidien
o Adaptation difficile aux changements de routine
• QI moyen : Environ 85-115 (normal à supérieur à la moyenne)
• Pourcentage de diagnostic : Environ 14 % des personnes diagnostiquées selon le DSM-IV seraient également diagnostiquées selon le DSM-5. En France, ce niveau représente environ 30 % des cas de TSA identifiés.
• Bases neurobiologiques :
o Structure cérébrale normale mais différences fonctionnelles dans l'activation cérébrale lors de tâches sociales
o Sensibilité accrue aux stimuli sensoriels due à des anomalies dans le traitement sensoriel par le cortex sensoriel primaire
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Bases Neurobiologiques Détailées
Croissance et Diminution Cérébrale
1. Croissance Anormale :
Les recherches indiquent que les enfants autistes présentent une surcroissance cérébrale durant les premières années de vie, souvent due à une synaptogenèse excessive. Cette surcroissance se caractérise par un nombre accru de connexions neuronales sans l'élagage nécessaire pour optimiser ces connexions. Cette croissance est associée à une augmentation du volume cérébral global.
2. Diminution Cérébrale :
À partir de l'âge scolaire, certains enfants autistes montrent une réduction significative du volume cérébral, en particulier dans les régions frontales et temporales. Cette diminution est souvent liée à un élargissement initial suivi d'une réduction anormale, indiquant un développement atypique.
Conséquences Neurodéveloppementales
La croissance excessive suivie d'une réduction peut entraîner :
• Des difficultés dans l'interaction sociale dues à une régulation émotionnelle altérée.
• Des problèmes de communication liés à un traitement inefficace des signaux sociaux.
• Une sensibilité sensorielle accrue ou diminuée qui complique l'intégration sensorielle.
Nombre de Neurones
Des études montrent que les enfants autistes peuvent avoir une densité neuronale plus élevée dans certaines régions cérébrales comme le cortex préfrontal. Cela peut être dû à un développement neuronal anormal durant la période prénatale et postnatale.
Âge au Diagnostic
L'âge moyen pour un diagnostic de TSA se situe généralement entre 4 et 5 ans, bien qu'un diagnostic précoce avant l'âge de 3 ans (2 ans) soit possible et souhaitable pour permettre une intervention rapide.
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Références
1. Frazier et al. (2014) : Cette méta-analyse a révélé que la réduction de taille du corps calleux est prédominante dans l'autisme, indiquant une connectivité altérée entre les hémisphères cérébraux.
2. Ecker et al. (2013) : A examiné comment les anomalies cérébrales sont liées aux comportements sociaux chez les individus autistes.
3. Lai et al. (2017) : A exploré comment les différences de genre influencent le diagnostic et a mis en évidence que les filles peuvent être sous-diagnostiquées en raison de différences comportementales.
4. Goin-Kochel et al. (2006) : A étudié l'impact du DSM-IV sur le diagnostic des TSA, montrant comment les changements dans les critères diagnostiques affectent la prévalence rapportée.
5. Mandy et al. (2016) : A analysé le rôle du genre dans le diagnostic des TSA, révélant comment les biais peuvent affecter l'identification.
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Facteurs Génétiques
• Héritabilité : Les études montrent que l'héritabilité des TSA est estimée à environ 80 %, ce qui souligne l'importance des facteurs génétiques. Plus de 800 gènes ont été identifiés comme potentiellement impliqués dans les TSA, affectant le développement du système nerveux et la communication synaptique.
• Études sur les Jumeaux : Les recherches sur les jumeaux montrent que si un jumeau est diagnostiqué avec un TSA, il y a une forte probabilité que l'autre jumeau le soit également, ce qui souligne l'importance des facteurs génétiques.
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Facteurs Environnementaux
• Exposition Prénatale : L'exposition à certains médicaments (comme la Dépakine), à des toxines environnementales, ou à des infections pendant la grossesse peut augmenter le risque de TSA.
• Conditions Périnatales : Des complications telles que la prématurité, le faible poids à la naissance et le manque d'oxygène à la naissance sont également associées à un risque accru de TSA.
• Facteurs Psychosociaux : Le stress parental avant et après la naissance, ainsi que des problèmes de santé mentale chez la mère, ont été liés à une augmentation du risque d'autisme chez l’enfant.
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Facteurs Neurobiologiques
1. Croissance et Diminution Cérébrale
Les recherches montrent que, durant les premières années de vie, les enfants autistes présentent souvent une augmentation rapide du volume cérébral, indiquant une croissance excessive. À partir de l'âge scolaire, cette croissance peut être suivie d'une diminution significative du volume cérébral.
2. Nombre de Neurones
Les enfants autistes peuvent avoir une densité neuronale plus élevée dans certaines régions cérébrales, comme le cortex préfrontal. Cela pourrait être dû à un développement neuronal anormal durant la période prénatale et postnatale.
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Âge au Diagnostic
L'âge moyen pour un diagnostic de TSA se situe généralement entre 4 et 5 ans, bien que certains signes précoces puissent être observés dès 18 mois. Un diagnostic plus précoce, avant 3 ans, est idéal, car il permet de mettre en place des interventions précoces qui peuvent avoir un impact positif sur le développement des enfants. Les signes précurseurs peuvent inclure des retards de langage, des difficultés d'interaction sociale et des comportements répétitifs observés dès les premières années de vie.
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Facteurs Environnementaux
Les facteurs environnementaux peuvent interagir avec les prédispositions génétiques pour influencer le développement des TSA. Il est important de souligner que ces facteurs ne sont pas nécessairement des causes directes, mais peuvent jouer un rôle dans la manifestation ou l'aggravation des symptômes.
• Exposition Prénatale : L'exposition à certains médicaments, comme la Dépakine (un anticonvulsivant), aux toxines environnementales (par exemple, le plomb, les pesticides) ou à des infections pendant la grossesse (comme les infections virales) a été associée à un risque accru de développer un TSA.
• Conditions Périnatales : Les complications survenues lors de la naissance, telles que la prématurité, le faible poids à la naissance ou le manque d'oxygène, sont également des facteurs de risque qui peuvent augmenter la probabilité du développement des TSA.
• Facteurs Psychosociaux : Le stress parental, en particulier pendant la grossesse ou après la naissance, a également été associé à un risque accru. Des problèmes de santé mentale chez la mère ou une exposition à un environnement familial stressant pourraient interagir avec la vulnérabilité génétique de l’enfant.
