Je suis "accroc" aux lendemains de cuite (je me sens bien au réveil)

[HAL]

salut a tous

le problème qui c'est posé chez moi, c'est le besoin de boire de l'alcool le soir dans le but d'être dans un états second le lendemain. paradoxalement, malgré une legère gueule de bois (gérable avec de l'aspirine), je me sentais mieux dans ma peau et enfin "reveillé", si la veille je m'étais pris une cuite.. a tel point que je préferais les lendemains de fête à la fête elle-même. a vrai dire il n'y avait plus que ça qui marchait pour sortir de la deprime...

les lendemains de cuite étaient mon "médicament" : j'étais a la fois lucide (j'avais décuité), mais les effets indirects de l'alcool (desihnibition) continuaient. je dirais même que ça m'apportait parfois une sorte de calme intérieur. sans ça, je ne fonctionnais pas bien en société, ni dans ma tête... sans les lendemains de cuite, j'étais dans une sorte de vague, de brouillard, accompagné d'anxiété etc...

aujourd'hui j'ai arrêté ça (les lendemains de cuite euphorique, ça ne marche plus, c'est même l'inverse, je supporte plus..!).

alors voilà : j'aimerais savoir si quelqu'un est déjà passé par là, et s'il a trouver un vrai remède a ce mal-être (anti-depresseur ou autre...)

merci..!

Hal

[Hope]

Bonjour Hal,

Je ne suis pas passée par là personnellement mais je connais bien le problème car mon mari a ce genre de problème avec l'alcool. Il buvait pour oublier, et ce sentait mieux dans cet état que tu décrit. Malheureusement, on appelle cela de l'addiction. Pour s'en sortir, il n'y a pas 36 chemins malheureusement, il faut arrêter. Et pour mon mari, ça passe en ce moment même par la case hospitalisation ...

Es tu diagnostiqué dépressif ?
Apparemment tu ne prend pas encore de traitement. Pour cela, il va d'abord falloir que tu vois un médecin. Se sera à lui de voir s'il peut te donner un traitement. Si ce que tu cherches est un traitement antidépresseur parce que tu te sens dépréssif, ce traitement pourra t'aider à aller mieux et à laisser tomber l'alcool.
Si tu cherches juste un remède contre l'alcool, je ne sais pas. Il existe des médicaments qui aide au sevrage, mais il te faut arrêter de boire à tout prix. Je pense que ce qu'il te faudrait, c'est déjà d'aller voir un médecin ou un psy, et de lui parler de ce qui te pousse à boire et pourquoi tu te sens pas bien quand tu n'as pas bu.
Courage, je sais que c'est un dur combat.

[HAL]

salut Hope, je te remercie beaucoup de m'avoir répondu

déjà j'ai arrêter de boire il y a déjà quelques temps (en fait jene buvais que la veille des week-end ou pendant les vacances, jamais pendant le travail) en fait je suis aller voir des medecins et des psys. bon mon problème ce sont des inhinibitions et un manque de confiance "aggravé" avec la vie... j'ai essayé un anti-depresseur (seroplex, dont je parle de curieux effets secondaires dans un autre post) mais ça n'a pas vraiment marché; là je prend du dogmatil (une sorte de calmant)

j'aimerais bien trouvé des gens qui ont vécu la meme chose (lendemain de cuite euphorique) et comment ils ont fait pour s'en sortir.

ma relation a l'alcool était étrange ; quitte a me répéter : je buvais le soir, et le lendemain je me sentais si bien et stable toute la journée que je ne touchais plus une goutte d'alcool (car je préfere etre lucide). je n'aimais pas spécialement l'alcool. j'ai du le faire de mes 18 a 28 ans. aujourd'hui je fais sans.. je bois un verre de temps en temps (assez rarement) mais ne me sens pas dans l'addiction.. sauf que mon problème de mélancolie lui n'est pas reglé

en tout cas, j'espère que ça va aller pour ton mari.. j'imagine que ce doit être très dur.
(mais buvait-il pour l'ivresse direct ou pour "en prévision" des lendemains comme moi?)

a+

[Archaos]

ma relation a l'alcool était étrange ; quitte a me répéter : je buvais le soir, et le lendemain je me sentais si bien et stable toute la journée que je ne touchais plus une goutte d'alcool (car je préfere etre lucide). je n'aimais pas spécialement l'alcool. j'ai du le faire de mes 18 a 28 ans. aujourd'hui je fais sans.. je bois un verre de temps en temps (assez rarement) mais ne me sens pas dans l'addiction.. sauf que mon problème de mélancolie lui n'est pas reglé

C'est étrange en effet j'aurais tendance à dire que les lendemains de "cuite" ne sont en général pas très agréables...

tu buvais vraiment beaucoup pour que les effets persistent ainsi ??

