Tu parlais de 10 h

Essais de voir un addictologue pour te faire aider .
choupette a écrit :Non la narcolepsie n'a rien à voir .
... ?Wikipedia a écrit :La narcolepsie ou « maladie de Gélineau » est un trouble du sommeil chronique ou dyssomnie rare. Elle est caractérisée par un temps de sommeil excessif : l'individu ressent une extrême fatigue et peut s'endormir involontairement à un moment non-adapté, comme au travail, à l'école, ou dans la rue.
je cite donc le message du 21 septembrechoupette a écrit :Tu parlais de 10 h
j'ai donc bien précisé MINIMUMColombine a écrit :mais je n'arrive pas à dormir moins de 8/10h MINIMUM
Je me renseigne justement pour trouver un psy qui fasse addictologue en même tps (étant donné que je ne vois pas de psy actuellement ==> J'ai décidé de tout arrêter (suivi, traitement)choupette a écrit :Essais de voir un addictologue pour te faire aider .
Oui c'est mon cas aussi ! Surtout que je suis censée avoir repris les cours en septembre et je loupe pleins de cours à cause de ça . Cette semaine est chaotique ! En ce moment je me couche entre 4 et 7h du matin et je me lève entre 14 et 17h alors que je suis censée allée en cours ! D'ailleurs à cause de ça je n'ai pas pu aller travailler mardi . Oui je culpabilise à fond, ça me démoralise même car je me dis que je n'arriverais jamais à avoir une vie normale (me lever le matin pour aller travailler ou juste pour faire des études pour essayer d'avoir un avenir !) . C'est plus fort que moi, même si j'entends mon réveil sonner, je me dis que je suis trop fatiguée pour pouvoir me lever et du coup je suis clouée au lit . L'esprit est plus fort que le corps ! C'est fou comme j'arrive à me convaincre de ne pas être capable de qqch, j'en suis tellement persuadé qu'au final je n'y arrive vraiment pas quoi que j'y fasse . Peut-être que si on avait un peu plus confiance en nous et en notre capacité à se lever, ça serait plus simple ! Mais malheureusement à chaque fois que j'essaye de me dire que je peux y arriver, je me rappelle toutes les fois où je n'ai pas réussi et rebelote ..Je sais pas si c'est ton cas mais dormir autant me donne une grande culpabilité...Je me dis que je gâche ma vie, que je rate des moments...
Oui c'est exactement ça . Je ne sais plus ce qui fait partie de ma personnalité, ce qui est dû à la dépression et ce qui est dû au cannabis aussi . Je ne sais plus trop qui je suis et c'est d'ailleurs ce qui me fait peur si j'arrête, car je ne sais pas du tout comment je vais réagir . J'ai peur de ne pas savoir gérer la frustration (ce qui a toujours été mon grand problème) . Mais j'en ai parlé à mon petit ami, lui aussi est d'accord pour au moins commencer par diminuer fortement notre consommation : ne pas fumer dans la journée (ni au reveil) ça serait déjà un grand début . Ca nous permetterai d'être plus actif dans la journée et au moins de ne pas être stone pendant quelques heures par jours, ne serait-ce que pour libérer un peu nos bronches ! (ça fait plusieurs fois que je tombe malade, je commence à sérieusement cracher mes poumons (pas de sang non plus mais j'ai une toux bien grasses), le médecin m'a conseillé de faire une radio .. et je n'ai que 19 ans ) .[b]Zooey[/b] a écrit :Oui bonne idée d'arrêter les joints, tant que tu fumes tu sauras pas ce qui est peut être dû au cannabis et ce qui l'est pas.