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Facteurs Neurobiologiques
1. Croissance et Diminution Cérébrale
Les données sur la croissance anormale et la diminution cérébrale dans l'autisme sont particulièrement marquantes, et elles nous offrent un aperçu des bases neurobiologiques des TSA.
o Croissance Anormale : Les recherches indiquent que, dans les premières années de vie, les enfants autistes montrent souvent une croissance cérébrale excessive. Cette surcroissance est liée à une augmentation de la synaptogenèse — la formation de nouvelles connexions neuronales — mais sans l’élagage synaptique nécessaire pour éliminer les connexions inutiles. Cela peut entraîner un volume cérébral global plus grand. Cependant, une fois que l'enfant atteint l'âge scolaire, cette croissance excessive est suivie par une réduction du volume cérébral dans des régions spécifiques du cerveau, en particulier dans le cortex préfrontal et le cervelet.
o Diminution Cérébrale : En grandissant, certains enfants autistes montrent une réduction du volume cérébral dans des zones spécifiques comme le cortex préfrontal et le cervelet. Cela pourrait signifier un développement neuronal atypique, où certaines régions cérébrales rétrécissent, alors que d'autres continuent de se développer de manière déséquilibrée, créant des difficultés dans les fonctions sociales et cognitives.
2. Nombre de Neurones
Certaines études suggèrent que les enfants autistes peuvent avoir une densité neuronale plus élevée dans des régions cérébrales comme le cortex préfrontal. Cette différence pourrait résulter de processus de développement anormaux survenus pendant la période prénatale et postnatale, où les mécanismes d'élagage synaptique ne se produisent pas de manière efficace.
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Vie Intra-utérine
L'environnement intra-utérin joue un rôle clé dans le développement du fœtus et peut influencer le risque de TSA.
• Infections Maternelles : Certaines infections virales ou bactériennes pendant la grossesse, comme la rubéole ou l'influenza, peuvent perturber le développement cérébral du fœtus, augmentant le risque de développer un TSA après la naissance.
• Exposition aux Toxines : L'exposition à des substances toxiques, notamment certains médicaments comme la Dépakine ou des polluants environnementaux, peut interférer avec le développement neuronal du fœtus.
• Facteurs Nutritionnels : Une mauvaise nutrition de la mère, en particulier un manque d'acide folique ou d'autres nutriments essentiels, peut également jouer un rôle dans la formation du cerveau de l'enfant et dans le risque de TSA.
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Dysfonctionnement Neuronal
Les neurones miroirs, responsables de l’empathie et de l’imitation, jouent un rôle crucial dans le développement social. Un dysfonctionnement dans ce système neuronal pourrait expliquer certains des symptômes des TSA, en particulier les difficultés à interagir socialement et à comprendre les intentions et émotions des autres. Les neurones miroirs s'activent lorsque nous observons quelqu'un d'autre effectuer une action ou lorsque nous imitons cette action, un processus essentiel dans l'apprentissage social et l’empathie.
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Références d'Études :
• Frazier et al. (2014)
Cette étude a révélé une réduction significative de la taille du corps calleux chez les personnes autistes. Ce changement est considéré comme un indicateur d'une connectivité altérée entre les hémisphères cérébraux, ce qui pourrait être à l'origine de certains troubles cognitifs et comportementaux associés à l’autisme.
• Ecker et al. (2013)
Cette étude a examiné les anomalies cérébrales et leur lien avec les comportements sociaux des individus autistes. Elle a révélé que des régions cérébrales spécifiques sont altérées dans le contexte de l'autisme, en particulier celles associées aux interactions sociales.
• Lai et al. (2017)
Cette recherche a exploré comment les différences de genre peuvent affecter le diagnostic des TSA. Elle a montré que les filles sont souvent sous-diagnostiquées, en raison de leurs différences comportementales et de la manière dont les symptômes de l'autisme se manifestent chez elles.
• Goin-Kochel et al. (2006)
Cette étude a analysé l'impact des critères diagnostiques du DSM-IV sur la prévalence des TSA, montrant comment les changements dans ces critères influencent le diagnostic et la reconnaissance des troubles du spectre autistique.
• Mandy et al. (2016)
Cette étude a abordé l'impact du genre sur le diagnostic des TSA, soulignant l'effet des biais de diagnostic, qui peuvent affecter de manière disproportionnée les filles et les groupes moins visibles dans la population autiste.
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Note sur les comorbidités et profils neurodivergents
Fondements cliniques et définitions
Le terme "neurodivergent", introduit par Kassiane Asasumasu en 2000, désigne spécifiquement un esprit qui fonctionne d'une manière divergeant significativement des normes neurotypiques dominantes. Cette neurodivergence peut être principalement génétique et innée (comme l'autisme ou la dyslexie) ou résulter d'expériences modifiant substantiellement le fonctionnement neurologique (traumatismes, pratiques prolongées altérant les structures cérébrales).
Un individu présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) peut manifester exclusivement cette condition neurodéveloppementale. Toutefois, comme le soulignent Tardif et Gepner (2019), il existe un taux élevé de comorbidité entre les différents troubles neurodéveloppementaux. Ainsi, la personne autiste peut simultanément présenter d'autres conditions neurobiologiques ou psychiatriques formellement répertoriées dans le DSM-5-TR (2022), telles que :
• Troubles spécifiques des apprentissages (anciennement dys-) : dyslexie, dyspraxie, dyscalculie
• Haut Potentiel Intellectuel (HPI) / Très Haut Potentiel Intellectuel (THPI)
• Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
• Trouble dissociatif de l'identité (TDI)
• Schizophrénie et autres conditions psychiatriques cliniquement identifiées
La comorbidité entre TSA et TDAH atteint précisément 14 % selon les données épidémiologiques d'Abdelnour et al. (2022). Cette cooccurrence est devenue plus visible depuis que le DSM-5 (2013) autorise explicitement le double diagnostic des troubles neurodéveloppementaux.
Lorsqu'une personne présente simultanément un haut potentiel intellectuel et un trouble neurodéveloppemental, cette configuration spécifique est désignée par le terme scientifique "double exceptionnalité" (Twice Exceptional, abrégé 2E). Les statistiques américaines indiquent que précisément 3 à 10 % des individus intellectuellement doués présenteraient également un TDAH.
