On ne se plaint pas, on souffre !
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- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On ne se plaint pas, on souffre !
En fait c'est un cri du coeur que je lance car j'ai constaté ça et là (famille, collègues, forums etc...) qu'on est souvent critiqué sous prétexte que l'on passe notre temps à nous plaindre alors qu'en fait on souffre. Cela altère beaucoup nos relations avec les autres au point de nous marginaliser encore plus. A travers mon témoignage, je tenais juste à dire que la dépression est mal comprise et souvent interprétée comme tel. Résultat, on est isolé des autres, surtout quand ceux-ci sont plus heureux que nous et cela amplifie la dépression. Merci de m'avoir lu.
- Aragatz
- Messages : 336
- Enregistré le : jeudi 28 décembre 2006 17:09
On ne se plaint pas, on souffre !
Souvent aux yeux des gens qui n'y connaissent rien, les dépressifs "aiment se faire plaindre" et mentent pour attirer la compassion... Ce n'est pas toujours vrai !
- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On ne se plaint pas, on souffre !
Autant je me plaignais beaucoup par le passé, autant je garde ça pour moi depuis quelques années au point de me renfermer encore plus. Du coup, les gens ne me comprennent pas et je suis encore plus mal vu du fait de mon asociabilité qui est interprétée comme si j'étais désagréable alors qu'en fait c'est ma dépression et ma déception des gens qui me pousse à me conduire comme ça.
- Miss.accacia
- Messages : 209
- Enregistré le : dimanche 16 mars 2014 2:56
On ne se plaint pas, on souffre !
C'est vraiment toute la difficulté de la dépression.
J'ai tjs peur justement de passer pour quelqu'un qui se plaint, alors j'évite de me répéter sur mes malheurs. Par contre quand je ne vais pas bien et que j'ai besoin de quelqu'un, je ne me justifie pas, je dis juste "je ne vais pas bien en ce moment" on ne me pose plus de question on me dit juste "je suis la si tu as besoin" "je peux venir" ou "on s'appelle si tu veux"
On me laisse parler, on insiste pas, je pense que j'ai passer beaucoup de temps à expliquer cette maladie pour que mon entourage ne soit pas maladroit et quand ils le sont, je ne leur en tiens pas rigueur je sais que ce n'est pas tjs évident.
Mais c vrai que parfois je suis un peu muette car ce n'est pas agréable de passer pour une personne négative. Les gens qui ne peuvent pas comprendre, je les évite.
J'ai tjs peur justement de passer pour quelqu'un qui se plaint, alors j'évite de me répéter sur mes malheurs. Par contre quand je ne vais pas bien et que j'ai besoin de quelqu'un, je ne me justifie pas, je dis juste "je ne vais pas bien en ce moment" on ne me pose plus de question on me dit juste "je suis la si tu as besoin" "je peux venir" ou "on s'appelle si tu veux"
On me laisse parler, on insiste pas, je pense que j'ai passer beaucoup de temps à expliquer cette maladie pour que mon entourage ne soit pas maladroit et quand ils le sont, je ne leur en tiens pas rigueur je sais que ce n'est pas tjs évident.
Mais c vrai que parfois je suis un peu muette car ce n'est pas agréable de passer pour une personne négative. Les gens qui ne peuvent pas comprendre, je les évite.
- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On ne se plaint pas, on souffre !
Dans mon cas j'en suis à un point où j'évite de parler de quoique ce soit car les gens n'osent pas répondre, évitent de me voir, me fuient et résultat je me replie davantage sur moi. Au pire, on dit ça va mais sans plus alors que les gens attendent qu'on soit en super forme, positif, hyper souriant. Un exercice difficile quand on est fatigué de la semaine, qu'on a pas le temps le week-end (un prétexte) tandis que c'est plus facile pour ceux qui sont dans l'insouciance avec un contexte favorable. Mais encore une fois l'origine de mon post risque de déranger car on va dire, encore une fois il se plaint au lieu de trouver des solutions. Donc du coup je suis dans cette optique mais ça va être difficile et je ne promets rien.
- millaya
- Messages : 33
- Enregistré le : jeudi 26 septembre 2013 19:13
On ne se plaint pas, on souffre !
