Ju-Sa-Lou, merci pour ton message de bienvenue, ça fait plaisir d'avoir des nanas (ou mecs?) à qui parler de tout ça
Je ne sais pas comment expliquer la définition de borderline en quelques mots mais il y a des sites internet qui en parlent comme . Encore une fois, je n'ai jamais été diagnostiquée. J'ai l'impression d'avoir "testé" pas mal de "problèmes psychiques" dans ma courte vie, mais on ne peut pas me définir par le terme de borderline, mais j'ai eu pas mal de critères durant 1/2ans. (par contre je suis toquée ça quand je suis objective je le sais ^^) ça s'améliorait peu à peu mais c'était long, heureusement je suis en étude de psycho ce qui m'aide certainement (d'après des personnes de mon entourage car, moi-même je n'aurais pas la prétention de dire celà de moi^^) à être plus forte et a avoir plus de recul sur moi que certaines personnes.
Pour moi ça se traduisait (avec mon chéri) comme ceci par de la violence et des fois ou je le dévalorisais complètement, alors que je l'aimais plus que tout et qu'on était très fusionnels (peut-être trop?) c'était mon pilier et ça l'est toujours, mais je suis plus raisonnable...
En fait, au bout d'un an que j'étais avec mon amoureux, je me me suis mise à lui faire des crises graves de colère et de violence ou ça se retournait contre moi, (mutilations...) puis contre lui ou surtout quand j'étais soule,quand il faisait une réflexion que je n'appréciais pas, que je me sentais "rabaissée" ou je ne sais quoi je l'humiliais devant nos amis, et un jour c'est allé trop loin je lui ai mis une gifle...c'était durant une période ou,- ayant découvert certains messages (pourtant assez neutres) qu'il avait envoyé à des filles quand on n'était même pas ensemble- j'étais jalouse paranoiaque ou j'ai cru qu'il allait tomber amoureux de mon ex meilleure amie avec qui j'ai un lourd passé, parce que c'est une charmeuse et que beaucoup de mecs n'y résistent pas...En fait je voulais je voulais être toujours le centre de son monde. Quand il était avec des amis ou de la famille (ou ses chiens qui sont comme ses enfants) je lui faisais des crises de jalousie...ou des crises tout court, ou je le méprisais, pour me sentir toute puissante oui je sais c pitoyable..Comme j'en ai pris conscience j'ai cru m'améliorer pendant un temps, je consultais un psy mais il ne me convenait pas...en fait c'était pire, mes crises sont devenues moins fréquentes mais plus violentes, au point de vouloir le taper quand il me mettait dans ses états de colères, je me jetais sur lui, je ne contrôlais pas mes humeurs, j'avais des sautes d'humeur tout le temps et il ne savait jamais sur quel pied danser. Après réflexion, je me suis dit que c parce que je me suis mis à l'aimer de plus en plus (au début c'était de l'attachement, puis on s'est "trompé" tous les deux ya eu des histoires trèèès compliquées et là on s'est aperçu de la force de notre amour et ça s'améliorait encore plus avec le temps

et je ne savais pas comment gérer ce sentiment car je pense qu'inconsciemment, je n'aimais pas me sentir dépendante. C'était viscéral et incontrôlable, ça me mettait hors de moi , surtout quand j'étais soule (j'aimais beaucoup faire la fête, maintenant, je la fais avec très peu d'alcool ) et qu'il faisait un truc qui me déplaisait.
Déjà j'ai le sang chaud, je part au quart de tour et je n'était pas violente qu'avec lui, mais j'avais tendance à me rebeller physiquement contre des garçons lourdauds en soirée qui s'attaquaient à moi ou mes amis, au point de me mettre en danger.Je suis une warrior !

(ou pas^^)
Ya eu une période très dure, il ne pouvait plus supporter cet aspect de moi instable, sautes d'humeur, incapable de gérer mes émotions et surtout, le fait qu'il ait peur de rien pouvoir construire avec moi, du coup, peur que je sois violente avec mes enfants plus tard, etc...
Il m'a donc quittée en février dernier et ça m'a mis une claque dans la gueule ! Pour une autre fille avec qui il s'est voilé la face puisqu'il est revenu ensuite ( pour mon plus grand bonheur) et je peux vous dire que c'est quand on est confronté à la réelle souffrance et peur de perdre quelqu'un pour toujours qu'on se rend compte à quel point on a envie de changer pour cette personne, moi si fière qui n'avait pas envie de changer pour un mec, je suis devenue tellement plus zen
seul bémol le "toc du couple" ce dont je pense souffrir depuis un an qui revient avec des hauts et des bas et dont je veux me débarasser définitivement...
