Bonjour,
J'sais pas ce que je fais là. J'sais pas si va me servir à qq chose. J'ai lu 2-3 témoignages et je me suis dit aller pourquoi pas. J'ai que ça a faire tfacon.
Voilà, je sors d'une séparation très brutale. Ça fait seulement 2 semaines donc c'est très très dur à vivre. Surtout quand je sais qu'en face elle a tout arrêté, il ne reste que de la haine envers moi et du regret (peut-être que je me trompe et qu'elle le cache J'sais pas).
On etait un an ensemble. Le premier juin. Au même jour de l'année dernière on été dans un énorme nuage d'amour. C'était fusionel, passionnel, un amour comme j'en avais jamais vécu du haut de mes 35 ans. Et pourtant j'en ai vécu des relations et des chagrins. Mais là. C'est juste trop. C'était à mes yeux la femme ultime, mon espoir de vie de famille. La personne qui me comprenait le mieux avec qui je me suis ouvert comme jamais. Même avec ma famille et amis proche je ne me suis pas autant ouvert et aucune autre ex. Avec elle je n'avais pas peur du jugement. Elle me ressentait.
Nous nous connaissions déjà d'une bonne 10aine d'années, on avait fréquenté les mêmes bandes et on s'était déjà lié d'amitié à ce temps là. Je me souviens qu'à l'époque elle m'attirait déjà. Il ne s'était jamais rien passé, on était dans la folie de la jeunesse à sortir faire la fête. Puis chacun a fait sa vie pendant 5-6 ans en ayant peu de nouvelles via les réseaux. On a chacun eu un enfant de son côté. Elle une fille et moi un garçon. Puis un jour on s'est simplement retrouvé après nos séparations respectives et on s'est échangés toutes ses années. Je me souviens même encore des 2 dates où l'on s'est vu amicalement, quelques jours avant le soir fatidique, ou l'étincelle est née entre nous. Je me souviens de la semaine qui a découlé, après ce fameux soir à se manger du regard et ce premier baiser, au terme de laquelle on a enfin couché. Ce soir là est de loin la plus belle nuit de toute ma vie, (après la nuit de la naissance de mon bébé). Le mélange de passion et émotions a provoqué une explosion volcanique au fin fond de notre conscience. "Je l'aime, c'est elle, celle qui me correspond, celle que je recherchais inconsciemment depuis tant de temps. Cest fini, c'est elle ou rien désormais." Voilà que furent mes pensées à cet instant. Avant de la rencontrer, je m'étais résilié à l'idée de rester papa célibataire jusqu'à la fin, car les relations, c'est pas pour moi, je fini par les détruire petit à petit....mais elle a débarqué ptain!! (pardon pour le juron). Pourquoi. Ce que je vivais avec elle était irréalisable. Elle m'aimait tellement, j'étais son univers, n'arrivait pas a passer du temps sans moi et adorait me le montrer. On était entrain de former une joyeuse petite famille. On s'était arrangé pour avoir nos enfants la même semaine pour être tous les 4 une semaine sur deux. Elle avait fait tellement pour mon fils, l'avait éveillé a pleins de choses et a fortement contribué a son évolution. Lui a donné aussi bcp d'amour. Moi de même avec sa petite fille qui commençais de plus en plus à s'attacher à moi. Nos enfants n'ont que 6 mois d'écart, c'était le top du top. Tout s'alignait pour un bonheur sans faille. J'étais l'homme de sa vie, celui qu'elle recherchait, ses mots résonnent encore dans ma tête. Comme le fait qu'elle me disais qu'elle avait peur que je l'abandonne à cause de son comportement, stressé impatiente qui s'énerve vite. Je lui ai dit qu'elle n'a rien à craindre. Que au contraire, moi-même j'ai peur de la perdre car je n'arrive toujours pas à réaliser que je suis avec elle et que ça soit si bien. C'était tellement improbable, elle et moi. Vraiment la dernière personne à laquelle j'aurais pensé. Puis le temps passait, elle etait instalé chez moi (bon on habitait a 5 min de distance à pieds aussi) en à peine un mois, sans qu'on ne s'en rende compte. Puis on s'est autorisé a se présenter a nos familles respectives. C'était génial. Mes parents l'ont de suite adoré et elle aussi. Pareil pour son papa qui m'a connu un peu moins vite que elle mes parents. On passait des nuits a refaire le monde, parler de notre vie, de nous, de la musique qu'on aime, de notre passé et le futur. On s'est dit tellement de choses, on s'est promis un amour sans fin. On parlait de marriage, de faire un enfant (plus tard bien sûr) au point que l'on gardait de côté les vêtements qui n'allaient plus à nos enfants, pour notre éventuel futur bébé.