Dans ces cas, un phénomène de masquage réciproque peut survenir : la douance peut compenser ou dissimuler les difficultés liées au trouble neurodéveloppemental, ou inversement, le trouble peut occulter les capacités exceptionnelles. Cette dynamique explique pourquoi certains individus doublement exceptionnels obtiennent des performances globalement moyennes dans diverses sphères de fonctionnement.
Lorsque des troubles psychologiques ou psychiatriques formellement diagnostiqués s'ajoutent aux particularités neurodéveloppementales préexistantes, la littérature scientifique contemporaine utilise spécifiquement le terme de "multi-exceptionnalité" pour caractériser ces profils neuropsychologiques hautement complexes.
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Acide Folique : L’amie des Femmes enceintes
Introduction
L’acide folique (vitamine B9 synthétique) constitue une pierre angulaire des processus biochimiques essentiels. Il joue un rôle clé dans la synthèse de l’ADN, le métabolisme des acides aminés et la régulation épigénétique. Ses implications couvrent des domaines variés, de la prévention des anomalies congénitales au soutien des fonctions cognitives avancées et à la modulation immunitaire.
Mécanismes Fondamentaux et Fonctions Biologiques
1. Synthèse de l’ADN et Stabilité Génomique
L’acide folique intervient dans la biosynthèse des bases puriques et pyrimidiques, assurant ainsi la réplication et la réparation de l’ADN. Cette fonction est cruciale dans les processus de prolifération cellulaire rapide, notamment lors du développement embryonnaire et dans la réparation des lésions tissulaires post-traumatiques.
2. Métabolisme des Acides Aminés et Méthylation
Le folate catalyse la conversion de l’homocystéine en méthionine, cofacteur central dans la synthèse de la S-adénosylméthionine (SAM), essentielle aux processus de méthylation. Une dérégulation de ce cycle entraîne des effets épigénétiques néfastes et des lésions endothéliales, augmentant ainsi le risque de pathologies cardiovasculaires et neurodégénératives.
3. Formation des Érythrocytes et Prévention de l’Anémie
En soutenant l’érythropoïèse, l’acide folique facilite la maturation des globules rouges. Une carence compromet ce processus, provoquant une anémie mégaloblastique avec des érythrocytes dysfonctionnels, conduisant à une hypoxie tissulaire systémique.
Prévention des Malformations Congénitales
• Anomalies du Tube Neural (ATN) : La supplémentation maternelle réduit jusqu’à 70 % le risque d’ATN, incluant le spina bifida et l’anencéphalie, grâce à une optimisation des processus de fermeture du tube neural (De-Regil et al., 2015 ; Blencowe et al., 2018).
• Fonction Placentaire : Une supplémentation adéquate améliore la vascularisation et réduit les complications, telles que la prééclampsie, en renforçant la fonction trophoblastique.
Santé Cardiovasculaire et Réduction de l’Homocystéine
• Une diminution de 25 % des niveaux d’homocystéine réduit significativement les événements coronariens et AVC (Wang et al., 2012 ; Huo et al., 2015).
• L’amélioration de la fonction endothéliale et de la plasticité vasculaire souligne le rôle clé des folates dans la prévention des maladies athéroscléreuses.
Neuroprotection et Soutien Cognitif
• Préservation Cognitive : Les folates protègent contre le déclin cognitif lié à l’âge en réduisant les concentrations neurotoxiques d’homocystéine (Smith & Refsum, 2016).
• Neurodéveloppement Prénatal : Une supplémentation pendant la grossesse soutient la différenciation neuronale et diminue l’incidence de troubles neurodéveloppementaux tels que l’autisme et le TDAH.
Régulation Immunitaire et Cancérogenèse
• Renforcement Immunitaire : En stimulant la prolifération des lymphocytes T, les folates optimisent les réponses immunitaires adaptatives.
• Prévention du Cancer : Les folates réduisent le risque de certains cancers (colorectal, mammaire) par une régulation des mécanismes épigénétiques. Toutefois, des apports excessifs peuvent exacerber la prolifération tumorale dans des contextes spécifiques (Kim, 2007).
Dosages
• Adultes : Les doses idéales se situent entre 0,8 et 1 mg/jour (800 à 1000 µg), optimisant ainsi la prévention des carences et soutenant les fonctions biologiques.
• Femmes Enceintes : Une supplémentation de 1 à 3 mg/jour est cruciale pour la prévention des malformations congénitales et pour le développement optimal du fœtus.
• Populations Âgées : Un apport dans la même plage (0,8 à 1 mg/jour) contribue à la préservation cognitive et à la réduction des risques cardiovasculaires.
• Équilibre avec la Vitamine B12 : Une attention particulière est requise pour prévenir les carences masquées en B12, particulièrement chez les patients sous supplémentation prolongée.
Publié le 31 mai 2021 ; Véronique Faccenda
Orthophoniste depuis 1994, spécialisée dans la prise en charge d’enfants et d’adolescents présentant des troubles neurodéveloppementaux
Le saviez-vous ? Le trouble du spectre de l’autisme (ou TSA) se manifeste chez l’enfant par divers comportements, qui sont plus ou moins évidents à identifier. En effet, chaque individu présente ses propres signes précoces de l’autisme. Néanmoins, s’il n’est pas toujours facile de les repérer, certains de ces signes peuvent aider au diagnostic. Vous connaissez un enfant qui ne réagit pas à l’appel de son prénom ? qui ne parle toujours pas à 18 mois ? Il n’imite ni vos gestes, ni les sons qu’il entend ? Il n’y a pas de conversation réciproque entre vous ? Et s’il s’agissait d’un trouble de la communication lié à l’autisme ? Découvrez, à travers cet article, les signes d’alerte d’un tel trouble.
Les critères diagnostic de l’autisme
Comment établir un diagnostic d’autisme ? Pour ce faire, la communauté psychiatrique internationale s’appuie sur le DSM-5, un manuel utilisé pour diagnostiquer les troubles développementaux et de la personnalité.
Ce manuel décrit cet handicap comme étant un trouble neurodéveloppemental. Les anciennes catégories d’autisme (Asperger, Kanner, etc.) y ont été abandonnées pour décrire un « spectre autistique ». Cette nouvelle appellation, si elle a soulevé de vives critiques, permet de mettre en avant la grande diversité des profils autistiques. Ainsi, il est important de garder en mémoire que, si des comportements récurrents sont observés, ils ne s’expriment pas de la même manière d’une personne à l’autre…
Une observation attentive est alors nécessaire pour identifier la dyade autistique, sur laquelle se base le diagnostic. Cette dyade se définit par :
des troubles de la communication, entraînant des difficultés dans les relations sociales (nous y reviendrons dans la suite de cet article) ;
des troubles du comportement, incluant des gestes répétitifs et des intérêts spécifiques.