Je me retrouve dans tous vos post. Et oui, dans notre société d'apparences, il est de bon ton d'être toujours de bonne humeur, dynamique et enjoué, même si au fond ce n'est pas le cas! "sauvons les apparences coute que coute"!Vous avez peut être rencontré des personnes toujours joyeuses, qui rient très fort pour rien et qui n'arrêtent pas de répéter que la vie est merveilleuse et qu'elles ont de la chance, ça fait un peu forcé non? Et qui elles essayent de convaincre? elles mêmes? Perso je fuis ce genre de personnes parce que la vie n'est pas que joie, les malheurs, les peurs font aussi partie de la vie et le tout est de reconnaître et d'accueillir ce qui se présente, bon comme mauvais pour être en équilibre.
Comme vous je me sens très énervée par ces gens qui ne me comprennent pas ou plutôt refuse de me comprendre par peur j'ai l'impression, comme si la maladie psychique était honteuse. Mon copain par exemple me disait pas plus tard qu'hier qu'il attendait de voir quand j'irais mieux pour vraiment s'impliquer dans notre relation, pour lui aller mieux c'est être tout le temps de bonne humeur ou au moins d'humeur égale. Mais mes variations d'humeur, bien que plus extrêmes que la normale ont tus été ma manière de fonctionner, et je ne pourrais pas changer ce que je suis profondément, ça ce n'est pas une maladie, c'est un mode de personnalité. " et si je ne vais jamais totalement mieux" lui dis-je "bah oui alors je finirais par te quitter" me répond-t-il, face à cela autant tout arrêter maintenant.
Cette culpabilisation des personnes ne fait que renforcer le mal être et la dépression, et pourtant je fais tout pour m'en sortir, et je continue à travailler, à faire des activités même si cela est parfois épuisant.
Comme vous je me sens très énervée par ces gens qui ne me comprennent pas ou plutôt refuse de me comprendre par peur j'ai l'impression, comme si la maladie psychique était honteuse. Mon copain par exemple me disait pas plus tard qu'hier qu'il attendait de voir quand j'irais mieux pour vraiment s'impliquer dans notre relation, pour lui aller mieux c'est être tout le temps de bonne humeur ou au moins d'humeur égale. Mais mes variations d'humeur, bien que plus extrêmes que la normale ont tus été ma manière de fonctionner, et je ne pourrais pas changer ce que je suis profondément, ça ce n'est pas une maladie, c'est un mode de personnalité. " et si je ne vais jamais totalement mieux" lui dis-je "bah oui alors je finirais par te quitter" me répond-t-il, face à cela autant tout arrêter maintenant.
Cette culpabilisation des personnes ne fait que renforcer le mal être et la dépression, et pourtant je fais tout pour m'en sortir, et je continue à travailler, à faire des activités même si cela est parfois épuisant.
- Zooey
- Messages : 696
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
On ne se plaint pas, on souffre !
Oui ça me soule cette dictature de la béatitude. Personne n'est tout le temps content. C'est ridicule.
Et puis je trouve que ça dénature l'humanité, que ça rend tout superficiel, aucun art, aucune culture au sens noble ne peut naître de cette surexcitation constante
(au point qu'on célèbre de plus en plus les états maniaques, les hyperactivités, alors que ce n'est PAS productif et que ce sont des souffrances)
Et puis je trouve que ça dénature l'humanité, que ça rend tout superficiel, aucun art, aucune culture au sens noble ne peut naître de cette surexcitation constante
(au point qu'on célèbre de plus en plus les états maniaques, les hyperactivités, alors que ce n'est PAS productif et que ce sont des souffrances)
- Aragatz
- Messages : 336
- Enregistré le : jeudi 28 décembre 2006 17:09
On ne se plaint pas, on souffre !
On nous donne un sentiment de honte d'être mal, comme si ce n'était pas assez pénible comme ça à vivre !...
- Zooey
- Messages : 696
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
On ne se plaint pas, on souffre !
oui on est dans une société de l'évaluation quantifiable rapportée au comportement et à la normalité
c'est absurde, les gens sont comme ils sont, et si faut être "normal" pour travailler, ou avoir une vie sociale, ben faut pas s'étonner que tellement de gens deviennent inemployables, exclus, et se retrouvent à vivre de la sécu et de la CAF !
tout le monde a ses bizarreries, c'est pas la première fois que je tiens ce discours ici mais rontudju, imposons-nous tels que nous sommes et remettons plutôt le système en question que nous-mêmes!