En fait pour ceux que ça intéresseraient de comprendre comment c'est venu pour moi dans mon histoire , la voici si vous avez le courage de me lire :
En fait comme je l'ai dit les réels sentiments profonds , dans ma relation sont venus avec le temps pour lui comme pour moi et on trouve ça très bien car le côté passion destructrice on avait déjà donné

sauf que les rôles chez nous sont inversés pour certaines choses, c'est assez drôle. Il se trouve qu'avant lui j'étais une croqueuse d'hommes (j'assume, j'avais un côté jeune et con mais quand j'y repense j'ai peur d'être comme ça encore aujourd'hui et bien sur je toque du coup) et quand je me suis mis avec, même l'aimant comme une dingue il m'est arrivé de déraper encore en soirée en ayant bu plus que de raison. Comme pour mes comportements violents, on aurait dit que je n'avais pas de limites, que je cherchais mes limites. Surement d'après mon psy, d'après mon schéma familial ou tout est mélangé mais c une autre histoire. J'ai toujours été à la recherche de sensations fortes au point d'être parfois morbides, je ne supportais pas l'ennui,mais j'ai mal fini. Fin mars 2011 alors que j'hésitais entre la passion et la raison (en gros entre un autre [un leurre de passion] avec qui je l'ai trompé et lui [pour qui je ressentais un amour duquel, dans ma quête d'absolu et de sensations extrêmes, je n'étais pas habituée à ressentir la profondeur] j'ai fini à l'hôpital pour TS avec alcool et médicaments.
Quand je suis sortie de là j'étais tellement choquée de mon geste que je me suis mise à avoir peur de tout, à moins boire en soirée (du moins pour quelques mois^^) et à développer des tocs d'abord sur mes vêtements (j'adore la mode et je ne supportais pas le moindre vêtement mal coupé ou faisant des plis, au point d'en pleurer car je vivais ça comme un échec) puis sur les vérifications (peur obsessionnelle d'avoir mal fermé la porte de mon studio car ça m'était déjà arrivée , puis progressivement les plaques de cuisson, les prises,(j'avais peur que ça explose) les robinets, puis les volets, la fenêtre, puis vérifier qu'il n'iait pas de bouteille d'eau ouverte ou remplie à proximité d'objets importants...Puis il me fallait toucher aussi, un certain nombre de fois en comptant mettons 30 fois en passant la main sous le robinet pour voir s'il ne coulait pas, je ne faisais pas confiance à ma vue. Je devais souvent appeler mon copain pour qu'il m'empêche de revérifier les plaques , en faisant le comptage avec moi par tel, car sinon j'allais louper mon train! L'angoisse était la pire quand je partais de chez moi pour quelques jours du coup. C'était devenu handicapant. Si j'avais un ami chez moi, il me rassurait à m'aider à vérifier, je perdais beaucoup moins de temps, pourtant je savais que c'était irrationnel... Maintenant je vis en coloc', ça va beaucoup mieux^^^
Bref ya eu un jeu de séduction avec un mec de ma classe, à qui je voulais plaire, mais je savais que je n'aurais pas dérapé par conscience et peur de perdre mon homme, car même bourrée je n'ai rien fait apart une conversation et être sur ses genoux dans deux soirées. C'était en avril-mai 2012. Début juin, mon copain en a eu marre (je lui ai toujours tout dit, on se dit presque tout), et a menacé le type par message. Et là, je sais pas, je me sentais intrusée, je n'aimais pas leurs comportements à tous les deux (l'autre était malhonnete il savait que gt en couple et voulait se taper ma pote et moi) et j'aimais pas que mon copain ait voulu contrôler ma vie comme ça. parallèlement, c'était la fin des examens, j'allais enfin obtenir la licence, j'avais beaucoup donné, et subitement, je savais plus vraiment ce que je voulais faire et j'avais plus de motivation, j'avais juste envie d'évasion, d'ailleurs, mais entre filles sans mon mec ! , je me suis sentie comme si je ne méritais pas d'être heureuse, comme si je devais faire un travail sur moi pour mériter le bonheur, (entre mes "dérapages", la culpabilité et ma mère trèèès compliquée qui a des côtés manipulateurs et ne se