Parmi les comportements répétitifs (ou stéréotypies), vous pourriez observer les très connus balancements et flapping (le fait de battre ses mains). Recherchez également des comportements moins évidents à repérer, tels que le fait de tourner sur soi-même, de vouloir toujours jouer avec le même objet, de faire des bruits avec sa bouche, de mettre ses mains sur les oreilles, de passer ses doigts devant ses yeux…etc. Ces stéréotypies peuvent être liées aux particularités sensorielles des jeunes autistes. Les enfants avec TSA sont également attachés à des routines, qui les rassurent et les font se sentir en sécurité. Vous avez changé d’horaire pour manger ? Si l’enfant pleure, cela peut en être la cause.
Les intérêts spécifiques, ou intérêts restreints, sont quant à eux définis comme étant un centre d’intérêt anormal par son intensité (l’enfant pourrait y consacrer des heures et des heures) ou par son sujet (comme collectionner un certain type d’objet).
Si vous identifiez de telles spécificités, tournez-vous vers un spécialiste de l’autisme : rappelez-vous que seul un médecin est habilité à poser un diagnostic.
Communication et langage : définitions
Qu’en est-il des troubles de la communication ? Nous y venons. Néanmoins, afin de bien comprendre comment en identifier les signes d’alerte, prenons le temps de définir ce que sont la communication et le langage.
Communication : c’est le processus qui permet de transmettre et de recevoir des informations entre individus (idées, besoins, ressentis, etc.). Il comprend la communication verbale et la communication non verbale (comprenant des gestes, expressions faciales, mimiques, postures du corps…).
Langage : c’est un outil de communication régi par certaines règles linguistiques. Il se compose de :
la syntaxe, la prononciation ;
le lexique, la sémantique ;
l’intention de communication, les règles de discours utilisées, les habiletés conversationnelles et les codes sociaux.
Ainsi, ne confondez pas ces deux termes ! En effet, un enfant avec un retard de langage n’a pas forcément un trouble de la communication : s’il n’est pas autiste, il pourrait compenser son retard avec d’autres modes d’échanges.
C’est pourquoi il peut être difficile et complexe de repérer des traits autistiques. Pourtant, certains comportements atypiques sont des signes d’alerte d’un trouble de la communication lié à l’autisme.
Comment les enfants communiquent-ils ? Pourquoi communiquent-ils ? C’est en explorant ces questions que l’orthophoniste pourra identifier les déficits au niveau de la communication.
Autisme et troubles du langage : les signes de retard
Les signes de retard dans le développement du langage chez l’enfant avec TSA sont souvent les plus faciles à identifier.
Un enfant typique va développer ses compétences langagières de manière très précoce, dès la première année :
il se met à babiller dès 6 mois, de façon volontaire ;
très vite, il prononce ses premiers mots, dès 12 – 15 mois.
Chez l’enfant avec TSA, il peut, au contraire, y avoir :
une absence ou un retard du langage (absence de babillage à 12 mois et/ou absence de paroles à 18 mois) ;
un langage non typique (difficulté à utiliser les bons pronoms personnels, mauvaise imitation des sons, écholalies et répétitions sans intention de communication) ;
une régression ou une perte du langage, à n’importe quel âge.
Néanmoins, certains enfants autistes peuvent ne pas présenter de retard du langage et avoir une façon de parler soutenue. C’est pourquoi l’observation de ce seul élément de communication reste insuffisante pour établir un diagnostic d’autisme.
Dans tous les cas, s’il y a une absence de langage à 18 mois, cela va donner un signal d’alerte, ce qui vous permettra d’explorer plus précisément les causes de ce retard.
Autisme et communication : quelques signes d’alerte
L’enfant ne vous regarde pas dans les yeux
Il s’agit sans doute de l’un des traits autistiques les plus connus, et pour cause : ce comportement engendre souvent un sentiment de tristesse chez les parents, qui souhaiteraient avoir un véritable contact oculaire avec leur enfant.
Regards furtifs, fuyants… L’enfant pourrait sembler vous fixer, sans que vous ne parveniez à croiser son regard : ce dernier est non-intentionnel.
L’enfant n’imite ni les sons, ni les gestes
Vous avez beau faire des grimaces, l’enfant ne vous imite pas ? Il ne vous répond pas lorsque vous lui souriez ?
Pour favoriser l’apprentissage de la communication, l’imitation est fondamentale : c’est elle qui permet de créer les bases de la communication et du jeu symbolique. Elle a une fonction sociale forte. Or, chez la personne autiste, cette fonction peut être déficitaire (et ce, à différents niveaux).
Dans ce cas, l’imitation ne sera pas personnalisée : elle est beaucoup moins « sélective » que chez l’enfant typique. Mais d’où vient ce manque d’imitation ? Il semblerait provenir d’un déficit de la coordination visuo-manuelle, de l’attention conjointe et de la lecture des expressions du visage.
L’enfant ne joue pas avec vous
L’enfant ne joue ni avec vous, ni avec les autres enfants, et reste dans son coin ?
Il ne joue pas à faire semblant et ne vous renvoie pas le ballon lorsque vous le lui lancez ?
Cela pourrait être un signe d’autisme.
En effet, les enfants avec TSA ont des difficultés à comprendre instinctivement les règles d’un jeu. C’est pourquoi l’apprentissage de ce dernier peut être source d’effort et de fatigue pour eux, davantage que d’amusement.
Pour pallier ces difficultés de compréhension de l’implicite, vous devez verbaliser les échanges, guider l’enfant, tester diverses façons de jouer avec le ballon.
Toutefois, il se peut que l’enfant ne soit pas intéressé par ces jeux : dans ce cas, n’insistez pas. Vous trouverez d’autres sources d’amusement, surtout en fonction de ses propres intérêts qui le motivent, que l’enfant pourra partager avec vous ou avec ses camarades de classe.
L’enfant ne pointe pas d’objets du doigt
Au contraire, il préfère faire les choses de manière autonome plutôt que de vous les demander. Vous pensiez avoir enfin réussi à cacher ses biscuits préférés dans le placard du haut ? Vous pourriez être surpris par l’inventivité de l’enfant, qui préférera empiler plusieurs chaises les unes sur les autres plutôt que de vous demander de l’aide ! Il se peut également qu’il utilise votre main et vous prenne le bras pour atteindre l’objet ou l’aliment convoité.