(je pense en particulier aux techniques de management mais aussi en général à cette drôle de normalité à laquelle on est censé se tenir en société)
MAD PRIDE !!!
FOULE SENTIMENTALE PRIDE !!!!
c'est absurde, les gens sont comme ils sont, et si faut être "normal" pour travailler, ou avoir une vie sociale, ben faut pas s'étonner que tellement de gens deviennent inemployables, exclus, et se retrouvent à vivre de la sécu et de la CAF !
tout le monde a ses bizarreries, c'est pas la première fois que je tiens ce discours ici mais rontudju, imposons-nous tels que nous sommes et remettons plutôt le système en question que nous-mêmes!
(je pense en particulier aux techniques de management mais aussi en général à cette drôle de normalité à laquelle on est censé se tenir en société)
MAD PRIDE !!!
FOULE SENTIMENTALE PRIDE !!!!
- millaya
- Messages : 33
- Enregistré le : jeudi 26 septembre 2013 19:13
On ne se plaint pas, on souffre !
Entièrement d'accord!Luttons contre les préjugés et affirmons notre manière d'être qui est surement infiniment plus humaine que les personnes qui vivent leur vie derrière une façade conforme avec un sourire figé, presque plastique qui en devient presque flippant, ce sont eux qui ont des problèmes psychiques finalement puisqu'ils ne peuvent s'assumer seuls mais doivent obéir aux dictats de la société et rester à tout prix dans la norme;
- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On ne se plaint pas, on souffre !
Sans compter le côté ostentatoire des personnes qui font tout pour nous rendre jaloux ou à défaut et par plaisir se prennent un malin à enfoncer le clou en se montrant désagréable un jour et fausse.millaya a écrit :Je me retrouve dans tous vos post. Et oui, dans notre société d'apparences, il est de bon ton d'être toujours de bonne humeur, dynamique et enjoué, même si au fond ce n'est pas le cas! "sauvons les apparences coute que coute"!Vous avez peut être rencontré des personnes toujours joyeuses, qui rient très fort pour rien et qui n'arrêtent pas de répéter que la vie est merveilleuse et qu'elles ont de la chance, ça fait un peu forcé non? Et qui elles essayent de convaincre? elles mêmes? Perso je fuis ce genre de personnes parce que la vie n'est pas que joie, les malheurs, les peurs font aussi partie de la vie et le tout est de reconnaître et d'accueillir ce qui se présente, bon comme mauvais pour être en équilibre.
Comme vous je me sens très énervée par ces gens qui ne me comprennent pas ou plutôt refuse de me comprendre par peur j'ai l'impression, comme si la maladie psychique était honteuse. Mon copain par exemple me disait pas plus tard qu'hier qu'il attendait de voir quand j'irais mieux pour vraiment s'impliquer dans notre relation, pour lui aller mieux c'est être tout le temps de bonne humeur ou au moins d'humeur égale. Mais mes variations d'humeur, bien que plus extrêmes que la normale ont tus été ma manière de fonctionner, et je ne pourrais pas changer ce que je suis profondément, ça ce n'est pas une maladie, c'est un mode de personnalité. " et si je ne vais jamais totalement mieux" lui dis-je "bah oui alors je finirais par te quitter" me répond-t-il, face à cela autant tout arrêter maintenant.
Cette culpabilisation des personnes ne fait que renforcer le mal être et la dépression, et pourtant je fais tout pour m'en sortir, et je continue à travailler, à faire des activités même si cela est parfois épuisant.
De mon côté, j'ai pensé faire une activité récemment mais pour une raison qui me dépasse, on ne m'a pas accepté. Et en rentrant, une voisine qui fait exprès de ne pas me dire bonjour. Comment ne pas souffrir dans ces conditions.
