Coucou tout le monde, j'espère que vous allez relativement bien
@Jemeni : Moi aussi maintenant j'ai parfois des pensées qui viennent d'un coup, sans que ça soit forcément précédé de longues ruminations. Comme une révélation : "Je ne l'aime pas en fait". C'est vraiment horrible. Enfin là ça va, c'est plutôt rare en ce moment.
@Coeurcoulant : Où consultes-tu ? En France ? J'aimerais tellement connaître un psy qui connaît notre problème, en Belgique je ne sais pas s'il y en a...
Et sinon, pour ma part, c'est stagnant. Rien de plus, rien de moins. Donc pas super cool en soi... On est quand même heureux tous les deux, je vais bien quand je suis avec lui. Mais dès que je m'éloigne, que je fréquente des gens (surtout les situations auxquelles je ne suis pas habituée comme les soirées ou les rencontres imprévues), j'ai beaucoup de mal car il y a plein de "Et si... ?" qui se pointent à l'horizon.
Hier, je suis sortie pour fêter l'anniversaire de ma meilleure amie. Une soirée étudiante. Je n'en avais JAMAIS fait en 4 ans d'étude (enfin si un seul gros événement en plein air en octobre de cette année), pas besoin de vous dire que le toc est lié à mon absence de ces lieux, j'ai tellement toujours eu peur de tromper mon chéri, de rencontrer plein de mecs. Quoique, maintenant, quand j'y pense, je crois que j'ai toujours imaginé que ça allait se passer ainsi mais en fait, j'en doute fortement ^^
Enfin, on en parlait hier avec un ami en couple, c'est quand même des soirées où on s'amuse quand on est célibataires. La majorité des mecs viennent pour trouver une meuf ou un coup d'un soir et la majorité des filles adorent se faire draguer et rencontrer un gars, même pour la soirée (et pas forcément pour coucher avec). Donc quand tu es en couple, a fortiori depuis longtemps (je suis quand même avec chéri depuis que j'ai 16 ans donc ce monde m'est totalement inconnu), t'en as un peu rien à faire ! Enfin certes ça m'amuserait beaucoup mais non, je peux pas le faire, point. Il faut choisir ce qu'on veut dans la vie
Du coup, j'ai pas bu car je sais que si je bois, je vais commencer à me lâcher un peu plus, des mecs vont venir me draguer, je vais être super sociable, ça va être interprété comme une ouverture, je vais apprécier me faire draguer, je vais "tester la limite" comme le disait très bien ju_sa_lou (je pense), l'autre fois et hop, c'est la porte ouverte à tous les faux pas et tous les remords qui s'en suivent ! Et non merci, ça ne m'intéresse pas

Je suis contente de connaître suffisamment bien mon fonctionnement que pour savoir "comment ne pas dépasser les limites".
Mais bref, il n'empêche que j'ai culpabilisé aujourd'hui pour hier alors qu'aucun mec n'est venu me parler ou ne m'a même regardée donc je n'ai rien à me reprocher. Je culpabilise juste car mon ami en question (qui est en couple, que je connais et fréquente depuis 4 ans) me parlait normalement et me mettait la main dans le dos (mais tout le monde fait ça en soirée donc c'était pas de la drague surtout que je le connais vraiment bien) et il m'a accompagnée faire pipi dehors car mes copines voulaient pas (donc faire pipi, c'est pas forcément le truc le plus sexy du monde

). Et j'ai reconnu, dans ma tête, qu'il était sympa (je le savais déjà) et que c'est le genre de gars, si j'étais célibataire, avec lequel je sortirais en soirée. Après, pas au quotidien, je le connais assez bien et même s'il est très sympa, il a quelques défauts qui m'insupportent un peu ^^ Bref, le simple fait d'avoir admis que oui, ça aurait pu être mon style dans une autre vie, bah ça me fait culpabiliser. C'est vraiment PENIBLE !
D'ailleurs, je voulais vous demander : avez-vous aussi une tendance à l'hyper culpabilisation ? Moi c'est mon cas et je pense que c'est pas étranger au toc ! Je culpabilise tout le temps pour tout, tout ce que je pense, je ressens, j'imagine, que ça soit pour la famille, les amis, mon chéri, les étrangers, tout le monde ! Bref, c'est pénible et forcément ça a un rôle important dans le toc...
Enfin voilà, du coup aujourd'hui je ne suis pas la plus heureuse du monde, j'ai envie de pleurer car j'ai pas le moral. Je me suis pas amusée hier. Enfin, je me lâchais pas car je ne sais plus "comment faire", je n'ose pas, j'ai peur. Du coup, je suis assez déprimante à regarder. Et je trouve ça nulle car ça me rappelle que, même si je passe plus ma vie à toquer, je reste bel et bien prisonnière de ce toc, mais vraiment...
Enfin voilà, j'aimerais consulter, j'aimerais guérir mais je ne sais pas comment faire, qui voir et s'il y a de l'espoir... Mais bon, au-delà de ça, je dois admettre que j'ai une vie plutôt chouette et je dois reconnaître que même si j'ai le toc qui est dure, mes périodes d'angoisse surtout vis-à-vis de l'infidélité, mon chéri est génial. Il est beau, intelligent, drôle, on a plein de projets et je pense avoir vraiment envie de faire ma vie avec lui, de continuer ensemble. En tous cas, j'ai l'impression d'avoir trouvé un équilibre de ce coté là. J'ai beaucoup de chance de l'avoir, d'avoir une belle-famille aussi super et bref, c'est important de s'en souvenir parfois, surtout quand le reste est dur à vivre
Bisous à tous !