On éduquait nos enfants de sorte à ce qu'ils soient frère et sœur, et qui s'aiment comme tels. On s'est fait un tas de projets, certains ont déjà été réalisés. On se soutenais, s'entraidais, on partageais les tâches de tout au quotidien. On avait une confiance aveugle l'un envers l'autre. On prenais soin l'un de l'autre dans des moments physiquement difficile. Je comptais sur elle et elle sur moi. Elle aimait etre aux petits soins avec moi et moi aussi. Elle s'amusait à me montrer quand elle refoulait un mec qui venait lui écrire, pour me rassurer, alors que je ne lui avait rien demandé. Ça me faisait tjrs plaisir. C'est une fille qui a un lourd vécu aussi, parsemé de trahisons, solitaire mais qui a besoin de compagnie dans sa vie. Car la solitude, elle ne supporte pas. N'est pas très bien dans sa peau à cause de ses petits kilos en trop (qui ne m'ont absolument pas gênés au contraire j'y trouvais du charme) et malgré tout elle était bien convoité par la gente masculine. L'un de nos projets d'ailleurs, était de se mettre à faire un peu de vélo ensemble pour l'aider à se sentir mieux dans sa peau. Comme je l'ai dit plus haut c'est une personne qui n'a pas de patience et qui peut-être vite irrité par son manque de patience ou quand elle a très faim. C'était pas tjrs facile pour moi de garder mon calme lors de ses petites colères, parfois j'y arrivais en trouvant la solution pour appaiser sa colère, (au début tout le temps même) et d'autres fois je craquais et lui répondais mal....
On avait le même humour, on rigolait pour les même choses et on se faisait rire très facilement mutuellement, à partir en cacahuète dans nos scénarios débiles.
Enfin, ce qui était bien en tout point entre nous et ce durant TOUTE la relation, c'était le sex. C'était magique, fusionel, on aimait à 100% les mêmes choses et on ne cessait de se découvrir encore et encore. Il n'y avait pas ce truc de routine qui s'installe au lit, chaque expérience était unique, intense. On donnait une très grande importance à ça, on ne négligeait pas la chose, on été à 3-4 jours par semaine. De mon côté aussi j'avais retrouvé goût au sex avec elle, car avant, ça ne m'attirait plus spécialement, ça m'ennuyait même, ça été le cas avec la mère de mon enfant et ma relation avant encore...je n'y trouvais plus mon bonheur, je me posais même des questions sur ma sexualité...
Bref, je pense qu'avec ces quelques infos, vous arrivez à situé l'intensité de la relation. En un an il s'est passé énormément de choses entre nous. Bcp trop. Et TRÈS investi émotionnellement tous les deux. On a même fini par décider de s'installer chez elle car mon appartement était petit pour tous les 4. J'ai donc lâché mon appart, déménagé chez elle, avec l'accord de son papa, qui en est le propriétaire et voisin de palier.
Pour finir la dessus, je...je lui ai fait ma demande....sous le ciel étoilé d'une plage en Grèce. À genoux et tout, comme dans les films. C'était un grand OUI dans les larmes. C'était il n'y a pas longtemps, au mois de Mai. À ce moment là, il eu déjà bcp de choses négatives entre nous qui se sont ajoutés à notre belle histoire d'amour. Mais on s'accrochait encore...
Parlons-en à présent, du revers de la relation...
Plus le temps passait, plus notre amour perdurait et devenait fort, mais entre l'émaille du filet s'ajoutaient les choses obscures qui tapaient de plus en plus l'incruste entre nous, provoquant des disputes futiles, des menaces de mettre un terme, des journées sans se voir, sans se donner de nouvelles, pour se rabibocher le soir venu, autour d'une conversation.