Cette culture de la béatitude semble être un concept qui ne fait pas partie de ma culture et cela pour des raisons familiales. Ceci expliquant peut-être pourquoi je ressens facilement ce qui sonne faux chez une personne. En même temps, cela ne me permets pas de voir le bon côté des choses et peut expliquer les raisons de ma dépression car tiraillé par une certaine incompréhension du monde extérieur, ayant été dans une bulle depuis la plus tendre enfance. Voilà aussi pourquoi je souffre.Zooey a écrit :Oui ça me soule cette dictature de la béatitude. Personne n'est tout le temps content. C'est ridicule.
Et puis je trouve que ça dénature l'humanité, que ça rend tout superficiel, aucun art, aucune culture au sens noble ne peut naître de cette surexcitation constante
(au point qu'on célèbre de plus en plus les états maniaques, les hyperactivités, alors que ce n'est PAS productif et que ce sont des souffrances)
Je crois qu'il faut non seulement avoir une certaine force pour être du bon côté de la barrière mais quelque part nous avons aussi notre force de résister à cette culture de l'image qu'on veut nous imposer. Comme je dis plus haut, on veut en effet nous rendre honteux mais je crois plutôt qu'on a notre fièreté de ne pas ressembler à ceux qui nous mettent dans cet état là.Aragatz a écrit :On nous donne un sentiment de honte d'être mal, comme si ce n'était pas assez pénible comme ça à vivre !...
- Miss.accacia
- Messages : 209
- Enregistré le : dimanche 16 mars 2014 2:56
On ne se plaint pas, on souffre !
Je suis revenu au travail en mi temps thérapeutique et tres peu de personne m'ont demandé si ca allait, pourquoi j'était absente ou pourquoi je ne travaillais pas a temps plein.
Certains sont au courant, et se disent que c'est délicat d'en parler, je suppose. d'autre ont sûrement des avis tranchés assez négatifs alors se taisent (mais ca se voit dans le regard je trouve). Il y en a d'autres qui ne savent pas, n'ont pas d'avis et n'osent pas posé directement la question, alors il demande autour d'eux mais c'est tabou, personne ne veut en parler.
Et en fait, c'est dingue ce sujet hyper tabou de la dépression... Je sais pas si c'est pareil pour d'autre maladie, mais j'aimerais expliquer en quoi je vais mal, pourquoi je reprend le travail a mi temps et tout ce que je fais pour en sortir.
Certains sont au courant, et se disent que c'est délicat d'en parler, je suppose. d'autre ont sûrement des avis tranchés assez négatifs alors se taisent (mais ca se voit dans le regard je trouve). Il y en a d'autres qui ne savent pas, n'ont pas d'avis et n'osent pas posé directement la question, alors il demande autour d'eux mais c'est tabou, personne ne veut en parler.
Et en fait, c'est dingue ce sujet hyper tabou de la dépression... Je sais pas si c'est pareil pour d'autre maladie, mais j'aimerais expliquer en quoi je vais mal, pourquoi je reprend le travail a mi temps et tout ce que je fais pour en sortir.
- millaya
- Messages : 33
- Enregistré le : jeudi 26 septembre 2013 19:13
On ne se plaint pas, on souffre !
Salut miss acacias, je comprends ton ressenti, ça m'est arrivée il y a quelques années, j'ai été absente 2 mois et demi et quand je suis revenue, tout le monde faisait comme si de rien n'était, seuls deux collègues étaient au courant, et pourtant je travaille dans le soin. Je pense que la dépression et les maladies psychiatriques en général font peur car elle réfère à la folie et à l'internement pour beaucoup. De plus dans le cadre d'une affection somatique, c'est comme si on déculpabilisait la personne atteinte, c'est son corps qui est malade, tandis que dans les troubles psychiques, c'est l'esprit et donc pour beaucoup de gens la personne dans son essence qui est atteinte. Combien de fois entend-t-on" c'est une question de volonté"?Dans notre société le clivage corps-esprit reste encore présent, et on oublie que se donner le droit d'aller mal par moment est plutôt une preuve de bonne santé mentale. Nous traversons des crises dans notre vie et évoluons à travers elles, quand nous les acceptons évidement parfois cela peut se traduire par une dépression mais cela me parait plus sain que de résister à tout prix pour maintenir une façade parfaite qui finira forcément par se fissurer un jour ou l'autre.
- Miss.accacia
- Messages : 209
- Enregistré le : dimanche 16 mars 2014 2:56
On ne se plaint pas, on souffre !