Vous lui lisez un livre, mais il ne suit pas les images de son regard ou de ses doigts ?
Il fixe un objet avec envie, mais ne vous le réclame pas ?
Ce sont autant de signes d’alerte d’un trouble de la communication lié à l’autisme.
Que faire dans le cas de signes d’un trouble de la communication ?
Certains des signaux d’alerte décrits dans cet article vous semblent familiers ? Dans ce cas, n’attendez pas, et prenez rendez-vous dans un Centre Ressources Autisme (CRA) ou chez un spécialiste afin de poser un diagnostic.
Pour cela, une série d’entretiens et de tests sera réalisée auprès de l’enfant pour évaluer ses capacités psychomotrices, de communication, entre autres. Parmi les tests menés durant l’anamnèse (ou récit de l’histoire de l’enfant), nous pouvons citer :
l’ADI-R (entrevue entre le professionnel et les parents pour recueillir des informations sur la communication, les relations sociales) ;
l’ADOS-2 (outil d’observation, évaluant le niveau de langage et la capacité d’interaction sociale) ;
la CARS (échelle d’évaluation de l’autisme chez l’enfant) ;
la WISC-5 (test de QI) ;
Les résultats de ce bilan permettront soit de confirmer le diagnostic d’autisme, soit d’infirmer ce dernier. Dans tous les cas, ces résultats favoriseront une prise en charge individualisée, en fonction des difficultés propres de l’enfant : c’est pour cette raison qu’il est essentiel de passer par cette étape de dépistage de l’autisme, et ce, le plus tôt possible.
En effet, développer les capacités de communication de manière précoce est essentiel pour permettre à l’enfant avec TSA de grandir dans un bon environnement, en favorisant ses capacités sociales et d’apprentissage.
Source suplémentaire :
https://comprendrelautisme.com/comment- ... expliques/
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiche ... -a-6-mois-
https://www.ideereka.com/article/autism ... i-alertent
L'autisme, c'est quoi ?
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- Ictavia
- Messages : 7463
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
L'autisme, c'est quoi ?
Je ne veux pas être rabat-joie, mais si ton but en postant cela était qu'il se crée une discussion sur le sujet, je ne vois pas comment ça peut être possible. C'est beaucoup trop d'information d'un coup. Même les gens en questionnements personnels sur la question de l'autisme risquent de se sentir dépassés face à pareil "info-dumping" sans aucun préambule à part peut-être la vidéo.
Un conseil (encore une fois si le but est vraiment de créer une discussion incluant d'autres personnes) est d'en synthétiser quelques points en quelques paragraphes pour que les gens puissent rebondir sur quelque chose sans se sentir dépasser. Par la suite, amener progressivement d'autres points mentionnés là dedans en citant tes sources.
Je te souhaite une bonne fin de journée
Un conseil (encore une fois si le but est vraiment de créer une discussion incluant d'autres personnes) est d'en synthétiser quelques points en quelques paragraphes pour que les gens puissent rebondir sur quelque chose sans se sentir dépasser. Par la suite, amener progressivement d'autres points mentionnés là dedans en citant tes sources.
Je te souhaite une bonne fin de journée

- Hikari
- Messages : 3413
- Enregistré le : mardi 12 avril 2022 0:48
L'autisme, c'est quoi ?
C'était dans l'objectif d'informer
De partager des données
Pour toutes celles et ceux qui parcourent Internet
Cherchant simplement à comprendre :
Qu'est-ce que « l'autisme »
Pour ma part
J'aurais aimé découvrir de cette façon et plus pousser et complet
Trop souvent, dans ma vie, je dû consulter des dizaines de sites
Parfois plus de vingt, pour trouver les mêmes informations
Répétées, sans jamais obtenir une réponse véritablement
Complète, donc non satisfaisante
Même ici, je n'ai finalement mis que peu de choses
Il y aurait tant à dire sur le cerveau, les airs
Le nombre, et cætera, et avec des d'images
Et l'histoire du début de dizaines de grands
Nom peu à peu qui sont jusqu'à ici mener
Et cela ne concerne pas uniquement l'autisme dans cette perception
Mais tous les sujets, dans tous les domaines ; depuis toujours
Cette impression de ne jamais aller en profondeur
De quoi que ce soit. Résultat : nous avons dû mal
À nous accrocher à quoi que ce soit et même
Ce dire à quoi bon commencé alors
Mais chacun est différent
Un jour, peut-être, quelqu'un trouvera cela intéressant
Et si cela peut aider ne serait-ce qu'une seule personne
Alors ce sera déjà une victoire
Mais, ce n'était pas destiné à une conversation
Toutefois, les personnes peuvent echanger librement
Prenez soin de vous et ceux qui vous sont chers
De partager des données
Pour toutes celles et ceux qui parcourent Internet
Cherchant simplement à comprendre :
Qu'est-ce que « l'autisme »
Pour ma part
J'aurais aimé découvrir de cette façon et plus pousser et complet
Trop souvent, dans ma vie, je dû consulter des dizaines de sites
Parfois plus de vingt, pour trouver les mêmes informations
Répétées, sans jamais obtenir une réponse véritablement
Complète, donc non satisfaisante
Même ici, je n'ai finalement mis que peu de choses
Il y aurait tant à dire sur le cerveau, les airs
Le nombre, et cætera, et avec des d'images
Et l'histoire du début de dizaines de grands
Nom peu à peu qui sont jusqu'à ici mener
Et cela ne concerne pas uniquement l'autisme dans cette perception
Mais tous les sujets, dans tous les domaines ; depuis toujours
Cette impression de ne jamais aller en profondeur
De quoi que ce soit. Résultat : nous avons dû mal
À nous accrocher à quoi que ce soit et même
Ce dire à quoi bon commencé alors
Mais chacun est différent
Un jour, peut-être, quelqu'un trouvera cela intéressant
Et si cela peut aider ne serait-ce qu'une seule personne
Alors ce sera déjà une victoire
Mais, ce n'était pas destiné à une conversation
Toutefois, les personnes peuvent echanger librement
Prenez soin de vous et ceux qui vous sont chers
- Hikari
- Messages : 3413
- Enregistré le : mardi 12 avril 2022 0:48
L'autisme, c'est quoi ?
Mon enfant peut-il être à la fois autiste et dyspraxique ?