comportait pas en mère pour moi, elle ne voulait pas que je vienne à la maison plus de 3 jours par exemple car elle était très maniaque et moi bordélique et ça l'exaspérait...) Je sais pas pourquoi et d'ailleurs je sais tjrs pas pquoi, j'aimerais comprendre, j'ai fait un break avec mon copain. Pour mieux revenir, mais j'envisageais pour la premiere fois la perspective de m'en séparer, car peut-être était-il un obstacle à mon développement intérieur. En vacances chez ma meilleure amie pour quelques jours, c bizarre, j'envisageais la vie différemment, comme une nouvelle vie sans lui,je me disais que j'étais jeune, que peut-être il fallait que je connaisse mieux la vie et peut-être d'autre garçons avant de me caser. Je crois que je voulais avoir la possibilité de choisir un autre destin, une perspective,je m'imaginais...alors que depuis 1 an, je m'étais mise à l'envisager comme une évidence, j'étais très jeune mais je le voyais comme l'homme de ma vie. mais là j'ai traversé une véritable crise d'identité, je remettait tout en cause du coup : mon avenir avec lui maintenant (car je me trouvais trop jeune pour me caser et voulais le retrouver plus tard), mes études, ce que je suis et que je veux réellement. Et c'est HORRIBLE. Je pleurais, j'avais pas l'impression d'être la même personne, comme si une partie de moi s'était cassée, mais je voulais retrouver la partie de moi qui l'aimait comme avant, on aurait dit que je m'étais perdue, et je me suis mis à plus ressentir mon amour pour lui. Même quand je l'ai revu... lui me disait qu'il voyait mon amour dans mes yeux, mais je ressentais pas ...C'était HORRIBLE, je pleurais devant sa photo en me répétant que ce n'était pas possible, que je voulais ressentir car c'était lui que je voulais... Je me suis réfugiée dans ma famille, et contre toute attente, ma mère (elle a aussi des bons côtés) a compris que rupture et amour ne vont pas ensemble, que si je ne l'aimais pas je ne pleurerais pas comme ça. Il venait de déménager en plus et j'allais habiter chez lui pour l'été mais je perdais tous mes repères. Comme elle l'avait prédit, le ressenti de l'amour est revenu au bout de quelques jours. Entre temps, j'avais perdu 3 kilos en quelques jours ainsi que ma joie de vivre.
Et une après-midi, on m'a appelée pour du boulot pour l'été et j'ai refusé car j'avais déjà quelque chose. Le nom de la boutique ressemble à celui de mon mec. En ayant raccroché, chépas pourquoi, je me suis dit "et si j'avais mal fait de dire non?" et ça a été obsessions pdt plusieurs jours, tout ça parce que je faisais l'amalgame entre le nom et mon mec.
Et plus tard, une pensée m'a traversée et ça a été le déclenchement de tout. "Mais de toute façon, c'est fini entre vous, pourquoi tu t'acharnes, t'as fait le break c'est pas pour rien..."Après ya eu une semaine sans rien, et la deuxième semaine, une mauvaise impression et c'est revenu. Cette fois-ci, ça s'est porté sur : "Est-ce-que je suis pas trop jeune pour me caser, je devrais profiter de ma jeunesse et vivre pleinement des expériences, donc le quitter et le retrouver plus tard..."
Et c'était reparti pour de bon : une épée de Damoclès au dessus de la tête, comme si je devais le quitter, que ce n'était qu'une question de temps, sinon je me disais que j'avais peur de ne plus avoir que lui comme partenaire sexuel alors que je m'étais fait plein de mecs avant (au risque de passer pour la sal**pe du forum

lol ), de le regretter à 40 ans quand j'aurais des gosses, comme ma mère qui depuis quelques années ne donne plus aucun amour à mon père et même moi semble me faire payer le fait qu'elle m'ait eu à 21 ans... Je me fixais une date : allez, là t'es pas prête à le quitter, repenses-y dans deux ans, à 23 ans tu pars en voyage et tu te fais des expériences, puis vous vous retrouvez vers 25 ans...Pour ne plus y penser et vivre l'instant présent. Je trouvais ça raisonnable...et quand je ne toquais pas absurde, malheureusement je toquais quasiment tout le temps saufs répit de quelques jours ou je n'avais pas de stress.
