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Actuellement en congé longue maladie depuis mars 2015 pour dépression sévère et phobies sociales (je travaille dans la fonction publique, milieu petite enfance-les crèches), je vais repasser devant l'expert psychiatre courant novembre 2015, car le CLM finit le 1er décembre 2015. Le médecin traitant,la psychiatre et la psychologue (pour mes addictions) qui me suivent ont fait une demande de congé longue durée.
Je sors actuellement 3h par jour avec beaucoup de tremblements dans les jambes en position statique.
Un gros manque de concentration, par exemple quand je suis dans la rue avec une amie, quand je marche et parle en même temps, je ne comprends ni ce qu'elle me dit ni parfois ce que je dis. Je suis irritée par le bruit en tout genre. Les gens qui marchent vite, les panneaux publicitaires dans le métro, la vitesse, les images qui passent vite devant mes yeux me donnent la nausée, maux de tête et vertiges et m'obligent à fixer un point. Je ne fais qu'une chose à la fois alors travailler en décembre avec une 20 ène d'enfants même avec la meilleure volonté du monde, je ne tiendrais même pas deux jours.
Beaucoup de repos, après mes sorties, je dors 2h comme si mes batteries se rechargeaient.
Alors, j'en arrive à ma question.
Mon conjoint avec qui je suis pacsée, est parti travailler en province depuis mai 2015. Je vais le rejoindre l'année prochaine.
Puis-je continuer à être en congé maladie tout en partant ?
Puis-je démissionner pour suivi de conjoint et toucher le chômage tout en étant en congé longue maladie/durée ?
Dois-je demander à passer inapte momentanément car j'aimerais retrouver du travail en province ?
J'avoue, je suis un peu perdue
et j'ai très peur du verdict après la visite chez l'expert. Après mon dossier passe devant le comité médical qui statut. Mais je ne pense pas recevoir la réponse avant le 1er décembre. Et si je n'ai pas de réponse avant cette date (la première fois a été très longue avant la réponse. Alors je doute fort qu'en l'espace de 2 semaines, j'aurais une réponse, vu que les administrations ne sont pas pressées), dois-je demander à mon médecin traitant de me faire un arrêt car je ne serais plus couverte par le congé longue maladie ?Et après on vous dit, soyez zen,
passer un mois de novembre tranquille..mais comment ? Je ne sais pas quel sort on me réserve et j'appréhende énormément le verdict.Ma situation est bien difficile à gérer au quotidien par la dépression et les phobies, d'autant plus d'être loin de sa moitié. Le téléphone ne fait pas tout.
