Subir la solitude volontairement
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- Messages : 3
- Enregistré le : samedi 17 janvier 2009 20:29
Subir la solitude volontairement
J'aimerais savoir si je suis vraiment un extra terrestre ou si ce qui suit est deja arrivé à certains d'entre vous: ce soir, on m'a inviter pour diner ( c n'est pas la premiere fois) et comme d'habitude j'ai trouvé une excuse bidon pour ne pas y aller et maintenant je me dis "QUELLE PAUVRE NULLE"
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
- nunu
- Messages : 277
- Enregistré le : mercredi 05 décembre 2007 14:20
- seraphine
- Messages : 341
- Enregistré le : lundi 23 avril 2007 19:30
- Alia
- Messages : 61
- Enregistré le : jeudi 08 janvier 2009 19:38
-
- Messages : 3
- Enregistré le : samedi 17 janvier 2009 20:29
comment ne pas se sentir délaissé lorsque des personnes avec qui on a travaillées pendant 5 ans et qui connaissent ton état de depression te disent lorsqu'elles te rencontrent ( quand elles n'ont pas peu t'éviter) avec un grand sourire " alors toujours pas morte" et comment réagir à cette stupidité qui soit dis en passant n'arrange pas mon état mental
- Eternel etudiant
- Messages : 18
- Enregistré le : mercredi 14 janvier 2009 19:41
Non, c'est une reaction malheureusement tres partagee...
Il m'est arrive il y a peu de commencer a organiser quelque chose pour mes amis dans un moment de grace et de refuser d'aller a ma propre fete quelques heures apres quand l'elan s'en va. Quelque chose comme
Par contre, je pense qu'il faut parfois savoir etre malin et se pieger soi-meme : demander a ses amis de venir chez soi est plus facile que de faire le deplacement. Et la, l'obligation de preparer un accueil un minimum sympa peut forcer a se bouger
Il m'est arrive il y a peu de commencer a organiser quelque chose pour mes amis dans un moment de grace et de refuser d'aller a ma propre fete quelques heures apres quand l'elan s'en va. Quelque chose comme
Par contre, je pense qu'il faut parfois savoir etre malin et se pieger soi-meme : demander a ses amis de venir chez soi est plus facile que de faire le deplacement. Et la, l'obligation de preparer un accueil un minimum sympa peut forcer a se bouger
- Ptiteplume
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 20 novembre 2008 19:41
Moi aussi, je suis comme ça.
J'ai un stock de prétextes bidons (qui marchent plutôt bien cependant) et j'en use et en abuse.
Je demande même à mes parents et à mes soeurs de rentrer dans mon jeu et de dire que je suis absente quand on me demande au téléphone, ou malade, ce genre de trucs.
Ce qui m'oblige à leur mentir à eux aussi : j'ai trop de boulot pour sortir mais je ne veux pas vexer mes amis, je ne me sens effectivement pas très bien, je vais appeler mes amis ce soir de toute façon, etc...
Pendant les vacances, j'ai annulé un réveillon du jour de l'an au dernier moment, alors que je n'avais rien de mieux à faire et que cette invitation tombait du ciel, et je suis restée à déprimer chez moi. J'ai ensuite dit aux copines qui m'avaient invitée que j'étais rentrée dans mon appart' sur un coup de tête, à cause d'une dispute avec mes parents.
À force, ce n'est même plus crédible, mais les gens ne comprennent pas qu'il soit possible de fuir comme ça, alors ils essaient de trouver une explication, et moi je m'enfonce dans des mensonges sans nom.
C'est juste que les soirées-tapisserie, à noyer son mal-être dans un verre d'alcool, planquée derrière la plante-verte, non merci.
Enfin, des fois, j'ai la motivation qu'il faut à la dernière minute et j'y vais, et je ne le regrette pas.
In-cro-yable !
Il faut se concentrer sur ça, ça peut aider à se forcer à sortir quand on est juste réticent.
Mais il y a des fois où ça bloque carrément...
Dans ces cas-là, tant pis.
On sera mieux la prochaine fois, c'est tout.
(vachement philosophique, mon truc, dis donc)
J'ai un stock de prétextes bidons (qui marchent plutôt bien cependant) et j'en use et en abuse.
Je demande même à mes parents et à mes soeurs de rentrer dans mon jeu et de dire que je suis absente quand on me demande au téléphone, ou malade, ce genre de trucs.
Ce qui m'oblige à leur mentir à eux aussi : j'ai trop de boulot pour sortir mais je ne veux pas vexer mes amis, je ne me sens effectivement pas très bien, je vais appeler mes amis ce soir de toute façon, etc...
Pendant les vacances, j'ai annulé un réveillon du jour de l'an au dernier moment, alors que je n'avais rien de mieux à faire et que cette invitation tombait du ciel, et je suis restée à déprimer chez moi. J'ai ensuite dit aux copines qui m'avaient invitée que j'étais rentrée dans mon appart' sur un coup de tête, à cause d'une dispute avec mes parents.
À force, ce n'est même plus crédible, mais les gens ne comprennent pas qu'il soit possible de fuir comme ça, alors ils essaient de trouver une explication, et moi je m'enfonce dans des mensonges sans nom.
C'est juste que les soirées-tapisserie, à noyer son mal-être dans un verre d'alcool, planquée derrière la plante-verte, non merci.
Enfin, des fois, j'ai la motivation qu'il faut à la dernière minute et j'y vais, et je ne le regrette pas.
In-cro-yable !
Il faut se concentrer sur ça, ça peut aider à se forcer à sortir quand on est juste réticent.
Mais il y a des fois où ça bloque carrément...
Dans ces cas-là, tant pis.
On sera mieux la prochaine fois, c'est tout.
