Et voila le premier chapitre

,désolé je n'ai pas encore de titre.
1 : Intro
Après avoir terminé sa vaisselle quotidienne Margaret Robinson alla s’installer dans son vieux fauteuil en cuir véritable et commença à lire son journal dans une semi torpeur, cet état d’esprit fut dérangé par les bruits stridents de l’horloge sonnant les dix coups de 22 heures.
Un peu plus loin, son mari jouait avec sa moustache visiblement nerveux, celui-ci était planté devant les informations depuis ce midi.
-«Que Dieu nous garde…cette guerre semble inévitable »
Margaret connaissant le tempérament dramatiste de son mari, elle regarda ce dernier avec un sourire moitié rassurant, moitié amusé.
-« Ne tire pas de conclusions trop hâtives mon chéri »
-« ces foutus cubains avec leurs idéaux communistes… »
-« j’ai entenduuuuuue… »
Elle détestait que ce dernier fasse des allusions racistes.
Penchée sur son journal celle-ci s’en détacha quelques instants pour reposer ses yeux fatigués par ses années de longues et fastueuses lectures mais ô combien passionantes.
Son regard vogua alors dans la semi pénombre et s’attarda sur les photos entreposées dans ses charmants cadres dorés ornant la cheminée.
Ce dernier s’attarda sur une photo de leur fille, un violent pincement au cœur pris la vieille femme.cela faisait 15 ans ce soir.Sur la photo apparaissait une jeune fille de 19 ans aux longs cheveux noirs, au regard vif et plein de vie et un nez légèrement retroussé, elle qui pensait qu’elle n’aurais jamais de petit ami a cause de ce petit détail physique,ça n’as pas empêché qu’un jour ce charmant Chris Redfield se retrouve sous leur porche à l’inviter au bal de promo,mon dieu ce qu’elle était belle dans sa robe blanche comme un champ de lys blanc.
Elle semblait si radieuse en ce fabuleux soir d’été 1947, avant de partir elle me confia a l’oreille qu’elle pensait qu’il était le bon malgré seulement leur trois mois de relation passionnée.Je lui répondit qu’il ne fallait pas s’enflammer trop vite en amour mais qu’elle le saurait bien vite si c’était le cas.mon dieu… « S’enflammer » quel ironie du langage…
Son regard se posa alors sur John F Kennedy faisant son discours sur la crise de Cuba lorsque la télévision se coupa net.
- « bordel de… »
- « George ! »
- « oui désolé Maggy… »
Elle n’aimait pas non plus quand il jurait.
La coupure était due à un orage dehors mais celui-ci était curieux, il était extrêmement violent et possédait de drôles de lueurs, soudain l’orage frappa la maison et ses deux occupants s’évanouirent.