Merci pour ton accueil.
zenitude a écrit :Je trouve terrible ces personnes qui se foutent royalement du mal qu'ils font,
franchement je ne comprends pas le truc, est-ce pour ce "valoriser" d'avantage ??
Non, dans mon cas, c'était pour me détruire. J'essaie pas d'exagérer, c'est ce qui s'est passé.
Tentative d'anéantissement total.
En décembre 2012 il m'a dit qu'il voulait être seul et qu'il fallait que je parte. Après 8 ans, comme ça, du jour au lendemain (pour moi, lui préparait son coup).
Puis il m'a dit qu'il m'aimait plus. Je voulais pas le croire (diverses raisons compliquées à expliquer). Quand j'ai enfin abandonné et dit que je le croyais, que j'allais partir, il s'est écroulé, en larmes dans mes jupes (littéralement) en hurlant qu'il avait menti, qu'il m'aimait toujours mais qu'il en pouvait plus, qu'il avait besoin d'être seul.
J'ai dit ok. Il m'a promis que je pourrais revenir mais qu'il valait mieux que je prenne mais affaires parce qu'il savait pas combien de temps ça durerait. J'ai dit ok.
Il m'a dit "on fait l'amour une dernière fois ?". On l'a fait. Puis à nouveau froid comme de la glace, il est parti sans un regard pour moi et en faisant une tête de chien battu.
4 mois après, 5 kilo en moins, un enfer dépressif plus tard. Je reçois un mail où il me dit qu'il me largue, qu'il m'aime plus depuis longtemps, que tout est ma faute parce que je vaut rien, que ses parents avaient bien raison de me détester parce que sans lui je suis rien, que je le tire vers le bas. Il m'insulte tant et plus, c'est trop douloureux de marquer les horreurs qu'il m'a écrites. Puis il se vante d'être en couple avec la "femme de sa vie", qu'il sait maintenant ce que c'est qu'aimer et il finit sa lettre de la manière la plus condescendante possible en me souhaitant de me débarrasser de "toute la M.... que t'as dans la tête" pour vivre enfin "comme une adulte".
J'apprends juste après (péripéties trop longues à expliquer) qu'il s'est mis en couple UN jour après notre soit disant break avec... tadam... la femme de son meilleur pote.
Le dit meilleur pote, après 4 mois de picole et 11 kgs de moins, lui a pardonné et est resté pote avec parce que "ils sont heureux".
L'anéantissement a lieu maintenant. C'est quand la personne est à terre qu'on peut l'exterminer.
Je demande à le confronter (par mail), ne serait-ce que pour récupérer les meubles et affaires que je lui avais laissé, le pensant démuni de tout (le pauvre).
Il refuse. J'insiste. Il me dit de venir chez sa nouvelle compagne !! Bien sûr je refuse, je dis que j'ai rien à lui dire à elle, que c'est avec lui que j'ai à régler des choses. Là il devient hystérique et m'insulte, me dit que sa nouvelle compagne est bien généreuse d'avoir voulu m'accueillir chez elle, comme si j'étais une gamine qui devait se faire morigénée par papa/ maman. Puis je reçois dans la foulée un mails de pures insultes de sa nouvelle compagne ("il t'a jamais aimé"/ "tu vaux rien" / "gamine"/"va ch... dans ta caisse"). Je reste digne et réponds sobrement mais fermement que je viens quand même tel jour.
Bref j'étais anéantie. Je me suis relevée avec mes dernières forces, j'étais épuisée après 4 mois de tout ça mais je suis allée puiser au plus profond pour tenir le coup une dernière fois.
La suite vous la connaissez.
zenitude a écrit :Personnellement mon histoire aurait pu terminer d'une manière bien plus catastrophique
car à force de jouer avec les nerfs des gens ainsi qu'avec leurs sentiments cela peut amener à une explosion gigantesque...
Perso je pense que l'explosion, c'est la libération. Le pire qu'il puisse arriver, c'est après, la perte de contrôle, dans le sens violence contre l'autre ou contre soi (tentative de meurtre ou suicide).
Moi j'ai été tenté d'amener un couteau à la confrontation. Mais ma raison l'a emporté. Pourtant je crois que j'avais jamais haï quelqu'un au point de vouloir le tuer. J'en rêve encore, que je le tue.