Bien que la dyspraxie puisse survenir de manière isolée, elle coexiste fréquemment avec d’autres conditions, telles que le syndrome d’Asperger, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), la dyslexie, les troubles du langage et les troubles sociaux, émotionnels et comportementaux.
Le terme "autisme" est utilisé pour décrire les personnes qui rencontrent des difficultés marquées dans les relations sociales, la communication sociale, les compétences linguistiques et l’imagination. Ces difficultés s’accompagnent souvent de schémas répétitifs de comportement et d’intérêts.
Les enfants Asperger sont à l’extrémité la plus apte du spectre de l’autisme (par exemple, ils peuvent tout à fait prétendre à une scolarité quasi normale), mais ils rencontrent des difficultés avec les aspects non verbaux de la communication sociale, tels que les gestes et l’expression faciale. Ils ont également du mal à adapter leur langage et leur comportement à différentes situations sociales. Des difficultés de coordination motrice sont souvent observées chez les enfants Asperger.
La question essentielle est de déterminer laquelle des deux pathologies impacte le plus fortement la vie personnelle, familiale, sociale et scolaire de l’enfant : le trouble social ou le trouble de la coordination.
Hérédité et dyspraxie
Lors d’une étude systématique sur l’hérédité de la dyspraxie, des antécédents familiaux de dyspraxie ou de difficultés de coordination ont été signalés chez 32 % des sujets dyspraxiques étudiés. Des études sur des paires de jumeaux ont conclu à une héritabilité de l’ordre de 45 %.
Dyspraxie et autisme/Asperger
Dans l’éventail des troubles du développement, le trouble du spectre autistique (TSA) occupe une place à part en tant que comorbidité de la dyspraxie. Les troubles moteurs sont souvent omniprésents chez les personnes diagnostiquées autistes, mais rarement au point de parler de dyspraxie associée.
Certaines études ont exploré le lien entre les difficultés de coordination motrice et les TSA. Le débat parmi les chercheurs reste ouvert :
- L’identification de la dyspraxie (ou trouble du développement de la coordination - TDC) est-elle un diagnostic qui coexiste avec celui du TSA ?
- Ou bien les déficits moteurs de l’autisme doivent-ils être considérés comme faisant partie intégrante de la maladie ?
Les patients atteints de TDC partagent avec ceux atteints de TSA une mauvaise compétence motrice et une difficulté à imiter les mouvements. Cependant, contrairement aux enfants TSA, ceux atteints de TDC peuvent améliorer leurs habiletés motrices grâce à l’entraînement.
Plusieurs études récentes ont exploré la piste des neurones miroirs, ces circuits du cerveau humain qui s’activent à la vue d’un mouvement réalisé par autrui et qui sont suspectés d’être responsables de l’apprentissage par imitation. Les enfants autistes et dyspraxiques pourraient partager un défaut commun dans la mise en place de ce système.
Les relations causales restent complexes et rendent délicate l’acceptation de la notion de comorbidité. Par exemple, les enfants dyspraxiques ont souvent de faibles relations sociales, attribuées à leur maladresse gestuelle, qui les empêche de s’intégrer aisément dans les groupes de jeu, notamment lors de récréations. Les jeux de balle, où la victoire peut dépendre de l’adresse d’un seul joueur, peuvent les marginaliser. Cette mise à l’écart peut aggraver leur isolement, et si elle est associée à un défaut des circuits cérébraux impliqués dans la théorie de l’esprit ou la cognition sociale, elle peut avoir des conséquences lourdes sur l’équilibre psychique de l’enfant.
Différences entre le syndrome d'Asperger et le SDNV
La principale distinction entre le syndrome d'Asperger et le SDNV repose sur deux critères majeurs : la présence d'intérêts restreints chez les Asperger, absents dans le SDNV, et la prédominance de troubles cognitifs dans le SDNV, inexistants chez les Asperger. Toutefois, ces éléments ne suffisent pas à établir une frontière nette entre les deux conditions, qui demeurent souvent difficiles à dissocier.
Une forme atténuée d'autisme de haut niveau ?
Le SDNV constitue-t-il une version « allégée » de l'autisme de haut niveau ou une entité distincte ? Certains enfants et adolescents diagnostiqués SDNV semblent partager des traits symptomatologiques avec le syndrome d'Asperger, tandis que certains Asperger présentent des dysfonctionnements cognitifs pouvant évoquer une atteinte de l'hémisphère droit, caractéristique du SDNV.
Le DSM-5 propose d'introduire une nouvelle catégorie diagnostique, le « trouble de la communication sociale », qui pourrait permettre de concilier ces perspectives en attendant une reconnaissance du SDNV comme catégorie nosographique à part entière.
Critères diagnostiques du trouble de la communication sociale (DSM-5)
A. Difficultés persistantes dans l'utilisation sociale de la communication verbale et non verbale, se manifestant par :
Déficits dans l'usage de la communication à des fins sociales (salutations, partage d'informations approprié au contexte).
Incapacité à adapter son style de communication en fonction du contexte et de l'interlocuteur.
Difficultés à suivre les règles de conversation, à raconter une histoire, ou à interpréter les indices sociaux.
Problèmes de compréhension des éléments implicites du langage (inférences, humour, métaphores, doubles sens).
B. Impact fonctionnel significatif sur la communication, la vie sociale et la réussite scolaire ou professionnelle.
C. Symptômes présents dès le développement, mais pleinement manifestes seulement lorsque les exigences sociales excèdent les capacités de l'individu.
D. Absence d'explication par un trouble du spectre de l'autisme, un retard intellectuel ou un autre trouble mental.
Critère additionnel (facultatif) : difficultés sociales et émotionnelles possibles.
Haut potentiel intellectuel : une forme de SDNV ?
Lorsqu’on examine le profil cognitif des enfants et adolescents à haut potentiel, on est frappé par les nombreuses similitudes avec le SDNV tel que décrit précédemment. En particulier, l’écart entre un raisonnement verbal totalement préservé et divers troubles dans le domaine non verbal, notamment une faiblesse marquée des fonctions visuo-spatiales, pouvant parfois impacter le raisonnement mathématique.
S’ajoutent également des difficultés attentionnelles, souvent insuffisamment marquées pour aboutir à un diagnostic de trouble déficitaire de l’attention, ainsi qu’une fragilité affective et relationnelle difficile à caractériser précisément. Finalement, nombre d’enfants à haut potentiel pourraient, selon l’interprétation du clinicien, être classés parmi les autistes de haut niveau ou, dans la nomenclature du DSM-5, dans la catégorie des « troubles de la communication sociale » (voir encadré 2).