Je suis d'accord avec toi...
- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On ne se plaint pas, on souffre !
Je dirais plutôt que si la dépression fait peur c'est parce qu'elle est l'antithèse de l'hyper positivité qui doit régner chez un individu. On est plus en mai 68 où l'on pouvait se plaindre de tout et de rien, il faut montrer qu'on est super bien, en forme, souriant et si c'est pas ça et qu'il y a le moindre défaut, ça perturbe les gens car pour eux il faut correspondre à un moule sociale et surtout ne pas être différent. En quelque sorte, il y a comme une forme d'ostracisme vis à vis des gens différents, surtout quand ils sont malades. Quand je vois mes collègues féminines, j'ai parfois l'impression de voir des "people" tout sourire avec le snobisme en plus comme si elles sortaient d'un grand place parisien. Donc il est certain que comparé à des gens épanouis, on se sent aussi frustré que face à quelqu'un qui a gagné les 6 bulletins du lotos.millaya a écrit :Salut miss acacias, je comprends ton ressenti, ça m'est arrivée il y a quelques années, j'ai été absente 2 mois et demi et quand je suis revenue, tout le monde faisait comme si de rien n'était, seuls deux collègues étaient au courant, et pourtant je travaille dans le soin. Je pense que la dépression et les maladies psychiatriques en général font peur car elle réfère à la folie et à l'internement pour beaucoup. De plus dans le cadre d'une affection somatique, c'est comme si on déculpabilisait la personne atteinte, c'est son corps qui est malade, tandis que dans les troubles psychiques, c'est l'esprit et donc pour beaucoup de gens la personne dans son essence qui est atteinte. Combien de fois entend-t-on" c'est une question de volonté"?Dans notre société le clivage corps-esprit reste encore présent, et on oublie que se donner le droit d'aller mal par moment est plutôt une preuve de bonne santé mentale. Nous traversons des crises dans notre vie et évoluons à travers elles, quand nous les acceptons évidement parfois cela peut se traduire par une dépression mais cela me parait plus sain que de résister à tout prix pour maintenir une façade parfaite qui finira forcément par se fissurer un jour ou l'autre.
- Miss.accacia
- Messages : 209
- Enregistré le : dimanche 16 mars 2014 2:56
On ne se plaint pas, on souffre !
Oui mais attention tout de même ce n'est pas toujours le cas.
Hier je suis sorti, pas facile car j'était au plus mal et il y avait des gens qui ne me connaisse pas... Qu'allait il penser de moi et voir de moi? Mais peu importe j'allais aussi me défouler au laser game et pas forcément parler.
J'ai quand même accepter d'aller finir la soirée chez l'organisatrice, parce que très sympa, souriante et avenante.
Mais ce n'est pas tjs facile de faire bonne figure.
Finalement en toute fin de soirée en petit communauté j'ai pu parler de mes problèmes (sans parler de dépression) et j'ai eu le droit à de l'attention, de l'indignation aussi... De l'empathie et de l'écoute... Bref, j'était avec les bonnes personnes je crois. Mais je me demande quand même si je passait pas pour le centre de l'attention et tout les malheurs. Mais on a réussi à rebondir sur des choses plus positive donc ça va.
Mais après il y a quelqu'un qui a continuer à venir me parler en disant qu'il avait vraiment été touché par mon histoire. Je lui ai donc avoué que je faisait une dépression en réalité que tout ça était très dur pour moi. Il m'a répondu... Ça se voit dans ton regard ta détresse... (En gros il n'était pas étonné) tout en rajoutant "mais ça se voit pas sur ton visage" mais ça se voit aussi que tu te bats contre ça... Bref, ça m'a fait très plaisir, j'ai eu les larmes aux yeux...
Comme quoi parfois, il suffit de rencontrer les bonnes personnes pour parler de la dépression.
Hier je suis sorti, pas facile car j'était au plus mal et il y avait des gens qui ne me connaisse pas... Qu'allait il penser de moi et voir de moi? Mais peu importe j'allais aussi me défouler au laser game et pas forcément parler.
J'ai quand même accepter d'aller finir la soirée chez l'organisatrice, parce que très sympa, souriante et avenante.