On s'est dit énormément de méchancetés qui se sont mélangés à nos mots d'amour. Mais le truc, c'est que plus on avançait plus la cadence des disputes s'agrandissait.
Résultat, je devenais méchant, lui reprochant de me rendre comme je suis, d'être la cause mes réactions. Je mettait ses défauts à elle sur la table comme étant la cause de ces situations. J'étais constamment dans le déni, l'égoïsme, la susceptibilité, je ne me mettait jamais vraiment en question, je me disais juste aller j'essaye de prendre sur moi et c'est tout. Mais je le faisais très peu de fois. Je pensais à mon mal plutôt qu'au sien. Et elle revenait, nous donnant encore une chance, elle ne voulait pas qu'on arrête. On commençais à avoir des réactions d'enfants en voulant se venger, se faire exprès du mal, se fuir et s'ignorer. On savait pertinemment que tous les deux, on avait un problème personnel à gérer. Mais si l'un ne fait rien, l'autre non plus. C'est une spirale, un miroir. Le mal attise le mal, le positif attire le positif. C'est une phrase que l'on se disait souvent, surtout quand on posais les choses à plat suite à une dispute. Il y a eu bcp de craquage que ce soit de sa part ou de ma part. Deux moments comme ça furent plus marquants que d'autres.
L'un c'était un dimanche, ou c'est devenue à nouveau tendu entre nous, je l'ai poussé a bout dans sa colère, en restant calme mais voulant garder le dernier mot, avec des réponses blessantes (réactions immature encore de ma part). La finalité, c'est qu'elle m'a balancée un verre depuis le salon jusqu'à la cuisine qui s'est brisé juste devant moi a mes pieds. Je l'ai traité de folle. Sauf que, c'était moi qui a joué avec sa sensibilité. C'est moi qui, encore une fois, n'avait pas abordé le problème différemment, en gardant en tête la chose la plus élémentaire : cette fille Je l'aime et me suis promis de faire abstraction de ses petits moments de colère en lui offrant des solutions dans le plus grand des calmes. Ce que j'arrivais très bien à faire pourtant. Elle me remerciait même lors de ces moments là, pour l'avoir supporté suivi d'un pardon. Le plus souvent hélas, je me laissais égoïstement emporter aussi par la colère, oubliant tout cela, l'amour le vrai qu'il y a entre nous...
J'ai commencé aussi à la délaissé, parfois, à cause du cumul des disputes. Je sais qu'à plusieurs moment, quelque chose s'est brisé en elle. Chez moi aussi. Mais on a continué de s'accrocher. On parlais de séparation mais une fois exposé vraiment à ce risque, on prenais peur, ça devenait impossible de se quitter, l'idée nous paraissait inconfortable et difficile.
Le délaissement de ma part s'améliorait pas. Je montrait de l'amour, elle aussi, puis duspute à nouveau et c'etait reparti. Elle me réclamait bcp et je ne venais pas souvent de moi-même. Quand elle prenait son bain, me demandait de lui tenir compagnie dans la sdb et je reconnais que je traînais les pattes dans ces moments là parce que je trouvais cela inutile vu qu'on vie sous le même toit et qu'on se voit tous les jours et soirs. Je ne prenais pas en compte le fait qu'elle n'aime absolument pas être seule, je ne le comprenait pas, car moi ça ne me dérangeais pas d'avoir des petits moments seul. Et dans tout ça, le sex restait la seule chose où l'on s'accordais pour dire que c’est tjrs aussi puissant, malgré tous les bas vécus, c'était literallement l'acte qui résolvait tous nos problèmes. Mais même ça, ça diminuait, car plus les disputes et les idées noires entre nous étaient présentes, moins j'avais envie d'aller vers elle. Nos disputes étaient un vrai tue l'amour dans les 2 sens du terme. J'avais très peu cette prise d'initiative d'aller naturellement vers elle pour juste lui demander pardon, à la place on se reparlais comme si de rien n'était...
