Bonsoir tous le monde, j'ai besoin de conseils et de témoignages...
J'ai toujours vécu en couple, cohabitant ou non, et maintenant j'ai l'impression d'avoir gâché beaucoup de choses dans ma vie à cause de mes histoires sentimentales toujours foireuses, à me prendre la tête sans arrêt.
J'ai actuellement un ami, avec qui je m'entends pas trop mal mais aussi avec des différents incontournables, et je ne crois plus à l'illusion de pouvoir changer les autres qd ils n'ont rien demandé..
J'ai 53 ans, j'aimerais essayer le célibat, pour me trouver moi-même, mais j'ai une trouille terrible de m'écrouler affectivement et de finir dans une solitude subie.
Avez-vous vécu ce genre d'hésitations?
Merci
habiter seul(e) ne veux pas nécessairement dire être seul(e). J´ai longtemps pensé que c´était impossible et finalement à 43 ans, c´est dans cette condition que je me plaît le mieux. Rien ne m´empêche d´aller et venir à ma guise, de rendre visite ou d´inviter des gens, même si ce n´est pas souvent. Ca demande un temps d´adaptation mais ca marche. Rien ne m´empêche de me remettre avec quelqu´un un jour si cela venait à se faire.
Gros inconvénient, tu dois subvenir seul(e) pour tout, je veux dire le côté financier de la chose, mais aussi la maladie, tes relations, la maison, etc... mais je préfère ca.
Pour ce qui est de savoir si c´est bien raisonnable, très franchement je ne me suis pas vraiment posé la question et encore plus franchement, je m´en fiche...
Si tu as des questions plus spécifiques, ne te gêne pas.
Mon point de vue: Si tu as toujours été avec quelqu'un c'est que tu dois plaire beaucoup. Donc je dirais que tu as les cartes en main et que si tu sens d'être seule un moment pour chercher quelque chose en toi, il faut le faire!
J'ai 53 ans, j'aimerais essayer le célibat, pour me trouver moi-même, mais j'ai une trouille terrible de m'écrouler affectivement et de finir dans une solitude subie.
Vivre seul ne veut pas du tout dire "être seule". Ne pouvez-vous pas vous ménager des instants d'intimité dans la semaine, des instants uniquement réservés à vous deux ?
D'un autre côté, il conviendrait de te demander pourquoi tu souhaites cette solution ? Peur de s'engager et de souffrir ensuite ? Ne faut-il pas faire confiance à l'autre ?
53 ans, c'est bien jeune. On a encore toute une vie devant soi !
vois tu, la depression est dure à gerer pour l'entourage, et meme si j'ai 24 ans, je suis tenté moi aussi de prendre un appart toute seule...
comme l'à dis léon, cest dur pour pleins de raison, et cest pour çà que j'hésite, mais je pense que ta maturité te permettra de jouir pleinement de cette pause affective...
comme tu l'à si bien dis, tu as besoin de te retrouvé, et çà cest fondamentale.
alors si tu n'à pas d'autres craintes, je crois que tu ne devrais pas hésité...
je suis envieuse de ces gens qui vivent seuls...
ce thème de discussion est hyper interressant,
surtout à notre époque,
je reviendrais lire vos posts mais je n'ai pas le temps ce matin,
cet après midi je rejoinds une amie,
elle a quarante trois ans, moi quarante quatre,
on se connait depuis dix ans, elle a eu pendant ce temps deux ou trois histoires sexuelles dont une plus sérieuse mais elle est de nouveau seule et en souffre,
moi j'ai mis du temps à me remettre d'une histoire d'il y a quinze ans,
donc je ne recherchais pas la fusion, je ne cherchais que l'amitié,
ma vie actuelle me convient pour l'instant, je n'ai pas la frénésie de vouloir vivre en couple,
je ne sais pas trop quoi en dire,
bien sûr partager le quotidien me plairait bien,
le sexe je ne court pas après,
il y a de nombreux couples qui font chambre à part,
c'est ce que je me disais ce matin,
l'amitié, ça reste pour moi le plus important pour l'instant,
avec cette fille que je vois cet après midi, je pense pouvoir lui dire cela,
que je ne concois pas l'amour sans amitiés,
je l'ai vécu malheureusement très mal dans le passé,
et c'est une blessure qui a été très longue à cicatriser,
car moi je m'étais investi amoureuseement et pas l'autre.