Mais ce n'est pas tjs facile de faire bonne figure.
Finalement en toute fin de soirée en petit communauté j'ai pu parler de mes problèmes (sans parler de dépression) et j'ai eu le droit à de l'attention, de l'indignation aussi... De l'empathie et de l'écoute... Bref, j'était avec les bonnes personnes je crois. Mais je me demande quand même si je passait pas pour le centre de l'attention et tout les malheurs. Mais on a réussi à rebondir sur des choses plus positive donc ça va.
Mais après il y a quelqu'un qui a continuer à venir me parler en disant qu'il avait vraiment été touché par mon histoire. Je lui ai donc avoué que je faisait une dépression en réalité que tout ça était très dur pour moi. Il m'a répondu... Ça se voit dans ton regard ta détresse... (En gros il n'était pas étonné) tout en rajoutant "mais ça se voit pas sur ton visage" mais ça se voit aussi que tu te bats contre ça... Bref, ça m'a fait très plaisir, j'ai eu les larmes aux yeux...
Comme quoi parfois, il suffit de rencontrer les bonnes personnes pour parler de la dépression.
- millaya
- Messages : 33
- Enregistré le : jeudi 26 septembre 2013 19:13
On ne se plaint pas, on souffre !
ha ha!bien vrai!
- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On ne se plaint pas, on souffre !
En gros il faut pouvoir dire les bonnes choses au bon moment et à la bonne personne. C'est mon rêve et j'y suis jamais arrivé car les gens sont très hostiles vis à vis des personnes comme nous.
- Miss.accacia
- Messages : 209
- Enregistré le : dimanche 16 mars 2014 2:56
On ne se plaint pas, on souffre !
Depuis que je suis revenu au boulot et a mi temps, j'entend un collègue dire plusieurs fois "moi aussi je vais me mettre en dépression" ou "je vais m'arrêter aussi j'en ai marre" ou meme "le chef a force va me mettre en dépression" chose qu'il ne disait jamais... Et bien sur il le dit aux autres, devant moi mais pas a moi directement, et souvent c'est juste avant de quitter la pièce!
Grrrrrr
Du coup... J'ai demandé a la prochaine réunion de pouvoir parler un peu et expliquer les choses... Surtout que certain ne savent pas vraiment ce qui se passe.... Malheureusement la réunion s'est annulé et repoussé au mois prochain. Du coup, je sais pas quoi faire. Je pourrais demandé a rapidement a réunir tout le monde mais ca est un peu genant que quand je profite simplement d'une réunion pour en parler a la fin. Ou alors je vais les voir chacun a part a l'occasion des que je peux... Et surtout ce collègue en question qui ne comprend rien de ce que c'est!
Bref, envie de passer un petit coup de gueule.
Grrrrrr
Du coup... J'ai demandé a la prochaine réunion de pouvoir parler un peu et expliquer les choses... Surtout que certain ne savent pas vraiment ce qui se passe.... Malheureusement la réunion s'est annulé et repoussé au mois prochain. Du coup, je sais pas quoi faire. Je pourrais demandé a rapidement a réunir tout le monde mais ca est un peu genant que quand je profite simplement d'une réunion pour en parler a la fin. Ou alors je vais les voir chacun a part a l'occasion des que je peux... Et surtout ce collègue en question qui ne comprend rien de ce que c'est!
Bref, envie de passer un petit coup de gueule.
- Chat perdu
- Messages : 1657
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On ne se plaint pas, on souffre !
A te lire, j'ai un peu l'impression qu'il y a les 2 extrêmes: d'un côté un chef un peu pervers et de l'autre des gens assez ouverts puisque tu es prêt à leur en parler en privé ou en réunion ce qui prouve que tout est possible là où tu travailles. Reste ce collègue qui ne comprend rien mais dis toi bien que des gens comme ça il y en a partout malheureusement. De mon côté j'aimerais un peu en parler à des voisins mais ils sont tous cloisonnés sur eux-mêmes et du coup ça me gêne car cela donne une image de ma personne très renfermé alors que ce n'est pas le cas. J'ai parfois envie de me confier et de dire pourquoi je suis comme ça. Résultat les gens inventent n'importe quoi au lieu de réfléchir un peu sur la souffrance des autres.
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