Il y a eu aussi des petits moments de manque de confiance de la part des deux côtés. Moi principalement. C'était les autres mecs. C'est une fille qui passe pas mal de temps sur son tel à scroller et tchatcher avec ses quelques ami(e)s et sa famille. Et comme on ne se cachait rien, on connaissait nos codes perso, il m'est arrivé quelques nuits d'aller vérifier ses messageries. Et chaque fois que je reposais son téléphone je me détestais de l'avoir fait. Surtout quand je découvrait qu'elle ne faisait rien de mal derrière mon dos. Biensur elle l'a découvert. Ça a créé encore une belle dispute où j'étais encore dans le déni quant à mon manque de confiance. Je lui disais que ce sont les autres mecs qui me font peur. C'était pas vrai. J'avais juste peur qu'elle en a marre de moi et voit ailleurs...évidemment cela donnait une raison à mes peurs, puisque agir comme ça c'est...toxique.
Et dans tous ces moments négatifs, l'amour était encore là, bien encré, aussi fort que tout le mal que l'on s'infligeait au quotidien. Notre vie de couple et de famille, traversait à la fois, les boulevards de l'amour et la haine, tous les jours.
Puis arrive l'événement qui fera déborder l'eau du vase.
Le 2e moment très tendu et marquant entre nous. Celui qui nous a poussé à la situation d'aujourd'hui.
C'était un samedi, notre dernier jour de voyage en Italie. Une dispute vaine provoqué encore une fois pour une raison futile et qui nous a poussé, cette fois-ci, à en venir aux mains, couchés dans le lit, en pleine nuit. Il y a eu des poussement, des griffures et un coup de pied...je ne m'en suis pas rendu compte à ce moment là mais un coup est partie dans son ventre. Je n'ai su que quelques jours après, qu'elle avait un bleu au ventre. Autant vous dire que je me suis senti comme la pire des raclures en le voyant. Cette nuit là, je tremblais. Son papa qui était là, nous a séparé. Je ne réalisais pas ce qui venait de se produire, je ne m'était même pas reconnu. Comment, moi, mec posé, drôle et pas violent, j'ai pu en arriver à mettre un coup à la personne qui se trouve être l'une des personnes que je chérie le plus en ce monde. Jamais. Ça ne m'était jamais arrivé. J'ai eu tous les defauts du monde dans mes relations, j'ai même trompé par le passé, mais jamais, au grand jamais, je n'ai frappé quelqu'un sous la colère. Que ce soit un mec ou une femme. Je me suis déjà fait frappé sans éprouver l'envie de retourner le coup. Donc pourquoi? Qu'est ce qui s'est passé? Comment j'ai pu faire ça? Comment j'ai pu en arriver là??? Il y a un mal en moi je ne vois pas d'autre solution.
Le retour en voiture fut très difficile. On n'a pas allumé un mot à part pour parler avec les enfants. Je pleurais derrière mes lunettes. Je n'avais pas le courage de lui demander pardon. Car je n'arrivais même pas à me pardonner moi-même. C'était dure. Et le pire c'est que même là, sur le retour j'ai très mal réagi. Je lui ai mal parlé et je lui ai dit qu'on doit arrêter. Elle était d'accord. Mais cette fois elle l'était pour de bon. Pas de retour en arrière. On arrive à la maison, chacun dors de son côté et le lendemain matin, tjrs dans la colère, me fait faire un sac pour partir chez ma mère avec le p'tit. Avant cela j'ai rejoins son papa pour lui faire mes plus plates excuses d'avoir assisté à cette scène. C'est une personne que je respecte énormément et j'admire sur le plan émotionnel. Il ne laisse rien passé, s'énerve très peu, fait preuve d'une énorme patience. Très conciliant et très souriant. Il a fait pas mal de choses pour notre relation et pour les enfants. Il m'a écouté et m'a remercié. La situation l'a beaucoup attristé car pour lui aussi on s'était trouvé pour la vie, sa fille et moi. Puis il y a mon enfant qui entre en jeu. Il aime bcp ce monsieur, qui lui aussi appelait papi, a l'instar de la fille de ma compagne. Ex compagne....