[Hope]

Salut,

Effectivemment, ta relation à l'alcool est un peu particulière ...
Quant à mon mari, je ne saurait te dire s'il buvait pour les lendemains de cuites euphorique, mais je ne crois pas, vu que ça pouvait lui arriver aussi bien la journée que le soir ... Lui c'était plutot "pour le moment même", pour "oublier" ...
Je ne suis donc pas sure de pouvoir t'aider.

Par contre, c'est une très bonne chose que tu ais pu arrêter ça !
Maintenant pour ton problème de mélancolie, il est normal qu'il persiste, continue tes médicaments et attend de voir. S'ils ne marchent pas, tu peux tjs demander à en changer ! Et ça serait bien aussi que tu revois un psy, pour mettre enfin le doigt sur ce qui te rend si mélancolique !
J'aurais juste une petite question : après avoir pratiqué ce rituel pendant 10 ans quand même, tu ne ressens aucun manque ?
Courage à toi !!

[stardust]

HAL je suis plutôt de l'avis d'Archaos les lendemains de cuite sont assez pénibles, j'ai eu un apport malsain aussi avec l'alcool tout ça pour me sentir euphorique et plus déshinibée par rapport au regard d'autrui mais au final la chute est infaillible.
J'avoue que cela me tente encore mais je résiste tant bien que mal, j'espère que tu ne replongeras pas dans ce cercle infernal, car les lendemains euphoriques que tu décris finiront par se tansformer en cauchemar...
Courage à toi et bravo pour ton courage

[HAL]

merci a tous de m'avoir répondu..!

>oui je sais parfaitement que c'est assez bizarre (et assez paradoxale), d'ailleurs j'ai mis des années avant d'oser en parler.. mais l'effet dynamisant de ces dendemains a fonctionné de mes 18 / 25-28 ans, époque ou le corps et l'esprit récupère bien mieux (ajourd'hui j'ai 34 ans) - en fait, je faisais déjà une sorte de deprime non-avouée (tout le monde me connaissait pour mon enthousiasme), je sentais que je chutais moralement et meme intellectuellement (problème de concentration, plus aucune présence : bref une sorte de dysfonctionnement qui gagnait du terrain) et je ne voyais que l'alcool -je me forçais meme a boire, le comble- qui me donnait le coup de fouet necessaire a mon cerveau... mes inhibitions mentales (qui remonte à l'enfance) s'envolaient comme par magie et ça me redonnait aussi une certaine sensiblité perdue

>peut-être s'agit-il d'un difficullté a sortir de l'enfance et d'une sorte de retour a ce qu'on appel la pensé magique?

>Stardust tu as dit : "car les lendemains euphoriques que tu décris finiront par se tansformer en cauchemar" t'inquiète c'est déjà fait, tu as parfaitement comprit : car c'est exactement l'inverse qui se produit aujourd'hui les lendemains, je suis bord de la crise de nerf, je supporte plus ça..! donc ça m'a "aidé" a arrêter de boire

> j'en ai parler a des medecins, mais j'en ai marre de leur raconter toujours la meme histoire, il ne savent pas quoi faire, de plus -pour l'instand les anti-depresseurs n'agissent pas vraiment (voir mon autre problème dans topic seroplex...) - je suis surtout dans la démarche de comprendre ce qui se passe en moi.

aujourd'hui j'essaye d'avoir une vie plus naturelle ; je fais des exercices respiratoire, fait de la marche etc... et parfois ça marche..

merci de votre aide et votre encouragement!

[small]

HAL, j'ai vécu excatement la même chose que toi et je comprends donc ce que tu ressens. En fait, quand je m'avale une demie bouteille de whyskie je suis encore légèrement ivre le lendemain matin et j'aborde la matinée en étant moins anxieuse.
Depuis 3 jours j'ai de nouveau arrêté de boire (ce n'est pas ma première tentative et à mon avis hélas ce ne sera pas ma dernière...) mais du coup je suis complètement flippée le matin. J'angoisse terriblement et je ne trouve rien qui remplace l'alcool. je ne peux pas m'automédicamenter en calmants pour remplacer car depuis ma dernière connerie la psy ne me prescrit que le strict minimum pour tenir jusqu'au rdv suivant à un mois... donc si je prends toute une plaquette d'un coup je n'aurais plus rien après jusqu'au mois prochain. une vraie galère.