bonne journée,
xavier
moi j'ai mis du temps à me remettre d'une histoire d'il y a quinze ans,
donc je ne recherchais pas la fusion, je ne cherchais que l'amitié,
Hum... Je pense que tu te lances dans une entreprise très difficile. L'amitié entre un homme et une femme est sans doute possible, mais très rare. Je crois (mais ce n'est qu'un avis) qu'il faut que tu te ménages une porte de sortie en te disant que, si cette amitié devait aller "plus loin" et bien que c'était fatal, qu'il fallait s'y attendre, que ça devait arriver.
L'amour fusionnel, ce n'est pas un coït. C'est un don de soi total, sans aucune attente de l'autre. Lorsque tu l'auras connu, tu pourras avoir de vraies amitiées en dehors de ton couple : amitiés sans aucune ambiguité.
Modifié en dernier par Jason le dimanche 21 décembre 2008 10:03, modifié 1 fois.
pour ma part je n'ai jamais vécu en couple
et jusqu'à présent cela ne m'a jamais manqué
j'avais peur du quotidien
et j'avoue que je suis qquelqu'un de trés privé et personnel
tenant à ses habitudes, à sa pudeur, à son petit cocon secret
mais les choses évoluent
car j'ai aujourd'hui 44 ans et j'avoue que la solitude parfois me pèse
il faut dire que je suis homo et célibataire
il y a longtemps que je n'ai pas eu d'histoire amoureuse
je ne m'en donne pas vraiment les capacités
puisque je ne sors pratiquement pas
mais j'avoue que de vivre seul a ses avantages
car on a cette liberté intacte
même si c'est une liberté dans une cage dorée...
à l'abri des intempéries du "dehors" et des heurts
et risques que peuvent comporter les histoires d'amour
c'est paradoxal chez moi : ma tour d'ivoire et en même temps
l'envie d'en sortir...
merci pour toutes vos réponses ! En fait si je n'ai jamais été "célibataire" c'est que quand je suis partie de chez ma mère à 17ans j'étais dans un tel état de carence affective et d'insécurité que je me suis accrochée presque au 1er venu, sans vraiment d'amour, et moi j'étais convaincue que personne ne pourrait m'aimer. On est restés 5 ans ensemble, j'ai eu un enfant. Il était très autoritaire,paternaliste, ça m'a convenu au début, mais après j'étouffais, j'ai dragué un autre avec qui je suis restée 27ans. Il disait qu'il ne m'aimait pas, on a vécu ensemble parce que j'ai eu un enfant, puis 2, puis 3, toujours par "accident", il ne les désirait pas, moi oui, donc culpabilité permanente.
Il y a 5 ans j'ai eu une aventure extra-conjugale avec un homme qui me tenait un discours très sentimental, très gratifiant. Il m'a larguée au bout d'un mois mais j'ai continué à fantasmer sur lui. Avec mon ex mari on a décidé de vivre séparément pour voir si ça arrangerait les choses entre nous, comme je payais la maison je me suis installée en caravane sur le terrain d'une assoc d'artistes qu'on fréquentait.
La suite tout à l'heure, ma fille se lève..
ton histoire ressemble à la mienne...
mon pere m'à toujours viré de chez moi...
premiere vraie relation à quinze ans...
JE COMPRENDS CE QUE TU PEUX RESSENTIr
Très franchement je n'hésiterais pas longtemps, tu fais comme tu veux, décide de qui tu veux voir n'importe quant, n'importe quelle heure...
