Personnellement, je n'ai pas eu affaire à des psys qui tenaient des propos vraiment aberrants.
J'ai juste une fois eu affaire à une psychologue scolaire à l'école primaire qui m'avait sorti : "je pense que si on ne t'aide pas maintenant ça ira très mal pour toi plus tard", ce que j'ai trouvé présomptueux et péremptoire, culpabilisant aussi. Enfin c'est mon avis, c'était certainement vrai mais elle aurait pu avoir plus de tact on va dire, j'étais une petite fille.
Sinon, je ne m’intéresse pas tant que ça à ce que les professionnels de santé peuvent publier ou dire dans les médias. En revanche, l'absurdité que j'aie pu constater chez certains auteurs freudiens en lisant ça et là sur le net, c'est d'associer l'hystérie à une pathologie forcément féminine.
C'est faux, il y a des hommes qui rentrent dans la catégorie dogmatique de la personnalité hystérique, de la même manière qu'il y a des femmes qui seraient "obsessionnelles". Je pense que les pathologies psychiatriques non pas de genre, tout n'est pas lié au sexe selon moi.
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Nos actes nous définissent t-ils?
Je pose cette question parce que c'est mon obsession du jour, elle me turlupine à mort. Je ne sais pas si je suis vraiment sartrienne, je doute.
C'est une question très importante pour moi, je me dis toujours que quelqu'un peut être pas foncièrement mauvais et un jour agir mal mais que cette action ne scelle pas forcément ce qu'il est, suis je diabolique ?
Comment fait-on pour nous définir quand on a fait de bonnes actions et de mauvaises actions ?
Peut être est-ce moi qui comprend mal la pensée de Sartre, peut être que je le caricature et qu'il est plus nuancé, j'aurais besoin de quelques éclaircissements.
Il faudrait que je lise ses livres aussi accessoirement
Pour ma part, je serais plutôt encline à penser que nous sommes responsables mais pas totalement libres, il y a certes des actes bons et des actes mauvais, mais je sais pas si ils définissent vraiment qui nous sommes au final.