Depuis, c'est très dure. Tout est dure. Le soir même je lui ai fait un pavé ou je sortais tout. Le fait qu'elle a toujours eu raison, sur mon déni, sur le fait que j'ai besoin de coscientiser, de parler, me faire aider, m'ouvrir plus à mes proches, notamment ma famille. Ma susceptibilité. Mon égoïsme, le fait de tout mettre sur elle. Pardon. Pour avoir tout gâché. Sa vie, la mienne et surtout celle des enfants. D'avoir piétiner son moral et pour l'avoir délaissé....en réponse m'a envoyé, qu'elle aurait préféré que je fasse cela en face. Les yeux dans les yeux. Ce que j'ai fait le lendemain. Je suis aller la voir et dans les larmes j'ai tout déballé....
Entre temps elle m'a bloqué partout sauf le numéro et snap (que j'ai fini par enlever moi-même car insupportable de voir l'application quand je sais que je m'en servais pratiquement que pour parler avec elle). Et encore si elle a gardé mon numéro c'est pour me prévenir quand passer récupérer des sacs qu'elle prépare au fur et à mesure avec mes affaires. Donc les échanges sont très froid et brefs. Pas besoin de préciser la difficulté que représentent pour moi ces moments. On se vois, me montre les sacs et le temps d'un aller-retour à la voiture elle a déjà posé le reste devant son palier de porte, en fermant cette dernière. Elle ne veut vraiment plus me voir. Je ne sais pas ce que ca lui fait de son côté, ce qu'elle éprouve quand elle me vois, si elle ressent encore des choses et qu'elle veut justement me rayer complètement de sa vie dans le but de vraiment tourner la page, ou si c'est juste de la haine et du dégoût envers moi. Elle ne laisse rien paraître et reste froide le regard détourné. Il y a une chose que je sais. Car elle me l'avait déjà dit : quand elle décide de ne plus aimer elle ne veut plus rien savoir. Elle était claire la dessus.
Les jours qui ont suivis furent de plus en plus durs. J'ai fait le con et agi de façon immature. Je suis allé dans son quartier dans l'espoir de la voir comme un ptain de stalker, je lui ai écris des pavés et des vocaux durant mes nuits blanches à vouloir la récupérer...ce qui a empiré les choses, puisqu'elle m'a demandé d'arrêter sous la menace de balancer toutes mes affaires...je sais, je suis con. Un mec que voulez-vous. Classique hein. Comportement toxique même après la séparation....à l'heure actuelle je m'attribue tout le mal du monde. Je me déteste, j'ai un problème. Ça ne va pas. Je n'arrive pas à me défaire. Je n'arrive pas à ACCEPTER. Je fonds en larmes toutes les 10-15minutes, suppliant le ciel pour que mes prières de pardon arrivent jusqu'à son cœur pour la toucher, je mange à peine, si je ne m'occupe pas je rumine encore et encore. C'est interminable. C'est horrible. Je me suis mis à fumer pour me mettre une claque les nuits et réussir à m'endormir sans trop de difficulté. Et le pire c'est le matin. Au réveil. Purée jamais eu des réveils aussi nauséabonds et déprimant. Dès que j'ouvre les yeux, dès que ma coscience s'éveille, j'ai juste envie de me rendormir dans la foulée. Et ça ne marche pas. Les pensées me submergent à nouveau. Le passé, le présent et même le futur. Des moments aléatoires de l'année passée défilent, des souvenirs que j'ai avec elle et tous les 4, des petits moments dont je me souviens dans les détails, ou je n'ai pas assuré alors qu'elle comptais juste sur ma simple présence, tout près d'elle, je n'ai pas fait ou dit ce qu'il fallait. Ces trajets en voiture juste tous les deux à sentir son regard sûr moi quand je roule, l'effet d'épanouissement que cela me procurait. Savoir que les messages à 5h du matin pour me dire bien arrivée au boulot, bon courage mon amour je t'aime, tous les jours, ben c'est terminé enfaite. Puis elle ne va plus t'appeler en visio à sa pause aux alentours de 8h, comme j'y ai tjrs eu droit, ne serait-ce parfois que pour 5minutes.
Aujourd'hui plus de contact, à part pour les affaires tous 3-4 jours. Je suis juste en contact un peu avec son papa, à qui j'envoie pour prendre et donner des nouvelles (des enfants).
J'ai refusé les appels pour travailler durant ces deux semaines tellement c'est dur. Heureusement que mon bout d'choux est déjà parti pour tout le mois de juillet avec sa maman en vacances. Car je dois me remettre sur pieds. Déménager et avancer. Comment je fais. Je ne sais pas.