Est-ce absurde ou avez-vous déjà eu des pensées obsessionnelles comme ça? D'être trop jeune pour être en couple pour la vie, que ça peut pas marcher car on n'en a connu qu'un seul, etc? Moi, en plus de la peur de ne plus l'aimer ou de ne l'avoir jamaais aimé au fond, d'être là que par dépendance, c'est la peur d'avoir envie d'autre chose, d'être volage au fond, et autres tocs sur nos "différences" (je suis aussi passée par la phase : je fais des études, lui non...=je suis cultivée, lui non, entre autres ) et régulièrement cette peur de devoir vivre d'autres choses, parce que c'est mon premier grand amour et première histoire sérieuse, du coup je me dis dans ces moments affreux de toc de doute que je devrais me confronter à d'autres expériences amoureuses, avant de savoir si c'est le bon parce du coup, je dois pas savoir ce que c'est...Et je ne veux pas, moi, je suis bien avec lui, et je veux juste que ça redevienne comme avant que "ça" se déclenche...Ya des fois ou je me focalise du coup sur ces défauts, ou il me soule, ou je le trouve trop collant, ou j'arrive pas bien à ressentir alors que les rares jours sans ces pensées, c'est une évidence et je vit le présent...C'est trop bête, souvent je me sens piégée par moi-même,par mon cerveau.
Plus la rentrée approchais plus j'angoissais, car nouvelle ville (plus grande = plus de chances de tomber amoureuse d'un autre, une de mes plus grandes peurs) et nouvelle fac. Je toquais sur tous les garçons que je voyais même les plus insipides, je faisait tout pour les éviter, j'avais l'impression que quelque chose me poussait à le quitter, ne voulait pas qu'on soit ensemble... Car j'étais trop jeune, lui trop différent de moi ou j'en passe... Comme si on me mettait toutes les tentations sous le nez en me disant : regarde, faut que tu sortes avec lui, il est plus comme ceci ou comme cela.. faut que tu flirtes, comme tous les autres à ton âge... En plus mes potes sont pratiquement tous célib, ça aide pas... Mes deux colocs le sont, et je pense être trèèèèèèèèès influençable, surtout depuis que j'ai "ça"...
Du coup moi, vous pensez bien, en pleine crise identitaire et ne sachant pas en plus qui j'étais , ça aide pas et je pensais que c'était une partie de moi qui s'exprimais...
J'avais peur de me voiler la face, et j'ai toujours peur de me voiler la face et qu'il faut que je le quitte, que je "dépasse" certaines choses et me confronte à mon inconscient... Mais l'idée m'est intolérable, car une vie sans lui me semble trop fade, trop triste...vide de sens.
Puis j'ai découvert le forum et là, les moments sans "toc" (si j'ai bien ceci) étaient plus nombreux.
Et là, je me sens, depuis une semaine, un peu retombée dans ces moments de doute. C'est pour ça que j'écris tant... Comme je suis sous antidépresseurs, j'angoisse beaucoup moins et suis moins triste, car aussi il ya longtemps que j'ai ces pensées/impressions et je les ai "habituées" mais je trouve ça triste, je veux qu'elles n'y soient plus du tout... Je veux retrouver les moments comme la semaine du 11 au 16 ou je me sentais totalement épanouie, en paix, pleine d'amour fin c'était évident quoi...
Je pensais être guérie et ça revient toujours..."ça" m'angoisse plus autant, alors du coup je me demande parfois si c pas la vérité même si je sens au fond de moi que je l'aime.
Bref, j'ai écris un vrai roman pour que les rares personnes qui auront le courage de me lire, me comprennent et peut-être aussi être rassurée (bon d'accord totalement être rassurée) même si je sais que ce n'est pas la solution de se rassurer ça renforce le "truc" !! (je n'ose pas mettre toc car j'ai peur que l'un d'entre vous me dise "mais non tu n'as pas de toc c'est juste que tu te cherches et qu'une partie de toi voudrait le quitter pour vivre sa jeunesse etc , entre autres..."
et j'aimerais tellement entendre le contraire, même si je sais que ce n'est pas la solution et que l'on se doit de se dire les choses franchement pour avancer =)
MERCI A TOUS CEUX QUI ONT EU LE COURAGE DE ME LIRE JE SAIS C TRES LONG => J'AI CARREMENT RACONTE MA LIFE OUI...

Bisous à tous et bonne nuit
GG
--edit--
Et Jemeni pardon je n'avais pas lu ton message !!!
Oui voilà c'est exactement ça, une béquille avec des gens qui vivent la même galère...
Et donc voici mon histoire , si ça t'intéresse (plus haut) attention roman ! lol J'espère que vous aimez la lecture moi je suis une littéraire alors je me lâche un peu... lol
GG