J'ai peur de prendre un traitement pour la dépression

[christelle]

Voilà il est possible qu'on me propose un traitement, j'avais déjà eu lysanxia, et zopiclan, c'était faible et c'était juste pour eviter les angoisses, me calmer un peu et dormir. C'était des prises ponctuels, ça bien vite ça fait peu d'effet.
J'ai eu aussi des calmants plus fort ponctuellement en cas de grave crise, et en gé"néral par intra veineuse.
Là on me proposera surement un traitement. Mais j'ai peur d'une chose, que ça diminue mes facultés, comme la mémoire etc, et il faudra de toute façon que tot ou tard je passe le concours que je devais travaillé (rien qu'à l'idée de le passer, le travailler ça me térrorise cela dit).
Deja je me sens coupable de ne pas avoir pu travaillé l'année dernière et cette année, disons pendant un an et demi. Et j'ai peur que pour l'année qui vienne si on me donne un traitement, que je ne puisse pas avoir tout mon esprit pour ça.

[Archaos]

Bonjour

Quand tu parles de traitement futur tu penses aux antidépresseurs?

[christelle]

oui c'est très possible qu'on envisage un traitement pour la depression.
D'un coté je veux bien, d'un autre j'ai très peur des répercussions que ça peut avoir sur la concentration et la mémoire. Cela dit je suis consciente aussi qu'avec les troubles que j'ai, j'ai tout de meme des problèmes de mémoires et de concentration.

[claudine]

Christelle,

Tu peux toujours faire un essai

[christelle]

Oui mais j'ai très peur, et j'ai vu que le traitement c'est sur un temps long.
J'ai un ami à moi, lui n'est pas dépressif, il prend un traitement plus lourd, il a du les arreter car il ne pouvait pas travailler avec ça il est mathématicien.
J'ai franchement très peur que ça réduise ma capacité à me concentrer...
J'en parlerais prochainement au psy de toute façon. Quel suivi, et quel traitement...

[louna13]

Personnellement j'ai constaté que c'est plutôt la dépression en elle même qui est à l'origine des troubles de concentration et de mémoire ou encore la prise d'anxiolitiques mais pas celle des AD.

[christelle]

oui c'est vrai ça. Je vais voir aussi pour le poids car j'ai très peur des changements physique.
Enfin toute façon je viendrais ptètre vous en dire deux mots après avoir vu mon psy dans les jours qui viennent.
D'ailleurs ça fait trois semaines que je l'ai pas vu et on doit mettre tout en place. Traitement et travail. Si je ne le vois pas une fois par semaine une demi heure, je me casse ailleurs.

[Procrastina]

Je suis d'accord avec Louna13 : pareil pour moi
je n'ai pas de traitement et ma capacité de concentration est quasi nulle, mémoire déplorable

C'est un des signes qui me permet de voir quand je suis sur la bonne pente : quand j'arrive à nouveau à lire, et à retenir ce que je lis...

J'espère que tu pourras voir ton psy une fois par semaine

[louna13]

Pour le poids demande à ton médecin car certains AD ont la réputation de faire prendre du poids et d'autre le contraire
Personnellement je vois mon psy 1 fois par semaine depuis 2 mois et cela n'est pas de trop.....mais sans les médocs je en tiendrais pas.
Bon courage pour ton RDV

[christelle]

j'ai parlé un peu de tout ça à mon psy, il m'a écoute, et m'a proposé un anxyolitique, le lysanxia, c'est à moi de gerer la posologie, de 20 à 100 gouttes. Tout dépendra de mon état. Et cela tous les soirs. Je dois faire le point avec lui la semaine prochaine.
Je vous parlerais aussi de l'alcool ce qu'il m'a dit à ce sujet, il a eu des mots très justes.

[louna13]

J'ai toujours pris les anxiolitiques (sauf en période très critique) a la demande en fontion de mon état. Je dois dire qu'avec ce système j'ai pu éviter une trop grosse dépendance car les jours où vraiment je n'en ressent pas le besoin impératif je peux réduire jusqu'a trois quarts ma prescription de base. C'est je pense une bonne façon de se responsabiliser par rapport à sa maladie car qui mieux que nous (quand nous nous en sentons capable bien entendu car ce n'est pas toujours possible) connaissons notre corps et ses besoins.
J'espère que tu vas pouvoir mieux gérer ces crises.

[christelle]

ben je lui ai pas encore parlé des crises, je suppose qu'il m'aurait mis un truc plus costo. On verra plus tard et je le vois la semaine prochaine. Donc on verra dejà comme ça agit sur moi. Là grosso modo c'est pour m'éviter la prise d'alcool comme un anxiolytique. Il m'a dit ce n'est pas à vous de vous soigner mais c'est à moi de vous soigner.

[TiddeLamart]

Bonjour,

en 2004, à une époque où j'étais très mal, ma psy m'a prescrit du Zoloft. J'étais à bout, je l'ai pris parce que j'en avais besoin. Sauf que quand j'en ai parlé à mon mari, j'ai failli le perdre. Je ne lui avais rien dit, il ne savait pas que j'étais aussi mal. J'en ai pris pendant trois mois en tout mais au bout du 2eme je ne les prenais plus régulièrement. Mis à part mon mari et une copine, personne n'en a jamais rien su. J'associe cela à de la honte. (désolée les gens...)

Mais là, depuis octobre, je sens que c'est encore pire qu'avant, qu'il faut que je retourne voir ma psy, j'ai besoin d'aide mais je n'ai pas envie d'en demander, et je n'ai pas envie d'en avoir besoin. Je suis en colère contre moi-même...

[claudine]

Bonsoir TiddeLamart,

Je longtemps ressenti ce besoin de m'en sortir toute seule, sans aucun traitement. Ma dépression est devenue chronique et je la traîne depuis plus de 20 ans
Je me permets donc de te conseiller de te soigner de manière efficace afin de guérir au plus vite. Il ne faut pas oublier que la dépression est une maladie et que l'on a pas à éprouver de colère ou de honte à se soigner.

[TiddeLamart]

c'est le regard des autres qui m'obsède, et plus particulièrement celui de mes très proches.

je suis dépressive depuis mes 14 ans... J'ai laissé traîné, je pense.

ce qui m'énerve c'est "pourquoi moi"? Je trouve cela tellement injuste d'être malade.....

[claudine]

La vie n'est pas juste, mais comme nous n'y pouvons rien, je crois qu'il vaut mieux garder ses forces pour s'en sortir plutôt que pour une colère qui ne conduit nulle part
Je comprends que le regard de tes proches soit capital pour toi, mais si tu arrivais à accepter d'être malade, tu pourrais plus facilement imposer cet état de fait à ton entourage. Encore une fois, il n'y a aucune honte à souffrir de dépression. Je t'assure que l'accepter c'est faire un énorme pas !