Cohabiter n'est pas toujours ce dont on rêve, bien au contraire.
Le côté solitude, si t'as des amis (es) tu n'en souffriras pas trop, si t'as des enfants tu dois bien les voir de temps en temps.
Après je pense qu'une vie seule se construit doucement...avec tes envies
Je vis seule depuis juillet 2003 et franchement, jamais je ne revivrai en couple, inapte, trop besoin de solitude, et souvent je me régale !! J'ai essayé la coloc mais j'ai du mal aussi, trop "gentille", attentive aux autres, j'en fais trop et je finis par fuir..
Ma vie en caravane c'était super, on était plusieurs et on formait une sorte de village, mais tous un peu associaux donc jamais d'intrusif, on sait que les amis sont à côté, ça suffit. C'est mon idéal, j'aimerais recréer ça, et surtout vivre dans la nature, ça m'a sauvée.
On a tenu comme ça 2 ans avec mon ex mari, mais j'étais toujours amoureuse de l'autre et surtout j'ai découvert un peu tard mais quand même ma féminité, alors j'ai fait ce que j'aurais dû vivre 30 ans avant, plusieurs histoires sentimentales à la fois, des aventures sans engagement etc...
Et puis au bout de qqs mois mon ex a rencontré une autre femme et tout a basculé, il s'est mis à entamer procédures sur procédures pour m'enlever la garde de ma fille mineure, 2 enquêtes sociales, accusation de vie marginale, d'alcoolisme, de délire.
Moi je me suis débattue avec ça et en plus mes obsessions sentimentales de prince charmant.
Maintenant j'ai sagement loué un appart pour que ma fille de 14 ans ait une vie dans les "normes", elle vit avec moi et ne voit presque plus son père.
J'ai une "liaison" avec un homme qui au départ voulait un système traditionnel, et que j'ai longtemps soupçonné de trouver beaucoup de charme à mon salaire de fonctionnaire. J'ai mis les choses au point là dessus mais je suis tellement sur la défensive, j'ai l'impression qu'il ne m'apporte pas grand chose à part la sécurité de me dire que je vieillirai pas seule (n'importe quoi...), physiquement on s'entend pas, moralement on passe des bons moments parce que je le fais beaucoup rire et c'est contagieux, mais quand je fais pas le clown on s'ennuie.
Finalement je me demande si mon inaptitude à la vie de couple ne s'étend pas aussi à la vie sentimentale, si je ne passe pas toute mon énergie à chercher un papa parce que le mien était incapable d'aimer, alors que c'est trop tard, je ne suis plus une petite fille, c'est pas réparable comme ça. Et je sais pas quoi décider.
je vis seule depuis 10 ans. au début, j'ai trouvé çà
super. organiser ma vie comme je le voulais. ne plus avoir de
comptes à rendre.
malgré de nombreuses opportunités, je n'ai pas voulu reprendre
de vie en commun. pour moi, c'était le chacun chez soi. se voir
pour les sorties, les vacances et une à deux fois par semaine me
suffisait. mais ces messieurs ne l'entendaient pas ainsi.
au fil du temps, mon chez moi est devenu mon cocon et ma prison.
je m'y plais, mais par moment, la solitude est difficile à supporter.
j'aimerais avoir quelqu'un, mais pas chez moi. pas facile à trouver.....
si tu éprouves le besoin de te "retrouver", c'est une bonne
solution. la vie à deux dénature la personnalité. seule, on est
soi-même.
si tu optes pour cette solution, je te souhaite bon courage.
au début çà va (surtout que tu as une enfant avec toi), mais
fais attention de ne pas devenir casanière.
Modifié en dernier par mélancolie le mercredi 24 décembre 2008 0:37, modifié 1 fois.