(vachement philosophique, mon truc, dis donc)
- Crying Wolf
- Messages : 36
- Enregistré le : lundi 12 janvier 2009 8:19
Oh ça m'arrive tout le temps ! En général, je dis oui à quelque chose et plus les jours se rapprochent de l'évènement, moins j'ai envie d'y aller !
Avant, je trouvais toujours un tas d'excuses bidons pour pouvoir rester chez moi. Plus d'une fois j'ai décommandé à la dernière minute et après je m'en voulais, je me trouvais nulle.
Pour pallier à ça, je me suis piégée moi-même comme dit plus haut. Je prenais par exemple mes billets en avance si c'était pour aller à une rencontre en train ou des trucs du style pour ne plus faire ce genre de faux plans parce que bon, il faut comprendre aussi que poser des lapins aux autres sans arrêt, c'est pas non plus très bon pour les relations sociales.
Avant, je trouvais toujours un tas d'excuses bidons pour pouvoir rester chez moi. Plus d'une fois j'ai décommandé à la dernière minute et après je m'en voulais, je me trouvais nulle.
Pour pallier à ça, je me suis piégée moi-même comme dit plus haut. Je prenais par exemple mes billets en avance si c'était pour aller à une rencontre en train ou des trucs du style pour ne plus faire ce genre de faux plans parce que bon, il faut comprendre aussi que poser des lapins aux autres sans arrêt, c'est pas non plus très bon pour les relations sociales.
- desesperado71
- Messages : 218
- Enregistré le : dimanche 23 novembre 2008 2:19
bonsoir enireves2500
tout comme toi ,je me suis completement isolé ,claudine a raison c est la maladie qui veut ça ,je te comprends quand tu declines des invitations et que tu preferes rester chez toi tranqulle ,en securité
au debut de la maladie ,je sortais normalement ,et plus les jours et les semaines passaient ,je trouvais des excuses bidons ,mais depuis la semaine derniere,je ne sors plus ,je repond plus au telephone ,ma moto elle est au garage ,j n en fait plus et je ne mixe plus ,en 1 mot je deviens 1 ours tapit dans sa grotte
voila enireves2500 bon courage
tout comme toi ,je me suis completement isolé ,claudine a raison c est la maladie qui veut ça ,je te comprends quand tu declines des invitations et que tu preferes rester chez toi tranqulle ,en securité
au debut de la maladie ,je sortais normalement ,et plus les jours et les semaines passaient ,je trouvais des excuses bidons ,mais depuis la semaine derniere,je ne sors plus ,je repond plus au telephone ,ma moto elle est au garage ,j n en fait plus et je ne mixe plus ,en 1 mot je deviens 1 ours tapit dans sa grotte
voila enireves2500 bon courage
- will
- Messages : 78
- Enregistré le : mercredi 27 février 2008 5:53
- nuage
- Messages : 317
- Enregistré le : jeudi 23 octobre 2008 13:20
A part cette histoire de besoin d'affection, je suis toute pareille !!!will a écrit :personnellement , je suis très souvent seul . mais sa ne me dérange absolument pas ! (sauf dans les moments ou j'ai besoin d'affection) j'apprécie cette vie solitaire , je ne me suis jamais senti aussi bien avec moi même qu'avec les autres donc pour moi la solitude est un allié solide .
- chipie
- Messages : 18
- Enregistré le : dimanche 08 juin 2008 21:56
Oui c'est vraiment la maladie qui veut ça, moi aussi je reste chez moi et je refuse d'aller chez l'un ou chez l'autre, tout prétexte est bon, je suis en sécurité que à l'intérieur de chez moi et je suis comme dans mon cocon mais l'extérieur me fait peur, en plus de la dépression je suis agoraphobe c'est infernal et je vis avec ça depuis très longtemps. On est vraiment seul(e) et incompris(e). il faut le vivre pour savoir ce que sait et ça détruit beaucoup choses pour moi et autour de moi. C'est commesi on est coupé du monde.
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
- chipie
- Messages : 18
- Enregistré le : dimanche 08 juin 2008 21:56
Bonsoir Claudine, oui c'est vrai que la dépression il faut l'a vivre pour savoir ce que s'est, personne ne peut se mettre à notre place, mais la dépression peut toucher qui que ce soit, personne n'est à l'abri, mais on est souvent seule, mal vu, incomprise, on nous prend pour je ne sais quoi, on se moque de nous, on nous rabaisse, en 20 ans je sais de quoi je parle........maintenant que j'en ai 40 ans alors la dépression je connais. Moi aussi je voudrais la paix mais faire comprendre ça c'est autre chose.
Je me suis permis de lire ton histoire.
J'ai été très touchée.
Moi aussi j'ai besoin ce contact avec les animaux.
J'ai perdu mes deux compagons que j'adorais un loulou qui avait 19 ans et un caniche 16 ans. Maintenant j'ai un labrador il a 2 ans, sans oublier mes chats, je m'attache beaucoup à mes animaux , ce que je ne trouve pas ailleur je le trouve en mes animaux au moins eux ils nous trahissent pas.
Quand ça ne va pas, des crises de larmes ou autre c'est toujours vers eux que je me tourne.
Je me suis permis de lire ton histoire.
J'ai été très touchée.
Moi aussi j'ai besoin ce contact avec les animaux.
J'ai perdu mes deux compagons que j'adorais un loulou qui avait 19 ans et un caniche 16 ans. Maintenant j'ai un labrador il a 2 ans, sans oublier mes chats, je m'attache beaucoup à mes animaux , ce que je ne trouve pas ailleur je le trouve en mes animaux au moins eux ils nous trahissent pas.
Quand ça ne va pas, des crises de larmes ou autre c'est toujours vers eux que je me tourne.
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