[HAL]

salut small

donc tu n'as toujours pas trouvé de traitement.. je n'ai pas spécialement de solution a te proposer, car je sais qu'arreter de boire est extremement dur. tu as dit : "mais du coup je suis complètement flippée le matin. J'angoisse terriblement et je ne trouve rien qui remplace l'alcool." je sais ce que c'est... l'alccol ne fait que reveiller quelque chose qui existe déjà en nous et qui est réel. mais je pense qu'une solution existe, il y a plein d'exemple autour de nous. moi j'étais dans une sorte d'alcoolisme "soft" en attente d'un mieux. aujourd'hui je ne veux plus attendre mais je cherche activement une solution, des pistes, un objectif. je ne me fait pas trop d'illusion, mais je fais ce que j'ai a faire. finalement toute ma vie m'a conduit a ça, a cette conscience aigüe du "bonheur perdu". a la limite je n'en fait plus une affaire personnelle ; en quelque sorte c'est simplement mon travail, mon "devoir", de le retrouver. je n'ai rien d'autre à faire..

j'essaye de me défaire de cette vision négative (et artificielle) de moi-même, car je me suis bien chargé en négatif ces dernières années, mais je crois que ça y est : j'ai fait le tour de toute les formes d'auto-dénigrement.. maintenant il est temps de passer a autre chose... ! tout ce que je veux c'est a nouveau piloter ma propre vie. je sais que c'est possible pour toi comme pour moi. il faut aussi décrocher de la souffrance qui j'en ai l'impression est aussi une forme d'addiction inconsciente

bonne chance et bon courage à toi small . moi, si l'envie de boire me vient j'essaye de marcher une bonne heure ou me relaxer par des méthodes de respiration (qui apporte une sorte d'"ivresse" naturelle et saine!) -je crois que le corps en lui-même est plein de ressource..- ou je me fais un bon petit repas.. voilà

a+

[small]

Merci pour ton témoignage, Hal. Je ne peux hélas pas sortir faire un tour ou utiliser des méthodes de relaxation lorsque je suis au travail mais il est vrai que les activités physiques ou de détente doivent aider.

[christic]

un seul remède : l'abstinence. Il existe un médicament effcicace : esperal, à prendre sérieusement. A voir avec un généraliste ou un psy.

[small]

ma psy m'a prescrit du veratran c'est un tranquillisant utilisé entre autre pour les sevrages alcooliques. je ne connais pas bien la différence avec le risperdal

[Hope]

Et bien, et dire que personne n'a voulu prescrire un de ces médicaments à mon mari à sa dernière sortie de l'hopital ... il n'aurait peut être pas replongé s'il en avait eu ...

[small]

Tu sais Hope, personnellement les médocs ne me sont pas d'un grand secours face à l'alcool, d'où mes tentatives d'arrêt répétées et toutes échouées jusqu'à présent. je pense d'ailleurs que dans ce domaine, un soutien psychologique est sans doute plus important qu'un soutien chimique.

[stardust]

un seul remède : l'abstinence

encore faut il y arriver...

[Hope]

Tu sais Hope, personnellement les médocs ne me sont pas d'un grand secours face à l'alcool, d'où mes tentatives d'arrêt répétées et toutes échouées jusqu'à présent. je pense d'ailleurs que dans ce domaine, un soutien psychologique est sans doute plus important qu'un soutien chimique.

Oui tu as raison, mais ce qui est fou c'est qu'à l'hopital on lui en donnait pour le sevrage et quand il est sortit, plus personne n'a voulu qu'il les continue ... je me dit que ça l'aurait peut être quand même aidé, je ne sais pas.

[small]

peut-être ou peut-être pas. perso je cherche déséspérément une drogue légale et vendue sans ordonnance pour compenser mon besoin d'alcool... d'ailleurs si quelqu'un a des tuyaux je suis preneuse... je ne sais plus quoi prendre pour me sortir du malaise.

[Archaos]

peut-être ou peut-être pas. perso je cherche déséspérément une drogue légale et vendue sans ordonnance pour compenser mon besoin d'alcool... d'ailleurs si quelqu'un a des tuyaux je suis preneuse... je ne sais plus quoi prendre pour me sortir du malaise.

les anxiolytiques ne te font plus aucun effet ?

[small]

d'une part je ne peux en prendre que le midi et le soir, le norset étant censé me garder calme le matin mais ça ne suffit pas. d'autre part, même les deux veratran que je prends dans la journée ne suffisent pas à calmer mon anxiété et c'est pour calmer cette anxiété que j'ai besoin de boire.

[Archaos]

Tu arrives quand même à limiter ou tu bois jusqu'à en être malade ?