Tu as tout à fait raison, Mélancolie. Les hommes se plaignent souvent que les femmes ont trop d'attentes, et je crois que actuellement c'est l'inverse. C'est difficile d'imposer son indépendance, le fait de pouvoir se retrouver non par besoin mais par plaisir, qu'il n'y ait pas de dépendance, que la loyauté soit à chaque fois un choix et non un dû.
Nous les femmes on a les mêms schémas dans la tête, mais on essaie davantage de les surmonter parce qu'ils comportent beaucoup plus de sacrifices pour nous, c'est plus facile.
bonjour à tous, toutes,
jason , tu m'interpelles quand tu dis qu'une amitié homme femme n'est pas possible,
que le couple est une fusion totale,
hélas ma vision est limitée dans ce domaine,
je vais essayer de faire le point brièvement pour ne pas m'étendre sur mon passé,
à 24 ans ma seule histoire, pendant trois ans, j'ai eu l'impression de tout donner, elle ne voulait pas être amoureuse, elle avait déjà eu une autre histoire et j'ai eu l'impression qu'elle me faisait payer les pots cassés.
justement elle n'avait pas de vie personnelle, elle commencait seulement à travailler à 24 ans comme secrétaire,
je l'ai poussé à agrandir son cercle social, mais elle refusait,
je pense qu'elle était en dépression et que moi je ne connaissais pas cela, donc tout ce que je lui disais ne l'interressait pas.
et encore moins aller vers les autres,
tu parles jason du don de soi total,
elle ne connaissait pas le don de soi aux autres,
elle ne pouvait donc pas me le donner à moi, elle se le refusait pour se protéger...
elle n'a même pas accepter de rencontrer ma famille alors que moi j'ai sympathisé avec la sienne,
son égoisme m'a dégouté de la vie...
quand je lui ai reproché son égoisme voilà ce qu'elle m'a répondu,
je t'ai donné mon corps.
et moi qu'est ce que je lui avait donné, mon corps et mon âme par dessus le marché, qu'est ce qu'elle voulait, elle ne le savait même pas.
quinze ans il m'a fallu pour l'oublier après un dernier coup de fil :
je n'ai plus rien à te dire m'a t'elle dit.
j'avais tout donné,
alors quand tu me dis que dans un couple on doit tout donner,
je ne vois pas ce que je pouvais faire de plus.
j'ai même senti qu'elle me provoquait parfois pour se faire les grilles, comme un enfant, elle attendait de la fermeté de ma part.
c'est surtout ce que je retiends,
moi j'avais comme modèle mes parents , un père routier qui fut toujours absent de la maison, mais très actif, qui nous a donné un cadre rassurant à toute notre famille.
le plus dur avec cette fille c'est que je n'ai jamais su sur quel pied danser.
et les problèmes se sont enchainés après, en pire.
comme si elle avait provoqué tout cela.
longtemps j'ai remué cette histoire dans ma tête , une histoire sans fin.
sans réponses... spirituelle peut être, entre égoisme et altruisme...
j'arrête là, je sors... il vaut mieux laisser le passé là où il est.
sousqueuse, je peux te dire que la solitude est formatrice,
j'en ai souffert pendant longtemps,
et maintenant je l'apprécie de plus en plus,
moi aussi j'ai été tenté par la collocation,
j'ai vécu une expérience d'amitié très forte avec un groupe dont le but est l'accueil des personnes différentes, pour ne pas dire handicapées, et cela dans un cadre familial, non institutionnel.
cette expérience a forgé ma vie,
j'aime en ce sens le partage des choses simples et chaleureuses.
j'aurais bien évidemment aimé crée ma propre famille dans un cadre identique qui respecte la différence de l'autres, des autres,
mais la seule histoire d'amour que j'ai vécu, dont l'origine fut puisée dans ce groupe d'amis, a échoué car je suis tombé sur une personne qui avait les deux pieds dans le même sabot, je crois que c'était une des raisons de l'échec, et comme j'étais attiré par son côté cérébral, je n'ai pas été un bon guide pour elle, il n'aurait pas fallu que je l'idéalise.