Pour ma part, je ne peux pas vraiment dire que le système de santé m'ait réellement aider . Bon c'est vrai que ma consommation de cannabis complique énormément les choses, mais dans tous les cas les procédures sont tellement longues ne serait-ce que pour avoir un traitement que ça en devient presque impossible ! Et je ne reçois aucune aide pour essayer d'arrêter de fumer non plus (en tout cas pour l'instant car j'espère que mon futur psychiatre pourra m'aider à ce sujet) . Et en plus, j'ai essayé le seul traitement à ma connaissance pour l'hypersomnie, et son effet est presque aussi néfaste que le cannabis sur moi ! Voire pire ! (Je parle du Modiodal ) . J'ai eu plusieurs effets secondaires dont certains auraient pu réellement me mettre en danger (envie plus intense et presque sans raison de scarification, idées noires impossible à faire partir, j'étais encore plus déprimée que je ne l'étais avant et en plus de ça extrêmement désagréable avec mon entourage et mes proches, j'étais presque méchante ...) . C'est également pour cela que je n'ai pas très envie d'arrêter de fumer pour prendre le traitement, je ne sais pas si ma vie est mieux avec le cannabis qu'avec le traitement au final, même si ça permettrai au moins que je me lève pour faire être active dans la journée . Enfin bref tout ça est encore très compliquer mais j'ai 3 ans de fac d'arts plastiques pour essayer de résoudre tout ces problèmes ! À suivre ...[b]Zooey[/b] a écrit :Je vous en prie, faites vous soigner, mettez toutes vos chances de votre côté, mettez le système de santé et ce qu'il propose pour ce genre de situation à profit
On est (encore une fois) d'accord ! C'est ce qui me révolte, la cigarette et l'alcool sont beaucoup plus néfaste que le cannabis pourtant ça c'est légal ! Alors que le cannabis n'a jamais tué personne (je suis d'accord que ce n'est pas non plus "bon" pour la santé, mais on ne peux même pas mourir d'une overdose de cannabis, c'est quasiment physiquement impossible) Mais je ne suis pas dupe, je sais pertinemment que si l'alcool et la cigarette sont encore autorisés, c'est uniquement pcq ça rapporte de l'argent à l'état et que c'est "dans les mœurs" quasiment . J'ai entendu dire qu'on avait déjà essayé d'interdire l'alcool et que ça avait entraîné pleins de révolutions car les gens commençaient à se rendre compte des problèmes de la société et tout ça ... LOL . D'ailleurs je ne sais pas pourquoi l'alcool et le tabac ne sont pas considérés comme des drogues, car c'est vrai, c'est presque aussi addictif (voire plus !) que le cannabis et beaucoup plus dangereux pour la société . Et tu as raison, je n'ai jamais vu personne devenir violent en fumant, c'est plutôt l'effet inverse un peu "peace and love" . Mais il faut aussi faire la différence entre drogues douces et drogues dures, il y a un grand faussé entre les deux mine de rien ! Enfin bref, la légalisation du cannabis, un grand débat mais ce n'est pas le sujet ici !fumer une fois de temps en temps même d'jeuns (pardon, je suis une vieille lol), ça ne fait rien sauf éventuellement passer une soirée marrante ou détendue avec des potes, sans doute moins pire qu'être alcoolisé (enfin, ça provoque pas de comportements violents au moins).
Oui tu as sans doute raison . De toute façon je sais que ma dépendance au cannabis est purement psychologique, donc quand j'arriverais à me dire que je n'ai pas besoin du cannabis pour aller bien (au contraire !) et quand j'aurai une vraie volonté d'arrêter, ça sera sans doute très facile . Mais pour ça il faut au moins que j'en ai la volonté et l'envie réelle, et c'est sans doute ça le plus dure . Mais je sens que ça vient petit à petit, plus j'y pense, plus j'y réfléchis, plus je me dis que ça serait mieux pour moi, ou que je devrais au moins essayer . Et oui mlaheureusement tous mes potes (en tout cas ceux que je vois le plus régulièrement) sont aussi fumeur, ce qui ne facilite pas du tout les choses ne serait-ce que pour la tentation (sauf si j'arrête de les voir ce qui est pour moi pas tellement un problème ) . Donc même si je peux me passer de voir mes amis fumeur, le plus compliqué c'est que mon petit ami est fumeur lui aussi ! Et vivant avec lui je sais que je ne pourrais pas y échapper, sauf s'il décide d'arrêter avec moi . On en parle souvent, on se prépare à diminuer fortement notre consommation (arrêter de fumer la journée ce qui serait déjà un grand début) . Mais je ne veux pas non plus lui imposer mon choix d'arrêter de fumer, mais il m'a tout de même dit que si je décidais d'arrêter de fumer et que lui voudrait continuer, il pourrait tout de même faire des efforts pour ne pas fumer à côté de moi (au moins au début le temps que je m'y fasse) . Enfin bref, arrêter de fumer c'est possible au final ! Mais il faut juste que j'arrête d'en parler et que je passe à l'actionM'enfin t'inquiètes pas, c'est pas si dur que ça d'arrêter. C'est un peu compliqué éventuellement de se dire "maintenant je suis plus une fumeuse" surtout si tous tes amis le sont, mais je t'assure que dans quelques années, tous tes potes auront arrêté. Mais c'est un identité de groupe un peu difficile à envisager, comme si on se mettait à part. Mais c'est pas si grave en fait. Et puis parfois, dans le groupe, il peut y avoir des gens qui attendent que ça pour arrêter aussi. Ils le font pour être comme tout le monde et en fait ça les saoule parce qu'ils le vivent pas forcément aussi bien que certains autres (parano, nausées, sidérations).
ne pas dormir les nuit, et être tout le temps défoncé au cannabis, ça finit par dérégler le métabolisme et par faire grossir. Eh oui.
