Je viens d'aller lire sur le sujet et environ la moitié des "vrais" pédophiles auraient des pensées suicidaires et 13 % de ceux-ci auraient fait des tentative de suicide. Je crois donc que l'on ne peut pas dire qu'ils ne réfléchissent pas à la porté de leurs acte ou de leur fantasme. La majorité des agression sexuelles sur enfant ne serait d'ailleurs pas commises par des personnes pédophiles (ayant une préférence sexuelle persistante envers les enfants), mais par des personnes qui seraient "opportunistes" sexuellement ou pour qui l’intérêt de la chose repose dans un désir sadique plutôt que strictement érotique, l'enfant n'étant qu'une proie plus facile qu'une autre pour eux.
Il y a un certain nombre de profils de pédophile. Le plus fréquent est la personne qui a été agressé lors de l'enfance par un proche et qui finit par s'associer à son agresseur et finit par reproduire le schéma qu'il a vécu. Un autre profil qui revient souvent est une personne adulte ayant un retard mental et/ou émotionnel qui fera en sorte qu'elle se sentira incapable d'être bien dans une relation avec un autre adulte et reportera son désir sur des enfant qui seront plus proche de son âge mental et émotionnel. La projection de son propre désir sexuel sur l'enfant (" je suis excité par l'enfant, cela veut donc dire que l'enfant est excité également et que le désir que je lui porte est voulu de sa part") est quelque chose de fréquent, mais il est bien rare que la personne n'a pas une part d'elle même qui réalise ce qu'elle fait.
Clark
S'il y a une chose à savoir sur la sexualité humaine, c'est que celle-ci est souvent extrêmement flou et que n'importe quel objet peut devenir un focus inspirant le désir. L'idée de la transgression a toujours été quelque chose qui a pu fasciner les gens et j'ai l'impression que ta fixation est bien plus sur celle-ci que sur l'enfant en lui-même. Tu n'as décidément le profil d'une pédophile que j'ai expliqué plus haut. Tu me sembles actuellement prise dans une forme de boucle de pensée et je trouve cela normal que tu puisse en ressentir une excitation physique. L'idée est simplement que plus cela te semblera mal, plus c'est interdit et plus cela peut sembler tentant de loin.
Je crois que si tu serais capable d'envisager un peu plus froidement les pensées qui te tournent en tête en esseyant de te déconnecter de la perception négative que tu associes à ta personne lorsque tu y penses, tu pourrais éventuellement te rendre compte que tu n'as jamais désiré réellement un enfant. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le risque de passage à l'acte nul dans ce type de TOC (que celui-ci soit constitué d'idée sexuelle, de violence ou autre), l'objet du TOC est la perception de soi plutôt que son objet.
Je ne sais pas trop si ce que je viens de dire aura su t'aider à y voir plus clair. Ne désespère pas, avec de la volonté de l,introspection et du soutien psychologique, je crois vraiment que cela finira par te passer. Bonne chance à toi