il lui fallait un coup de pied au c.., façon de parler, que je n'ai pas su lui donner.
mais bref,
je me suis ensuite enfoncé moi aussi dans la dépression , j'ai eu du mal à comprendre cet échec.
mais aujourd'hui ça me fait du bien de comprendre tout ça, car depuis quinze ans je me suis beaucoup replié sur moi, après cet échec.
j'étais trop cérébral, la maladie physique m'avait empêché d'être cuisinier et j'étais devenu secrétaire comptable dans une maison de retraite, avec un directeur très cérébral qui m'avait davantage forgé animateur.
j'ai l'impression que je sors encore du sujet...
le célibat,
bref je n'ai pas eu la chance d'avoir d'amie, j'avais des amis, mais pas d'amie,
mais c'est mon histoire personnelle et je ne dois pas profiter de ce post pour développer cela.
tout ça pour dire que je vie mieux maintenant la solitude,
depuis septembre je fais partie de quatre ou cinq associations,
donc pas mal de rencontres dans des activités que j'ai choisi,
sousqueuse tu nous parlais d'un réseau d'artistes, c'est un peu ça,
auquel j'ajoute un groupe de paroles et un groupe de gi gong, médecine chinoise,
ce cercle me plait bien
sinon j'essaie encore d'étoffer mon réseau par des rencontres personnelles.
une vie à deux, c'est un rêve, mais pas une obligation pour moi actuellement, si ça arrive tant mieux, sinon je suis aussi heureux sans ça actuellement...
je suis passé près de la mort, alors j'ai décidé de profiter de l'instant présent, seul déjà, et le faire partager aux autres,
parmis ce réseau et aussi des anciens amis que j'ai pu connaître,
hier j'ai rencontré une amie,
qui vit très mal la solitude,
mais elle n'a pas encore fait le deuil de son ancien copain,
elle lui et lui l'appelle aussi tout les jours alors qu'il vient de se séparer de sa dernière amie.
mais moi je ne me fixe pas sur cette fille,
qui vivra verra,
elle, une autre, peu m'importe,
pour l'instant, l'important pour moi est de profiter le mieux possible de la vie chaque jour, seul ou avec les autres, et déjà seul
comme j'ai dit hier à mon amie qui a du mal à vivre seule,
tu seras toujours seule de toute façon, l'important est de te trouver un réseau qui te plaise en dehors du travail, un tissus relationnel.
car un couple replié sur lui même est un échec, ce fut mon cas malgré une courte expérience.
Léon tu as raison, tu comprends pas et moi non plus, j'ai beaucoup de mal de mal à me comprendre, je mélange passé et présent, j'interprète mal mes émotions, c'est sur moi que je dois travailler, pour arriver à être en phase avec la réalité. Fondamentalement on est toujours seul de toutes façons, c'est la condition humaine, c'est ni bien ni mal.
Mon but c'est d'arriver à être plus souvent heureuse que malheureuse.
C'est pas parce que j'ai peur des autres qu'il faut que je cherche une île déserte. J'ai besoin d'amour comme tout le monde et les autres ont besoin de mon amour aussi, et j'ai besoin de donner. Tout est une question de dosage et de connaître et comprendre et accepter mes limites. Reconnaître ma colère légitime d'enfant maltraitée et cesser de la coller dans le présent soit sur moi, soi sur les autres.
Je ne veux pas vivre en couple parce que j'ai un sale caractère, et j'ai tendance à attribuer mon propre mal-être à l'autre, je veux pas faire souffrir. Maintenant je me pose la question pour les relations sentimentales pour les mêmes raisons.
"sousquer", ça veut dire "penser en boucle" en occitan...
Merci à tous pour tous vos messages, chaque histoire est passionnante et enrichissante, ce partage de regards est merveilleux