Sans entrer dans ce débat, qui reste avant tout académique, une hypothèse émerge : l’enfant à la fois à haut potentiel et porteur de troubles « dys », en raison de caractéristiques proches du SDNV, présenterait une asymétrie de fonctionnement entre ses deux hémisphères, le gauche prenant le pas sur le droit en matière de compétences et d’aptitudes. Cette observation soulève alors la question des mécanismes sous-jacents pouvant expliquer un tel profil singulier.
Une publication récente est venue apporter un éclairage particulièrement précieux à ce questionnement. Il s’agit d’une étude en imagerie de diffusion (DTI), publiée par l’équipe lyonnaise de Fanny Nusbaum et Dominique Sappey-Marinier, qui a comparé les patrons de connectivité des faisceaux de substance blanche intra-cérébrale entre trois groupes d’enfants : Intelligence normale
Haut potentiel homogène
Haut potentiel hétérogène à dominante verbale
L’objectif était d’explorer la présence éventuelle de particularités dans les faisceaux de connexion intra- et inter-hémisphériques, en comparant les groupes de HP à un groupe témoin.
Résultats anatomiques et implications pour l’autisme
Les données rapportées montrent une organisation distincte des fibres de substance blanche selon les profils :
Chez les HP homogènes, une connectivité améliorée dans les deux hémisphères, notamment au niveau de la corona radiata et des faisceaux de projection antéro-postérieurs.
Chez les HP hétérogènes, une organisation moins efficace des fibres de substance blanche, spécifiquement dans l’hémisphère droit, et une moindre qualité des connexions interhémisphériques via le corps calleux.
Ces différences suggèrent un fonctionnement plus asymétrique du cerveau chez les HP hétérogènes, caractéristique souvent retrouvée dans les profils neuro-atypiques, notamment dans l’autisme et le syndrome d’Asperger.
Lien avec les troubles de l’attention et de la cognition
Le groupe HP hétérogène est le seul à présenter des anomalies cliniquement significatives en termes de comportement, en particulier dans le domaine de l’attention, selon le questionnaire CBCL. Cette caractéristique, combinée à une connectivité cérébrale asymétrique, rappelle certains profils neurodéveloppementaux liés aux troubles du spectre de l’autisme (TSA).
Un profil asymétrique, où seul l’hémisphère gauche présente une supériorité, tandis que l’hémisphère droit et les connexions interhémisphériques montrent une organisation plus faible.
Référence :
Titre : Le génie des Dys : Être Dys et Haut Potentiel à la fois
Auteur : Michel Habib (neurologue, docteur en médecine, chercheur en neurosciences cognitives)
Type : Ouvrage de vulgarisation scientifique
Style : Vulgarisation en neurosciences et neuropsychologie
Reconnaissance : Ouvrage reconnu en neuropsychologie et troubles des apprentissages, destiné à un large public (parents, professionnels de santé)
Bien que la dyspraxie puisse survenir de manière isolée, elle coexiste fréquemment avec d’autres conditions, telles que le syndrome d’Asperger, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), la dyslexie, les troubles du langage et les troubles sociaux, émotionnels et comportementaux.
Le terme "autisme" est utilisé pour décrire les personnes qui rencontrent des difficultés marquées dans les relations sociales, la communication sociale, les compétences linguistiques et l’imagination. Ces difficultés s’accompagnent souvent de schémas répétitifs de comportement et d’intérêts.
Les enfants Asperger sont à l’extrémité la plus apte du spectre de l’autisme (par exemple, ils peuvent tout à fait prétendre à une scolarité quasi normale), mais ils rencontrent des difficultés avec les aspects non verbaux de la communication sociale, tels que les gestes et l’expression faciale. Ils ont également du mal à adapter leur langage et leur comportement à différentes situations sociales. Des difficultés de coordination motrice sont souvent observées chez les enfants Asperger.
La question essentielle est de déterminer laquelle des deux pathologies impacte le plus fortement la vie personnelle, familiale, sociale et scolaire de l’enfant : le trouble social ou le trouble de la coordination.
Hérédité et dyspraxie
Lors d’une étude systématique sur l’hérédité de la dyspraxie, des antécédents familiaux de dyspraxie ou de difficultés de coordination ont été signalés chez 32 % des sujets dyspraxiques étudiés. Des études sur des paires de jumeaux ont conclu à une héritabilité de l’ordre de 45 %.
Dyspraxie et autisme/Asperger
Dans l’éventail des troubles du développement, le trouble du spectre autistique (TSA) occupe une place à part en tant que comorbidité de la dyspraxie. Les troubles moteurs sont souvent omniprésents chez les personnes diagnostiquées autistes, mais rarement au point de parler de dyspraxie associée.
Certaines études ont exploré le lien entre les difficultés de coordination motrice et les TSA. Le débat parmi les chercheurs reste ouvert :
- L’identification de la dyspraxie (ou trouble du développement de la coordination - TDC) est-elle un diagnostic qui coexiste avec celui du TSA ?
- Ou bien les déficits moteurs de l’autisme doivent-ils être considérés comme faisant partie intégrante de la maladie ?
Les patients atteints de TDC partagent avec ceux atteints de TSA une mauvaise compétence motrice et une difficulté à imiter les mouvements. Cependant, contrairement aux enfants TSA, ceux atteints de TDC peuvent améliorer leurs habiletés motrices grâce à l’entraînement.
Plusieurs études récentes ont exploré la piste des neurones miroirs, ces circuits du cerveau humain qui s’activent à la vue d’un mouvement réalisé par autrui et qui sont suspectés d’être responsables de l’apprentissage par imitation. Les enfants autistes et dyspraxiques pourraient partager un défaut commun dans la mise en place de ce système.
Les relations causales restent complexes et rendent délicate l’acceptation de la notion de comorbidité. Par exemple, les enfants dyspraxiques ont souvent de faibles relations sociales, attribuées à leur maladresse gestuelle, qui les empêche de s’intégrer aisément dans les groupes de jeu, notamment lors de récréations. Les jeux de balle, où la victoire peut dépendre de l’adresse d’un seul joueur, peuvent les marginaliser. Cette mise à l’écart peut aggraver leur isolement, et si elle est associée à un défaut des circuits cérébraux impliqués dans la théorie de l’esprit ou la cognition sociale, elle peut avoir des conséquences lourdes sur l’équilibre psychique de l’enfant.