Car maintenant que j'ai pris conscience de toutes ces choses, ça remonte en moi un autre problème. Ma santé mentale. Ma déprime refoulée des années durant. Un amour propre, très peu développé et toutes ces difficultés morales que j'ai traversé et réussi à balayer sans essayer de trouver la source de ce mal-être refoulé. Je n'ai jamais pris le temps de m'occuper vraiment de moi, de mon mental, des choses dont je sais qu'elles sont là mais je que j'ignore. Ma solution a toujours été de m'occuper des gens que j'apprécie et j'aime, faire rire la galerie, je suis un faux clown, voir mon enfant, qui me donne le sourire, grandir et immortaliser tout un tas de moments avec lui puis m'occuper des mes passe-temps et projets. Mais là, plus rien de tout ça ne marche. Ça fait deux semaines, j'suis pas dans le même patelin, même si je dois m'y rendre régulièrement, et rien, même mes occupations n'arrivent plus à m'aider. Ça n'a jamais été comme ça. C'est ça qui m'alarme. J'en ai versé des larmes et vécus 2-3 chagrins bien difficiles. Mais j'ai su les surmonter avec largement meilleure aisance que celui-ci.
Ce qui m'amène à la conclusion suivante : la coupe est plaine, je dois arrêter de porter des œillères et prendre les choses en main, bouger mes fesses et me faire aider par un professionnel de la santé. Je ne dois pas flancher, ce n'est pas du tout le moment. Je suis papa d'un enfant de 3ans, qui m'aime et j'aime plus que tout et je suis en plein dans un projet professionnel qui abouti enfin, au bout de 2 années acharnées, à le rendre réalisable.
J'ai donc entrepris une première démarche : parler de tout ça à mon médecin traitant. Pas évident pour quelqu'un qui n'a jamais mis les mots sur ces choses là. Ma voix tremblait. Il a bien vu aussi que je ne mange plus comme avant, j'suis tout maigre de partout. En bref il m'a fait un mot. M'a conseillé le CMP. Je m'y suis rendu, en leur donnant le mot du doc. M'ont de suite donné un rdv le même jour, ou j'ai eu un entretien avec un de leur psychologue. À la suite de cet entretien on m'a dirigé vers le site du gouvernement pour trouver un psychologue agréé et mettre en place les 12 séances par an, qui sont remboursés. Je l'ai fait j'attends un retour.
Autre démarche que j'ai entrepris, c'est de suivre le conseil qu'elle me donnait régulièrement durant notre relation, qui était aussi un reproche : parler à mes parents. Parler vraiment, de moi et mes sentiments. Elle avait remarqué que malgré qu'il y avait beaucoup de liens d'amour dans la famille, j'ai tjrs était un peu distant sur ces choses là, je ne leur disais pas que je les aime, pas de calins avec ma mère, je ne parlait pas trop de ce qui ne va pas...j'ai donc pris mes parents entre 4 yeux. Et j'ai fait une tentative. J'ai pas mal bugué, j'avais du mal à respirer et a retenir mes larmes. C'est fou comme c'était dur. Et encore c'était court, j'ai dit ce que j'ai pu sur ce qui ne va pas et que je n'arrive pas a me remettre de la rupture.
À l'heure où j'écris ces lignes c'est toujours le cas. Je suis là, sur le canapé a ruminer entre le salon et le jardin et pleurer toutes les 10-20minutes. Pourquoi c'est si dur. Comment je dois faire pour accepter. Dois-je accepter? Car très honnêtement, j'veux plus rien. D'habitude au bout de 2 semaines j'arrive très bien à m'occuper l'esprit et surtout je ne suis pas h24 dans cet état.
Je n'arrête pas de me demander ce qu'elle fait, comment va-t-elle, à quoi elle pense, était-elle au jardin par ce temps ou dehors, va-t-elle me pardonner un jour,voit elle déjà quelqu'un...Ça fait mal. Je l'aime tellement, je suis fou malade d'elle et je ne savais pas que c'était à ce point...
Voilà. Je ne sais pas trop quoi ajouter. J'ai écris à l'instinct.
Bon dimanche.
De l'amour à la haine : une rupture plus que brutale
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