J'ai plus tendance à me laisser dépasser par ma frustration et mon angoisse qui me paralyse et qui ne font que me rappeler toutes les choses que je déteste chez moi et dans ma vie . Mais c'est un travail que je dois faire sur moi même aussi, j'espère que mon futur psy saura m'aider pour ça !plus tôt tu apprends à utiliser cette frustration, cette angoisse, cette tension pour te propulser, mieux ça sera!
Justement, c'est le genre de choses dont j'ai trop peur d'en parler à mon psy car j'ai peur qu'il réagisse comme l'ont déjà fait d'autres psychiatres auparavant : ne pas chercher à comprendre et me faire enfermer dès qu'il voit les signes de scarification ou ne serait-ce que d'idée suicidaire . Car si je lui dis que j'ai ce genre de réaction à cause des médicaments, il va forcément se demander si sans médicaments ça m'arrive aussi et malheureusement oui ! Je ne veux pas être jugée comme un danger pour moi-même même si je sais pertinemment que c'est le cas (plus ou moins selon mon humeur mais bon, c'est le cas tout de même) . Je ne veux juste pas être encore hospitalisée contre mon gré, je me méfie beaucoup des psys à cause ça .. Pour ça aussi que je vais préparer un questionnaire pour mon premier rdv histoire de voir un peu comment pourrait réagir le psy face à ce genre d'aveux .Ah oui puis dis bien au psychiatre que certains psychotropes te donnent + envie de te scarifier et te rendent + agressive, cela montre qu'il faut y aller mollo avec les psychotropes désinhibant avec toi
Ja, ja, c'est parce que tu as 19 ansPour moi c'est exactement le contraire !! j'ai perdu 10kg en 1 an et demi ! Je penses que me lever et être actif dans la journée me permettrai au moins de manger 3 fois par jour ce qui j'espère me fera prendre du poids (je ne supporte plus l'image de mon corps dans la glace, j'ai l'impression d'être une mannequin anorexique !) pcq au final même si je ne fais pas de sport, je ne mange presque plus (1 repas par jour, le soir (en même tps je suis jamais levée avant 12h donc ça aurait pas pu être le matin
En fait il faut passer un moment sans être défoncée du tout, un assez long moment, parce que la tolérance évidemment elle s'entretient. Le but c'est de perdre ta tolérance, et que quand tu refumes tu te rendes compte à nouveau à quel point cela altère tes perceptions. Au bout d'un moment (peut être pas tout de suite, enfin je veux dire tu as 19 ans et peut être le droit de t'amuser encore quelques années), tu verras que tu auras ENVIE d'atterrir.De toute façon je sais que ma dépendance au cannabis est purement psychologique, donc quand j'arriverais à me dire que je n'ai pas besoin du cannabis pour aller bien (au contraire !) et quand j'aurai une vraie volonté d'arrêter, ça sera sans doute très facile .
Perso, une fois que j'avais arrêté, ça m'a pas posé problème de côtoyer des amis fumeurs, et même de vivre avec des mecs qui l'étaient. C'était leur truc. Des fois ça me soulait un peu parce que bon, c'est pas exactement les mecs les plus énergiques au monde on va direMais je ne veux pas non plus lui imposer mon choix d'arrêter de fumer, mais il m'a tout de même dit que si je décidais d'arrêter de fumer et que lui voudrait continuer, il pourrait tout de même faire des efforts pour ne pas fumer à côté de moi
Tu sais tu es majeure maintenant, il en faut un paquet avant qu'on t'enferme quand t'es majeure. Tu peux expliquer calmement à un psy que tu as noté que ce qui te désinhibe à tendance à renforcer ton impulsivité sans en dire plus de suite. Que tu voudrais éviter tout ce qui désinhibe, et comme tu dis, voir avec le psy comment tu peux mieux te servir de ta colère ou que faire de ta frustration.Justement, c'est le genre de choses dont j'ai trop peur d'en parler à mon psy car j'ai peur qu'il réagisse comme l'ont déjà fait d'autres psychiatres auparavant : ne pas chercher à comprendre et me faire enfermer dès qu'il voit les signes de scarification ou ne serait-ce que d'idée suicidaire