Différences entre le syndrome d'Asperger et le SDNV
La principale distinction entre le syndrome d'Asperger et le SDNV repose sur deux critères majeurs : la présence d'intérêts restreints chez les Asperger, absents dans le SDNV, et la prédominance de troubles cognitifs dans le SDNV, inexistants chez les Asperger. Toutefois, ces éléments ne suffisent pas à établir une frontière nette entre les deux conditions, qui demeurent souvent difficiles à dissocier.
Une forme atténuée d'autisme de haut niveau ?
Le SDNV constitue-t-il une version « allégée » de l'autisme de haut niveau ou une entité distincte ? Certains enfants et adolescents diagnostiqués SDNV semblent partager des traits symptomatologiques avec le syndrome d'Asperger, tandis que certains Asperger présentent des dysfonctionnements cognitifs pouvant évoquer une atteinte de l'hémisphère droit, caractéristique du SDNV.
Le DSM-5 propose d'introduire une nouvelle catégorie diagnostique, le « trouble de la communication sociale », qui pourrait permettre de concilier ces perspectives en attendant une reconnaissance du SDNV comme catégorie nosographique à part entière.
Critères diagnostiques du trouble de la communication sociale (DSM-5)
A. Difficultés persistantes dans l'utilisation sociale de la communication verbale et non verbale, se manifestant par :
Déficits dans l'usage de la communication à des fins sociales (salutations, partage d'informations approprié au contexte).
Incapacité à adapter son style de communication en fonction du contexte et de l'interlocuteur.
Difficultés à suivre les règles de conversation, à raconter une histoire, ou à interpréter les indices sociaux.
Problèmes de compréhension des éléments implicites du langage (inférences, humour, métaphores, doubles sens).
B. Impact fonctionnel significatif sur la communication, la vie sociale et la réussite scolaire ou professionnelle.
C. Symptômes présents dès le développement, mais pleinement manifestes seulement lorsque les exigences sociales excèdent les capacités de l'individu.
D. Absence d'explication par un trouble du spectre de l'autisme, un retard intellectuel ou un autre trouble mental.
Critère additionnel (facultatif) : difficultés sociales et émotionnelles possibles.
Haut potentiel intellectuel : une forme de SDNV ?
Lorsqu’on examine le profil cognitif des enfants et adolescents à haut potentiel, on est frappé par les nombreuses similitudes avec le SDNV tel que décrit précédemment. En particulier, l’écart entre un raisonnement verbal totalement préservé et divers troubles dans le domaine non verbal, notamment une faiblesse marquée des fonctions visuo-spatiales, pouvant parfois impacter le raisonnement mathématique.
S’ajoutent également des difficultés attentionnelles, souvent insuffisamment marquées pour aboutir à un diagnostic de trouble déficitaire de l’attention, ainsi qu’une fragilité affective et relationnelle difficile à caractériser précisément. Finalement, nombre d’enfants à haut potentiel pourraient, selon l’interprétation du clinicien, être classés parmi les autistes de haut niveau ou, dans la nomenclature du DSM-5, dans la catégorie des « troubles de la communication sociale » (voir encadré 2).
Sans entrer dans ce débat, qui reste avant tout académique, une hypothèse émerge : l’enfant à la fois à haut potentiel et porteur de troubles « dys », en raison de caractéristiques proches du SDNV, présenterait une asymétrie de fonctionnement entre ses deux hémisphères, le gauche prenant le pas sur le droit en matière de compétences et d’aptitudes. Cette observation soulève alors la question des mécanismes sous-jacents pouvant expliquer un tel profil singulier.
Une publication récente est venue apporter un éclairage particulièrement précieux à ce questionnement. Il s’agit d’une étude en imagerie de diffusion (DTI), publiée par l’équipe lyonnaise de Fanny Nusbaum et Dominique Sappey-Marinier, qui a comparé les patrons de connectivité des faisceaux de substance blanche intra-cérébrale entre trois groupes d’enfants : Intelligence normale
Haut potentiel homogène
Haut potentiel hétérogène à dominante verbale
L’objectif était d’explorer la présence éventuelle de particularités dans les faisceaux de connexion intra- et inter-hémisphériques, en comparant les groupes de HP à un groupe témoin.
Résultats anatomiques et implications pour l’autisme
Les données rapportées montrent une organisation distincte des fibres de substance blanche selon les profils :
Chez les HP homogènes, une connectivité améliorée dans les deux hémisphères, notamment au niveau de la corona radiata et des faisceaux de projection antéro-postérieurs.
Chez les HP hétérogènes, une organisation moins efficace des fibres de substance blanche, spécifiquement dans l’hémisphère droit, et une moindre qualité des connexions interhémisphériques via le corps calleux.
Ces différences suggèrent un fonctionnement plus asymétrique du cerveau chez les HP hétérogènes, caractéristique souvent retrouvée dans les profils neuro-atypiques, notamment dans l’autisme et le syndrome d’Asperger.
Lien avec les troubles de l’attention et de la cognition
Le groupe HP hétérogène est le seul à présenter des anomalies cliniquement significatives en termes de comportement, en particulier dans le domaine de l’attention, selon le questionnaire CBCL. Cette caractéristique, combinée à une connectivité cérébrale asymétrique, rappelle certains profils neurodéveloppementaux liés aux troubles du spectre de l’autisme (TSA).
Un profil asymétrique, où seul l’hémisphère gauche présente une supériorité, tandis que l’hémisphère droit et les connexions interhémisphériques montrent une organisation plus faible.
Référence :
Titre : Le génie des Dys : Être Dys et Haut Potentiel à la fois
Auteur : Michel Habib (neurologue, docteur en médecine, chercheur en neurosciences cognitives)
Type : Ouvrage de vulgarisation scientifique
Style : Vulgarisation en neurosciences et neuropsychologie
Reconnaissance : Ouvrage reconnu en neuropsychologie et troubles des apprentissages, destiné à un large public (parents, professionnels de santé)
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6445
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
L'autisme, c'est quoi ?
J’ai lu en diagonale, mais le fait qu’un enfant préfère jouer tout seul ou qu’il soit "inventif" parce qu’il empile des chaises pour atteindre le paquet de biscuits qui est dans l’armoire n’est pas un trouble.
Ou alors je suis autiste !
Ou alors je suis autiste !

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